Randonner en été

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Braunwald - lieu de villégiature N° 0673
Grotzenbüel — Braunwald Bergstation • GL

Braunwald - lieu de villégiature

Braunwald se trouve sur un plateau situé à l’ouest du Linthal, dans le canton de Glaris. Depuis 1907, on y accède uniquement par funiculaire, ce lieu de villégiature étant l’une des huit stations suisses sans voitures. A l’autre bout du village, qui est rapidement atteint, la télécabine nous amène à Grotzenbüel où l’on pourra prendre un petit café au restaurant, tout en profitant du panorama qu’offrent les Alpes uranaises. Pourquoi ne pas revenir une autre fois pour gravir l’Ortstock? Et là‑bas, au nord, ne s’agit-il pas de l’Eggstock? Notre randonnée débute à plat, avant d’aborder une succession de légères montées et de légères descentes. Au début, on ne cesse de voir des panneaux de direction et des objets du sentier des nains, un chemin familial à thème. Ce dernier commence à Gumen, mais une variante plus courte permet de le rejoindre à Grotzenbüel. La perspective de visiter le château des nains motivera la plupart des enfants à marcher. Notre itinéraire, quant à lui, se poursuit, via Ortstockhaus, à travers des alpages et des forêts, avant de descendre jusqu’au petit lac de Bergetensee, une occasion pour certains de tester leur résistance au froid. La descente devient raide et aboutit au Restaurant Nussbühl à Nussbüel, connu loin à la ronde pour son fameux kouglof. Le chemin nous ramène ensuite à Braunwald, où l’on peut gagner le Märchenhotel Bellevue, l’Hôtel des contes, après avoir passé une nouvelle fois à côté de la télécabine Hüttenberg-Grotzenbüel. Pourquoi ne pas y terminer la journée en douceur avec un verre de vin rouge?
Vue sur le col du Golitschepass N° 0674
Undere Elsige • BE

Vue sur le col du Golitschepass

Situé entre Adelboden et Kandersteg, juché à 1800m d’altitude, l’Elsigenalp surplombe les vallées d’Engstligen et de la Kander. Bien qu’il soit facilement accessible depuis Frutigen, ce lieu n’en est pas moins sauvage. Preuve en est sa flore réputée pour sa variété. Des chemins de randonnée de montagne, agréables et peu difficiles, partent dans toutes les directions. Quand il fait beau, les parapentistes s’en donnent à cœur joie au­dessus de nos têtes, alors que les mordus d’escalade taquinent le rocher. Partant d’Elsigbach, le téléphérique met cinq minutes pour atteindre l’Elsigenalp. C’est là que débute cette randonnée. Après quelques minutes de marche, on arrive au restaurant où une kyrielle de panneaux indicateur proposent toutes sortes de destinations. Notre itinéraire passe par le joli petit lac Elsigsee, un endroit qui, en été, se prête particulièrement bien à la baignade ou aux grillades. A partir de là, il convient d’être attentif au tracé du sentier. Après avoir zigzagué à travers de grandes prairies, ce dernier fait un virage serré pour atteindre le point culminant de notre randonnée à 2320 m d’altitude. Une brève descente permet d’accéder au col de Golitschepass. Ces deux points offrent un panorama sublime: la Blüemlisalp, le Fründehorn et le Doldenhorn s’étalent sous nos yeux. Egalement un but de randonnée, l’Elsighorn, qui ne ressemble d’ici qu’à une petite colline, se dresse non loin de là. Après un passage quelque peu escarpé, la descente se poursuit tranquillement sur de petits sentiers, à travers de vastes prairies verdoyantes et vallonnées, jusqu’à la station du téléphérique.
Le long de la frontière jurassienne N° 0675
Lucelle • EU

Le long de la frontière jurassienne

C’est à quelques kilomètres, au nord‑ouest, de Delémont, dans la vallée de la Lucelle, que se trouve le village éponyme. Bordant la frontière franco­suisse, il appartient à la commune de Pleigne. La randonnée débute à l’arrêt de bus situé à proximité du poste‑frontière. Un sentier, qui part derrière les panneaux de randonnée, direction l’abbaye, descend jusqu’à un petit lac artificiel. Arrivés au bout de ce dernier, nous empruntons le chemin de la digue et descendons l’escalier à gauche pour atteindre la forêt et longer la Lucelle, plus ou moins à plat. Sur la gauche, on a une belle vue sur l’ancienne abbaye cistercienne de Lucelle. Nous bifurquons alors à droite et montons au Löwenburg, juché au sommet d’une chaîne de collines. Ce site historique incite à faire une pause pour profiter du soleil, le regard tourné vers la France. Le site permet de visiter une chapelle gothique, la ruine d’un ancien fort et un musée archéologique (s’annoncer à l’avance au 032 431 12 20). Löwenburg est aujourd’hui une exploitation agricole, propriété de la fondation Christoph Merian. D’un point de vue culinaire, le point fort de la randonnée est sans nul doute le Restaurant Moulin‑Neuf, établissement arborant le label gastronomique « Goût Mieux ». Dans un décor rénové avec goût, on peut déguster des délices culinaires bio fraîchement préparés qui, à eux seuls, valent le déplacement. Le restaurant a des chambres à disposition pour ceux qui souhaiteraient passer la nuit. Quant aux autres hôtes, ils peuvent emprunter, le temps de la digestion, le chemin du retour qui longe la Lucelle.
Le château de Säli près d’Olten N° 0676
Olten • SO

