Randonner en été

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Préalpes vaudoises et fribourgeoises N° 1668
Châtel-St-Denis — Oron-la-Ville • VD

Préalpes vaudoises et fribourgeoises

Les sentiers pédestres étant peu nombreux dans la région qui sépare les cantons de Vaud et de Fribourg, le choix de randonnées est restreint. Cet itinéraire passant par des pâturages solitaires et des hauteurs panoramiques satisfera néanmoins tous les marcheurs, même s’il comporte d’abord d’assez longs tronçons sur un revêtement dur puis quelques passages sur de petites routes. Le parcours quitte Châtel-St-Denis en direction de La Rogivue par des prairies doucement vallonnées et des forêts paisibles. A La Rogivue, le trafic routier n’est plus qu’un souvenir. La zone marécageuse des Mosses compte de beaux étangs et de grandes surfaces couvertes de laîches. Le chemin se poursuit, sinueux, vers le hameau du Jordil, pénètre dans le vallon de la Mionne et remonte jusqu’à St-Martin. A Chesalles-sur-Oron, le paysage ressemble à un décor de théâtre. Au-delà du majestueux château d’Oron, situé un peu plus bas, s’étendent de douces collines ondulantes, des forêts, des champs et des villages. Les marcheurs longent la rivière, le Flon, entre Oron-le-Châtel et Oron-la-Ville. L’eau jaillit sur les rochers. Des lieux abrités où le courant est plus calme invitent au repos ou aux jeux d’eau.
Le toboggan géant du Rosinli N° 1717
Kempten • ZH

Le toboggan géant du Rosinli

Le Rosinli, un belvédère surplombant le lac de Pfäffikon, est connu de plusieurs générations d’habitants de l’Oberland zurichois. La place de jeu voisine du restaurant compte en effet un toboggan géant, un «tape-cul», des balançoires et un carrousel. Les enfants aiment suivre le chemin qui monte au Rosinli et en descend, dans des ravins ombragés, le long de ruisseaux qui se prêtent si bien aux jeux. Le chemin choisi pour accéder au Rosinli passe par la gorge du ruisseau Walenbach. De la gare de Kempten, suivre la Mühlebühlstrasse vers Adetswil jusqu’au ruisseau Chämtnerbach, puis longer celui-ci vers l’amont jusqu’à une jardinerie. Là, «Rosinli» apparaît pour la première fois sur un indicateur en noir sur jaune. Les marcheurs rejoignent près de l’école de Walenbach le ruisseau du même nom puis entrent dans le ravin. Près des ruines du château de Kempten, deux ruisseaux se rejoignent. Suivre le cours d’eau de gauche. Le chemin traverse un bois, l’Egglenholz, et rejoint la ferme Egglen. Prudence sur le tronçon suivant, qui se parcourt sur la route. Après quelques mètres, tourner sur la Wabergstrasse. Les murs blancs du Rosinli sont visibles et le chemin de forêt qui s’y rend est proche. Le chemin du retour passe par le Kemptnertobel, ou gorge de l’Aabach. Derrière le restaurant, une branche du chemin part à Adetswil. Traverser le village en descendant vers l’Adetswilerstrasse, la suivre vers l’ouest sur 150 mètres en sortant du village. Le Kemptnertobel est accessible par la Tobelstrasse. Sur le chemin traversant le ravin se dressent des témoins des débuts de l’industrialisation, surtout des tours où était produit le courant pour les fabriques situées au-dessus du ravin. Les marcheurs arrivent à Kempten, près du moulin. En allant tout droit, ils rejoignent la jardinerie, où la boucle se referme.
Val-de-Travers: chemin des contrebandiers N° 1773
La Brévine — Môtiers • NE

Val-de-Travers: chemin des contrebandiers

Le chemin était déjà connu au Moyen Âge. Il menait de l’abbaye de Môtiers à Montbenoît, en France voisine. Le chemin entre les deux abbayes était emprunté par les moines, mais aussi par les marchands de sel et même par les contrebandiers. La Vy aux Moines, tel est son nom, a pris une importance nouvelle durant la Réforme: elle a permis aux moines poursuivis de fuir. Aujourd’hui, c’est un chemin de randonnée prisé. Il traverse une forêt féérique et sauvage qui semble sortie du passé et à l’extrémité de laquelle attend même une fée verte. Cette randonnée de près de quatre heures ne présente pas de difficultés techniques et débute à La Brévine. Ce lieu situé dans une vallée d’altitude est connu pour être la «Sibérie de la Suisse». En hiver, les températures peuvent atteindre -30 degrés Celsius. En été, le lac des Taillères invite à la baignade. Depuis la rive sud du lac, on monte en direction de Cotards-Dessus. La forêt idyllique est luxuriante de verdure et couverte de mousse et de fougères. Au sommet de La Citadelle, la vue s’étend sur les Alpes et le Jura. De l’autre côté de la vallée, histoire et légendes attendent le randonneur. Le chemin passe devant le Tilleul des Catholiques, un arbre vieux de 500 ans dans le creux duquel se cachent une statue de Marie, un pot de miel et une bougie. La fée verte attend ensuite les personnes intéressées à Môtiers, la patrie de l’absinthe. Une exposition permanente dans l’historique séchoir à absinthe de Boveresse dévoile tous les secrets de ce breuvage légendaire. Les quinze kilomètres parcourus peuvent être célébrés avec un verre d’absinthe ou d’eau fraîche dans la jolie bourgade de Môtiers.
Aux sources de la Venoge N° 1730
L'Isle • VD

