Suisse Rando | Propositions de randonnée • Suisse Rando

1598 entrées ont été trouvées
Sörenberg vu d’en haut N° 1713
Sörenberg, Rothornbahn — Sörenberg, Hirsegg • LU

Sörenberg vu d’en haut

La marche débute à la station inférieure du téléphérique du Brienzer Rothorn. A l’approche du printemps, le soleil brille tôt le matin au-dessus du puissant verrou qui sépare le canton de Lucerne de l’Oberland bernois. La neige, encore solide, permet une belle virée en raquettes au moins jusqu’à fin mars. Le chemin balisé longe d’abord la piste de ski de fond, puis tourne à gauche et monte à la fromagerie d’alpage Schlacht (bataille en allemand), qui ne s’appelle pas ainsi sans raison: en 1380, les Obwaldiens attaquèrent les habitants d’Entlebuch et auraient même plongé son armailli dans du petit-lait chaud. L’itinéraire suit ensuite la piste de ski, puis tourne à gauche peu avant la station inférieure du télésiège Steinetli et monte en traversant un terrain ouvert jusqu’au Blattenegg (1635 m). Ce passage est féérique: la chaîne du Rothorn domine la vue pendant toute la montée et soudain, la vue s’ouvre sur le Hohgant et la Schrattenfluh. On descend par des marais encore cachés sous la neige. On traverse plusieurs pistes de ski de fond, mais les différents amateurs de sports d’hiver ne se dérangent pas. Les randonneurs en raquettes suivent une partie du chemin de randonnée hivernale jusqu’à l’auberge Salwideli. L’ancienne colonie de vacances au milieu du splendide paysage entre l’Emmental et Entlebuch est désormais un restaurant très prisé. Après une brève descente vers les maisons de vacances Wagliseiboden, la piste remonte jusqu’à l’alpage Schlund, traverse une cuvette puis passe par une crête à la vue panoramique stupéfiante. Enfin, une pente raide mène à la route principale et à l’arrêt du car postal «Sörenberg».
Dans le Waldemmental (LU) N° 1714
Flühli LU, Post • LU

Dans le Waldemmental (LU)

Le début de cette randonnée peut déjà s’avérer difficile pour certains: près de l’arrêt de bus à Flühli, le «Poscht-Beck» attire le randonneur avec ses gourmandises et, juste à côté, l’hôtel Kurhaus de style art nouveau, dans lequel Lénine installait ses maîtresses, l’invite à se restaurer. Ceux qui sont capables de résister à la tentation suivent les panneaux bleus «Kneipperlebnis», passent devant l’école, l’auberge Stutz et la maison richement décorée du couple d’artistes Hofer-Kröner, avant d’atteindre la charmante installation Kneipp au bord de l’étang Schwandalpweiher. Le chemin est préparé en hiver aussi et le bassin d’hydrothérapie reste ouvert pendant la saison froide pour les plus assidus. Ensuite, le chemin traverse des pâturages, dépasse une ferme magnifique pour rejoindre le ruisseau Rotbach. A Kragen, où la route se termine et est remplacée par un sentier, se trouvait jadis une station thermale. Elle était alimentée par une source de soufre qui se fait encore sentir plus loin dans la vallée. Le sentier devient de plus en plus étroit et il n’est pas recommandé de l’emprunter en cas de neige. Il passe devant une aire de grillades, puis serpente dans les gorges en suivant le cours d’eau. La première cascade et son belvédère sont déjà assez spectaculaires. Mais au fond de l’étroite cuvette, ça devient vraiment passionnant: entre les parois rocheuses montant à la verticale, un pont suspendu enjambe le ruisseau et la vue s’ouvre sur la chute d’eau. Le retour s’effectue d’abord sur le même chemin puis en suivant la petite route qui mène à la route principale. Le marcheur traverse cette dernière et suit la rivière Waldemme jusqu’au point de départ de la randonnée au fil de l’eau.
Dans la vallée inférieure de la Töss N° 1718
Kollbrunn — Rämismühle-Zell • ZH

