• Suisse RandoRandonner en Suisse centrale

226 entrées ont été trouvées
Les sentiers raquettes de Niederbauen N° 2199
Niederbauen • NW

Les sentiers raquettes de Niederbauen

Le plateau de Niederbauen plaira à toutes les personnes friandes de panoramas grandioses. Surplombant le coude formé par le lac des Quatre-Cantons et celui d’Uri, il offre une foule de points de vue sur les lacs et les montagnes. On accède aisément au haut plateau depuis Emmetten, à bord d’un téléphérique à huit places. Une fois en haut, les options sont nombreuses: itinéraires de randonnée, sentier d’observation de la faune sauvage, excursions vers des fromageries d’alpage ou, pour les téméraires, vol en parapente. L’hiver, Niederbauen se mue en paradis de la randonnée en raquettes. Plusieurs itinéraires sont proposés. Tous commencent à l’auberge de montagne Niederbauen, juste à côté de la station de téléphérique. Le chemin bien aménagé monte d’abord un peu, puis mène à plat vers l’intérieur du plateau, en direction de l’Alp Ebnet. Il faut choisir son itinéraire au bout de quelques centaines de mètres. Nous optons pour celui qui va en direction d’Ebnet, puis de Stäckenmattboden. La neige crisse sous les raquettes, que l’on peut louer à la station inférieure du téléphérique. A gauche, un chemin monte à l’Alp Tritt toute proche, dont l’auberge propose des spécialités au fromage par beau temps. Après Ebnet, le chemin grimpe légèrement. Le sommet du Niderbauen Chulm s’élève à 1923 mètres d’altitude sur la gauche, mais il n’existe pas d’itinéraire de raquettes à neige officiel pour y accéder. Le chemin se poursuit tout droit à travers une petite forêt d’épicéas jusqu’à un promontoire rocheux, le Hundschopf. De ce dernier, on peut admirer le paysage du lac d’Uri jusqu’à Altdorf et aux montagnes uranaises. Du Hundschopf, il faut revenir un peu sur ses pas, puis prendre à gauche pour descendre à Stäckenmattboden, et remonter ensuite par Hölloch pour arriver à l’auberge Niederbauen. Celle-ci est idéale pour une collation, avant de savourer une dernière fois la vue grandiose sur le lac des Quatre-Cantons et ses environs à bord du téléphérique.
Randonnée du Wildspitz au Zugerberg N° 2191
Sattel — Zugerberg • ZG

Randonnée du Wildspitz au Zugerberg

Le Wildspitz (littéralement, la «pointe sauvage») n’est ni particulièrement sauvage, ni particulièrement pointu, mais cette montagne de 1580 mètres d’altitude à la frontière entre les cantons de Schwyz et Zoug est une destination intéressante. La vue sur les Alpes et les lacs de Suisse centrale est époustouflante. Et un restaurant sympathique y est installé. Il se mérite toutefois avec une belle montée de quelque 800 mètres de dénivelé depuis la gare de Sattel-Aegeri. La randonnée démarre en traversant le village, puis grimpe par les prairies abruptes et les forêts du flanc sud-est du Rossberg. La chaîne de montagnes, dont le Wildspitz est le point culminant, accompagne la première partie de la randonnée. Halsegg est équipé d’une table d’orientation impressionnante, mais aussi d’une auberge de montagne, du Musée Dufour et d’un vaste bunker. La randonnée continue plus ou moins sur l’arête, passant par le Wildspitz pour aller jusqu’au Gnipen. C’est de là que partit l’éboulement tragique de Goldau en 1806. Le chemin prend alors une autre direction, vers le nord-ouest, en direction du Zugerberg. La descente depuis le Gnipen est ardue et présente plusieurs passages sécurisés par des cordes et des marches en métal. Ensuite, le terrain redevient plus agréable. L’itinéraire passe par des forêts mixtes, des tourbières ainsi que la chapelle Buschenchäppeli. La vue est dominée par le Rigi, le Pilate et le lac de Zoug. Plus on se rapproche du Zugerberg, plus la forêt est «meublée» avec des sentiers de découverte, des places de jeux et des coins repos. Au Zugerberg, difficile de rater les bâtiments de l’Institut Montana, un internat notamment fréquenté par le fondateur de Swatch, Nicolas Hayek. La station du funiculaire Zugerbergbahn se trouve un peu en dessous de l’école.
Chemin ardu au Hoch Fulen N° 2173
Kilcherberg — Haldi • UR

Chemin ardu au Hoch Fulen

Entre la vallée du Schächental, aux doux versants ensoleillés, et celle du Maderanertal, étroite et sauvage, se trouve un paysage alpin qui a hérité des deux. D’un côté, d’abruptes pentes herbeuses, un sous-sol calcaire érodé et des rochers qui tombent fréquemment des parois escarpées. De l’autre, des prairies verdoyantes, où retentissent les cloches, et un lac scintillant. La randonnée de Kilcherberg, au-dessus de Silenen, à Haldi bei Schattdorf, se mérite. Ce ne serait pas le canton d’Uri si le chemin ne se mettait pas immédiatement à grimper; 900 bons mètres de dénivelé séparent la station supérieure du téléphérique Chilcherberge et l’alpage du lac Seewli. Au début de la montée, l’itinéraire traverse de splendides prairies qui, lors du printemps alpin, se transforment en de véritables tableaux de Monet et concerts de la nature. Cette randonnée de sept heures est bien longue et, avec un arrêt à la jolie cabane Seewlialp, peut être effectuée confortablement en deux étapes. Il est ainsi possible de profiter du coucher de soleil sur le Spannort et le Krönten en toute quiétude depuis le petit banc situé devant le chalet d’alpage. Plus haut, entre le lieu-dit Stich et la crête Bälmeter Grätli, se trouve la zone la plus sauvage, avec un sous-sol karstique érodé, où le calcaire est parsemé de crevasses étroites et d’arêtes pointues: il faut absolument regarder où l’on met les pieds. Des troupeaux de chamois et des bouquetins arpentent souvent les versants. La descente depuis la Bälmeter Grätli jusqu’à la station supérieure Haldi présente un dénivelé de plus de 1000 mètres. Heureusement, ce tronçon comporte deux auberges de montagne. La dernière partie de la randonnée traverse de vastes et doux pâturages et prairies.
Au centre de la Suisse N° 2170
Käserstatt — Melchsee-Frutt • OW