Aux sources de la Venoge

Célébrée en 1954 par le poète vaudois Jean Villard (dit Gilles), la Venoge trouve sa source dans le charmant village de L’Isle (VD). Ou plutôt faudrait-il dire «ses sources», puisque cette petite rivière longue de 38 km – elle se jette ensuite dans le lac Léman – en compte pas moins de six sur le territoire de la commune. Les deux plus importantes d’entre elles, nommées Le Chauderon et Le Puits, font l’objet d’une agréable balade. Depuis le parc de l’élégant château de l’Isle, l’itinéraire traverse le village et rejoint rapidement la source principale du Chauderon. Il s’agit en fait d’une résurgence, terme géologique désignant la sortie à l’air libre d’une rivière souterraine. Le phénomène est particulièrement marqué lors de la fonte des neiges ou après de fortes pluies. Dans le bassin ainsi formé, le point d’arrivée du courant est alors bien visible et fait de cet endroit pittoresque une véritable curiosité naturelle. Le sentier longe ensuite la forêt pour rejoindre Le Puits, une autre résurgence faisant office – en période de crue uniquement – de débordement du Chauderon. Même en période d’assèchement, l’examen extérieur de la cavité justifie pleinement une visite. A quelques mètres en aval, un modeste barrage repose à l’ombre des arbres. Probablement construit au temps de l’Empire romain, il dirigeait l’écoulement d’eau dans des canaux secondaires, à des fins d’irrigation. La promenade se termine en revenant sur ses pas jusqu’au Chauderon, puis en suivant la partie canalisée de la Venoge.
Sur les flancs du Moléson N° 1612
Plan-Francey — Neirivue • FR

Sur les flancs du Moléson

La randonnée débute à Plan-Francey (1518 m) au pied du Moléson, roi des sommets fribourgeois dominant Gruyères et son château. A flanc de coteau, l’itinéraire débute par le sentier botanique et ses 150 espèces de la flore préalpine jusqu’au chalet d’alpage du Gros-Moléson. Le parcours en balcon sinue, descend et monte sur une crête pour arriver à La Vudalla. Modeste sentinelle au chevet du Moléson, cette pointe fut autrefois une piste de ski réputée. Les installations ont été démontées, mais ses pentes raides au nord sont encore prisées par les amateurs de ski de randonnée. Le point de vue à 360 degrés sur la Gruyère est magnifique, mais il faut songer à descendre les près de 1000 m de dénivelé vers Neirivue. Après un passage en forêt, le randonneur arrive sur l’alpage des Dovalles dans une clairière bien pentue. De ce chalet, une route carrossable permet de gagner le village de Neirivue. Ce versant adroit de l’Intyamon, partiellement boisé, sec et ensoleillé, est considéré comme un site important pour la biodiversité, avec une flore et une faune particulièrement riches. Avant d’entrer dans le village, le sentier passe à proximité d’une pisciculture productrice de truites réputées. L’installation est alimentée par une eau de source jaillissant juste au-dessus du village après avoir suivi quelque 7 km de réseaux karstiques souterrains (depuis la vallée de l’Hongrin au sud-ouest). Le village de Neirivue a été presque entièrement détruit par un incendie en 1904. Reconstruit, il a connu au 20e siècle un essor avec les industries du bois et du textile qui font encore en partie son tissu artisanal.
Sur les traces des Walser dans le Prättigau N° 1692
St. Antönien, Rüti • GR

Sur les traces des Walser dans le Prättigau

De nombreux villages et vallées des Grisons tirent leurs origines de la colonisation des Walser. St. Antönien, à 1450 m d’altitude, est un village Walser typique. Niché au milieu de magnifiques montagnes, le hameau est le point de départ de nombreux parcours d’escalade et de randonnées. Celle jusqu’au lac de Partnun commence à l’arrêt de bus «Rüti». On prend ensuite la direction du nord, vers l’intérieur de la vallée, sur la route d’alpage. Très vite, on aperçoit un panneau portant l’inscription «Partnun» pointant vers le chemin à gauche. Avec le remarquable Schijenflue toujours en vue, on traverse des pâturages et des forêts clairsemées avant d’arriver à Alp Carschina Untersäss, puis à la chapelle de Heinzen à St. Antönien. Celle-ci vaut le détour! Le chemin devient ensuite plus raide jusqu’à l’auberge Alpenrösli à Partnun. Après une demi-heure et 150 m de dénivelé, on atteint le lac cristallin de Partnun. Des places de grillade et deux bateaux à rames invitent à faire une halte. L’Autriche voisine se situant juste derrière les montagnes, il n’est pas étonnant que les chemins de contrebandiers soient nombreux. Puisqu’on y est, un tour du lac s’impose avant d’emprunter le chemin du retour. Après une montée et un petit détour par Partnunstafel et l’auberge Sulzfluh, on redescend en direction de St. Antönien. Le chemin du retour, identique à l’aller à partir d’Äbi, permet d’admirer la vallée sous un autre angle. Si l’on a encore un peu d’énergie, on peut marcher jusqu’au centre du village avec ses vieilles maisons et son église datant de 500 ans pour profiter de l’ambiance chaleureuse.
De Liestal à Rheinfelden N° 1656
Liestal — Rheinfelden • BL