Dans la vallée inférieure de la Töss

Kollbrunn, dans l’arrière-pays de Winterthour, n’est pas forcément un endroit où l’on a envie de s’attarder. Et pourtant, avant de quitter le village en direction du Bäntal, pourquoi ne pas faire un détour par la Töss? En amont, une ancienne passerelle d’une zone alluviale s’ouvre lors de crues, ce qui lui évite d’être emportée par les eaux. Passer sur les deux planches installées de manière décalée dans l’eau représente un défi plutôt facile, qui est d’ailleurs le seul de cette courte randonnée entre Kollbrunn et Zell, consacrée à Paul Burkhard, le compositeur d’œuvres très connues des Alémaniques, comme le «Kleine Niederdorfoper» ou le «Schwarzer Hecht». Depuis la passerelle, suivre la rivière Töss vers l’amont, traverser la route principale et la voie ferrée pour rejoindre le chemin de randonnée du Bäntal en direction du cimetière. Il mène d’abord le long d’un sentier bordé de prairies puis disparaît dans la forêt printanière aux feuilles vert tendre. Le long du cours d’eau – par temps sec, le Bäntalbach est un tout petit ruisseau – le chemin monte dans la gorge jusqu’à la bifurcation vers Tüfels Chilen, dont le nom évoque une ancienne carrière de tuf. L’eau ruisselle sur le tuf couvert de mousse, faisant briller la couleur jaunâtre de la pierre et le vert des mousses. Une fois la gorge franchie apparaissent une plaine et les deux hameaux d’Oberlangenhard et d’Unterlangenhard. En suivant la lisière de la forêt sur la gauche, on parvient à un croisement en T, où le chemin bifurque sur la droite vers Oberlangenhard. Paul Burkhard y vécut de 1959 à sa mort, en 1977. D’ici, le sentier thématique créé en son honneur descend vers Zell, sur une pente raide. Ce bref passage est un peu difficile, mais bien sécurisé. En traversant le joli petit village de Zell, on rejoint la gare de Rämismühle-Zell.
La magie des Höllgrotten N° 1719
Neuägeri, Schmittli — Baar • ZG

La magie des Höllgrotten

Le grondement de la Lorze remplace rapidement celui de la semi-autoroute. Un large chemin bordé de petites cascades créées par les seuils de la rivière traverse le défilé boisé du Lorzentobel. Les panneaux du sentier «Industriepfad Lorze» expliquent l’importance de cette rivière pour la région. La liaison entre les communes de montagne et celles de la vallée avait autrefois gagné en importance avec l’industrialisation. Au milieu de l’itinéraire, trois ponts témoins de ce progrès semblent s’empiler. Leur construction remonte à différentes époques: un pont en bois de 1759, un viaduc voûté en pierres de 1910 et le nouvel édifice en béton datant de 1985. Les Höllgrotten ne sont plus très loin. Leur nom n’a aucun rapport avec les enfers. Il vient de «Hell», qui désignait la clairière toute proche. Mais les grottes ont été associées à des forces souterraines obscures dès leur découverte en 1863. Les Höllgrotten sont uniques au monde. Elles ont été façonnées en seulement 3000 ans, contrairement à d’autres grottes qui ont mis des millions d’années à se former. Sous terre, des lacs, des stalactites, des stalagmites et des racines d’arbres fossilisées multicolores grâce aux éclairages invitent les petits curieux à découvrir des créatures fantastiques dans les formations rocheuses. Il se dit même qu’un crocodile et une tortue y habiteraient. En été, la température n’atteint guère que 10 degrés. Des vêtements adaptés sont donc requis. Réputé pour ses plats de poissons, le Restaurant Höllgrotten offre la possibilité de se restaurer. En une heure environ, le Lorzenuferweg mène à la filature de la Lorze, autrefois la plus grande filature de coton suisse, puis à Baar.
Aux sources de la Venoge N° 1730
L'Isle • VD