Au centre de la Suisse

Voir le centre de la Suisse est une bonne raison d’entreprendre cette randonnée, dont la richesse fait presque oublier le fameux centre. Mais chaque chose en son temps. La randonnée démarre à Hasliberg Wasserwendi, pour rejoindre Käserstatt en téléphérique. Une courte montée mène au lac Fruttlisee, avant une longue descente dans la vallée du Kleinmelchtal. Plusieurs alpages sont exploités, les prairies sont d’un vert intense et la vue s’ouvre en direction de la Suisse centrale. Le chemin grimpe à nouveau après le bâtiment de l’Obere Rischhütte, pour traverser la forêt et longer le flanc imposant de l’Erlen. Le centre géographique de la Suisse approche: si on découpait une carte de la Suisse et qu’on la plaçait sur une aiguille précisément ici, elle tiendrait en équilibre. Le centre est entouré d’un petit mur en pierres qui a la forme de la Suisse. Des aires de grillades et un restaurant se trouvent à proximité. Il faut maintenant prendre la direction du lac Seefeldsee par le chemin de randonnée de montagne. Ne pas manquer la «salle de concert» et son écho impressionnant. En haut, au Sachsler Seefeld, deux petits lacs invitent à s’arrêter un moment: la zone marécageuse protégée constitue l’habitat de la rare potentille des marais et d’autres plantes. Les grenouilles rousses et les tritons alpestres s’y reproduisent aussi. Du lac, qui ressemble à un cœur vu d’en haut, la randonnée grimpe dans un pierrier abrupt jusqu’au col du Chringengrätli, puis poursuit toujours aussi raide jusqu’au col de l’Abgschütz. Des cales en métal et des chaînes apportent une aide bienvenue. Un petit refuge flanqué de bancs permet d’admirer la vue depuis le col. La destination est désormais visible: les lacs de Melchsee-Frutt scintillent au soleil. Comme le reste de la randonnée, le chemin pour y accéder est en bon état. Le bain rafraîchissant dans le lac Melchsee n’est donc plus qu’une question de temps.
La carrière d’Alpnach N° 2169
Alpnach Dorf • OW

La carrière d’Alpnach

Le village obwaldien d’Alpnach est connu pour son train à crémaillère qui monte au Pilate, mais aussi pour son aérodrome militaire et la carrière Guber. Une randonnée en boucle permet de jeter un coup d’œil sur ces deux sites, d’admirer la nature et de se croire un peu en Italie. De la gare d’Alpnach Dorf, le chemin passe d’abord sous les rails et la semi-autoroute, puis longe l’aérodrome militaire. Datant de la Seconde Guerre mondiale, il sert aujourd’hui de base pour les hélicoptères. Bientôt, le chemin passe sur l’autre côté de la semi-autoroute et monte vers Guber en suivant la Grosse Schlieren. A mi-parcours, le chemin traverse la petite rivière sur la passerelle Geissfuss en béton. Insignifiante au premier abord, elle est en fait l’un des derniers témoins du système de construction dit Melan, qui prévoyait un enrobage en béton de poutrelles rivetées en métal. Le chemin, de plus en plus raide, grimpe par des prairies en direction de la carrière. Ici, le bruit incessant des coups et des fraises est déjà bien audible. Environ 30 000 tonnes de grès quartzeux gris sont traitées chaque année. Un panneau blanc signale le site public de grillades de Guber, d’où l’on voit bien les installations de la carrière. En Suisse, le repavage d’une rue ou de la place d’une vieille ville se fait généralement avec les pierres d’Alpnach. Par le Sentiero dei Cavatori, l’ancien chemin qu’empruntaient les immigrés italiens pour aller travailler, la randonnée descend en pente raide dans la forêt puis longe, plus à plat, la Grosse Schlieren jusqu’à Schoried. La descendance des casseurs de pierres italiens a construit en 2003 la Piazzetta degli Emigranti en leur mémoire, une grande aire de repos dans la forêt avec un abri, une fontaine et une place pour les grillades. De Schoried, un beau chemin creux permet de rejoindre Alpnach Dorf.
Lacs obwaldiens N° 2168
Turren • OW