De Liestal à Rheinfelden

Le Baselbiet, nom donné à la campagne bâloise, est joliment vallonné. Le point culminant du demi-canton se situe à 1139 mètres, tandis que celui de Liestal, chef-lieu de Bâle-Campagne, se trouve bien plus bas, à 636 mètres. Il s’agit du faîte de la tour panoramique du Schleifenberg, but intermédiaire de la randonnée, que l’on voit déjà depuis la gare. L’itinéraire traverse la vieille ville et des quartiers d’habitation en s’élevant d’abord dans la forêt puis, de façon modérée mais constante, au bord d’une falaise abrupte jusqu’au restaurant de montagne du Schleifenberg. Des percées entre les arbres offrent de premières vues plongeantes sur la plaine. La montée au sommet de la tour panoramique, construction en acier datant de 1891, permet d’avoir une vue totalement dégagée. De la plateforme supérieure, à 30 mètres de haut, on voit par temps clair la Forêt-Noire, les Vosges et la chaîne des Alpes. La descente s’effectue sur une large route forestière en gravier vers le Stächpalmenhegli puis mène par Hersberg à Blauenrain. Les marcheurs découvrent alors l’ancien couvent d’Olsberg bâti dans le vallon de la rivière Violenbach, un site superbe où les prés au doux relief sont couverts d’innombrables arbres fruitiers. L’ancien couvent de cisterciennes abrite une école spécialisée. Derrière les bâtisses médiévales apparaissent au loin des immeubles de haute taille de la ville de Bâle. Un sentier forestier en légère pente descend près du village de Magden. L’itinéraire, en longeant le cours d’eau Magdenerbach, se dirige vers Rheinfelden. Cette cité fondée par les Zähringen est un site d’importance nationale. Les objectifs urbanistiques bien pensés par la ville lui ont valu le prix Wakker, décerné par Patrimoine suisse.
Au sommet du Monte Caslano N° 1660
Caslano stazione — Magliaso • TI

Au sommet du Monte Caslano

Aussi nommés roses de Noël, les ellébores noirs sauvages fleurissent souvent dès la fin de décembre et offrent leurs belles fleurs blanches lumineuses aux regards jusqu’en mars. En Suisse, ces plantes ne poussent que dans le sud du Tessin. Le Monte Caslano, que les habitants de la région nomment Sassalto, est l’un des sites où elles sont largement présentes. Le gros rocher boisé se dresse telle une immense bosse au bord de la plaine alluviale du Malcantone. Il ne culmine qu’à 250 mètres d’altitude, mais ses pentes parfois raides, ses roches et ses étroits sentiers lui confèrent un caractère montagnard. En général, son ascension ne pose aucun problème, à moins que la région ne soit exceptionnellement recouverte d’une importante couche de neige. En hiver, les marches d’approche et de retour sont un peu pénibles: en l’absence de bateaux à cette saison, le trajet sur un revêtement dur est plus long. La jolie partie ancienne du village de Caslano se situe au pied de la montagne. La montée vers la croupe sommitale s’effectue sur un demi-cercle par le versant sud. En haut, une petite chapelle a été érigée au bord d’une falaise. La vue sur le lac et la région du Sottoceneri est grandiose. Du versant occidental du Sassalto, une descente brève mais raide traverse une forêt de feuillus et de palmiers vers Torrazza, un petit village construit à l’endroit où le lac de Lugano est le plus étroit. Etant donné sa faible largeur, il pourrait passer ici pour une rivière. De l’autre côté de l’eau se trouve le village voisin, déjà italien, de Lavena. On peut faire un signe de la main aux passants qui se promènent le long de la rive, à l’étranger. De retour à Caslano, on emprunte un itinéraire le long de la rive qui mène au hameau de Piatta par une petite route, puis par un charmant chemin.
In einer Stunde um den Berg N° 1696
Caslano Stazione • TI

In einer Stunde um den Berg

Einen Berg zu Fuss umrunden in etwas mehr als einer Stunde, ist das möglich? Ja, am westlichsten Seezipfel des Lago di Lugano, wo sich auf einer Halbinsel der Monte Caslano, auch als Sassalto bekannt, erhebt. Selbst mit einer Gipfelhöhe von "nur" 525 Meter über Meer präsentiert er sich den Besuchern bereits bei der Anfahrt nach Caslano im besten Licht. Die kurze, jedoch landschaftlich reizvolle Wanderung startet bei der gleichnamigen Station und führt entlang der Via Stazione zum ältesten Dorfteil direkt beim See. Ein Abstecher in die engen Gassen des typischen Tessiner Dorfes lohnt sich dabei allemal. Beim Dorfplatz, beziehungsweise der Piazza, folgt man den Wegweisern "Giro/Tour Monte Caslano" und macht sich via "Poncione - Torrazza" im Uhrzeigersinn auf den Weg. Schon bald sind die letzten Häuser von Caslano hinter uns und es folgt eine sehr interessante Naturlandschaft. Hier gibt es auf kleinstem Raum eine Vegetation, welche für die gesamte Tessiner Region repräsentativ ist und daher auch unter dem Schutz der Eidgenossenschaft steht. So sind entlang des Weges Linden, Ulmen, Robinien, Kirschbäume, Kastanien, Eschen, Ahorn sowie zahlreiche Sträucher zu finden. Dank den verschiedenen Gesteinsarten aus unterschiedlichen Zeitepochen ist die geologische Sicht ebenfalls interessant. Hinweise dazu gibt es auf den zahlreichen erklärenden Bildtafeln. Auf halber Strecke erreicht man das kleine Dorf Torrazza, wo schöne Blicke ins schweizerisch-italienische Dorf Ponte Tresa auf den Wanderer warten. Der Rundgang endet auf der Piazza und mündet wieder auf den Weg zurück zur Station Caslano. Trotz des hohen Hartbelagsanteils lohnt sich diese abwechslungsreiche Rundwanderung.
Über die spektakuläre Ponte Tibetano N° 1697
Monte Carasso, Cunvént — Sementina, Via Locarno • TI