Aux sources de la Venoge

Célébrée en 1954 par le poète vaudois Jean Villard (dit Gilles), la Venoge trouve sa source dans le charmant village de L’Isle (VD). Ou plutôt faudrait-il dire «ses sources», puisque cette petite rivière longue de 38 km – elle se jette ensuite dans le lac Léman – en compte pas moins de six sur le territoire de la commune. Les deux plus importantes d’entre elles, nommées Le Chauderon et Le Puits, font l’objet d’une agréable balade. Depuis le parc de l’élégant château de l’Isle, l’itinéraire traverse le village et rejoint rapidement la source principale du Chauderon. Il s’agit en fait d’une résurgence, terme géologique désignant la sortie à l’air libre d’une rivière souterraine. Le phénomène est particulièrement marqué lors de la fonte des neiges ou après de fortes pluies. Dans le bassin ainsi formé, le point d’arrivée du courant est alors bien visible et fait de cet endroit pittoresque une véritable curiosité naturelle. Le sentier longe ensuite la forêt pour rejoindre Le Puits, une autre résurgence faisant office – en période de crue uniquement – de débordement du Chauderon. Même en période d’assèchement, l’examen extérieur de la cavité justifie pleinement une visite. A quelques mètres en aval, un modeste barrage repose à l’ombre des arbres. Probablement construit au temps de l’Empire romain, il dirigeait l’écoulement d’eau dans des canaux secondaires, à des fins d’irrigation. La promenade se termine en revenant sur ses pas jusqu’au Chauderon, puis en suivant la partie canalisée de la Venoge.
Sur les versants du Doubs N° 1729
Le Noirmont • JU

Sur les versants du Doubs

A quelque 1000 mètres d’altitude, le haut plateau des Franches Montagnes côtoie le versant abrupt de la vallée du Doubs, frontière naturelle entre la Suisse et la France. Une grande boucle pédestre, au départ de la commune du Noirmont, permet d’y arpenter les deux chemins de montagne – balisés en blanc et rouge – que compte le canton du Jura, tout en profitant de quelques curiosités géologiques typiques des régions karstiques. A la descente, le sentier zigzague à l’ombre des arbres jusqu’à l’imposant abri sous roche de Blanche-Eglise, creusé au cours des millénaires par l’érosion de la roche calcaire. La Réserve forestière du Theusseret, où toute exploitation est interdite depuis 1992, accueille ensuite le randonneur avec plusieurs panneaux informatifs. A partir du barrage du même nom, exploité jadis par l’une des premières usines hydroélectriques du pays (en service de 1892 à 1972), l’itinéraire longe alors le cours habituellement paisible du Doubs. Peu avant La Bouège, il est temps d’entamer la remontée vers le haut plateau via l’escarpé «sentier du facteur», jalonné çà et là d’échelles et d’escaliers métalliques pour faciliter la progression. A l’approche du lieu-dit La Seigne aux Femmes, un détour par le sud-ouest offre l’occasion d’observer un bel alignement de dolines (ou emposieux) de différentes tailles. La présence de ces dépressions circulaires parfois impressionnantes s’explique le plus souvent par l’effondrement de cavités sous-jacentes, causé par la dissolution progressive des calcaires de surface.
Voyage dans le temps en Valais N° 1774
Anzère — Botyre • VS

