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Du Rinderberg à la Horeflue N° 1556
Rinderberg — Saanenmöser • BE

Du Rinderberg à la Horeflue

Le Rinderberg est un magnifique belvédère. Il n'est pas surprenant qu'il y ait un si grand nombre de personnes. Une télécabine à six places permet d’accéder aisément au sommet. Et la randonnée jusqu’au Hornberg est elle aussi à la portée de chacun. Seniors, enfants ou personnes souffrant de problèmes articulaires peuvent parcourir le chemin de crête pas trop raide tout en admirant la vue sur les montagnes. En hiver, la région se transforme en un vaste domaine skiable, mais seules les remontées mécaniques le rappellent. La buvette de l’alpage de Parwenge, qui sert du fromage d’alpage, de la saucisse, du jambon mais aussi des glaces maison, se prête bien à une première halte. Lors de l’éclosion des fleurs, la région offre une vision étonnante. Les néophytes ont droit à de l’aide à partir du Hornberg. En effet, le chemin peu fréquenté sur la Horeflue est un sentier didactique équipé de petits panneaux présentant le nom et la photo des fleurs. Quel plaisir de découvrir que telle fleur se nomme le grand boucage et telle autre la globulaire à feuilles en cœur! Le bref passage sur la Horeflue étant exposé et raide, il est déconseillé aux randonneurs qui n’ont pas le pied sûr. En haut, une belle vue sur Gstaad récompense les efforts. On y trouve une table de pique-nique et un foyer pour grillades. Logiquement, le chemin du retour vers Horeneggli est tout aussi raide que celui de la montée. D’ici, un télésiège descend à Schönried. Les marcheurs peuvent cependant choisir le chemin qui mène à Saanenmöser. Il traverse des prairies pour rejoindre le petit village bien desservi par le train.
Au dessus du lac de Thoune N° 1576
Tschingel ob Gunten, Dorf — Heiligenschwendi, Reha Z. • BE

Au dessus du lac de Thoune

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la Suisse était largement pourvue d’un système d’alerte sophistiqué. Placées sur des sommets visibles au loin, des tours de guet (les «signaux», ou «Chutzen» chez les Alémaniques) servaient à donner rapidement l’alerte à la population par des feux ou des signaux de fumée. L’Ancienne Berne en comptait plus de 150 entre le Rhin et le Léman. La tour Blueme en faisait partie et transmettait les alertes par exemple à la tour du Bantiger, située à 30 kilomètres, non loin de Berne. À l’époque, ces hauteurs accueillaient des pâturages et n’étaient donc pas boisées. De nos jours, la tour construite en 1984 dépasse de justesse les cimes des arbres et offre une vue panoramique sur les Alpes bernoises. La randonnée débute à Tschingel, un petit village ensoleillé sur les hauteurs du lac de Thoune. Le chemin est facile à trouver: il suffit de suivre les panneaux en direction de Blueme. Très escarpé, le premier tronçon traverse en ligne droite des pâturages et des prairies en fleur pour rejoindre Margel. Après cet effort, les randonneurs peuvent s’accorder une petite pause sur le banc et apprécier la vue sur le lac de Thoune et les sommets bernois. Après Tschingelallmi, on poursuit sur un sentier rocailleux pour traverser une splendide forêt. Des épicéas hautes-tiges se dressent sur un lit vert vif de buissons de myrtilles et le chemin est ponctué de souches recouvertes de mousse. Ainsi, les derniers mètres de dénivelé se font sans peine. Au pied de la tour panoramique, des aires parfaitement aménagées attendent les amateurs de grillades. À la descente, l’itinéraire emprunte d’abord un chemin forestier, puis un sentier raide jonché de racines vers Wolfgruebe. On suit ensuite la route forestière pendant une dizaine de minutes, avant d’emprunter l’escalier menant au centre de réadaptation Heiligenschwendi.
Face au Stockhorn BE N° 1368
Rossberg • BE

Face au Stockhorn BE

Le petit domaine skiable de Rossberg est discrètement niché au-dessus d’Oberwil im Simmental. Grâce à l’orientation de la vallée, le soleil y brille tôt le matin. Les piquets roses du chemin de randonnée en raquettes longent la piste de ski avant de prendre la direction du petit vallon situé au pied du Niderhore, du Buufal et du Puntel. Une fois les pistes franchies, l’itinéraire emprunte une petite route d’alpage qui gravit lentement les versants ensoleillés. L’autre côté du vallon est encore tapi dans l’ombre. Plus tard en revanche, sur le chemin du retour, il sera aussi baigné de soleil. La traversée du versant en direction de Vorderi Site se fait sur un chemin bordé de ronces et de petits arbres. L’endroit est manifestement peuplé de lièvres et de renards, trahis par les empreintes dans la neige. Arrivé à Gruebi, il vaut la peine de s’écarter un peu du chemin: près des chalets d’alpage, un banc abrité du vent permet de profiter du soleil. Plus loin, on aperçoit le versant sud du Stockhorn et la chaîne du Gantrisch. Après une brève descente vers Schönebode, le sentier repart à la montée et franchit un ravissant ruisseau bordé d’arbres et au lit recouvert de neige. Plus loin, une petite route traverse la pente située en contrebas du ravin de Jeppersgrabe et désormais baignée, elle aussi, par les rayons chauds du soleil. Le sentier parcourt ensuite les pâturages avant de plonger dans la forêt jusqu’à Risibode. Entre les arbres, on devine à nouveau les silhouettes des skieurs, peu avant le retour à Rossberg, point de départ de ce circuit.
Loin de la civilisation dans les Alpes bernoises N° 1213
Vordertal • BE