Über die spektakuläre Ponte Tibetano

Bauwerke aus den unterschiedlichsten Zeitepochen sind die Begleiter auf dieser eindrucksvollen Rundwanderung oberhalb der Magadinoebene bei Bellinzona. Den Anfang macht das kürzlich restaurierte historische Dorf Curzútt, danach wartet die Kirche San Bernardo mit den jahrhundertealten Fresken und als Highlight folgt die Hängebrücke Carasc, mit 270 Metern eine der längsten der Schweiz. Bei der Talstation der Bergbahn nach Mornera beginnt der teilweise recht steile Aufstieg durch Rebberge und Wälder, immer den Wegweisern �Corte di Sotto Curzútt� folgend. Es ist daher angebracht, hie und da zu verharren, um einen Blick zurück ins Tal zu werfen. In Curzútt wird eine ausgiebige Rast zur Pflicht, um sich umzusehen und die Ruhe zu geniessen. Die alte Siedlung dient als Beispiel dafür, dass man früher nicht in der Magadinoebene lebte, sondern höhere Lagen bevorzugte. Weiter geht es zur Kirche San Bernardo, deren Wurzeln aus dem 11./12. Jahrhundert stammen. Hier lohnt sich der Blick auf die kunstvollen Fresken im Inneren. Danach gilt es nochmals einige Höhenmeter auf- und abwärts zu bewältigen, bevor man unvermittelt vor der kühnen Ponte Tibetano Carasc steht. Etwas schwindelfrei sollte man schon sein, um die bis zu 130 Meter über dem Bachbett führende Hängebrücke zu begehen. Dank den stabilisierenden seitlichen Tragseilen hält sich die Schwingung jedoch in Grenzen. Nach der Überquerung folgt man dem Wegweiser bis nach San Defendente, wo sich auf einer Lichtung eine kleine Kirche und einige Häuser befinden. Das verbleibende Wegstück hinunter und zurück ins Tal nach Sementina führt durch Wälder und an zahlreichen Rebbergen vorbei.
Circuit de Boltigen au lac de Walopsee (BE) N° 1587
Reidenbach • BE

Circuit de Boltigen au lac de Walopsee (BE)

Les amateurs de lacs de montagne à l’abri des hordes de touristes seront heureux sur l’alpage de Walop. Entouré de pâturages, le lac de Walopsee se situe au cœur d’une haute vallée enchanteresse. Dénué d’affluents, il mesure environ 300 mètres sur 200 et prend souvent une teinte intense en automne. L’alpage abrite aussi la grotte de Ranggiloch, où des traces de civilisation de l’âge de pierre ont été retrouvées. En été, de nombreux troupeaux y paissent (attention, ils sont souvent gardés par des chiens). Le circuit, fait pour les marcheurs aguerris, commence à Reidenbach, près de Boltigen. Le premier tronçon suit une route asphaltée. En un peu plus d’une heure, on atteint la cuvette de Chlus, où il faut gravir la première pente sérieuse le long de la colline de Rockschwarteflue. Après avoir gravi 500 mètres de dénivelé sur un chemin pierreux, on est récompensé par une vue fantastique sur le Walopsee. On longe alors le lac puis on atteint l’embranchement de Vordere Walop, où 400 nouveaux mètres de dénivelé attendent le marcheur. Cette montée à Garte via Luchere permet de jouir, à plus de 2000 mètres d’altitude, d’une vue fantastique sur les Alpes bernoises. Au sud-est, on aperçoit même le Mont Blanc. D’ici, l’itinéraire ne fait plus que redescendre. Il faut tourner à gauche près de Rohrbode et de Rieneschli avant de s’engager sur un joli chemin à travers prés et bois puis de redescendre jusqu’à Chlus par une pente raide. La dernière heure, un peu ardue, se fait par le même chemin jusqu’à Reidenbach, y compris le dernier tronçon sur route. Toutefois, la tête pleine d’images paradisiaques, on parvient sans peine à l’avaler.
Au paradis des lacs de montagne (TI/UR) N° 1354
Gotthard Passhöhe — Realp • TI

Au paradis des lacs de montagne (TI/UR)

Avant d’entamer la randonnée au sommet du col du Gothard, il est recommandé de faire le circuit menant aux chapelles et de jeter un œil à l’hospice inscrit au patrimoine culturel européen. Avant la construction du tunnel routier et ferroviaire, le Gothard était l’une des plus importantes liaisons nord-sud à travers les Alpes. Le chemin de randonnée traverse un paysage de roches moutonnées formé par les glaciers de l’ère glaciaire jusqu’au lac endigué Lago di Lucendro. L’itinéraire se poursuit dans un paysage primitif en montant jusqu’aux Laghi della Valletta, des lacs de montagne formés par des dépressions dans lesquels se reflètent les alentours arides. Ici, les marcheurs ne sont plus très loin du point culminant, le Passo d’Orsirora ou Gatscholalücke. Coup d’œil en arrière pour apercevoir au loin le sommet du col du Gothard et le petit lac. Sur le versant uranais du col, les promeneurs découvrent les sommets uranais, valaisans et bernois. La vigilance est de mise sur le tronçon suivant, car le chemin en direction de Giltnasen est peu balisé. Ensuite, les marcheurs descendent à travers des bois d’aulnes sur un chemin plus ou moins raide jusqu’à Realp, qui a longtemps détenu le titre suisse de la commune la plus menacée par les avalanches. Si l’Urserental est presque dépourvue de forêts, elle compte une impressionnante forêt de protection au-dessus du village. Ces arbres empêchent les avalanches sur ce versant de la vallée de dévaler jusqu’aux habitations. En 1799, Goethe avait séjourné dans ce petit village au cours d’un voyage en Suisse, un soir de novembre maussade, avant de se mettre en route pour le col du Gothard.
Randonnée le long d’un bisse du Bas-Valais N° 1503
Barrage de Tseuzier — Crans-s.-S., Le Pas de l'Ours • VS