Voyage dans le temps en Valais

Ils étaient autrefois garants de la vie des paysans valaisans. Aujourd’hui, ils constituent un pan de l’histoire du canton et une attraction touristique appréciée: les bisses, ces canaux d’irrigation de montagne, font partie du Valais au même titre que le Cervin. Pour faire venir de l’eau des lointains ruisseaux de glacier jusque dans les prés et les champs, les paysans ont construit il y a des siècles des conduites d’eau en bois et en pierre de plusieurs kilomètres de long, au-dessus de gorges et de falaises vertigineuses. Certaines ne sont aujourd’hui plus que ruines, mais d’autres sont encore en état. Elles offrent parfois aux randonneurs des chemins aventureux à travers des paysages spectaculaires avec vue sur les sommets des Alpes valaisannes. Le Bisse de Sion est particulièrement recommandé. La randonnée mène d’Anzère à Botyre en près de quatre heures, parfois en suivant le «Chemin du musée», un chemin de randonnée balisé qui relie les bisses de Sion et de Bitailla. Des panneaux didactiques le long du chemin donnent des informations sur les canaux d’irrigation. Par exemple, que le Bisse de Bitailla a été construit au Moyen Âge déjà. Au cours de la randonnée, on voit plusieurs écluses et systèmes qui permett(ai)ent de répartir l’eau et de l’acheminer vers les différents villages. Il est impressionnant de penser que ces constructions vieilles parfois de 500 ans fonctionnent encore aujourd’hui. La randonnée se termine dans le petit village de Botyre. Ici, une visite au Musée des Bisses s’impose. Les quatre étages de cette maison du XVIIe siècle joliment rénovée sont l’occasion d’en apprendre davantage sur les canaux historiques, du temps des Romains à nos jours.
Sur les flancs du Moléson N° 1612
Plan-Francey — Neirivue • FR

Sur les flancs du Moléson

La randonnée débute à Plan-Francey (1518 m) au pied du Moléson, roi des sommets fribourgeois dominant Gruyères et son château. A flanc de coteau, l’itinéraire débute par le sentier botanique et ses 150 espèces de la flore préalpine jusqu’au chalet d’alpage du Gros-Moléson. Le parcours en balcon sinue, descend et monte sur une crête pour arriver à La Vudalla. Modeste sentinelle au chevet du Moléson, cette pointe fut autrefois une piste de ski réputée. Les installations ont été démontées, mais ses pentes raides au nord sont encore prisées par les amateurs de ski de randonnée. Le point de vue à 360 degrés sur la Gruyère est magnifique, mais il faut songer à descendre les près de 1000 m de dénivelé vers Neirivue. Après un passage en forêt, le randonneur arrive sur l’alpage des Dovalles dans une clairière bien pentue. De ce chalet, une route carrossable permet de gagner le village de Neirivue. Ce versant adroit de l’Intyamon, partiellement boisé, sec et ensoleillé, est considéré comme un site important pour la biodiversité, avec une flore et une faune particulièrement riches. Avant d’entrer dans le village, le sentier passe à proximité d’une pisciculture productrice de truites réputées. L’installation est alimentée par une eau de source jaillissant juste au-dessus du village après avoir suivi quelque 7 km de réseaux karstiques souterrains (depuis la vallée de l’Hongrin au sud-ouest). Le village de Neirivue a été presque entièrement détruit par un incendie en 1904. Reconstruit, il a connu au 20e siècle un essor avec les industries du bois et du textile qui font encore en partie son tissu artisanal.
Sur les traces des Walser dans le Prättigau N° 1692
St. Antönien, Rüti • GR