Loin de la civilisation dans les Alpes bernoises

La cabane de Gauli est isolée: entourée de sommets, elle est coupée de toute civilisation. Et rien ne sert de chercher du réseau, il n’y en a pas. Une randonnée de cinq heures et comportant environ 1800 m de dénivelé mène de Vordertal à la cabane en passant par la vallée sauvage d’Ürbachtal. Le chemin commence par une large route de campagne, traverse plusieurs pâturages et franchit un ruisseau de montagne en passant par un pont étroit. À partir de là, il monte en pente raide. D’innombrables virages et quelques passages faciles à escalader mènent toujours plus haut dans les Alpes de l’Oberland bernois jusqu’à déboucher sur un chemin panoramique menant au fond de la vallée. Là, une pittoresque maison à bardeaux se dresse à une altitude de 2205 m: il s’agit de la cabane de Gauli, qui offre près de 80 lits. La salle commune est confortable et un souper copieux et savoureux ainsi qu’une vue impressionnante depuis la terrasse ensoleillée accueillent les randonneurs. Les sommets environnants servent de remparts à la cabane. Le glacier du Gauli s’étend à ses pieds. En 1946, un avion Dakota s’est écrasé sur le glacier. Les douze passagers ont tous pu être sauvés: ce fut la naissance de la Rega. L’épave a quant à elle très vite disparu sous une épaisse couche de glace, jusqu’à ce qu’une hélice réapparaisse en 2012. L’été 2015, particulièrement chaud, a libéré d’autres vestiges de l’épave. Même des personnes peu entraînées peuvent aller y jeter un coup d’œil, accompagnées d’un guide. Les randonneurs qui ne sont pas tentés par une telle aventure prennent le chemin du retour en direction d’Innertkirchen. Ils peuvent emprunter le même itinéraire qu’à la montée ou son alternative, le chemin du bas, qui descend jusqu’au lac en longeant un ruisseau.
En raquettes direction le Leiterhorn N° 1482
Wengen • BE

En raquettes direction le Leiterhorn

En Suisse, les montagnes aux pentes abruptes et très prononcées sont souvent appelées «Horn», à l’instar des sommets de l’Oberland bernois Wetterhorn, Schreckhorn ou Schilthorn. Le Leiterhorn, en revanche, porte mal son nom. Il domine Wengen, mais n’est en fait qu’une colline boisée, du moins sur son versant sud. Toutefois, il offre un panorama à nul autre pareil. La vallée de Lauterbrunnen s’y étire dans presque toute sa longueur, comme vue du ciel. Les parois rocheuses, dont certaines culminent à 1000 m et ceignent le fond de la vallée, sont particulièrement impressionnantes. La face nord jouit également d’une spectaculaire vue plongeante sur Zweilütschinen et Interlaken. Une piste de raquettes à neige mène à ce fameux belvédère. De Wengen, on traverse d’abord le centre-ville, puis les bois et les pâturages enneigés jusqu’à Flüelenboden, d’où l’on entame la montée en lacets avant d’atteindre l’Äussere Allmend. On poursuit tranquillement la montée vers l’aval pour rejoindre le Leiterhorn. Des bancs invitent à la pause. La descente vers Ausserwengen est d’abord bien raide en bordure de forêt jusqu’au point de vue de la Hunnenfluh. De là, le sentier s’aplanit, puis, un peu plus loin, redescend légèrement vers des chalets brunis par le soleil, avant d’arriver à la gare de Wengen. Si les dernières chutes de neige remontent à quelques jours, l’itinéraire est généralement déjà bien damé par les nombreux randonneurs en raquettes, à tel point qu’il peut se pratiquer aussi avec de bonnes chaussures de randonnée. Si tel est le cas, il est toutefois conseillé d’effectuer le circuit en direction inverse afin de venir à bout du passage relativement raide entre la bifurcation de la Hunnenfluh et du Leiterhorn plus facilement.
Du Diemtigtal au Simmental N° 1438
Grimmialp — Blankenburg • BE

Du Diemtigtal au Simmental

L’art du découpage se focalise sur la vache: elle en est le centre et la raison d’être. Tout en bas du papier découpé, dans la vallée, les imposantes fermes en bois se dressent avec fierté, exhibant de nombreuses petites fenêtres. En été, l’alpage figure en haut de l’œuvre: on y fabrique le fromage, on y fait la fête, on y danse aussi. Quant au chemin menant à l’alpage, il voit défiler sapins, tilleuls et autres chênes noueux. La présente randonnée mène du Diemtigal au Simmental, un des hauts lieux du découpage sur papier. Elle traverse les différents paliers décrits dans les œuvres de papier découpé. Le point de départ est Grimmialp. Partant vers le sud, l’itinéraire suit d’abord une route d’alpage jusqu’à l’alpage d’Alpetli, puis un étroit sentier jusqu’à la cabane (1626 m). D’ici, il sillonne un autre vallon courbé jusqu’au col de Scheidegg, entre les vallées du Diemtigtal et du Simmental. Sous les versants rocheux des Spillgerten, l’itinéraire continue à travers pâturages jusqu’à Fromatt, longeant ensuite le flanc du Fromattgrat jusqu’à une crête qui mène au Chumi. A l’intersection, on poursuit sa route vers Hinter Chumi avant de descendre en direction de Blankenburg le long du versant de l’Uf de Flüene. Si l’on a le temps, une visite du musée du découpage de Hans-Jürgen Glatz vaut le détour. Plus de 1000 œuvres y sont exposées.
Zur schönsten Bucht Europas N° 1523
Spiez — Aeschiried, Schulhaus • BE