Randonnée le long d’un bisse du Bas-Valais

Une randonnée spectaculaire le long d’un bisse, face à un panorama splendide, qui sillonne les montagnes au-dessus de Crans Montana. Les bisses sont des conduites d’eau découvertes, qui serv(ai)ent à irriguer les prairies, à s’abreuver, à abreuver le bétail et à laver le linge. La plupart se situent sur les versants sud secs du Valais. Ces canaux de bois ont été construits par d’ingénieux Valaisans, qui les ont accrochés à des poutrelles fixées à la roche. Les bisses sont équipés de roues hydrauliques actionnant un marteau qu’on entendait frapper jusque loin dans la vallée et qui confirmait ainsi que l’eau coulait. On dit que le Bisse du Ro a 500 ans d’âge. Le chemin de randonnée de montagne qui longe cette conduite d’irrigation, creusé à même la roche, est spectaculaire. Il est impératif de ne pas avoir le vertige pour faire cette randonnée tout à fait impressionnante, malgré un début très tranquille au lac de barrage de Tseuzier. Concrètement, un regard par-dessus le garde-fou nous plonge dans le vide. On commence par marcher sur un large chemin de randonnée de montagne en direction du Bisse du Ro. La vue sur le Bas-Valais est absolument fascinante et les mélèzes flamboyants rivalisent de panache. On trouve encore une table de pique-nique à Er de Chermignon, pour reprendre des forces avant de partir à la conquête du bisse. Il est recommandé de marcher prudemment sur le chemin au-dessus du vide (sur sa droite) et de ne pas s’arrêter, comme indiqué sur le panneau à l’entrée du passage. Une fois celui-ci passé, on est presque arrivé au but. Un petit verre à la buvette située juste avant le village aidera les randonneurs à se remettre de leurs émotions.
D’Attiswil à Wangen an der Aare N° 1654
Attiswil — Wangen a.d.A. • BE

D’Attiswil à Wangen an der Aare

Tels des feuilles emportées par le vent, les textes en prose de l’écrivain suisse Gerhard Meier, à la fois tendres, légers et profonds, tourbillonnent dans l’esprit des lecteurs. C’est lui qui baptisa la province de Haute-Argovie ou, plus exactement, sa partie située au nord de l’Aar, la «terre des vents». Dans le roman qui porte ce titre, il a d’ailleurs magnifiquement décrit cette région qu’il considérait comme sa patrie terrestre et spirituelle. Pleine de souffle, de lumière et d’espace, elle est à découvrir à pied, même en hiver. Du village d’Attiswil, situé légèrement au-dessus de la plaine de la vallée de l’Aar, un chemin en gravier, qui se transforme par la suite en un étroit sentier pédestre, traverse des prairies et des bois en passant parfois sur une petite route. Le domaine du château de Bipp, qui regroupe les ruines d’un château fort médiéval et la maison seigneuriale voisine, est en mains privées et ne se visite pas. Le public peut par contre admirer les vestiges de l’Âge de la pierre découverts près de l’église d’Oberbipp: un dolmen composé de plusieurs blocs et d’une imposante dalle de couverture, datant de plus de 5000 ans. Il s’agit sans doute du plus ancien site mégalithique de Suisse, ou du moins du plus impressionnant. A la bifurcation du chemin, en dessous de la gare d’Oberbipp, emprunter la voie de gauche, balisée, en direction d’Aarwangen. Le passage longeant le ruisseau du village s’effectue dans sa presque totalité sur un revêtement dur. Dans la région du Längwald, la petite route devient un chemin de gravier qui descend doucement vers l’Aar. En cheminant à côté de la rivière, les randonneurs parviennent au pont en bois couvert de Wangen qu’ils traversent pour rejoindre la bourgade.
De Bulle à Semsales FR N° 1638
Bulle, Saucens — Semsales • FR

De Bulle à Semsales FR

Il l’on veut s’épargner 1,5 km de goudron, entre les maisons, mieux vaut prendre le bus No 2 de la gare de Bulle jusqu’à l’arrêt Saucens. Du goudron, il y en a encore, mais le paysage vallonné correspond déjà mieux à ce que le randonneur trouvera sur son chemin en direction des Alpettes. Un sommet qui culmine à 1402 m. et situé à 5 kilomètres de l’imposant massif du Moléson que l’on aura en vue durant une bonne partie de la randonnée. Un agréable sentier forestier, surplombant le fossé creusé par la Trême, conduit jusqu’au début de la pente. Celle-ci est rude. A la sortie de la forêt, la vue s’ouvre alors, à l’est sur Bulle, et les Préalpes, la Dent de Broc. On s’arrêtera pour prendre son souffle aux Portes d’en Haut et son chalet d’alpage. Le chemin pénètre alors à nouveau en forêt. Ça grimpe toujours! Tout autour, un relief tourmenté, traversé par des ruisseaux et recouvert d’une végétation dense que l’humidité des lieux favorise. Un pâturage annonce le sommet des Alpettes, dégagé d’arbres. Un peu avant, un chalet témoigne de l’architecture alpestre de la région, avec son toit en tavillons et sa cheminée en forme de derrick. La vue est majestueuse. A droite, le Plateau et la chaîne du Jura. A gauche, le Moléson, plus loin le Vanil Noir et les premiers sommets du Pays-d’Enhaut. Droit devant, la région de Châtel-St-Denis et d’Oron. La descente sur Semsales, parfois assez raide en forêt, est encore un bel épisode. Après le sommet des Alpettes et un bout de route asphaltée, le sentier serpente, à flanc de coteau, entre les pâturages et les sapins. Avant de rejoindre la gare, on ne manquera pas de passer devant la plus ancienne des deux églises du village, celle construite en 1632 et dont il ne reste plus que le clocher.
Dans la vallée du glacier de Ried N° 1649
Grächen, Post • VS