Sur les traces des Walser dans le Prättigau

De nombreux villages et vallées des Grisons tirent leurs origines de la colonisation des Walser. St. Antönien, à 1450 m d’altitude, est un village Walser typique. Niché au milieu de magnifiques montagnes, le hameau est le point de départ de nombreux parcours d’escalade et de randonnées. Celle jusqu’au lac de Partnun commence à l’arrêt de bus «Rüti». On prend ensuite la direction du nord, vers l’intérieur de la vallée, sur la route d’alpage. Très vite, on aperçoit un panneau portant l’inscription «Partnun» pointant vers le chemin à gauche. Avec le remarquable Schijenflue toujours en vue, on traverse des pâturages et des forêts clairsemées avant d’arriver à Alp Carschina Untersäss, puis à la chapelle de Heinzen à St. Antönien. Celle-ci vaut le détour! Le chemin devient ensuite plus raide jusqu’à l’auberge Alpenrösli à Partnun. Après une demi-heure et 150 m de dénivelé, on atteint le lac cristallin de Partnun. Des places de grillade et deux bateaux à rames invitent à faire une halte. L’Autriche voisine se situant juste derrière les montagnes, il n’est pas étonnant que les chemins de contrebandiers soient nombreux. Puisqu’on y est, un tour du lac s’impose avant d’emprunter le chemin du retour. Après une montée et un petit détour par Partnunstafel et l’auberge Sulzfluh, on redescend en direction de St. Antönien. Le chemin du retour, identique à l’aller à partir d’Äbi, permet d’admirer la vallée sous un autre angle. Si l’on a encore un peu d’énergie, on peut marcher jusqu’au centre du village avec ses vieilles maisons et son église datant de 500 ans pour profiter de l’ambiance chaleureuse.
De Liestal à Rheinfelden N° 1656
Liestal — Rheinfelden • BL

De Liestal à Rheinfelden

Le Baselbiet, nom donné à la campagne bâloise, est joliment vallonné. Le point culminant du demi-canton se situe à 1139 mètres, tandis que celui de Liestal, chef-lieu de Bâle-Campagne, se trouve bien plus bas, à 636 mètres. Il s’agit du faîte de la tour panoramique du Schleifenberg, but intermédiaire de la randonnée, que l’on voit déjà depuis la gare. L’itinéraire traverse la vieille ville et des quartiers d’habitation en s’élevant d’abord dans la forêt puis, de façon modérée mais constante, au bord d’une falaise abrupte jusqu’au restaurant de montagne du Schleifenberg. Des percées entre les arbres offrent de premières vues plongeantes sur la plaine. La montée au sommet de la tour panoramique, construction en acier datant de 1891, permet d’avoir une vue totalement dégagée. De la plateforme supérieure, à 30 mètres de haut, on voit par temps clair la Forêt-Noire, les Vosges et la chaîne des Alpes. La descente s’effectue sur une large route forestière en gravier vers le Stächpalmenhegli puis mène par Hersberg à Blauenrain. Les marcheurs découvrent alors l’ancien couvent d’Olsberg bâti dans le vallon de la rivière Violenbach, un site superbe où les prés au doux relief sont couverts d’innombrables arbres fruitiers. L’ancien couvent de cisterciennes abrite une école spécialisée. Derrière les bâtisses médiévales apparaissent au loin des immeubles de haute taille de la ville de Bâle. Un sentier forestier en légère pente descend près du village de Magden. L’itinéraire, en longeant le cours d’eau Magdenerbach, se dirige vers Rheinfelden. Cette cité fondée par les Zähringen est un site d’importance nationale. Les objectifs urbanistiques bien pensés par la ville lui ont valu le prix Wakker, décerné par Patrimoine suisse.
De Klosters à l’Alp Garfiun N° 1657
Klosters Platz • GR

De Klosters à l’Alp Garfiun

À l’est du village de Klosters s’ouvre la vallée de la jeune Landquart. Le torrent a déjà effectué un fougueux voyage depuis le massif de la Silvretta, sur une grande dénivellation, et serpente maintenant au fond de la large vallée. Si la partie arrière de celle-ci n’est pas habitée en hiver, le restaurant de montagne de l’Alp Garfiun, lui, est ouvert. On y accède en suivant un beau chemin de randonnée hivernale. La première partie du parcours mène directement de Klosters Platz, le long de la Landquart, en direction du quartier d’Äuja. De Bündelti, il passe un peu plus haut, à travers champs, en contrebas des maisons de Monbiel, avant de rejoindre la route plus à l’est du petit village Walser. Les randonneurs peuvent éviter de marcher sur ce premier tronçon en empruntant le car postal, au départ de Klosters, jusqu’au terminus Monbiel/Parkplatz. À partir de Monbiel, les véhicules motorisés ont l’interdiction de circuler mais, en hiver, les calèches ont la voie libre. Il n’est pas nécessaire de suivre cette route à l’aller puisque l’itinéraire de randonnée se divise en deux branches, à un kilomètre de Monbiel. Il est conseillé d’emprunter le chemin damé qui monte au hameau de Schwendi puis rejoint ensuite, à une altitude plus élevée, l’Alp Garfiun par le Pardenner Boden. Bien ensoleillé, il offre une belle vue sur l’extrémité de la vallée. Au retour, on peut par contre opter pour la route, qui passe près du lit de la rivière Landquart. Vu que le proche sommet du Gatschieferspitz cache le soleil presque toute la journée jusqu’à fin février, le paysage y est beaucoup plus hivernal et féérique.
Tour en raquettes au Mont Pèlerin N° 1658
Stn. Mont Pèlerin • VD

