Chalet-à-Gobet
— Montpreveyres
• VD
Les dernières maisons du Chalet-à-Gobet à peine passées que le Bois du Jorat apparaît déjà dans toute sa profondeur. Quelques pas encore le long d’une clairière et l’on entre dans un formidable monde végétal. Le chemin balisé - que l’on a intérêt à bien suivre pour ne pas se perdre - n’est jamais ennuyeux. Il monte, il descend. Le spectacle est partout. Les essences d’arbres sont variées, avec beaucoup de feuillus toutefois. Toute aussi riche et diversifiée, la végétation est plus ou moins dense selon l’ensoleillement. Ici et là, des ruisseaux pleins de fraîcheur glougloutent, les oiseaux chantent, la forêt vit. On y rencontre des promeneurs, bien sûr, mais aussi des cyclistes, des cavaliers, voire des voitures sur la route des Paysans. Au détour d’un chemin, une clairière apparaît, puis une autre, bien plus grande. On est sorti de la forêt, une magnifique vue s’étend vers le nord-est, direction Moudon, et le sud-est avec les Préalpes fribourgeoises et le Moléson en point de mire. Les villages alternent avec les champs et les forêts. La marche par monts et par vaux se poursuit en bordure de clairière. A mi-chemin, il faut songer à repartir. Tout à la fois bucoliques et impressionnants, des ravins et des ruz attendent le randonneur, avant et après le village soigné de Ropraz. On y voit même des marmites glaciaires, témoins du travail millénaire de l’eau de la Bressonne. Une dernière langue de forêt pointe à l’horizon après le lieu-dit Ecorcheboeuf, un nom qui donne le frisson. Toute primesautière, la Bressonne s’invite à nouveau, avant la montée jusqu’à la cure et l’église de Montpreveyres. On s’approche un peu du paradis. Ces belles bâtisses historiques sont situées sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.