Le château de Säli près d’Olten

Cette jolie randonnée dominicale débute à la gare d’Olten. Après le passage souterrain, il suffit de suivre les panneaux en direction d’Aarburg et de longer l’Aar. La rivière traversée, le paysage devient vite rural. Le chemin passe, d’ailleurs, par la réserve naturelle de Ruttiger. Bien visibles dans leur présentoir, des brochures nous informent sur les efforts entrepris par le canton de Soleure en faveur de la conservation et de la promotion des haies, des lisières de forêt et des pâturages secs. A Aarburg, charmante petite ville du canton d’Argovie, il convient de bien suivre les panneaux pour éviter de partir à droite dans le village. Notre sentier grimpe la côte, passe non loin de la ruine du château‑fort de la Wartburg, puis traverse paisiblement la forêt jusqu’au Restaurant Säli‑Schlössli, bâti en 1260 par les seigneurs d’Ifenthal. Cette tour habitable, majestueuse à l’époque, devait servir de nouvelle forteresse, la « Neu‑Wartburg ». Vous n’avez pas pris de pique‑nique? Qu’à cela ne tienne, le restaurant dispose d’une terrasse où l’on sert le repas de midi et même un brunch le dimanche à partir de 10h. L’endroit est idéal pour profiter du panorama et de la chaleur du soleil. La descente se fait par la forêt. A l’entrée d’Olten, un petit parc animalier permet d’observer des cerfs, des mouflons et des chèvres. On aura, peut­être, même la chance d’apercevoir un raton laveur, si mignon et pourtant dangereux comme l’indiquent les panneaux. Finalement, le chemin traverse des quartiers résidentiels jusqu’à la gare. Pour couronner la journée, on peut franchir le pont de la gare et s’installer sur la terrasse du Restaurant Aarhof, avant de reprendre le train qui nous ramènera chez nous.
Le Pic Chaussy N° 0677
Col des Mosses • VD

Le Pic Chaussy

Le plateau des Mosses, situé au beau milieu des Alpes vaudoises, présente un attrait particulier. C’est, au plus tard, en sortant du car postal au col des Mosses que l’envie de se mettre en route se fait sentir. On débute la randonnée entre la poste et Le Relais Alpin pour suivre les panneaux indiquant la direction du lac Lioson et du Pic Chaussy. Le chemin gravit la pente, traverse le village et longe en montant la forêt, à gauche. Après le premier plat, il traverse un pâturage pour rejoindre Lioson d’en Bas où se trouve une fromagerie artisanale. Si vous souhaitez la visiter ou y acheter des produits d’alpage, annoncez-vous au préalable. Nous reprenons la route en empruntant, jusqu’au virage, un chemin asphalté ascendant. A partir de là, un sentier nous conduit à Lioson d’en Haut où on y trouve un restaurant de montagne et le fameux lac de Lioson, appelé aussi la «Perle des lacs alpestres». L’ascension se poursuit en direction du Pic Chaussy sur de petits chemins escarpés qui permettent, à chaque pas, d’affiner la vue sur les Salaires. Après la corniche et avant le dernier raidillon menant sur la crête, il convient d’être attentif, car, malgré le balisage, le chemin n’est pas facile à trouver. Le versant sud est habité par un troupeau de bouquetins qui se laisse approcher, habitué qu’il est aux randonneurs. Une fois le sommet atteint, on jouira d’une splendide vue sur les Diablerets. Un endroit idéal pour sortir son sandwich et son thé. La descente passe par la gauche, vers Lioson d’en Bas, puis regagne le col des Mosses. Si vous n’êtes pas pressé de rentrer, vous pouvez, par exemple, passer la nuit à l’Hôtel Le Relais Alpin ou, au moins, déguster une bonne tarte aux fruits.
La descente du Monte Generoso N° 0678
Monte Generoso — Bellavista • TI

La descente du Monte Generoso

Qui ne se souvient pas des cakes triangulaires fourrés à la crème du Monte Generoso? Notre randonnée débute justement sur cette montagne. Bleu­orange comme les emballages de cake, le train à crémaillère qui part de Capolago nous permet d’atteindre ce sommet italo‑suisse. Et ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la Migros a baptisé un cake de son nom : en 1940 Gottlieb Duttweiler avait, en effet, sauvé le train à crémaillère de la faillite. C’est grâce à ce geste que les randonneurs peuvent encore se promener aujourd’hui sur cette montagne, dont les versants sud et ouest sont helvétiques et le flanc nord italien. Par temps clair, on aperçoit tout l’arc alpin jusqu’à la Bernina, une vue qu’il vaut la peine d’admirer en sirotant un café au Restaurant panoramique Vetta ou au bar situé au rez‑de‑chaussée. Quelle beauté et quelle surprise! Qui aurait pensé trouver ici un paysage si sublime? Nous descendons en direction de l’Alpe Nadigh. Cette montagne, que les indigènes appellent «Calvagione», est connue pour la diversité de sa flore. On remarquera aussi les nombreuses chèvres de toutes les couleurs qui semblent bien se plaire ici. Elles grimpent autour des maisonnettes en pierres sèches, typiques de cette contrée. En vérité, ce sont des silos à neige, ou «neveres», ancêtres des réfrigérateurs, que les vachers utilisaient jadis pour stocker leur lait. Enterrée aux deux tiers, leur structure ne laisse apparaître qu’un petit espace réservé à la porte. Après l’Alpe Génor et un passage escarpé, notre chemin traverse la voie de chemin de fer qu’il longe ensuite jusqu’à la gare de Bellavista.
Clavau, un bisse dans le vignoble N° 0680
St-Léonard — Sion • VS