Lacs obwaldiens

La randonnée entre le Höch Gumme et le Riebensädel permet d’admirer les lacs d’Obwald: ceux de Sarnen et d’Alpnach, la pointe ouest du lac des Quatre-Cantons et le lac de Lungern. De Turren, au-dessus de Lungern, on monte au Höch Gumme dans le sens des aiguilles d’une montre. De la station supérieure du téléphérique, on grimpe dans la forêt puis, sur des sentiers de montagne, par des alpages jusqu’au hameau de Breitenfeld et à la Bärghuis Schönbüel. On rejoint le Höch Gumme par un étroit sentier en zigzags non officiellement balisé. Du sommet, le chemin descend par l’Arnifirst et le Männli vers la Rückenegg et la Dundelegg puis par l’Alp Feldmoos, avec les lacs de Sarnen et d’Alpnach sous les yeux. Après l’ère glaciaire, leurs eaux formaient un seul long lac qui recouvrait la vallée de la Sarneraa jusqu’à Giswil. La poussée par les torrents des alluvions dans l’eau entraîna au fil du temps la création de deux lacs. La superficie du lac de Lungern n’a pas non plus toujours été la même. De 1790 à 1836, le lac fut abaissé pour permettre de gagner 170 hectares de terres, soit 17 terrains de football. Mais 85 ans plus tard, la zone fut à nouveau inondée pour la production d’électricité. Turren, la destination touristique de Lungern, a aussi une histoire mouvementée. Ce domaine skiable apprécié a mis ses installations à l’arrêt en 2013. En 2016, un industriel d’Alpnach a offert un nouveau téléphérique, un restaurant et une maison d’hôtes. La condition? Démonter les installations et miser sur un tourisme doux. On en profite aussi lors de cette randonnée. A l’Alp Feldmoos, le parcours change de direction, rejoint l’Alp Dundel sur des routes forestières et alpestres et rejoint la station supérieure de la Turrenbahn par une contre-pente.
Marais enchanteur du Glaubenberg N° 2167
Glaubenbielen — Glaubenberg • OW

Marais enchanteur du Glaubenberg

Le marais du Glaubenberg est plus grand que le lac des Quatre-Cantons. Une randonnée en traverse une belle partie du col de Glaubenbielen au col du Glaubenberg. C’est un paysage enchanteur, parcouru de forêts de conifères ainsi que de prairies humides et riches en espèces, dans lesquelles une douzaine de sortes d’orchidées fleurit de juin à août. Il est possible de commencer la randonnée en faisant un petit détour à l’auberge de montagne Glaubenbielen pour boire un café. Le chemin passe ensuite devant un petit lac et continue vers Schwander Unterwengen. Plus haut, les aconits et les lis martagons fleurissent dans les prairies alpines, avec le sommet rocheux du Rotspitz en toile de fond. Le chemin se poursuit le long du versant. Le paysage devient plus humide, les forêts sont davantage clairsemées et les fissures dans les pentes révèlent une terre tourbeuse brun foncé. Des épicéas et des pins noueux s’élèvent des buissons de myrtilles. Dans le marais, le chemin emprunte parfois des passerelles construites par la protection civile ou l’armée. Après l’alpage Loo, un chemin carrossable mène au col Sattelpass. Ce chemin, ainsi qu’une jolie fontaine ont été construits pendant la Seconde Guerre mondiale par des internés italiens, polonais et russes. Le sentier monte ensuite vers Miesenegg et Trogenegg, où la vue est imprenable. Le marais ressemble par endroits à la toundra; seuls quelques petits arbres isolés parviennent encore à survivre dans ce paysage austère. L’itinéraire suit une crête avant d’atteindre sa destination. Un peu plus bas, à l’est, se trouve la place de tir du Glaubenberg. Une dernière gorgée d’eau, puis le chemin descend. Les personnes qui le souhaitent peuvent continuer via Seewenegg; les autres empruntent la petite route via Schnabel en direction du col du Glaubenberg.
Vers les klippes de l’Ibergeregg N° 2163
Ibergeregg, Passhöhe — Steinboden • SZ

Vers les klippes de l’Ibergeregg

Il y a tant de choses à voir à l’Ibergeregg! Dès l’arrêt de bus, au sommet du col, on apercevra peut-être une couleuvre à collier (non venimeuse) qui apprécie le béton chaud. En se dirigeant vers le Steinboden, on admire les imposantes klippes schwyzoises qui émergent de la forêt sombre. A la cabane Isentobel, pourquoi ne pas goûter un délicieux fromage d’alpage tout droit sorti de la cave? A mi-chemin environ, à 1500 mètres, voici l’un des hêtres les plus hauts du canton. Les sommets marquants des Mythen sont très souvent visibles. Et ici, même la forêt change de forme, passant de la forêt marécageuse à la pessière-sapinière des éboulis. Cette randonnée courte mais très variée débute au sommet du col d’Ibergeregg. Le panneau jaune indique d’abord Sternenegg. On traverse des prairies marécageuses et une forêt enchanteresse jusqu’à la cabane d’alpage de Sternenegg, dotée d’une place de repos couverte, d’où la vue sur le Muotathal et les Alpes de Suisse centrale est magnifique. Le chemin de randonnée bifurque ensuite à gauche vers Richtershüttli. Une fois ce lieu atteint – il s’agit en fait d’une étable – le balisage passe du jaune au blanc-rouge-blanc et le sentier étroit monte encore un peu par une belle pinède de montagne jusqu’à Tannboden. Un petit banc en ce lieu particulier et panoramique incite à faire une pause. Il ne reste plus qu’à passer devant les klippes verticales du Mördergruebi et à descendre au Steinboden. Le restaurant de montagne Laucheren accueille les randonneuses et randonneurs en été et les skieuses et skieurs en hiver. Le télésiège de Hoch-Ybrig permet de descendre confortablement dans la vallée à Oberiberg.
Douceur printanière et belles vues au Rigi N° 2146
Mittlerschwanden — Weggis, Seilbahn • LU