Zur schönsten Bucht Europas

Ufer- oder Strandwege an grösseren Gewässern sind infolge Überbauungen vielerorts verschwunden oder in privatem Besitz und somit nicht für die Öffentlichkeit begehbar. Eine wunderschöne Ausnahme bildet der Strandweg von Spiez nach Faulensee, welcher bereits 1914 gegen erheblichen Widerstand realisiert wurde. Er führt von der schönsten Bucht Europas hautnah am Wasser entlang ins beschauliche Dorf Faulensee. Einen guten Blick über die ganze Bucht geniesst man beim Bahnhof Spiez, wo die Wanderung beginnt. Einige Treppenstufen und Kurven später ist das Ufer des Thunersees erreicht und man wandert nun, immer der Beschilderung Nr. 26 folgend, direkt am Wasser entlang bis nach Faulensee. Ab Dorfausgang bis zum kleinen Bootshafen Güetital führt der Weg ein Stück weit teils asphaltiert direkt neben der Hauptstrasse. Nach Unterquerung der Autobahn folgt dann der Aufstieg über Wiesen- und Waldwege nach Krattigen. Beim Schulhaus wird die Hauptstrasse überquert, um dann stetig höher zu steigen und immer neue Ausblicke über den See und auf die gegenüberliegenden Berge zu entdecken. Beim Wegpunkt Hellbode verlässt man den Panoramaweg Nr. 26 und biegt rechts ab in Richtung Aeschiried. Zwei Ruhebänke bieten eine gute Gelegenheit, das eindrückliche Bergpanorama auf sich wirken zu lassen. Ein paar Wanderminuten später präsentiert sich mit dem Niesen das Wahrzeichen von Spiez von seiner besten Seite. Alsbald ist danach die Postautohaltestelle Schulhaus in Aeschiried erreicht, von wo das Postauto zurück nach Spiez fährt.
Les charmes de la cabane Doldenhorn N° 1427
Kandersteg • BE

Les charmes de la cabane Doldenhorn

«Là-devant, vous voyez l’Allmenalp, le Bunderspitz et la chaîne du Lohner. Et derrière, à gauche, on aperçoit le Doldenhorn, s’il n’est pas caché par un nuage!» Yvonne Feuz, la gardienne de la cabane Doldenhorn, décrit le panorama depuis la terrasse. Les tables sont habillées de nappes à carreaux rouges et blancs, les bancs ornés de coussins assortis. Sur le mur trône un grand pot d’herbes aromatiques plantées avec amour. La randonnée commence à Kandersteg: au bout de dix minutes, l’auberge Ruedihus apparaît avec sa façade en bois richement décorée datant de 1753. L’ancien conseiller fédéral Adolf Ogi y a emmené des invités prestigieux: Kofi Annan, le couple royal belge ou encore Joseph Deiss. Une fois passé le Ruedihus, le chemin s’engouffre dans la forêt humide. A travers la mousse, les champignons et les fraises, il grimpe sur plusieurs centaines de mètres. Peu avant d’arriver à destination, le chemin perce l’orée de la forêt, libérant la vue sur d’impressionnantes parois rocheuses. A l’époque préhistorique, un phénomène géologique important s’est produit: d’immenses masses rocheuses se sont décrochées de la falaise pour venir s’écraser sur les plaques inclinées, puis glisser jusque dans la vallée. Elles ont percuté l’autre côté de la vallée, remplissant celle-ci de près de 400 mètres de gravats. A la cabane, on peut déguster des röstis faits maison avec du lard, du fromage ou des œufs, et finir avec une tarte aux fruits. Sur le bord de l’assiette, on lit l’adage «Le plaisir vaut tous les péchés». «Nous sommes connus dans tout Kandersteg pour nos millefeuilles servis le week-end», précise la gardienne en riant. Les toilettes aussi offrent une surprise: lorsqu’on regarde par la fenêtre, on entrevoit les eaux bleues profondes du lac d’Oeschinen.
Simmental scandinave N° 1453
Lenk, Metschbahnen • BE

Simmental scandinave

Lorsqu’il atteint la petite cabane de bois sous les arbres, le randonneur doit se frotter les yeux pour y croire: non, il n’a pas été téléporté en Laponie mais se trouve toujours à la Lenk. Et pourtant, l’abri ouvert construit sur le modèle des jäcki finlandais laisse penser le contraire. Peaux de bêtes, muffins aux baies sauvages, lanternes, tout y est. Sauf que la marmite suspendue au-dessus du feu ouvert contient une succulente fondue Gletscherbach et non pas un ragoût de renne. Ouverte à tous les promeneurs et équipée de bois été comme hiver, la cabane construite par l’ex-responsable de district de Berne Rando Ernst Beetschen se prête particulièrement bien aux grillades en famille. De temps en temps – et sur réservation auprès du magasin Bergluft Sport –, elle se mue en restaurant à fondue … à la façon scandinave. La visite de ce jäcki simmentalois peut faire office de conclusion gourmande à la randonnée hivernale menant de la station inférieure de la télécabine Stand-Xpress aux chutes de la Simme. L’itinéraire démarre à l’arrêt de bus «Lenk, Metschbahnen» et longe d’abord un quartier de maisons. On évolue ensuite à travers champs, à proximité de quelques fermes, avant d’atteindre le restaurant Simmenfälle, puis les impressionnantes chutes du même nom, qui sont illuminées le soir. Le retour se fait en grande partie au bord de la rivière Simme. A hauteur de l’Iffigbachbrücke, il est temps de se décider. Soit on traverse le pont et on bifurque à droite pour retourner directement au point de départ de la randonnée. Soit on emprunte le sentier raquettes – qui part sur la gauche – durant cinq minutes environ, pour atteindre la cabane nordique.
Piste du Chüematte sur le Niederhorn N° 1148
Beatenberg Vorsass — Waldegg • BE