Clavau, un bisse dans le vignoble

Long de 74 km, le Chemin du Vignoble louvoie entre les parcelles viticoles et permet de relier Martigny à Loèche en quatre étapes. Il présente l’avantage d’être praticable toute l’année. En hiver, son exposition plein sud favorise la fonte des neiges et permet de profiter de la chaleur du soleil. Au printemps, on se réjouira du développement avancé de la végétation et, en automne, on appréciera la multitude de couleurs saisonnières contrastant avec les cimes alpines déjà couvertes de leur manteau neigeux. En été, en revanche, il vaut mieux éviter cet itinéraire en raison de la chaleur écrasante qui y règne. Cette randonnée débute à Saint‑Léonard, où se trouve le plus grand lac souterrain naturel navigable d’Europe (www.lac‑souterrain.com). Outre le principal panneau de direction, on trouve, à côté du ruisseau qui sépare les villages d’Uvrier et de Saint‑Léonard, une boulangerie qui sert un excellent petit déjeuner. Le chemin monte ensuite pour rejoindre le bisse de Clavau, qu’il longe entre les vignes, offrant toujours un splendide coup d’œil sur la vallée du Rhône et les Alpes valaisannes. Les aperçus sur les vallées latérales, tel le Val d’Hérens, stimulent l’envie de faire d’autres randonnées. Le Chemin du Vignoble est balisé de panneaux didactiques consacrés à la viticulture. On apprend ainsi que le chasselas, le johannisberg, le gamay et le pinot noir sont les quatre principaux cépages de la région, mais qu’il y a aussi des variétés indigènes comme l’amigne, l’humagne, la petite arvine, le cornalin ou le païen, sans oublier les cépages de renommée internationale telle la syrah. A la Guérite Brûlefer, qui fait partie de la plus ancienne propriété viticole du Valais, exploitée par la famille Bonvin, on vous proposera soit une raclette si vous faites la pause de midi, soit un verre de fendant Brûlefer que vous dégusterez en appréciant la vue. Le chemin redescend ensuite sur Sion, passe par la vieille ville et aboutit à la gare.
La descente de la Bernina N° 0679
Bernina Suot — St. Moritz / S. Murezzan • GR

La descente de la Bernina

Le train des chemins de fer rhétiques nous emmène de Samedan en direction de Tirano. On peut aller aussi loin que l’on veut sans crainte du retour, la Via Albula/Bernina (itinéraire régional No 33 de la «Suisse à pied») permet, en effet, de rejoindre Saint‑Moritz à partir de toutes les stations de la ligne de la Bernina. Si l’on choisit cette variante de la Via Bernina, il faut descendre du train à Bernina Suot où un fort vent matinal nous accueille. Si d’aventure vous avez raté la merveilleuse vue sur le Piz Bernina et sur le glacier de Morteratsch, vous ne tarderez pas à vous rattraper. La randonnée longe le ruisseau Ova da Bernina dans le sens du courant jusqu’à ce que les eaux paisibles se transforment en torrent avec ses cascades grondantes et ses marmites glaciaires. A Morteratsch, une vue spectaculaire s’offre sur le glacier éponyme. On distingue bien les moraines latérales qui ont raclé le flanc de la montagne et l’on ne peut que songer à la masse de glace qui existait à l’origine. Aujourd’hui, on compte 53 minutes pour atteindre la langue de glace, une durée qui ne cesse de s’allonger d’année en année, comme l’indiquent, chiffres à l’appui, les panneaux d’information consacrés à la fonte du glacier. Nous poursuivons notre route en direction de Pontresina, la ligne chemin de fer à portée de vue, comme tous les trains rouges qui l’empruntent. Le sifflement de la locomotive et la pente douce nous incitent à marcher avec entrain. Près de la station Fda Punt Muragl‑Staz, notre chemin tourne à gauche pour s’enfoncer dans la forêt. Il borde alors des marais avant d’atteindre une clairière et le lac Lej da Staz. L’endroit est idéal pour faire une dernière petite pause avant de continuer le long de la rive du Lej da San Murezzan jusqu’à Saint‑Moritz, ville mondaine et destination du jour.
Découvertes dans le Schwarzbubenland N° 0681
Aesch (BL) — Seewen (SO) • BL

Découvertes dans le Schwarzbubenland

Cette randonnée débute à la gare d’Aesch. Le chemin de fer, la route principale et la semi‑autoroute s’engouffrent dans l’Angenstein, étroit point d’entrée de la vallée du «Laufental». Ne soyez pas étonné, en début de randonnée, de voir des barrages antichars ou des bunkers: durant la Deuxième Guerre mondiale, la cluse d’Angenstein constituait un lieu stratégique de l’armée. On y voit un canon antichar de 9 centimètres camouflé avec beaucoup d’ingéniosité dans une maison au toit de tuiles sur laquelle ont été peintes des fenêtres en nid d’abeilles. Passé le château d’Angenstein et les vestiges des tours en pierre du château de Bärenfels, le chemin monte à Herrenmatt où l’accueillante l’auberge et son jardin nous invitent à nous délasser ou à déguster un bon plat local. C’est non loin de cette ferme qu’un avion britannique s’était écrasé en 1973 à la suite d’une erreur de navigation. Une plaque commémorative rappelle le destin tragique des 108 victimes de cet accident. Traversant des forêts et de vastes prairies, le chemin nous conduit vers Hochwald ou Hobel, selon l’expression en usage. Les indigènes, quant à eux, parlent, de «Buttenklopfer», car Hochwald est l’un des rares endroits de Suisse où l’on produit de la purée de cynorhodon. Une fois les baies de l’églantier broyées, la pulpe du fruit peut être utilisée en confiture, en gelée, avec du yogourt, du parfait glacé ou du fromage blanc. Si vous passez à Hochwald en septembre ou en octobre, vous aurez le loisir d’en acheter directement à la ferme. Le Nättenberg, point culminant du Hochwald, atteint, nous redescendons sur Seewen. Exceptionnellement, notre itinéraire n’est plus balisé par des panneaux jaunes, mais par des panneaux bruns qui conduisent au Musée des automates à musique. Après cette jolie randonnée, c’est l’occasion d’apprécier le son des orgues de Barbarie ou celui de l’orgue du Britannic.
Le chemin des légendes N° 0682
Alp Sellamatt • SG