Douceur printanière et belles vues au Rigi

Partir au printemps faire une randonnée un peu plus exigeante, mais très variée, avec une vue imprenable? Cette courte marche sur le versant sud du Rigi est idéale à cet égard. Le soleil est ici garant de douceur tôt dans l’année, ce qui se reflète dans la végétation. On voit plusieurs palmiers au-dessus de Lützelau, à la Chesteneweid. Au Moyen Age, des châtaigniers y ont été plantés pour que les personnes les plus pauvres aient assez à manger. L’arrivée de la pomme de terre et du maïs a fait perdre de son importance à la châtaigne en tant qu’aliment de base bon marché. Aujourd’hui encore, tout le monde peut récolter des fruits dans la châtaigneraie. La réserve naturelle compte 160 arbres et présente une grande diversité végétale et animale. On voit notamment différentes espèces d’orchidées et de papillons diurnes entre les arbres. La randonnée débute par un trajet de trois minutes dans le train à crémaillère en direction de Rigi Kulm. A pied, cela équivaut à un dénivelé de près de 250 mètres sur le béton. Après avoir quitté le train à Mittlerschwanden, il reste bien assez de montées et de descentes sur le chemin de randonnée de montagne blanc-rouge-blanc. Il faut ensuite descendre deux échelles avant de bifurquer sur le Waldstätterweg à Teufibalm. Voici alors Langwilen, où on marche assez brièvement sur l’asphalte. On atteint bientôt la Wilenalmig par de nombreux escaliers, avec une vue magnifique sur Vitznau, l’Obere Nase, le lac des Quatre-Cantons et, à l’arrière, Niederbauen et le Rophaien. On traverse ensuite une forêt, la Lützelauerwald, entre blocs de nagelfluh, buissons, cuvettes humides et quelques escaliers métalliques jusqu’à la Chesteneweid, avant d’entamer la descente, sans difficulté particulière, jusqu’au téléphérique de Weggis–Rigi Kaltbad.
Randonnée panoramique entre les lacs de Zurich et N° 2139
Pfäffikon SZ — Schindellegi-Feusisberg • SZ

Randonnée panoramique entre les lacs de Zurich et

L’Etzel, un sommet proche de Pfäffikon, se situe entre les lacs de Zurich et de Sihl. Mais le magnifique panorama qu’il offre sur les deux lacs et sur le Grand et le Petit Mythen se mérite. La montée commence peu après Pfäffikon. À la hauteur de Luegeten, la vue sur les îles d’Ufenau et de Lützelau est magnifique. Puis on s’enfonce dans la forêt pour gravir les quelque 600 marches en bois du Strickliweg, une bonne préparation pour des randonnées estivales plus exigeantes. On traverse une belle réserve forestière et, soudain, le but de la randonnée, l’Etzel Kulm, apparaît de manière inattendue. L’étonnante vue panoramique à 360 degrés s’étend de la ville de Zurich et du Bachtel aux Mythen, en passant par le lac de Sihl, Einsiedeln et les sommets du Ybrig. Lors de la descente, belles vues, prairies fleuries et passages abrupts dans la forêt se succèdent. On voit aussi quelques barrages antichars et bunkers datant de la Seconde Guerre mondiale. De Büel, le chemin descend vers la réserve naturelle Dreiwässern, où la Sihl et l’Alp se rejoignent. Plans d’eau ouverts, marais et prairies fleuries humides forment un biotope accueillant de nombreuses espèces d’amphibiens. Le parcours longe ensuite la Sihl jusqu’au village de Schindellegi-Feusisberg.
Nidwald et ses remontées mécaniques N° 2121
Wirzweli • NW

Nidwald et ses remontées mécaniques

En été, l’alpage de Dürrenboden est très animé. Les vaches y paissent, on y fabrique du fromage. En hiver, le lieu disparaît sous une belle couche de neige, mais l’activité se poursuit. Dans deux chalets, des dizaines de bovins mangent jusqu’à la nouvelle année du foin local. Une question d’économie puisque le foin de la vallée doit nourrir les vaches en hiver. Pour accéder à l’alpage, le plus simple est de passer par la Gummenalp. Après la montée en télécabine jusqu’à Wirzweli, on suit tout droit la route dégagée en hiver vers la station inférieure de la télécabine de la Gummenalp. En haut, on peut faire un petit détour par la croix. Le Titlis et les Walenstöcke sont ici à portée de main. La randonnée passe devant l’auberge de la Gummenalp et descend par la route alpine enneigée jusqu’à l’alpage de Dürrenboden, où l’on verra ou entendra peut-être les vaches. Un érable montre la voie à suivre. L’itinéraire rejoint la Wiesenbergstrasse, ouverte toute l’année. Le chemin de randonnée hivernale la laisse sur la gauche et descend par des pâturages enneigés jusqu’au domaine de Hinter Huismatt, puis traverse peu après le Steinibach sur la Wirzwelistrasse. À la station inférieure de la Gummenalp, la boucle est bouclée.
De la gare de Bâle aux Mythen N° 2096
Mostelberg — Holzegg • SZ

De la gare de Bâle aux Mythen

Le paysage de la peinture monumentale ornant le hall des guichets de la gare de Bâle est véritablement mythique. Le tableau baptisé «Lac des Quatre-Cantons» représente en effet les sommets des deux Mythen et le Fronalpstock. Réalisé dans les années 1920 par le peintre Ernst Hodel, il vise toujours à célébrer, à l’intention des voyageurs, la beauté des montagnes suisses. En le regardant, on est inévitablement attiré par le paysage représenté et saisi par l’envie de le voir de près. C’est parti! En train jusqu’à Arth-Goldau, puis en RER jusqu’à Sattel et en télécabine au Mostelberg. On emprunte une route goudronnée à travers un beau paysage marécageux jusqu’à la Mostelegg, puis un sentier d’altitude avec vue sur le Lauerzersee, le Rigi et le lac des Quatre-Cantons jusqu’à la Haggenegg. Par Zwüschetmythen, on arrive à la Holzegg, où commence la montée vers le Grand Mythen. Elle mène au sommet en 47 virages, effectivement numérotés. Le chemin ne pose généralement pas de problème, certains passages exposés sont sécurisés par des chaînes ou des balustrades. Le sommet offre une vue panoramique magnifique sur le Säntis, les Alpes glaronnaises et uranaises, les montagnes de l’Oberland bernois et le Plateau. Dans la brume des plaines, on reconnaît aussi la région de Seelisberg, le lieu choisi par Ernst Hodel pour réaliser son tableau panoramique. On est arrivé là où l’envie d’ailleurs, née à la gare de Bâle, nous a entraînés. En empruntant l’itinéraire de la montée, on redescend vers la Holzegg et on prend le téléphérique pour rejoindre Brunni. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent prolonger le tour jusqu’à la Rotenfluebahn et rentrer chez en passant par Rickenbach.
Belles vues dans la région des Walenstöcke N° 2021
Chrüzhütte — Brunnihütte • OW