Piste du Chüematte sur le Niederhorn

Pour une merveilleuse randonnée à raquettes dans l’Oberland bernois, on peut emprunter le car postal d’Interlaken ou de Beatenbucht direction Beatenberg, puis prendre les remontées mécaniques du Niederhornbahn jusqu’à la station intermédiaire de Vorsass. La piste de randonnée à raquettes suit dans un premier temps un tracé parallèle au chemin de randonnée hivernale, montant doucement mais constamment en direction de Flösch, où des skieurs dévalent la pente. Au panneau indicateur, on bifurque vers un bout de forêt clairsemée, laissant derrière soi les adeptes de sports de glisse et de vitesse. Dans le calme des conifères parés de blanc, un sublime vue se dévoile çà et là sur le lac de Thoune et le panorama alpin. Jusqu’à Unterburgfeld, l’itinéraire descend continuellement. Le lieu, lui, semble se trouver au bout du monde… Arrivé à Unterburgfeld, le randonneur doit retraverser la route pour retrouver la piste qui, après avoir offert une vue impressionnante sur la Jungfrau, s’élance de nouveau vers les hauteurs pour rallier le point culminant, près d’Oberburgfeld. La première partie de cette randonnée à raquettes est à présent bientôt terminée. La suite implique de retourner en surplomb de la forêt, jusqu’à la cabane du Chüematte. Par beau temps, l’auberge est ouverte le week-end. Après une halte ensoleillée, il est temps de descendre pour rejoindre Waldegg. Le chemin de randonnée hivernale, d’abord plutôt plat jusqu’à la station supérieure du téléski à Schwendi, est par endroits raide aux abords de Waldegg. Ce tronçon se prête volontiers à l’usage de bâtons de randonnée, qui offrent une bonne tenue. Une fois à Waldegg, une liaison en car postal ramène le randonneur à la station inférieure de Beatenberg ou même jusqu’à Interlaken.
Sur le chemin de la vallée N° 1403
Grimmialp — Oey • BE

Sur le chemin de la vallée

Le Diemtigtal se distingue par ses paysages culturels intacts et pleins de charme composés de bâtiments historiques précieux. Hormis les villages de Diemtigen (récompensé en 1986 par le prix Wakker pour son image de village intacte) et d’Oey, la vallée compte surtout des habitations dispersées. Le chemin de la vallée promet un moment de randonnée unique. Grand classique de la randonnée, il mène de Grimmialp à Oey, en aval, en empruntant des chemins simples et sans ascensions notables Les différents arrêts du car postal permettent d’adapter aisément l’itinéraire. Une partie du trajet coïncide même avec le sentier des maisons du Diemtigtal, qui mène à plusieurs habitations en bois et bâtiments d’exploitation imposants et richement décorés. Le chemin de la vallée alterne entre larges routes de gravier et petits sentiers forestiers ou de prairie. Depuis Grimmialp, terminus du car postal, les marcheurs rejoignent la rivière de vallée Fildrich en passant le petit lac Blauseeli, puis en longeant le cours d’eau Senggibach. Le chemin de rive est bien aménagé et traverse le hameau de Schwenden jusqu’au terrain de jeux aquatique «Gwunderwasser», puis à place où se tient la foire au bétail d’Anger. Sur le versant droit de la vallée, le chemin continue vers Riedli, où l’on traverse à nouveau la Fildrich pour rejoindre la rive gauche ensoleillée. Puis, à partir de Wampflen, l’itinéraire traverse une nouvelle fois la forêt ombragée. Peu avant la traversée de la Chirel, deuxième rivière de la vallée, le chemin devient un peu plus pentu. Enfin, depuis Horboden, la vallée s’élargit à vue d’oeil. Au cours de l’été 2005, des inondations ont provoqué dans cette zone des dégâts considérables et emporté une grande partie de la forêt alluviale. La végétation s’est remise depuis, mais quelques brèches parmi les jeunes pousses laissent entrevoir un superbe panorama sur la vallée et les montagnes alentours. Cette randonnée très variée et enrichissante se termine à la gare d’Oey, située au bout du village.
Le panorama de Mürren N° 1418
Gimmelwald — Grütschalp • BE

Le panorama de Mürren

Gimmelwald a le charme d’un village de montagne: chalets, étables et caves à fromage le caractérisent. Mais le temps ne s’est pas non plus arrêté. Des étables en stabulation libre côtoient d’anciennes fermes. La société aussi change. C’est ainsi que des femmes de Gimmelwald ont monté leur propre affaire. Elles vendent leurs produits tous les lundis entre Noël et Pâques dans l’élégant village de Mürren. De la tresse fraîche à base de farine d’épeautre et de blé, des mélanges de thés aux herbes des prairies alentour, des confitures aux fruits du jardin, du fromage des alpages environnants et de la viande provenant de l’abattoir du village. On atteint Gimmelwald en prenant le téléphérique qui monte au Schilthorn. Ce n’est pas par hasard que J. R. R. Tolkien s’est inspiré de la vallée de Lauterbrunnen pour écrire son roman «Le Seigneur des anneaux». D’ici, un chemin de randonnée d’hiver monte jusqu’à Mürren. Au printemps, on est frappé par le contraste entre les alpages verdoyants, où l’on voit déjà fleurir les premiers crocus et autres anémones hépatiques, et les hauts sommets encore enneigés. On traverse le village mondain de Mürren sur la rue principale. Depuis la gare, on suit le tracé du chemin de fer sur 4 kilomètres avant d’arriver à Grütschalp. Le panorama fantastique, qui embrasse le Faulhorn au nord et le Mittaghorn au sud, se déploie devant les yeux des marcheurs. Un téléphérique amène les randonneurs de Grütschalp jusque dans la vallée à Lauterbrunnen.
Tragédies et triomphes à l’Eiger N° 1459
Wengernalp — Kleine Scheidegg • BE