Le chemin des légendes

L’Alp Sellamatt trône à 1400 m d’altitude sur un magnifique plateau du Toggenbourg. L’Auberge de montagne Sellamatt se dresse à l’arrivée de la télécabine, flanqué de sa chapelle en pierres naturelles. Construite en 2002, cette dernière est le fruit d’un désir de longue date que les hôteliers ont finalement réalisé. Des mariages y sont célébrés, tout comme la messe de Noël. Notre itinéraire, le sentier des légendes, débute derrière le restaurant. C’est un chemin de randonnée de montagne bien balisé et facile. Il zigzague à plat à travers un bois, puis à travers de vastes prairies qui pourraient être jurassiennes si les Churfirsten ne se dressaient pas à proximité. Une dizaine de stations font revivre des personnages de légende. Peints sur des panneaux de bois, certains d’entre eux n’ont pas de tête, mais un trou que les enfants s’amuseront à combler en glissant la leur. Les plus téméraires d’entre eux pourront même offrir leur tête au bourreau… Arrivé au lieu‑dit «Thurtalerstofel», on peut prendre un raccourci. Même si l’on passe directement de la station trois à la station sept, la randonnée durera tout de même 3 h (avec pauses et lecture des panneaux). Par contre, ceux, qui auront envie de faire une randonnée de plus longue, iront tout droit jusqu’à Wildmannlisloch, une grotte karstique alpine que seules les personnes équipées d’une lampe de poche pourront contempler. Ici aussi, il y a moyen de raccourcir le trajet en prenant place dans la nacelle d’un monte‑charge à câble. Renseignez‑vous au préalable sur les horaires de fonctionnement, très irréguliers, de ce mode de transport au numéro tél. 079 537 77 20, www.wildmannli.ch/Lage. Si vous renoncez au raccourci, vous emprunterez le chemin du retour en rejoignant l’itinéraire à la station sept. De là, le chemin permet de regagner l’auberge de montagne.
Le long des rivières N° 0646
Büren an der Aare • BE

Le long des rivières

De la gare de Büren an der Aare, l'itinéraire commence par descendre vers la bourgade. A l'entrée de la vieille ville, on voit sur sa gauche un imposant bâtiment peint flanqué de plusieurs tours¹, qui est le plus important château bernois du XVIIe siècle, construit entre 1620 et 1625 pour servir de siège aux baillis. L'ensemble de la vieille ville présente de l'intérêt, tant culturellement qu'historiquement. En face de l'hôtel «zum Bären», tourner à gauche sur le pont en bois. Détruit en 1989 par un incendie criminel lié au conflit entre les cantons de Berne et du Jura, il a été reconstruit et inauguré en 1991. Sur l'autre versant du pont, le chemin bifurque à gauche et suit sur huit kilomètres environ le cours de l'ancienne Aar, qui, après la construction du canal Nidau‑Büren, lors de la première correction des eaux du Jura (1868‑1891), fut d'abord considéré comme un élément inutile. Par la suite, cet «accessoire» acquit une grande valeur écologique et donna lieu, en 1982, à la création d'une zone de protection cantonale de la nature. Les promeneurs sont donc priés de respecter les prescriptions et, en été, de se baigner ou de faire des grillades uniquement dans les lieux prévus à cet effet. Le chemin naturel suit en grande partie le cours d'eau, mais sur le dernier tiers du trajet, le parcours passe en partie sur un revêtement dur. Il est conseillé de faire un détour de cinq minutes par une tour d'observation en bois avant de rejoindre la vieille ville de Büren.
Le long des rivières N° 0647
Unterengstringen — Wettingen • ZH

Le long des rivières

De la gare de Schlieren, un bus des lignes 302 ou 308 dessert l'arrêt Eckstein, où le promeneur descend pour rejoindre le prieuré de Fahr, en longeant la Limmat. Le bâtiment abrite aujourd'hui encore des Bénédictines, mais aussi une école ménagère agricole et un magasin. De Fahr, le sentier pédestre suit la Limmat sur sa rive droite. Les esprits chagrins regretteront le bruit omniprésent de la route et des trains. D'autres feront abstraction de la rumeur de l'autoroute construite parallèlement à la Limmat, qui traverse celle‑ci à plusieurs reprises, et admireront, dans cette région densément construite, de charmants paysages aquatiques inattendus. Les pas écrasent les feuilles mortes de l'année précédente, un lézard glisse sur le gravier, des canards, des cygnes et des foulques nagent ou prennent le soleil sur la rive. A la hauteur de la gare de Killwan~ gen‑Spreitenbach, on franchit la Limmat pour longer sa rive gauche. Au‑delà de la centrale hydroélectrique de Wettingen, où a été aménagée en 2007 une «passe à poissons» permettant à ces derniers de rejoindre le lac de Zurich, on traverse une nouvelle fois la rivière, cette fois‑ci sur le Zollbrücke, un pont couvert en bois. On parvient ainsi directement sur les terres du couvent de Wettingen. Des moines cisterciens vécurent jusqu'en 1841 au couvent Maris stella (étoile de mer), avant que les bâtiments ne soient reconvertis en école normale puis en école cantonale. Du printemps à l'automne, le cloître et l'église sont librement accessibles. Le parc et les jardins permettent aux élèves et aux visiteurs de se détendre, de discuter ou de jouer dans un cadre magnifique. Un petit magasin situé près de la remise à outils vend des légumes, des fruits et du miel de production maison.
Le long des rivières N° 0648
Rheinfelden — Stein (AG) • AG