Belles vues dans la région des Walenstöcke

Les splendides panoramas et les fascinantes vues plongeantes qu’il offre, ainsi que la possibilité de se rafraîchir dans les eaux du lac Härzlisee sont autant de temps forts de cette randonnée. Le téléphérique aux cabines bleues mène de Oberrickenbach directement au chalet Chrüzhütte, au lac Bannalpsee, un lieu chargé d’histoire. Après une longue discussion controversée entre les autorités, des experts et la population, le lac de barrage, aussi connu sous le nom «Bannalpwerk», a été achevé en 1937. Aujourd’hui encore, il produit de l’énergie électrique de manière fiable. Le chemin bien aménagé conduit à l’alpage Oberfeld en passant par Urnerstafel, puis continue jusqu’à la crête de Walegg, point culminant de la randonnée d’où la vue est splendide. Le bastion rocheux des Walenstöcke trône majestueusement au-dessus des randonneuses et randonneurs. Quelque 300 mètres plus bas, Walenalp apparaît déjà. Le chemin qui longe Ober Stoffelberg mène à la crête Sädelegg, où la vue change à nouveau et s’ouvre sur le Titlis enneigé lorsque celui-ci n’est pas caché par les nuages. Après une courte traversée, l’objectif est enfin atteint à Brunni. Il est possible de s’y rafraîchir dans le lac Härzlisee. Des aires de grillades sont disponibles, et la cabane Brunnihütte du CAS propose également de quoi se restaurer. Les randonneuses et randonneurs les plus courageux peuvent louer un kit pour via ferrata et démontrer leur habileté sur le Brunnistöckli ou au Zittergrat. Après une journée riche en événements, les marcheuses et marcheurs fatigués empruntent le télésiège ou le téléphérique pour retourner à Engelberg.
Admirer la vue à la ferme Bärüti N° 2073
Romoos, Post — Hasle LU • LU

Admirer la vue à la ferme Bärüti

Près de 40% des chemins de randonnée pédestre de Suisse passent par des zones agricoles, et donc par des terrains appartenant à des paysans. Il existe ainsi de nombreux points de contact entre randonneurs et agriculteurs. La rencontre de ces deux mondes peut engendrer des coopérations intéressantes. La ferme Bärüti, dans l’Entlebuch, en est un bel exemple. Elle se trouve à mi-chemin de l’itinéraire entre Romoos et Hasle. Cette randonnée démarre au village de Romoos, sur une petite route, avant d’emprunter un sentier forestier vers Säumettle. La montée abrupte en forêt mène alors à l’embranchement de Hängele, pour bifurquer en direction de Hasle par la route, jusqu’à l’arrêt de car postal Schmitteli. De l’aire de détente au niveau de Fäligüetli, le chemin descend vers Bärüti, où vit la famille Lustenberger. Dans sa ferme, elle gère un troupeau de vaches mères, mais propose aussi diverses offres d’hébergement: place de camping, «tiny house», ou encore nuit dans la paille. Le magasin de ferme vend des saucisses, du fromage, de la confiture, des glaces ainsi que des boissons chaudes et froides. La descente dans la vallée de la Grosse Fontanne est raide et sportive. Une étroite passerelle chancelante permet de traverser la rivière. Le large lit caillouteux de la rivière accueille régulièrement des orpailleurs en quête de quelques rares pépites dans les sédiments aurifères. Le chemin grimpe ensuite sur le versant ombragé du ravin, traversant une forêt de montagne et des prairies enchanteresses jusqu’à Bergli ob Grabe. De là, il suit de jolis sentiers des prés pour rejoindre le fond de la vallée de la Petite Emme. Une aire avec fontaine et zone de grillades se présente juste avant le passage sous la voie ferrée.
Auprès du roi des Alpes N° 2076
Gurtnellen, Fellital — Oberalppass • UR

Auprès du roi des Alpes

L’arole se plaît dans des conditions inhospitalières: terrain escarpé, climat rude, températures extrêmes et sol pauvre. Dans le Fellital uranais, une vallée latérale de celle de la Reuss, isolée, ces conditions sont réunies. Sur les flancs du Taghorn, culminant à 2125 mètres, s’étend la réserve forestière Fellital-Taghorn, la plus grande forêt d’aroles d’un seul tenant du versant nord des Alpes suisses. L’arole est nommé le roi des Alpes parce qu’il colonise les altitudes les plus élevées et trône au sommet de la communauté forestière. Prévoir deux jours pour visiter le Fellital en dormant à la Treschhütte du CAS. On marche une demi-heure sur une large route forestière, le bruit de l’autoroute en fond sonore, puis on monte vers la Treschhütte sur un sentier étroit, parfois raide dans des forêts d’arbres noueux, parfois sur un dénivelé plus doux par de jolis alpages. La rivière Fellibach, une compagne bruyante, coule avec fougue vers la vallée. De la Treschhütte, on monte au Taghorn où l’on voit les aroles. Le chemin est très raide et des passages sont sécurisés par des cordes. Il vaut mieux, ici et là, ne pas souffrir du vertige. Les premiers aroles apparaissent dès 1600 mètres environ et du sommet, la vue plongeante sur la vallée de la Reuss est superbe. Le deuxième jour, un pied sûr s’impose: la Fellilücke, le passage vers le col de l’Oberalp, est un vaste champ de grosses pierres. Il n’y a pas de chemin, mais les nombreux balisages sont fiables. Le passage par les rochers commence après l’Alp Obermatt. Jusque-là, l’agréable randonnée de montagne longe la rivière Fellibach. À la Fellilücke, le panorama s’ouvre sur la région du Gothard et de l’Oberalp. Bien plus bas, au loin, on voit le col de l’Oberalp, but de la randonnée. La descente est pénible, certains passages raides exigeant de l’énergie.
Randonnée à la Schratteflue N° 2070
Sörenberg, Hirsegg • LU