Tragédies et triomphes à l’Eiger

Les conditions météo étaient tout sauf favorables lorsqu’en 1952, des secouristes se sont mis en route pour répondre à un appel à l’aide, au péril de leur vie. Un avion militaire américain venait de s’écraser sur le glacier du Guggi. 50 ans plus tard, le glacier a rendu les débris de l’épave. A chaque printemps, la neige des avalanches les charriait jusqu’au sentier pédestre. S’il n’y a plus trace aujourd’hui de cette catastrophe, la vue sur le glacier rappelle sans cesse la tragédie aux randonneurs. Les masses imposantes de roche et de glace de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau semblent à portée de main lorsqu’on descend du train à Wengernalp. D’abord au plat, le chemin traverse des prairies en fleurs jusqu’à un petit bois où il franchit le Nesselbach. Il monte ensuite vers l’est à Haaregg, au-dessous des remontées mécaniques. Un arrêt s’impose avant de s’attaquer à la pente très raide. On peut s’imaginer les souffrances des participants au Marathon de la Jungfrau qui, chaque année en septembre, luttent pour atteindre le sommet à 2100 mètres d’altitude, en passant par la moraine. Après une bonne heure et demie de marche, on atteint le point culminant de la randonnée à la station Eigergletscher. Le long du chemin qui nous amène en 40 minutes à la Petite Scheidegg, des stèles de bois retracent l’histoire mouvementée de la paroi nord de l’Eiger, dont la première conquête date de 1938. Les noms de tous ceux qui ont vaincu la paroi mythique sont gravés dans la pierre sur le trajet, sans oublier ceux des plus de 60 alpinistes qui y ont laissé leur vie. Triomphes et tragédies se côtoient ici dans la région de la Jungfrau.
Au refuge du Wildhorn et par-delà l’Iffighorn N° 1141
Iffigenalp • BE

Au refuge du Wildhorn et par-delà l’Iffighorn

La vallée de l’Iffigtal recèle bien des merveilles. Peu après Iffigenalp, on tombe sur une première cascade, puis on prend la montée à travers le lieu-dit «Egge». On emprunte ensuite un passage semblable à des gorges, avant de se retrouver devant l’un des plus beaux lacs de montagne de l’Oberland bernois, le lac d’Iffigsee. Des parois rocheuses sombres d’un côté et des prairies verdoyantes de l’autre, le son des clochettes au cou des vaches, une explosion de fleurs et, au milieu de tout ça, l’eau d’un bleu profond de l’Iffigsee. Non, il ne s’agit pas de l’un de ces Heimatfilm kitsch, mais d’un vrai paysage. C’est probablement ici que passait la première route du col entre la vallée du Simmental et le Valais, comme en témoigne la découverte de vestiges de murs et de tuiles datant de l’époque romaine. Lorsqu’au Moyen Âge la progression des glaciers en condamna l’accès, on trouva une route alternative par le col de Rawil. On aperçoit déjà le refuge vers lequel on marche depuis le lac d’Iffigsee. La cabane du Wildhorn se présente devant nous après avoir arpenté des pentes herbeuses, une plaine alluviale caillouteuse et après avoir vaincu une dernière montée. Le refuge du CAS trône fièrement entre le Niedhorn et le Schnidehorn et offre une vue imprenable sur la vallée de l’Iffigtal. Impossible de ne pas s’attarder un peu ici, devant un café et une tranche de gâteau ou le menu du jour. Étalée sur deux jours, cette randonnée peut être effectuée en toute tranquillité par des familles ou des randonneurs qui sont plus dans un esprit de promenade. Au retour, on prend la bifurcation au-dessus du lac d’Iffigsee. On poursuit l’ascension sur 200 mètres en direction du sommet de l’Iffighorn, puis on redescend dans la vallée de l’Iffigtal et à Iffigenalp en passant par le Hochberg. On se trouve ici au coeur de la réserve naturelle de Gelten - Iffigen. En été, les pâturages du Hochberg sont recouverts d’edelweiss, d’orchidées et de lis des Alpes. Et en automne, une multitude de touffes colorées essaiment encore les pâturages.
Autour du lac de Thoune N° 0775
Oberhofen, Wichterheer — Gunten • BE

Autour du lac de Thoune

Sur les six ponts suspendus prévus le jour le long du circuit panoramique autour du lac de Thoune, trois sont déjà en place. Celui qui fut inauguré en premier en décembre 2011 passe au‑dessus de la rivière Spissibach près de Leissigen. En octobre 2012, ce fut au tour du pont de Sigriswil d’être mis en service. Ce dernier est le but de la randonnée qui commence près d’Oberhofen. Dès le début, cet itinéraire facile offre un premier point d’intérêt qui récompense les efforts de la montée d’Oberhofen à la Balmflue. Le chemin passe à travers une forêt fraîche et luxuriante, d’abord le long d’un énorme rocher, puis entre de gros blocs de poudingue. Des goulets creux, des rochers surplombants et de larges formations rocheuses jalonnent le chemin. On atteint bientôt le Riderbach. Cette rivière doit encore être traversée par son lit, mais on projette d’y construire un pont suspendu. Le chemin à flanc de coteau se poursuit en direction de Blooch. Un emplacement pour les grillades invite à faire une pause. Le chemin continue à travers la forêt qui laisse sans cesse entrevoir un beau panorama. Un peu avant Erizbüel, le randonneur quitte la fraîcheur ombragée des arbres. Il atteint bientôt Aeschlen et le nouveau pont suspendu qui mène à Sigriswil. Avec ses 340 mètres de long et ses 180 mètres de haut, c’est le plus grand ouvrage suspendu du chemin panoramique. Il n’est pas uniquement emprunté par les randonneurs, mais aussi par les enfants d’Aeschlen qui l’utilisent pour se rendre à l’école.
Lenk enneigée N° 1452
Betelberg • BE