Le long des rivières

Rheinfelden, cité des bords du Rhin, est la plus ancienne ville de Suisse fondée par les Zähringen, où l'on peut admirer des tours médiévales, des portes en arc de cercle, le vieux pont sur le Rhin et les belles façades décorées des maisons de la vieille ville, interdite à la circulation. La promenade vers Stein commence au centre de cures. Baptisé «Sole uno», ce complexe moderne fait référence au sel, élément important de l'histoire de la ville. En 1844, deux salines furent créées, et la saumure naturelle (Sole) fut utilisée pour les bains. On peut encore voir dans le parc une tour d'exraction de la saumure, transformée en musée. En passant à une nouvelle centrale électronique, la route continue le long du Rhin. De l’autre côté du fleuve apparaît la passe à poisson qui avait été installée à la construction de la centrale. Bientôt nous approchons d’une autre centrale, celle du Rybourg‑Schwörstadt, la plus puissante du Haut‑Rhein. Mais ce parcours n'est pas uniquement marqué par la technique. L'itinéraire surprend par son tracé presque continu à travers les forêts riveraines du Rhin; le long du chemin, on peut voir les ruines de plusieurs tours de garde romaines. La randonnée laisse aussi le temps de visiter la saline de Ryburg, par exemple, ou la station de cigognes de Möhlin. Une fois au but, à Stein (AG), on peut aussi aller se balader en face, dans le Bade Württemberg allemand. Avec ses 203,7 mètres, le pont qui relie Stein à Bad Säckingen (belle vieille ville) est le plus long pont couvert en bois d'Europe. Ne pas oublier ses papiers d'identité!
De Carona à Montagnola N° 0705
Carona — Montagnola • TI

De Carona à Montagnola

«Jamais cependant je n’ai eu une aussi belle maison qu’au Tessin (...) et l’un de mes livres intitulé ‹Pro­menades› n’est rien d’autre qu’un chant de louange adressé à ses paysages. Ils sont devenus pour moi comme une terre natale», écrivait Hesse en 1954. Ces mots montrent l’effet salutaire qu’ont eu sur lui le climat, le paysage et la culture de cette région. Notre randonnée nous emmène sur les traces du poète. Au centre de Carona, l’église paroissiale San Giorgio mérite une visite; on notera en particulier la fresque du Jugement dernier dans le choeur. Hesse décrit ce village pittoresque dans son récit «Le dernier été de Klingsor»; on reconnaîtra par exemple une maison flanquée de deux petits balcons et d’un perroquet peint sur le pignon. A la sortie du village, on tombe sur le Grotto del Pan Perdü, puis dans la forêt, sur une fontaine ornée de gueules d’animaux et sur l’église de la Madonna d’Ongero, lieu de pèlerinage: autant de monuments également décrits par Hesse. L’église l’a particulièrement séduit: quand arrive l’heure où le soleil se couche, le parvis du petit sanctuaire forestier est, selon lui, la plus belle chose à voir dans toute la région. A côté de l’ancien couvent de Santa Maria Assunta di Torello, désaffecté dès 1389, le chemin descend dans la forêt ombragée en direction de Figino, puis remonte de l’autre côté, sur la Collina d’Oro, en passant par Agra et jusqu’à Montagnola. Ici, on trouve un sentier dédié à Hesse, qui comporte plusieurs stations et possède sa propre signalisation. On recommandera aussi une visite du Musée Hesse dans la Casa Camuzzi, où le poète a vécu pendant 12 ans.
Saucisses et balades N° 0612
Montfaucon — Pré Petitjean • JU

Saucisses et balades

Une bise glaciale souffle sur Montfaucon encore enveloppé d’un brouillard matinal. Point de départ d’un circuit de quatre heures, dont le centre d’intérêt est le poétique étang de la Gruère. Avant de prendre la direction du Bémont, une halte s’impose pour compléter son pique‑nique par un délicieux saucisson sec au boeuf bio de la région à la boutique Couleurs du Terroir. On s’engage sur un large sentier à travers les pâturages bordés d’imposants épicéas. Solitude absolue jusqu’au hameau du Bémont. Après un bref passage le long de la Nationale Saignelégier‑Delémont, on prend la direction du hameau des Cerlatez. On admire quelques fermes franc‑montagnardes cossues avant de s’engager dans une forêt de contes de fée, dans laquelle il est facile de s’égarer … Quel soulagement de rejoindre une route et le panneau jaune nous rassurant être sur la bonne direction. Signe de vie bienvenu, ces quelques vaches qui broutent paisiblement au voisinage du centre nature des Cerlatez. La brume a cédé sa place à un franc soleil qui perd pourtant la partie contre la bise persistante. On emprunte un chemin jusqu’à la Petite Theurre d’où le regard plonge sur l’étang de la Gruère, un miroir argenté cerné par de hauts sapins sombres. Toujours à Petite Theurre, on bifurque sur un chemin étroit et sinueux en direction de Montfaucon. L’occasion de goûter au charme indiscutable de ces paysages francsmontagnards si vastes sous la douce lumière d’octobre, avec une poignée de chevaux au repos. L’excursion se termine à la halte ferroviaire de Pré Petitjean à une vingtaine de minutes de Montfaucon: le vent est vraiment glacial.
Piz Spadla N° 0614
Vnà — Sent • GR

