Séprais
— Asuel, Maison communale
• JU
Cette randonnée débute par un bref passage sur le tracé de la balade de Séprais, où l’on voit des sculptures en plein air, exposées au vent et aux intempéries, au caractère éphémère. De l’arrêt de bus de Séprais, on suit ce chemin vers le village. Après une centaine de mètres, à une bifurcation, l’itinéraire quitte ce musée en plein air. Il faut partir à gauche par les prairies de Sur la Ravière pour rejoindre la forêt. C’est le début de la montée vers le col des Rangiers. On traverse par endroits des pâturages jurassiens jusqu’à ce que le chemin tourne enfin à gauche et rejoigne par un arc de cercle La Caquerelle et l’hôtel-restaurant du même nom. Il s’agit de l’un des nombreux établissements de l’Ajoie servant le fameux repas de la Saint-Martin, autour du 11 novembre. Ce repas copieux consiste en du porc sous toutes ses formes, du boudin noir au rôti, en passant par le jambon et le lard. Le restaurant se situe à l’ouest du haut plateau, près du col des Rangiers, qui est le point d’intersection entre le Clos du Doubs, les Franches Montagnes, l’Ajoie et la vallée de Delémont. La route du col est très appréciée des motards, que l’on entend de loin par les beaux jours d’été. Du restaurant La Caquerelle, le chemin mène directement à la route du col, qu’il suit sur 300 mètres en direction de l’ouest. Au niveau du gîte des Malettes, un ancien hôtel, emprunter le chemin à droite pour rejoindre Le Chételat, un autre sommet jurassien qui est le point culminant de la randonnée. Derrière lui, dans la cuvette, se trouve le village d’Asuel, le but de la randonnée. Le sentier descend en pente raide vers l’est à travers la forêt jusqu’au ruisseau de l’Erveratte, que l’on longe pour rejoindre Asuel. En sortant de la forêt, on voit la ruine du château d’Asuel trônant sur une colline à gauche. L’histoire du château du XIe siècle se découvre dans le petit musée du village.