Lenk enneigée

En été, les vaches paissent sur l’alpage et les paysans font les foins. L’hiver venu, prairies et pâturages enneigés sont réservés aux sports d’hiver. A la Lenk, le paysage est tout sauf monotone: vers l’ouest, il est vallonné et s’élève doucement; vers le nord, il est raide et peu praticable. Et au sud, il offre un panorama magnifique sur les Alpes bernoises. Cette randonnée d’hiver permet d’embrasser toute la région. Elle débute à la station supérieure de la télécabine Lenk-Stoss-Leiterli. D’ici, elle monte par de larges pistes bien préparées pour les randonneurs jusqu’au Leiterli. Il s’agit du sommet d’une étroite arête rocheuse et le point culminant de la balade. Ici et là, des bancs permettent d’admirer la vue grandiose sur les Alpes bernoises. Peu après le point le plus élevé, l’itinéraire se dirige vers la droite et descend vers le chemin de randonnée d’hiver, en direction de Steistoos et du point 1953, où le chemin se ramifie. L’itinéraire suit la direction de Tschätte, en descendant vers la droite. Après avoir contourné le Haslerberg, il mène au Haslerläger, lieu d’estivage des vaches. Alors que le chemin de randonnée d’hiver descend vers le «Hasler bar», c’est une montée que propose au contraire cet itinéraire, pour rejoindre, en un large arc de cercle et sur un agréable dénivelé, la télécabine qui redescend. Lors de la montée ou de la descente, des petites granges à foin sont visibles ici et là. Avec un peu de chance, les randonneurs verront un paysan de la Lenk en train de «Höuw bäärge», c’est-à-dire de ficeler le foin selon d’anciennes coutumes en de grosses balles pesant jusqu’à 200 kilos, qui sont descendues dans la plaine sur de grandes luges.
Sur la Höji Wispile N° 1451
Höhi Wispile — Gsteig b. Gstaad • BE

Sur la Höji Wispile

Sur la majeure partie du tracé, cette randonnée d’hiver fait face au soleil et à la Walliser Wispile, qui se dresse sous les contreforts du Spitzhore. Le versant dénudé forme un site idéal pour des lotissements d’alpage qui, contre toute attente, appartiennent à des propriétaires valaisans. Les raisons historiques ne sont pas tout à fait claires. Il est probable que les paysans de Savièse, établis au sud du col du Sanetsch, aient eu trop de bétail et que, leurs pâturages se raréfiant, ils aient acheté des biens ruraux dans le Saanenland. Pendant que les hommes travaillaient la vigne, femmes et enfants franchissaient le col avec leurs vaches d’Hérens pour estiver sur la Walliser Wispile. Avec le temps, les Saviésans se concentrèrent toujours plus sur la viticulture et confièrent leurs alpages à des fermiers de Gsteig. La première partie de la randonnée mène sur les flancs larges de la Höji Wispile. D’ici, la vue sur les montagnes est grandiose. Le chemin comporte plusieurs bifurcations qui finissent par se rejoindre. Chrinetritt marque le début d’une descente longue et raide jusqu’à Gsteig: suivant les conditions d’enneigement, il convient d’emporter des bâtons, des crampons, voire une luge. Les randonneurs que la pente rebute peuvent rebrousser chemin jusqu’à la télécabine. Mais ils rateront ainsi l’opportunité de savourer un délicieux plateau de fromages locaux et de viande séchée accompagné de vin de Savièse, sur la terrasse du bistrot Ösi Perreten. Un mot encore concernant la télécabine: le pays de Saanen comptant une multitude de remontées mécaniques, la télécabine de Wispile ne fonctionne que durant la haute saison, soit entre Noël et Nouvel An, ainsi qu’en février. Cette randonnée d’hiver n’est donc accessible que durant quelques semaines.
Imposante Bergwelt im Berner Oberland N° 1524
Kandersteg • BE

Imposante Bergwelt im Berner Oberland

«Wo sich heute die Firnmulden und Gletscher der Blüemlisalp befinden, waren früher grasreiche Weiden. Es kam vor, dass die Kühe dreimal des Tages gemolken werden konnten.» Mit diesen Worten beginnt die Sage der Blüemlisalp. Steht man heute am Ufer des darunterliegenden Oeschinensees, so kann man sich kaum vorstellen, dass unter dem Blüemlisalphorn einst Weiden gewesen sein sollen. Etwas Mystisches strahlt dieser Ort dem Betrachter jedoch immer noch aus. Kurz nach dem Start beim Bahnhof Kandersteg wandert man ein Stück auf der «Bundesrat Adolf Ogi-Strasse» in Richtung Talstation der Gondelbahn. Der Weg führt danach weiter aufwärts dem Oeschibach entlang bis zum Kraftwerk, wo ein Wegweiser mit der Aufschrift «Bergstation Gondelbahn» nach links zeigt. Ab hier geht es auf einem Bergpfad recht steil aufwärts, bis der Wegpunkt «I de Huble» erreicht wird. Schon bald ist danach die Bergstation erreicht und eine Pause bei dieser fantastischen Aussicht verdient. Via Läger und Restaurant zur Sennhütte gelangt man in einer knappen halben Stunde zum Oeschinensee, der mit einer Fläche von 1.1 km2 zu den grösseren Bergseen gehört. Es ist ein imposanter Blick, wie sich die bis 2000 Meter höher gelegenen Gipfel im klaren Wasser spiegeln. Ein kurzes Stück geht es nun dem See entlang, bevor beim Bergrestaurant Oeschinensee der Abstieg zurück nach Kandersteg folgt. Die Fahrstrasse wird schon bald verlassen und der Weg führt danach, teilweise die Skipiste benützend, hinunter bis zum Kraftwerk. Ab hier folgt man demselben Weg des Aufstiegs bis zur Brücke, die über den Oeschibach führt und überquert diese. Auf der linken Seite des Oeschibaches geht es nun ins Dorf, wo diverse Gaststätten zu einem Trank einladen.
Plaisirs hivernaux à Turbach N° 1454
Turbach, Rotengraben — Gstaad • BE