Piz Spadla

Le Piz Spadla, c’est la promesse d’une superbe randonnée sur les crêtes et de l’ivresse des sommets une fois parvenu en haut de cette montagne à la forme pyramidale. Quelques passages difficiles assurés par des chaînes donnent quelques sueurs froides, mais les montagnards entraînés les apprécieront. Le départ de l’itinéraire a lieu soit à Vnà, le petit village qui surplombe la vallée principale, soit à l’Hôtel Val Sinestra, situé plus loin dans la vallée du même nom. Les deux lieux sont accessibles en car postal. On peut aussi effectuer la première partie de la randonnée, jusqu’au Hof Zuort, la veille au soir. Après Hof Zuort, le chemin monte dans le Val Laver. A la hauteur de Tiral environ, l’itinéraire balisé bifurque en direction de Fuorcla Spadla. De cette dépression, les traces d’un sentier mènent sur la crête, le Fil Spadla, en direction du nord‑est et de l’est. Il faut contourner un sommet rocheux arrondi. Des chaînes ont été installées pour assurer ce passage. La plus haute élévation est le point 2936.3 sur le Fil Spadla. Le Piz Spadla n’est en effet qu’un sommet secondaire, où convergent cependant trois arêtes. La descente se fait par l’est, jusqu’au Piz Spadla, puis suit la crête vers le sud‑est. Vient alors le passage le plus délicat de la randonnée. A l’aide de chaînes, il faut descendre quelques marches de pierre, en ayant le pied sûr et une absence totale de vertige. L’itinéraire se poursuit jusqu’au point 2654 et redescend en zigzag, entre des paravalanches, jusqu’à un large chemin qui mène à Sent.
Vallée de Tourtemagne N° 0616
Gruben • VS

Vallée de Tourtemagne

De la station supérieure du téléphérique, à Oberems, un bus relie en 15 minutes Gruben, dans la vallée (seul. 2 courses le matin), d’où part l’exigeante boucle menant à la cabane de Tourtemagne. La variante simple passe par la route. De Gruben, elle mène par un chemin carrossable pour les jeeps jusqu’au lac de barrage, puis jusqu’à la cabane (2 h). L’itinéraire de montagne monte derrière la terrasse de l’Hôtel Schwarzhorn sur la droite de la vallée, vers le col d’Augstbord. Au‑dessus de la limite des forêts, près des indicateurs (point 2270 m), on quitte la route du col menant à St. Niklaus pour suivre le chemin panoramique de la vallée jusqu’au mur de barrage couvert d’herbe et se diriger vers le sud en passant par la Gigi Oberstafel. Sans descendre jusqu’à l’installation de transport du matériel, là où débute le chemin du lac de barrage, on monte brièvement jusqu’à la cabane. Pour la descente, éviter le chemin balisé par des empilements de pierres, mais suivre brièvement l’itinéraire parcouru à la montée en descendant cette fois vers la ligne de transport de matériel. Depuis cette large route naturelle, un sentier traverse les éboulis jusqu’au mur de barrage. Poursuivre sur le chemin carrossable pour les jeeps, puis, après 30 minutes, descendre (juste avant le panneau sur les dangers) quelques mètres dans l’imposant sentier des gorges, qui franchit la Turtmänna. A Vorder Sänntum, où convergent les itinéraires par la route et par la gorge, traverser le pont et suivre, à gauche de la rivière, les chemins herbeux qui mènent à Gruben.
Hôtels romantiques N° 0618
La Ferrière • BE

Hôtels romantiques

Les deux wagons rouges qui entament une grande boucle derrière la gare de La Ferrière à travers un paysage enneigé avant de disparaître dans la forêt ornée de givre ressemblent à un jouet. La neige crisse sous les pas, et le froid coupe le souffle. Le chemin serpente sur les collines qui s’étirent avant que n’apparaisse, ô surprise, une imposante bâtisse sur une élévation. Cette maison de famille construite au milieu du XIXe siècle est exploitée sous la forme d’une auberge depuis un bon siècle. Elle a accueilli les riches industriels zurichois, tels le fabricant de chocolat Sprüngli, qui parcourait ces vastes étendues à cheval, puis les adeptes de certains milieux religieux, chassés de la plaine. Depuis peu, ce sont les amateurs de ski de fond et les amoureux du calme et de l’isolement qui fréquentent l’hôtel. La vue sur l’arrière de la maison n’est peut‑être pas la plus belle, mais l’accueil d’Agnès Frochaux qui, depuis cinq ans, gère l’hôtel avec son mari, est des plus chaleureux. Elle prend justement congé d’un groupe qui a organisé ici une fête de famille. Un chocolat chaud nous attend bientôt sur une table de la salle à manger où les parois en bois et le plafond à caissons confèrent à la pièce style et chaleur. Aux Bois, à un arrêt de train, plusieurs sentiers de randonnée d’hiversont tracés. Sur place, la propriétaire suggère d’effectuer une boucle sur une route enneigée qui passe par la Montagne du Droit. A l’entendre parler si aimablement et simplement, on ne peut pas deviner que son hôtel figure dans le guide des plus beaux hôtels de Suisse publié parPatrimoine suisse.
Hôtels romantiques N° 0620
S-chanf • GR