Dans la vallée du glacier de Ried

Grächen compte quatre grandes conduites d’eau historiques, les «bisses» valaisans, que l’on peut longer sur des chemins de randonnée pédestre: Eggeri, Chilcheri, Drieri et Bineri. Selon de vieux documents, le plus long et le plus ancien, celui d’Eggeri, daterait de quatre siècles au moins. La montée au bisse d’Eggeri passe par Z’Seew. On suit le canal en direction du Riedbach à travers des forêts de mélèzes et d’aroles parsemées de buissons de rhododendrons et de myrtilles, de blocs rocheux et de pierriers, offrant assez de trouées pour admirer les sommets au loin. Le chemin du bisse prend fin non loin du Riedbach. Un sentier de montagne s’élève alors sur une pente raide et pierreuse vers la porte du glacier et la cabane Bordier. Près du pont en bois de la vallée du glacier de Ried, on lit «Gletschertor» sur la partie blanche de l’indicateur. Mais du glacier, seul subsiste un peu de glace bien plus loin alors qu’il n’était qu’à quelques pas dans les années 1980. A sa place pousse une belle forêt de mélèzes clairsemée au-dessus de laquelle trônent quelques 4000 du groupe des Mischabel. De l’autre côté du pont, tables et bancs attendent les pique-niqueurs. Après le pont, le chemin monte encore vers Alpja, puis descend en pente raide à Schalbettu. Pour éviter cette voie abrupte, descendre à Schalbettu à la fin du bisse d’Eggeri. Depuis la chapelle de Schalbettu, il est conseillé de choisir le revêtement en dur pour rejoindre Grächen, par Grasenried, qui offre plus de soleil et de vue. Pour rentrer par la forêt, grimper un peu depuis la chapelle, puis longer un autre bisse jusqu’à Grächen.
Sur la Cima di Medeglia dans le Monteceneri N° 1650
Medeglia • TI

Sur la Cima di Medeglia dans le Monteceneri

Le Val d’Isone est surtout connu pour abriter l’école de grenadiers de l’armée suisse, mais il possède aussi un grand potentiel en termes de randonnée. Grâce au nouveau tunnel de base du Gothard, la région du Monteceneri s’est nettement rapprochée. De Medeglia, agrippée au versant ensoleillé, bien au-dessus du torrent Medeggio, le sentier monte à travers des ruelles tortueuses et pénètre dans une forêt de châtaigniers. En octobre, les feuilles, les bogues hérissés et les châtaignes sont tombés sur les plaques de pierre du chemin, ce qui permet aux rayons du soleil de parvenir jusqu’au sol et de le réchauffer. Longeant des rustici transformés en lieux de vacances, le chemin s’élève vers un plateau qui présente des zones humides dont les reflets dorés brillent au soleil d’automne. Peu après Camarè, on atteint une élévation d’où l’on voit, 1000 mètres plus bas, la vallée de Magadino et même les châteaux de Bellinzone. Une ancienne petite route militaire mène presque jusqu’au sommet de la Cima di Medeglia. Après une nuit d’automne déjà froide, les bordures des chemins, sur ce versant nord, sont parsemées de petits glaçons. Il suffit de quelques mètres de montée pour rejoindre le sommet, à 1259 mètres, et le soleil. Bien que l’ascension vers la Cima di Medeglia soit assez courte, la vue panoramique, de son faîte, est splendide. A l’est, les versants poudrés de blanc du Monte Bar et du Gazzirola, au sud, le Monte Generoso et son restaurant d’altitude, la «fleur de pierre», dessiné par Mario Botta et à l’ouest, le Monte Tamaro, où se dresse une autre œuvre de l’architecte, l’église Santa Maria degli Angeli. Lorsque les ombres, au nord, commencent à s’étendre lentement sur le lac Majeur et sur Locarno, il est temps de redescendre par le versant ensoleillé, jusqu’au point de départ, à Medeglia.
Superbe vue sur la vallée de Conches N° 1501
Ladstafel — Münster • VS

Superbe vue sur la vallée de Conches

Le premier car postal reliant Ulrichen au col du Nufenen part tôt. La route du col est encore calme. Les motards arriveront plus tard, lorsque l’air frais se sera un peu réchauffé. Les randonneurs qui descendent à Ladstafel ont probablement un programme ambitieux, comme l’ascension du Brudelhorn. Avant de partir, on peut encore s’approvisionner en fromage au chalet. Le chemin de randonnée de montagne traverse l’arche de pierre datant de 1761 et grimpe dans le Lengtal. En haut, sur la gauche du lac de Griessee, les quatre rotors du plus haut parc éolien d’Europe tournent. Au fond du Lengtal, le chemin est plus raide et traverse des paysages rocailleux. Mamelons élimés, pierriers, parterres de linaigrettes, torrents et lacs de montagne miroitants comme le grand lac de Distel: les décors sont variés. La vue depuis le Brudelhorn sur toute la vallée de Conches et les sommets environnants, comme le Galenstock, le Finsteraarhorn ou l’Aletschhorn, est magnifique. La descente se fait d’abord sur l’autre versant rocailleux de la crête de Distelgrat, puis à travers de gros éboulis où il faut parfois s’aider de ses mains, et rejoint de petits lacs sans nom. Le tronçon reliant Follebode est souvent indistinct et peu balisé. Par temps clair, l’itinéraire est tout de même facile à trouver. De Follebode, en prenant à gauche vers Schossmatte, le tracé est encore peu visible. Plus loin, un sentier mieux balisé mais plus raide, bordé d’aulnes verts et de mélèzes, descend jusqu’au barrage de Chäller. Sur la rive gauche du ruisseau Merezebach, le chemin descend vers Oberberbel et rejoint la gare de Münster.
Traversée de la vallée de Mürtschen (SG/GL) N° 1625
Mornen — Bachlaui • SG

Traversée de la vallée de Mürtschen (SG/GL)