Plaisirs hivernaux à Turbach

Championne du monde des moins de 23 ans, elle a disputé la Coupe du monde et les Jeux olympiques: Nathalie von Siebenthal fait partie de l’élite mondiale du ski de fond. Elle s’entraîne souvent dans la vallée de Turbach, où la piste porte officiellement son nom. Le chemin de randonnée d’hiver longe la piste et la traverse par endroits. La randonnée débute au lieu-dit «Turbach, Rotengraben» par une boucle sur la Wintermatte. Au-dessus de la buvette d’été, le chemin bien préparé prend brusquement fin. Il ne reste plus qu’à opérer un virage à 180 degrés pour admirer à nouveau la belle vue sur les montagnes alentour. Retour à Rotengraben, où le chemin longe le ruisseau Turbach. Environ 20 minutes plus tard, il s’élève vers la route sur une petite pente raide. Voici le Sunne-Stübli, le seul endroit où les randonneurs peuvent se restaurer. Dans la salle aux murs couverts de bois, on leur propose des saucisses de Vienne ou des saucisses de veau garnies d’une salade de pommes de terre maison, une tomme fondue et des pommes de terre bouillies, de la raclette ou de la fondue. Au mur, deux planches portent les noms des vaches de la vallée qui ont reçu des distinctions.A partir de l’Eigenmatte, les marcheurs peuvent descendre directement dans la vallée, à Gstaad, ou longer le versant et rejoindre la localité tout au bout du parcours, par une pente raide. Les habitants conseillent cette variante-là, qui permet de profiter plus longtemps du soleil et offre plus de variété. La vallée s’élargit toujours plus, la Gummfluh et le Vanil Noir sont bien visibles. Peu avant Gstaad, des passages raides et glissants peuvent être assez difficiles à franchir, en fonction de la neige, malgré la présence de mains courantes.
Encore plus de magie hivernale N° 1362
Lauenen • BE

Encore plus de magie hivernale

Par une journée d’hiver ensoleillée, Lauenen est un lieu féérique au coeur d’un paysage hivernal idyllique. Grâce au groupe de rock suisse-allemand Span et à sa chanson sur le lac, la région connaît une forte affluence en été. Pourtant, lorsque le lac bleu-vert de Lauenen est gelé et recouvert d’une couche de neige, l’excursion n’en vaut pas moins la peine. Depuis l’arrêt du car postal à Lauenen, on suit le panneau rose des randonnées hivernales en direction de Fang. Pour profiter au maximum du soleil, il est conseillé de faire le tour du lac dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Le chemin de randonnée hivernale monte en douceur à travers des forêts, des prairies et des hameaux avec de jolies maisons en bois. Les paysages de cartes postales se succèdent. Depuis les hauteurs, on aperçoit le lac de Lauenen dans sa parure hivernale. Difficile de deviner ses contours dans la plaine blanche et sans arbres. Des empreintes de renards et de lièvres recouvrent le lac de motifs en filigrane. Le chemin du retour redescend dans la vallée. Depuis Fang, le chemin de randonnée hivernale traverse un marais où sont empilés des Tristen dans la tradition de la région. Ce sont des meules de foin et de roseaux de plusieurs mètres de hauteur stockées dehors pour l’hiver. Avant de dépasser Fang et de retourner à Lauenen, une auberge et sa terrasse ensoleillée donnant sur le chemin de randonnée hivernale invitent les marcheurs à s’accorder une petite pause.
Beau panorama sous le soleil d’Adelboden N° 1392
Adelboden • BE

Beau panorama sous le soleil d’Adelboden

La langue allemande aime donner aux montagnes imposantes le nom de «Horn» (corne), mais le Hörnli d’Adelboden (le «Höreli» en dialecte local) fait mentir cette idée. En effet, ici, les pentes sont douces et agréables, ce qui n’empêche pas les randonneurs de constater, une fois parvenus au but, que la vue est digne d’un haut sommet. Un chemin de randonnée d’hiver damé quitte le centre du village et s’élève le long du versant ensoleillé. Pour trouver son point de départ, il suffit de remonter la Dorfstrasse vers le nord. Après avoir traversé le Schmittengraben, il faut se diriger vers la pente puis tourner et monter en pente douce sur l’Unterer Hörnliweg. On gagne rapidement de la hauteur en passant à travers des pâturages enneigés et près d’imposantes vieilles maisons en bois, ce qui permet de profiter de la vue. Plusieurs bancs en bois invitent à un arrêt. Au niveau du Höreli, après la vue impressionnante en direction du sud, celle vers le nord, où le panorama s’étend jusqu’au Niederhorn, au bord du lac de Thoune, soutient la comparaison. Le chemin damé descend rapidement par des pâturages puis par la forêt silencieuse. Il est aussi possible de rejoindre Mösere en luge. Une petite route beaucoup moins raide rejoint ensuite le joli site de Bütschegga après Ausser Schwand. L’itinéraire se dirige vers Holzachseggen et Blatti puis bifurque, quelques centaines de mètres plus loin, à nouveau vers l’aval. Une autre petite route très peu fréquentée, d’un assez faible dénivelé, va permettre de rejoindre le Schmittengraben. Cette fois-ci, les marcheurs croisent le torrent 100 mètres plus bas environ. La vue, ici et là, sur les montagnes proches d’Adelboden, est superbe. Sur le dernier tronçon de la randonnée, il reste à effectuer une montée courte, mais bien raide et à passer devant le musée local à la Schönegg pour rejoindre le centre d’Adelboden.
Le Saanenland vu d’en haut N° 1347
Gsteig — Lauenensee • BE