Hôtels romantiques

En 2009, Ladina Florineth et Christian Klainguti ont rénové avec beaucoup de goût et de soin une maison engadinoise d’émigrants revenus au pays, en respectant les structures existantes tout en apportant une belle note contemporaine! Ce bijou figure à juste titre dans le livret de Patrimoine suisse: «Les plus beaux hôtels de Suisse». Comme prélude à un séjour à la Villa Flor, on pourra marcher une demi‑heure le long de l’Inn jusqu’à Zuoz, où les amateurs de douceurs perdront tous leurs moyens à la vue de la vitrine de la Pastizaria Café Klara. Ou alors on parcourra les magnifiques salles de la maison, en s’asseyant sur le sofa rouge du salon, en feuilletant les ouvrages de la bibliothèque, en montant à la terrasse sur le toit et en admirant le ciel saturé d’étoiles ou en profitant – tout seul ou à deux – de l’une des sept belles chambres … Le lendemain (il faut du courage pour quitter le lit confortable, la belle salle de bains, le délicieux petit‑déjeuner), la propriétaire propose de se rendre à l’Alp Griatschouls (zone de repos de la faune). Bien qu’il ne s’agisse pas d’un sentier de randonnée d’hiver officiel, le chemin est bien tracé et les indicateurs (prévoir un peu plus de temps que ce qui est indiqué) mènent bien au but: après un début de randonnée agréable, le chemin monte en pente raide et nécessite de bonnes chaussures. Cet effort permet de gagner rapidement de l’altitude. A partir d’Acla Laret, on avance soit à plat, soit en légère montée à travers la forêt hivernale enchanteresse. La limite de la forêt est franchie, la cabane (fermée) de l’Alp Griatschouls apparaît, dans un lieu où règne le calme absolu. Le retour se fait par le même chemin et offre une vue grandiose sur la vallée.
Toggenbourg N° 0621
Ebnat-Kappel — Nesslau • SG

Toggenbourg

La Thur, de sa source jusqu’au Rhin, mesure en tout 130 kilomètres. La partie entre Ebnat-Kappel et Nesslau, dans le Toggenbourg, est très belle car la rivière s’y comporte en torrent préalpin. Que l’on arrive de Saint-Gall ou du lac de Zurich, il faut monter à Wattwil dans le S9 pour Ebnat-Kappel, suivre le sens de la marche du train et emprunter le passage souterrain. On passe devant la fabrique de brosses, marche dix minutes tout droit sur la route qui débouche sur un sentier en gravier. Le chemin de la Thur se rebaptise ensuite itinéraire no 24 (SuisseMobile) et longe le cours d’eau presque en continu. Un dernier bout sur un revêtement dur dans le quartier de Thurau, puis le chemin de la Thur, après les dernières maisons, mène à droite vers le barrage de la petite centrale hydraulique d’Ebnat. Loin de la route et du train, on n’entend plus que le gargouillis de la rivière. Prairies et collines alternent avec des forêts mixtes et d’étonnantes roches primitives sur la rive. Après le pont de Brandholz, on rejoint par la forêt humide un endroit en forte pente qui contourne la rivière, ici très étroite. En haut passent les rails. Des marches descendent vers la Thur dont les rapides naturels et une cascade de 6 mètres de haut nous surprennent. Après la centrale hydraulique de Trempel, près de Krummenau, premier coup d’oeil sur les Churfirsten enneigés. On passe devant la gare et, au niveau du camping, on traverse le pont pour retrouver des sentiers. Près du dernier pont, ne pas suivre le panneau indicateur pour Nesslau, mais se diriger vers Stein, car ce parcours est plus beau. Près de l’église et de l’Hôtel Sternen, le chemin de la Thur débouche dans la rue principale et nous voilà à cinq minutes de la gare.
Barrière de rösti N° 0624
Giffers • FR

Barrière de rösti

C’est au coeur du canton de Fribourg, dans un paysage calme, qu’est tracée l’invisible frontière linguistique entre le français et l’allemand (ou plutôt le dialecte singinois). Autour de cette ligne de séparation culturelle volontiers nommée «barrière de rösti», une belle boucle au départ de Giffers/Chevrilles permet de découvrir un terrain souvent dégagé, très agréable par beau temps. Ici, près des Préalpes et sa chaîne de La Berra, des noms de lieux‑dits, de hameaux et de villages évoquent l’histoire de l’implantation de deux groupes de population qui ont toujours vécu paisiblement les uns avec les autres, ou à côté des autres. L’itinéraire aux dénivellations peu accentuées, agréablement réparties, traverse non seulement la barrière de rösti à deux reprises, mais aussi la petite rivière Ärgera/La Gérine, un cours d’eau impétueux en provenance du Plasselbschlund, qui, en hiver, ne fait passer que peu d’eau dans son large lit formé de blocs de pierres. Elle semble avoir été faite pour la saison hivernale, cette randonnée qui traverse plusieurs localités, permet de se réchauffer dans un restaurant ou de monter dans un bus de la société de transports régionaux fribourgeois tpf pour rejoindre Fribourg. Ceux qui parcourent la totalité de l’itinéraire font un large arc de cercle dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre et rejoignent Giffers, après avoir fait le plein de belles vues et traversé les villages de Bonnefontaine, St. Silvester, Plasselb et Rechthalten.
Le long des crêtes N° 0602
Stn. Steibenkreuz • VS