Randonnée à la Schratteflue

La Schratteflue est le point d’orgue de la randonnée dans l’Entlebuch: cet imposant massif calcaire brille au loin tel un énorme névé. Ce n’est que de près qu’on peut observer ses nombreuses particularités: arêtes acérées, sillons érodés, grottes sombres et cheminées circulaires, végétation cachée et étranges lapiaz. Le diable en personne aurait jadis arraché les pâturages fleuris du versant. Une randonnée débutant à l’arrêt de car postal «Sörenberg, Hirsegg» permet d’explorer cette montagne impressionnante. Le chemin mène d’abord à travers forêts et pâturages jusqu’à l’alpage Bodehütte, où une famille d’agriculteurs passe l’été avec ses animaux. Il devient ensuite abrupt et karstique, serpentant parmi les falaises calcaires escarpées jusqu’au Heideloch. Les moutons trouvent ici encore un peu d’herbe entre les pierres et de l’eau dans les cavités. Après quelque 200 mètres de dénivelé, le randonneur atteint le Hängst, dont les 2092 mètres d’altitude en font le plus haut sommet de cette chaîne de montagne. Avant ce point, la visibilité est constamment limitée, mais ici, un panorama à 360 degrés s’offre aux randonneurs et, outre les Alpes, permet de voir en direction de l’Emmental et même de deviner le Jura au loin. Le chemin longe ensuite la crête avant de descendre parmi d’étranges formations rocheuses jusqu’à l’alpage Schlund. Les yeux des randonneurs et les estomacs des vaches se réjouissent alors de voir autant de verdure et de marcher sur le sol meuble et humide des tourbières au lieu des pierres dures et sèches. Après une petite heure de marche, les marcheurs rejoignent le point de départ de la randonnée par la Stächelegg, une douce crête de collines.
Kleine et Grosse Entle N° 2071
Gfellen • LU

Kleine et Grosse Entle

Lors du trajet depuis Schüpfheim en direction du col du Glaubenberg, la randonneuse se décide: «Je veux gravir cette montagne!» Le Schimbrig trône majestueusement à l’horizon, avec son versant nord-ouest escarpé et une pente douce au sud-ouest. Depuis Gfellen, à l’extrémité nord-est de la montagne, le chemin ombragé remonte l’Entle avant d’arriver à un pont qu’il faut traverser. L’itinéraire suit brièvement la route vers l’aval jusqu’au panneau indiquant le chemin pour monter à Schimbrigbad. Des panneaux rappellent qu’à cet endroit se trouvait autrefois un hôtel thermal avec une source de soufre. Au niveau de l’érable, à cent mètres en direction de Lobegg, le chemin menant au sommet du Schimbrig bifurque à gauche. Il monte en zigzags à travers un pâturage puis une forêt, avant de suivre la crête jusqu’à la croix du sommet. Quelle vue s’offre alors: elle s’étend du Pilate au lac des Quatre-Cantons et aux Alpes bernoises ainsi que sur la Schratteflue et, derrière l’Entlebuch, sur le Plateau. Depuis le sommet, on descend en empruntant à nouveau le chemin de crête puis on tourne à gauche en direction de l’alpage Ober Loegg. Peu avant le chalet d’alpage, au point 1449, se trouve le point le plus à l’ouest de la randonnée. Le chemin mène jusqu’à Gfellen par le versant sud du Schimbrig. Au-dessus de la Grosse Entle, sur le sol meuble et marécageux de la forêt, ce tronçon est un vrai plaisir. L’itinéraire se poursuit sur des routes d’alpage jusqu’à Grund. Il longe alors l’Entle de très près en direction de l’aval. À l’endroit où l’Entle change de direction, le chemin traverse la route et le ruisseau. Gfellen n’est plus très loin. La montée à l’alpage Ober Brüederemättli proposée par les panneaux indicateurs n’est pas un détour obligatoire. Une petite route descend vers la Grosse Entle et le premier tronçon du chemin, où se trouve l’arrêt de bus.
Randonnée à la Beichle N° 2072
Klusstalden — Escholzmatt • LU