Le Saanenland vu d’en haut

On trouve des «Wispile» par douzaines dans le Pays de Gessenay (Saanenland). Les localités portant ce nom se trouvent toutes sur la croupe rocheuse qui s’étend entre Gsteig et Gstaad, plus au nord. La plus connue est Höji Wispile; une télécabine part de Gstaad Grund et monte sur les hauteurs panoramiques. Son nom, qui signifie «Haute Wispile», porte toutefois à confusion, car le Walliser Wispile, plus au sud, la surpasse d’une bonne quarantaine de mètres avec ses 1983 mètres. Il y a également la Hinderi Wispile ainsi que la Vorderi Wispile, au-dessus de Gsteig. Le toponyme étrange «Wispile» n’a à voir ni avec le vin («Wein»), ni avec un carillon éolien («Windspiel»). C’est un terme d’origine celte qui signifiait «prairie». Et en effet, il existe de grands pâturages sur la longue crête qui relie le Saanental et le Louwenetal. Comme le relief y est relativement doux, ces régions ont, de tous temps, été faciles à cultiver. La région est également idéale pour faire de la randonnée de montagne, car elle offre de splendides vues panoramiques. L’itinéraire qui va de Gsteig au lac de Lauenen (Louwenesee) en passant par le Walliser Wispile, par exemple, est riche en diversité. On commence par une montée plutôt raide longeant les cascades de Burgfälle et traversant une forêt de sapins; on continue à travers des prairies moins raides jusqu’à Vorderi Wispile, puis jusqu’au Walliser Wispile. La seconde partie est une magnifique randonnée d’altitude en direction de Chrine et passant par Hinderi Wispile. On bifurque complètement vers l’est peu avant le petit col. Un large chemin en gravier mène ensuite jusqu’au lac de Lauenen en faisant de grandes boucles.
Lac de Seeberg, la perle du Diemtigtal N° 1379
Zwischenflüh, Anger — Schwenden i. D. • BE

Lac de Seeberg, la perle du Diemtigtal

Deux chasseurs discutent devant le restaurant Seeberg. L’un dit avoir vu plus de 100 bouquetins vers l’Alpetli. L’autre raconte avoir compté exactement 116 chamois en direction de Wiriehore. Ils s’appuient contre le mur de la maison et boivent leur «Chüjerkafi» surmonté de crème. De Zwischenflüh, nous sommes montés au Meniggrund en passant notamment sur une petite route bétonnée. Le parcours de découverte à travers la forêt est parsemé de gros morceaux de bois noueux et de branches brisées. On y voit des aroles séculaires et, au pied d’un érable sycomore, le rare lichen lobaria pulmonaria. Depuis le passage de l’ouragan Lothar, en 1999, le site est intouché. Soudain apparaît derrière une colline arrondie le lac de Seeberg, qui semble protégé par de hauts rochers à l’une de ses extrémités. Nuages et sommets se reflètent à la surface de l’eau dans laquelle une maman et sa petite fille trempent les pieds. Le lac, situé dans la réserve de Spillgerten, est à l’état naturel. Avant la descente, un détour par le restaurant Seeberg et son alpage exploité tout l’été s’impose. Dans notre assiette, un fromage d’alpage, le «Mutschli», des rebibes et du fromage de chèvre. Ici, on fabrique aussi le fromage d’alpage certifié vendu dans les grandes surfaces de la région de Berne. Le steak vient de l’un des cochons de la porcherie voisine, où les bêtes sont nourries avec le petit-lait de la fromagerie. Après une brève montée vers une montagne, le Stand, commence la descente en pente raide sur un étroit sentier en lacets. Le balisage est rouge-blanc-rouge et nous sommes contents d’avoir de bonnes chaussures de randonnée. Depuis ce chemin très pittoresque, on voit, sur la droite, l’alpage de Schwenden, entouré d’une imposante paroi rocheuse. Mètre après mètre, nous rejoignons le Diemtigtal.
Nuitée au Susten N° 1320
Gadmen, Fuhren — Guttannen • BE

Nuitée au Susten

Comme la cabane Windegg se situe au cœur de la région du Susten arrosée par de nombreux cours d’eau, l’approvisionnement énergétique semble aller de soi. Or, ce n’est pas le cas: soleil, bois et gaz en bonbonnes jouent toujours un rôle important. Pas étonnant que les randonneurs cherchent en vain une douche et une prise pour recharger leur portable. Ces «lacunes» contribuent au charme de la cabane, où flotte l’odeur du feu de bois et du pain frais. Les ambiances vespérales sur le Hasliberg sont légendaires, tout comme le «Haslichueche», le gâteau aux noisettes de la gardienne. La cabane Windegg est d’un accès agréable. A partir de l’arrêt de car postal de Fuhren (Gadmen), le chemin descend avant de passer sur le versant est de la vallée où coule la Triftwasser et de monter par la forêt jusqu’à la station supérieure du téléphérique. Là, l’itinéraire franchit les eaux tourbillonnantes, puis rejoint le Bosslis Stein, un rocher où il faut bifurquer pour rejoindre le pont suspendu. Réservée aux plus courageux, sa traversée n’est pas nécessaire pour se rendre à la cabane. Près du pont, le «Ketteliweg» permet de rejoindre l’édifice. Les enfants aimeront ce tronçon spectaculaire qui passe par des rochers arrondis et où cordes et câbles facilitent la montée. Le lendemain, l’itinéraire se poursuit par le Furtwangsattel jusqu’à Guttannen. Ce col peu fréquenté offre des vues superbes sur le Triftkessel et son glacier qui s’amenuise.