Le bus de Murgtal s’arrête au-dessous de l’alpage de Mornen. Plus loin, la route est fermée au public et même les véhicules privés ont interdiction de circuler. C’est donc au plus tard ici que les marcheurs entameront la randonnée qui les mènera à travers la forêt au-dessus du Murgbach jusqu’aux trois lacs de montagne saint-gallois de Murg: l’inférieur, le médian et le supérieur. La cascade du Murgbach jaillit entre le lac médian et le lac inférieur. Ce coin de nature abrite la plus grande forêt d’aroles du nord des Alpes. Le lac supérieur est retenu par un barrage et l’ancienne cabane des travailleurs, transformée en auberge, est prisée des promeneurs et des adeptes de pêche sportive. D’ici, on parvient au terme d’une brève montée direction nord-ouest au col du Murgseefurggel, point culminant de cette randonnée de montagne. De l’autre côté, c’est le Mürtschental glaronnais. À travers pâturage, on rejoint l’alpage de Mürtschen. D’impressionnants aroles bordent le chemin et affrontent le climat aride des montagnes. À l’alpage d’Ober Mürtschen, on franchit le Mürtschenbach pour longer sa rive gauche, puis le versant droit de la vallée jusqu’à Murgegg et l’alpage d’Unter Mürtschen. Au XIXe siècle, cette région accueillait des mines de cuivre et d’argent. Peu après, le ruisseau poursuit sa course sous le nom de Gsponbach. Plus loin, après un marais, jaillit une cascade. Le cours d’eau rejoint alors le ruisseau de Murgbach. Ici, le chemin est d’abord très raide avant de zigzaguer à travers la forêt jusqu’au Murgtal. Le troisième virage est une intersection: à droite, on rejoint Bachlaui et l’arrêt du bus de Murgtal.
Vers l’alpage de L’Urqui (FR) N° 1500
Allières • FR

Vers l’alpage de L’Urqui (FR)

L’Urqui! Le nom inspire, titille la curiosité. L’Urqui, un alpage au fond de la Gruyère. Des paysages typiques, sauvages, rocailleux, retranchés et touchants à la fois. C’est ici que conduit cette randonnée de montagne. Elle débute par un trajet en train de Montbovon à Allières, traversant forêts et gorges. À seulement 50 mètres de la petite gare dans le sens de la circulation, une route grimpe sur la montagne. On la quitte après 200 mètres pour rejoindre un sentier étroit qui monte à l’alpage d’Orgevau à travers prairies et forêts. Comme son nom l’indique, on y a jadis cultivé de l’orge. On continue en contrebas du Vanil des Artses en direction d’une forêt de feuillus. Un sentier étroit bordé d’arbres bas et d’arbustes mène dans la forêt. Après un tronçon abrupt et sinueux, on rejoint L’Urqui. C’est un paysage karstique doté de rochers fortement érodés et de pâturages. Ici, aucune source: les bovins s’abreuvent à une citerne. Parmi les ruines d’un chalet se loge un jardin alpin des plus étranges, envahi depuis longtemps par les épilobes. D’ici, on continue par des pâturages jusqu’à la découpe entre les sommets du Pila et de la Cape au Moine, où une vue imprenable sur le Chablais français et le lac Léman se dégage. En longeant le flanc abrupt de la Cape au Moine, on atteint le Col de Jaman. Et tout à coup, on se retrouve au milieu d’un tourbillon de touristes, dont on se débarrasse quelque 100 mètres plus loin. Le chemin mène alors confortablement en pente douce à travers une large vallée. Il suit d’abord la route d’alpage avant de couper ses larges virages pour rallier sans peine et presque en ligne droite la gare d’Allières depuis Les Cases.
De Gimel au vignoble de La Côte N° 1648
Gimel, bas du village — Gilly • VD

De Gimel au vignoble de La Côte

De l'arrêt de bus «Gimel, bas du village», vous devez d'abord marcher environ 100 mètres en direction du centre du village, où vous trouverez le chemin de randonnée à l'église. Le départ est vers le sud. Au premier carrefour du chemin de randonnée, peu après avoir traversé le ruisseau, prendre le chemin à droite en direction de Longirod. Après Longirod, le chemin pédestre descend dans le vallon de Prévondavaux, formé durant les âges glaciaires par une gouttière d’eau de fonte du glacier voisin. Ici se trouve la réserve naturelle du Marais des Inversins, l’un des seuls lieux d’Europe où vivent de rares papillons, l’azuré des paluds et l’azuré de la sanguisorbe (maculinea teleius, m. nausithous), qui aiment les prairies humides très fleuries où pousse la grande pimprenelle, principale nourriture des chenilles. Ces jolis lycénidés dépendent des fourmis pour croître. Celles-ci les tirent dans leur fourmilière lorsqu’ils ne sont que des chenilles, les soignent et les nourrissent durant l’hiver comme leur propre couvain. Les chenilles s’imprègnent de l’odeur de leurs hôtes et, ainsi, ne sont pas tuées. Une fois transformés en chrysalides, les insectes deviennent des papillons qui doivent très vite quitter le nid des fourmis car ils perdent leur protection odorante. De l’élévation nommée Maison Rouge, les nuages accumulés sur le Jura sont bien visibles. L’itinéraire longe ensuite le Sentier des Pierres, un chemin intéressant, parsemé de blocs erratiques transportés jusqu’ici par le glacier du Rhône. Après avoir dépassé la ferme du Molard, il faut descendre vers le vignoble aux tons dorés de La Côte. C’est ici, sur les rives occidentales du lac Léman, que sont produits la moitié des vins vaudois, blancs et rouges. Les premières maisons de Bursins sont assez vites atteintes. La balade se poursuit dans les vignes en direction de Gilly, où une auberge accueillante attend les marcheurs à côté de l’arrêt du car postal.
De l’Imebärg au Stählibuck N° 1645
Lustdorf — Frauenfeld • TG