Randonnée à la Beichle

Avec ses 1770 mètres, la Beichle est le point le plus haut d’une longue crête montagneuse dans l’Entlebuch, qui s’étend de la vallée de la Waldemme jusqu’à la Hilferental. La montée à travers une sombre forêt et d’abrupts pâturages se gagne à la sueur du front, mais le panorama qu’offrent l’arête et le sommet vient récompenser ces efforts. À l’est, on aperçoit les Alpes de Suisse centrale avec le Pilate, le Titlis ou encore les Spannort, au sud, le Brienzer Rothorn et les sommets bernois de plus de 4000 mètres du Finsteraarhorn et du Mönch, à l’ouest, le Mont-Blanc et le paysage vallonné de l’Emmental et, au nord, la chaîne du Jura et son point de repère, le Chasseral. La randonnée débute à Klusstalden, un arrêt de car postal près de Schüpfheim. On traverse alors la Waldemme et on se dirige vers Tällebachschwändi. Le balisage passe ensuite du jaune au rouge-blanc. Le chemin, de plus en plus raide, grimpe sur le versant nord-ouest de la crête montagneuse. On atteint l’arête à Gsteigegg, près d’un petit chalet d’alpage, mais il faut encore venir à bout de 300 mètres de dénivelé avant d’arriver au sommet. Ce joli chemin suit toujours la crête de poudingue. À gauche, des vaches paissent dans des prés escarpés, tandis qu’à droite, les traces d’anciens éboulements et glissements de terrain marquent le paysage. Après environ trois kilomètres sur l’arête, la croix du sommet est en vue. Mais l’objectif n’est pas encore atteint. Le véritable sommet se situe un peu plus haut et, pendant la saison d’estivage, est parfois tant envahi par les mouches qu’après avoir pris une photo du panorama, une courte descente s’impose avant la pause de midi. Le chemin se poursuit le long de la crête jusqu’à la descente de Beichlegfäl à Escholzmatt, en passant par Ziegerhütten.
Prendre de la hauteur N° 2067
Alosen, Raten — Unterägeri, Zentrum • ZG

Prendre de la hauteur

Vive les sentiers balisés! Pas seulement pour éviter de se perdre, mais aussi pour connaître les meilleurs points de vue. Et c’est primordial sur cette randonnée. Le chemin s’étire sur la crête entre Gottschalkenberg et Mangelhöhe, mais la vue est généralement masquée par les arbres. Après avoir quitté la crête, il offre un premier panorama merveilleux sur le Tödi, le Clariden, le Rigi et le Pilate. Sur ce chemin de randonnée pédestre, les Zuger Wanderwege guident les randonneurs avec assurance jusqu’aux bons points de vue. Tout commence au col du Raten. Plusieurs chemins mènent au Restaurant Gottschalkenberg. Un peu plus long, celui qui passe par la chapelle Chlausenchappeli est aussi le plus attrayant. Au restaurant, les chemins balisés disparaissent un instant: derrière le bâtiment, un petit sentier traverse une aire de jeux forestière et monte jusqu’à une modeste clairière. Elle accueille un petit terrain de sport avec deux buts. Autrefois déjà, les moines jouaient sûrement au foot ici: l’auberge de montagne du Gottschalkenberg était en effet une communauté monastique. A peine est-on de retour sur le chemin balisé que la pierre commémorative de Fridolin Stocker (point 1162) s’élève au Charenboden. L’homme était l’un des pères des randonnées radiodiffusées populaires dans les années 1960, à l’époque où jusqu’à 1500 randonneurs répondaient parfois présents aux appels de Radio Beromünster. Le chemin gravit ensuite la fameuse crête et arrive au chemin panoramique de la vallée d’Ägeri. Il y a plein de choses à voir à partir du col de Mangelhöhe. Juste avant la cabane Wanderhütte Grümel, il est donc vivement conseillé d’effectuer la courte montée jusqu’aux deux coins grillade. Un autre point de vue avec deux coins grillade se trouve peu après Hinterwiden, avant le début de la descente pour Unterägeri.
De belles traces au-dessus d’Engelberg N° 2049
Fürenalp • OW

De belles traces au-dessus d’Engelberg

La randonnée en raquettes du Grotzli Trail permet de profiter pleinement de la montagne, notamment de la superbe vue sur les Spannort et le versant nord du Titlis. Ici, tout se tient dans un espace restreint: un sentier pour raquettes agréable et facile au milieu de hautes montagnes escarpées. La randonnée débute à la station supérieure du téléphérique Fürenalpbahn et descend en quelques virages vers de petits sapins regroupés. En Suisse centrale, ces petits sapins poussant à la limite des arbres sont appelés Grotzli. Ils croissent lentement et restent bas, ne dépassant que rarement 4 ou 5 mètres. Les animaux sauvages, comme les perdrix et autres oiseaux, y trouvent refuge. Ce fut autrefois aussi le cas des ours, comme l’a prouvé la découverte d’une tanière en 2020. Les os retrouvés datent d’il y a 12 400 à 9500 ans. L’itinéraire traverse les Grotzli jusqu’à un point de vue donnant sur les Spannort. Il monte ensuite doucement en virages sur la crête d’Eggen et mène à un autre point de vue (point 1895) doté d’un banc. Il s’agit de l’endroit le plus haut de la randonnée, qui offre une superbe vue sur le versant nord du Titlis. Le sentier pour raquettes effectue encore un petit crochet vers le col de Surenen, à l’ouest, avant de changer de direction et de descendre en douceur vers l’alpage Hinter Fürren et la station supérieure. En supplément, on peut aussi faire un petit détour jusqu’au Hundschuft, un point de vue surplombant la vallée d’Engelberg.
Joies de l’hiver uranais N° 1951
Brüsti • UR

