Marcher dans la neige, entre joies et souffrances
Marcher dans la neige, entre joies et souffrances
L'abondance de neige tombée depuis le début de l'hiver réjouit non seulement les skieurs, mais aussi les amateurs de randonnée. Marcher dans des paysages immaculés, avec ou sans raquettes, est une expérience unique. Cependant, sans un équipement adapté ou une bonne préparation physique, une balade hivernale peut rapidement devenir un défi.
Salut les ami(e)s! Les
quantités de neige tombées depuis le début de cet hiver ont de quoi faire
plaisir aux skieurs, mais également à certains randonneurs. En effet, marcher
dans de magnifiques paysages blancs, avec ou sans raquettes, est un véritable
plaisir. Mais attention: en fonction des conditions et du parcours, avec
un matériel ou une préparation physique inadaptée, la balade peut vite tourner
à la galère.
Des décors féeriques
Prenons d’abord le point positif de l’hiver: il offre, souvent très brièvement, des paysages incroyables. Il serait donc dommage de ne pas en profiter.Le problème, c’est qu’une randonnée mal planifiée ou mal préparée peut assez rapidement tourner au cauchemar. Pourquoi? Eh bien simplement parce que marcher dans la neige sur un chemin non préparé à cet effet peut être très fatigant, voire dangereux. Pour vous en convaincre, voici deux petits extraits vidéo tirés de mes propres balades hivernales:
Les sources de difficultés
La liste n’est peut-être pas complète, mais voici les sources de difficultés auxquelles je suis souvent confronté sur des chemins non préparés:
- neige très haute (quand il a beaucoup neigé récemment)
- neige lourde (quand les températures augmentent en fin d'hiver)
- neige cassante (quand la croûte gelée casse sous le poids du randonneur)
- neige glissante (surtout quand elle est tassée)
- neige trompeuse (quand elle cache des pièges comme de la glace, des trous ou des branches dissimulées)
Dans ces situations (et d’autres que j’oublie peut-être), il importe:
- d’être bien préparé physiquement
- de s’être renseigné au maximum sur l’état du chemin (contacts personnel, webcams, offices du tourisme, réseaux sociaux, etc.)
- de choisir le bon matériel (chaussures, raquettes, guêtres, bâtons, mini-crampons, etc.)
Bonnes et mauvaises surprises
Honnêtement, s’aventurer sur des chemins inconnus quand il y a de la neige (ou qu’il peut y en avoir…) est à chaque fois une opération avec pas mal de suspense. La question est toujours de savoir ce qu’il faut prévoir comme matériel… sachant qu’il faudra peut-être le porter pour rien! Ce fut par exemple le cas l’autre jour ici:
Comme ce chemin n’est pas
officiellement un chemin de randonnée hivernale mais qu’il avait été bien tassé
par de nombreux utilisateurs, j’ai inutilement porté mes raquettes sur le dos.
Mais je n’ai pas de regrets, parce que, si le chemin n’avait pas été tassé, je
ne serais pas allé bien loin sans raquettes…
En résumé, au vu de mes propres expériences, je suggère
- à ceux qui n’ont pas d’expérience de rester sur des chemins qu’ils
connaissent ou de partir à la découverte de chemins officiellement préparés pour
l’hiver (balisage rose).
- à ceux qui veulent se lancer dans l’inconnu de toujours prévoir le pire scénario et de se préparer en conséquence.
Et je le répète: pour le randonneur, la neige peut être une source de joie… mais aussi de souffrance.
Avec mes amitiés / Pascal
PS: Si le coeur vous en dit, vous pouvez suivre mon projet sur Facebook: www.facebook.com/viejaune/
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