De l’Imebärg au Stählibuck

Cette randonnée offrant de beaux panoramas et passant en partie par des chemins bétonnés mène à des lieux chargés d’histoire et riches en records. A Lustdorf, prenez le chemin en direction de «Wetzikon - Affeltrangen». Après le lac Getschuuserweier, le chemin s’élève doucement vers l’Imebärg, une large élévation. Une vaste percée dans la forêt, où un immense banc a été installé, permet d’admirer l’impressionnante chaîne des Alpes à l’heure du pique-nique. En foulant les terres du château de Sonnenberg, les marcheurs s’approchent de la ferme domaniale et du château qui trône au loin sur sa colline. Depuis le XIIIe siècle, il fut régulièrement attaqué, détruit, brûlé et reconstruit. Cette imposante bâtisse est aujourd’hui en mains privées et ne se visite pas. Des travaux de rénovation ont mis au jour des ossements et des outils de l’âge de la pierre et de l’âge du bronze, ce qui prouve qu’il s’agit là du plus ancien site thurgovien habité connu. Le magasin de la ferme vend des en-cas à déguster sous les grands arbres de la belle terrasse panoramique d’où l’on voit les Alpes mais aussi, tout en bas, le pied du versant méridional de l’Imebärg. La bonne exposition au soleil fait de ce site un lieu favorable aux espèces végétales et aux insectes aimant la chaleur. A Dingehart, une montée brève mais raide conduit à la tour panoramique du Stählibuck, qui serait l’une des plus anciennes tours en acier de Suisse. Par temps clair, la vue s’étend des Vosges aux Alpes bernoises en passant par la Forêt-Noire. C’est d’ailleurs pour cette raison que la tour fut utilisée durant la Seconde Guerre mondiale comme poste d’observation des vols militaires. Plusieurs foyers permettent de faire des grillades avant de descendre à Frauenfeld par le fossé où coule le Mühlitobelbach.
A pied dans le Schwarzbubenland N° 1646
Zullwil — Breitenbach • SO

A pied dans le Schwarzbubenland

De Zullwil, une brève montée mène à la ruine de Gilgenberg, dressée sur un éperon rocheux au-dessus du village. Son drapeau suisse brave fièrement le vent et les éléments. Durant des siècles, seules subsistèrent les ruines de ce château fort du XIVe siècle, les guerres, les tremblements de terre et les années ayant détruit l’édifice. Il y a 40 ans, Gilgenberg fut restauré par des apprentis maçons, grâce au soutien de la Confédération et du canton. Plus récemment, des sponsors ont financé un toit. Tous les trois ans, le public peut assister à des combats à l’épée, spectacles de feu ou de tir à l’arc lors de somptueuses fêtes médiévales. La prochaine édition aura lieu en 2021. Comme de nombreux autres châteaux forts, celui de Gilgenberg offre une vue dégagée, ici sur le Schwarzbubenland très boisé, cette région de la partie jurassienne du canton de Soleure, au nord du Passwang. Peu après le château vient le passage délicat de l’itinéraire: sur dix mètres environ, le tronçon, assuré par des chaînes, monte à une arête rocheuse par une pente raide. Ensuite, le chemin varié ne présente plus de difficultés particulières. Les marcheurs grimpent par des pâturages de type jurassien et des forêts colorées jusqu’au Meltingerberg, où une auberge accueillante les attend. L’accès au point le plus élevé de l’itinéraire, à 912 mètres, se fait par la croupe boisée de Horüti. Un regard au loin permet d’admirer les formes étonnantes des collines alentour, aux allures de contes de fées. Après une brève descente par le Winkelberg et le Lättenbergli, une dernière montée au-dessus de la ferme de Güggelhof rejoint le Mettenberg. L’agréable descente dans la forêt passe près d’arbres fruitiers aux feuilles colorées et se termine à Breitenbach, but de la randonnée.
D’Unteriberg à Gross en passant par le Spital N° 1651
Unteriberg, Nidlau — Gross, Ebenau • SZ

D’Unteriberg à Gross en passant par le Spital

Pour rejoindre le chemin de randonnée, il faut marcher à partir du point de départ à l'arrêt Nidlau sur environ 200 mètres le long de la route en direction de l'Oberiberg. La pente est plutôt raide entre les dernières maisons et dans la belle forêt Hochgütsch, où les champignons poussent en masse en automne. De vastes étangs de pente entrecoupent ensuite la forêt. La randonnée traverse la réserve naturelle d’Ibergeregg, qui, avec ses 33 km2, est le plus vaste site marécageux du canton de Schwytz. En automne, les marais sont fauchés et brillent d’une couleur dorée qui contraste avec le vert des sapins. Le sommet du Spital, malgré sa modeste altitude de 1573 mètres, offre une superbe vue à l’est sur le Glärnisch, au sud sur le Tödi et, au sud-ouest, au-delà des proches Mythen, sur l’Uri Rotstock. L’itinéraire suit maintenant la crête. La Bögliegg succède rapidement au Spital, puis vient un petit parcours dans une forêt, le Mösliwald. Quelques passages sur des planches en bois sont assez glissants. Les amateurs de myrtilles risquent en outre d’être ralentis dans leur progression. Les marcheurs rejoignent la dernière crête, le Hummel, un belvédère d’où l’on peut admirer le panorama jusqu’au Säntis. D’ici, la vue sur le lac de Sihl, tout en bas, est elle aussi très belle. D’une superficie de plus de 10 km2, mais d’une profondeur de 23 mètres seulement, ce lac d’accumulation est le plus grand de Suisse. Lors de la descente vers Unterhummel, le tracé se perd par moments dans l’herbe. La pente vers Rotmoos est abrupte, puis le chemin se fait plus plat en direction de Gross. On a presque des scrupules à suivre cet itinéraire qui traverse à un endroit un parc de cerfs et donne l’impression, ailleurs, de pénétrer dans un jardin privé. Si le restaurant proche de l’arrêt d’Ebenau est fermé, il est possible de marcher quelques minutes jusqu’à l’arrêt suivant de Nügüetli, où se trouve aussi un restaurant.