Joies de l’hiver uranais

Le téléphérique prend lentement de l’altitude. Les épicéas et les sapins sont recouverts d’une épaisse couche de neige et de givre. Peu avant la station supérieure, le paysage se transforme: le blanc disparaît des branches des conifères, marquant ainsi la limite entre le brouillard et le soleil. Un sentiment de bonheur s’installe. Et s’il y a de la poudreuse, les enfants sont d’autant plus heureux de pouvoir laisser des traces dans la neige fraîche avec leurs raquettes. La piste, assez courte et très variée, peut être raccourcie à plusieurs endroits, ce qui la rend idéale pour les débutants, les familles et les enfants. La piste balisée avec des poteaux et panneaux indicateurs roses monte par de grandes boucles à l’Alp Catrina, puis longe la crête en direction du Chräienhöreli. L’aire de grillades, certainement très populaire en été, est enfouie sous une épaisse couche de neige. Le sentier bifurque brusquement à droite et descend sur le versant nord qui, au petit matin, se trouve encore dans l’ombre. Le chemin serpente entre de petits sapins jusqu’au haut plateau de la vallée Grosstal. De faibles tintements de cloches provenant des étables éparses laissent deviner que moutons, chèvres et vaches vivent ici toute l’année. Plus loin, des randonneurs à ski montent en direction du col de Surenen et de l’Eggenmandli. Ici, en haut, le calme et la sérénité règnent, loin des petits et grands tourments de ce monde. Après une boucle, une dernière montée attend les randonneurs avant d’arriver à la station supérieure du téléphérique via l’Alp Catrina.
Entre le Pilate et le Bürgenstock N° 2055
Hergiswil NW — Alpnachstad • NW

Entre le Pilate et le Bürgenstock

La randonnée est placée sous le signe du Moyen Âge et des XVIIIe et XIXe siècles. D’innombrables personnes empruntaient le col du Rengg, alors la voie la plus courte pour relier Lucerne et le col du Brünig: les muletiers, les Romains, les troupes d’invasion françaises, les insurgés nidwaldois et d’autres groupes rivaux. Ce lieu chargé d’histoire se gagne toutefois à la sueur de son front. Depuis la gare de Hergiswil, il faut suivre le panneau indicateur vers Riedboden. Après les dernières maisons du village, le sentier muletier suit tranquillement le ruisseau Steinibach puis monte abruptement. Peu avant Schwandi, il rejoint le Chemin des Quatre-Cantons, un sentier plat, en direction du col du Rengg. Quiconque souhaite reprendre son souffle avant la montée finale peut faire une pause à la chapelle classée monument historique et admirer le lac des Quatre-Cantons. Après avoir franchi le col, il ne reste presque plus qu’à entamer la descente: le chemin serpente à travers la forêt et passe devant une cascade mugissante. Les peintures rupestres, réalisées par les dernières troupes en place, constituent une petite attraction. Peu après, la randonnée se termine au bord du lac, à Alpnachstad.
Autour de l’Hegewald N° 1949
Ufhusen, Käserei Dorf — Eriswil, Station • LU

Autour de l’Hegewald

Vallonnée à souhait, cette randonnée hivernale est à cheval entre les cantons de Berne et de Lucerne. Son point de départ est le village d’Ufhusen. Un sentier étroit, de plus d’un kilomètre, longe d’abord un ruisseau roucoulant. Il pénètre alors dans la forêt avant d’atteindre, par une solide pente, une ferme au bois travaillé et patiné par le temps, d’où l’on peut découvrir les nombreuses collines qui caractérisent si bien cette région du pays. L’Hegewald est en vue. Après un carrefour, aménagé en aire de pique-nique, le chemin forestier descend dans la vallée. En partant de là, prendre d’abord à droite (à flanc de côteau), puis, quelques centaine de mètres plus loin, à gauche (dans la pente). Arrivé tout en bas, par un chemin partiellement creux, il faut reprendre ses forces pour remonter aussitôt. A Älbechegg, la vue est totalement dégagée. On se trouve sur une crète qui nous conduira, par une succession de hauts et de bas, jusqu’au terme de la randonnée. Huttwil et le Plateau sont à main droite, le massif du Napf, tout de bois vêtu, à main gauche. Outre le paysage fait de prairies, de sapins et de fermes, le chemin offre quelques curiosités. Ainsi, cette pierre percée d’un trou rond – l’Älbacher Lochstein –, la vieille borne qui marque la frontière cantonale, ou encore, à peine un peu plus loin, cette colline équipée jusqu’en 2025 d’instruments de mesure destinés à l’amélioration des prévisions météorologiques. Après cet endroit à vocation scientifique, le chemin serpente entre les fermes, tout en perdant peu à peu de l’altitude. Il devient raide juste avant de plonger sur le village d’Eriswil, où un panneau rappelle que ce dernier avait été dévasté le 8 juin 2007 par les crues soudaine d’un violent orage.
Par les marais de l’Entlebuch N° 2034
Sörenberg, Post • LU

Par les marais de l’Entlebuch

Sörenberg compte de vastes paysages marécageux. Ces milieux, qui présentent de grandes qualités écologiques, offrent aussi une vision très attrayante. Les roselières et les peuplements clairsemés de conifères donnent de belles teintes au paysage en été et en automne. En hiver, lorsque toute cette beauté se dissimule sous un tapis neigeux, les zones marécageuses sont des joyaux isolés et silencieux. Le Totmoos est l’un de ces bijoux, situé sur un versant ensoleillé au-dessus de la Waldemme. Un chemin de randonnée hivernale y mène depuis le village. La montée passe entièrement, ou presque, par des alpages. Le terrain dégagé permet d’avoir une belle vue sur la chaîne du Rothorn de Brienz, de l’autre côté de la vallée. Le retour dans la vallée se fait par la route du col du Glaubenbielen qui, l’hiver, est fermée aux véhicules à moteur. Il est conseillé de n’entreprendre la randonnée que lorsqu’il y a suffisamment de neige pour éviter de marcher longuement sur l’asphalte. En général, d’ailleurs, ce tronçon est plutôt bien enneigé, car la région est en grande partie à l’ombre en décembre et janvier. Les amateurs de randonnée au soleil ne devraient donc s’y rendre qu’à partir de février.