Le long des crêtes

Le Risihorn est la montagne des habitants de Bellwald et un magnifique belvédère au coeur de la région Jungfrau‑Aletsch‑Bietschhorn, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Grâce à deux remontées mécaniques, le sommet culminant à 2876 mètres est aisément accessible depuis Bellwald. Le télésiège de Richinen nous mène d’abord à Flesche, puis celui de Furggulti nous conduit à Steibenkreuz. De là, on suit le panneau indicateur «Risi». Le long du sentier balisé en blanc‑rouge‑blanc, on admire les quatre‑mille à l’horizon. Au pied du Risihorn, le balisage devient blanc‑bleu~ blanc. Le sentier se fait plus raide et légèrement exposé, un peu en deçà de l’arrête. Les endroits délicats sont équipés de mains courantes. En dessous de la croix sommitale, un banc invite à se reposer et à admirer le paysage. Mais ce n’est qu’au sommet proprement dit que le panorama est vraiment impressionnant. En face, on admirera les Wannenhörner et, au‑delà du glacier de Fiesch, le Finsteraarhorn, le plus haut sommet des Alpes bernoises. Au lieu de redescendre en peu de temps à la station supérieure du télésiège de Steibenkreuz, il vaut la peine de prendre le chemin longeant les lacs de montagne de Bellwald. Pour cela, il faut d’abord monter à Furggulti, puis suivre le sentier de randonnée descendant sur la gauche. Les sentiers entre les lacs offrent de nombreuses variantes, de manière à passer près des lacs de Wirbulsee, Lendsee, Mittelsee et Spilsee. Après ce magnifique détour, on rejoint la station de Steibenkreuz. Il est aussi possible de descendre à pied jusqu’à Flesche ou Bellwald.
Le long des crêtes N° 0603
Luthernbad — Thal • LU

Le long des crêtes

Le tronçon du Napf à l’alpage de Lüderen relève des grands classiques du réseau de chemins de randonnée de l’Emmental et fait partie intégrante de l’itinéraire panoramique alpin (itinéraire national no 3). Il est important de bien prévoir les horaires, puisque cette randonnée est relativement longue, et l’accès n’est pas simple (les cars postaux ne circulent que le dimanche vers Lüderen et Mettlenalp, de là, montée au Napf en env. 45 min). En semaine, il est possible de monter ou de descendre à Luthern Bad (Napf) ou Heimisbach (Lüderen), ce qui rallonge toutefois la randonnée. Ceux qui veulent opter pour la version plus agréable prévoiront de passer une nuit sur le Napf ou à Lüderen. Les biens culturels d’importance nationale ne pourront être admirés qu’en venant depuis Langnau. Mais les bâtiments un peu moins importants ont aussi leur intérêt. Sinon, les atouts de cette randonnée sont surtout le paysage et le panorama. En venant de Luthern Bad, on atteint le Napf en une bonne heure et demie, sur un chemin relativement escarpé. De là, on jouit une première fois d’un panorama magnifique. Le chemin continue alors en montagnes russes durant trois heures et demie en passant par Niederänzi, Hochänzi et devant la cabane de Lushütte, pour rejoindre l’alpage de Lüderenalp. D’étroits sentiers en forêt et à travers des pâturages, d’où l’on peut régulièrement contempler les ravins de l’Emmental, alternent le long de cet itinéraire sur la crête séparant les cantons de Berne et de Lucerne. Si l’on veut s’éviter la descente de Lüderen à Tal, on pourra demander un taxi jusqu’à Wasen ou passer la nuit à l’hôtel. Cette randonnée peut également être effectuée dans l’autre sens (un peu plus de montée et 20 minutes de plus).
Col du Marchairuz N° 0633
Le Brassus — La Golisse • VD

Col du Marchairuz

Une des régions les plus sauvages du Jura se situe aux confins sud‑ouest de notre pays, bien au‑dessus de la vallée de Joux. Certes, la région ne peut se targuer de posséder un décor naturel spectaculaire. En revanche, elle offre de l’espace, du silence et d’innombrables chemins de randonnée paisibles. L’itinéraire proposé fait une boucle à partir du Brassus. C’est ici, dans cette haute vallée reculée, qu’une demi‑douzaine des plus grandes marques horlogères ont installé leurs usines. Le chemin traverse des prairies, des pâturages et des forêts pour atteindre le col du Marchairuz à 1447m d’altitude. Nous poursuivons la marche en direction du nord‑est, et parvenons rapidement, après quelques coteaux, au point culminant de notre parcours, le Grand Cunay. À droite, au‑delà du lac Léman, on peut apercevoir les cimes alpines de plus de 4000m, dont le Mont‑Blanc. À gauche s’étend la vallée de Joux avec, à l’arrière‑plan, les interminables collines boisées du Grand Risoux. Le chemin bifurque à gauche, peu avant le Mont Tendre, et nous conduit à la gare de Solliat‑Golisse à travers une mosaïque variée de forêts et de pâturages boisés. Toute la région sise entre le col du Marchairuz et le col de la Givrine, à une quinzaine de kilomètres au sud‑ouest, fait partie du Parc Jura vaudois. Celui‑ci fut créé en 1973, lorsqu’écologistes et des spécialistes de l’aménagement du territoire voulurent protéger cette région d’une construction excessive et sauvage de maisons de vacances et de nouveaux stands de tir militaires. Les pâturages boisés sont une spécificité de la région: ce sont des prairies ouvertes, où poussent quelques arbres isolés ou des bosquets. Pendant des centaines d’années, l’homme utilisait à la fois les prairies pour y faire brouter ses vaches et les épicéas pour lui fournir le bois.