Tour en raquettes au Mont Pèlerin

Si le Mont Pèlerin ne culmine qu’à un peu plus de 1000 mètres, sa magnifique position au-dessus du lac Léman fait de cette élévation chère aux habitants de Vevey une vraie montagne. L’hiver, deux itinéraires en boucle, balisés pour les raquettes à neige, se combinent à merveille le temps d’une journée. Depuis la station supérieure du funiculaire, suivre d’abord le parcours de randonnée classique, signalé en jaune, jusqu’à la forêt. La petite route enneigée mène ensuite à la clairière de Mivy, où débute le circuit de raquettes proprement dit. La plus longue des deux boucles porte le numéro 1. Le parcours 2 la rejoint sur sa partie nord, au lieu-dit Pré de Joux. Ceux qui, après trois heures, estiment avoir suffisamment marché, empruntent ici la voie de gauche qui monte jusqu’à la cabane de La Mollie. Il est pourtant conseillé de faire une boucle supplémentaire et de choisir le chemin qui mène à plat vers la droite. En contrebas du lieu-dit La Maison Blanche, on rejoint un cours d’eau puis, dans la forêt, la clairière du Bois-de-Ban. Après une pente raide, on atteint le sommet du Mont Chesau. La vue sur le lac Léman et les Alpes savoyardes y est magnifique. La descente, en pente douce, passe par le hameau de Chesau en direction de La Mollie. Il faut ensuite remonter légèrement, par un grand arc de cercle, vers le Pré de la Demoiselle. L’itinéraire traverse souvent la forêt, mais des passages sur un terrain dégagé permettent d’admirer plusieurs fois la vue sur le canton de Fribourg tout proche et le bassin lémanique. La même petite route qu’à l’aller, passant par Mivy, ramène les marcheurs à la station supérieure du Mont Pèlerin.
Au sommet du Monte Caslano N° 1660
Caslano stazione — Magliaso • TI

Au sommet du Monte Caslano

Aussi nommés roses de Noël, les ellébores noirs sauvages fleurissent souvent dès la fin de décembre et offrent leurs belles fleurs blanches lumineuses aux regards jusqu’en mars. En Suisse, ces plantes ne poussent que dans le sud du Tessin. Le Monte Caslano, que les habitants de la région nomment Sassalto, est l’un des sites où elles sont largement présentes. Le gros rocher boisé se dresse telle une immense bosse au bord de la plaine alluviale du Malcantone. Il ne culmine qu’à 250 mètres d’altitude, mais ses pentes parfois raides, ses roches et ses étroits sentiers lui confèrent un caractère montagnard. En général, son ascension ne pose aucun problème, à moins que la région ne soit exceptionnellement recouverte d’une importante couche de neige. En hiver, les marches d’approche et de retour sont un peu pénibles: en l’absence de bateaux à cette saison, le trajet sur un revêtement dur est plus long. La jolie partie ancienne du village de Caslano se situe au pied de la montagne. La montée vers la croupe sommitale s’effectue sur un demi-cercle par le versant sud. En haut, une petite chapelle a été érigée au bord d’une falaise. La vue sur le lac et la région du Sottoceneri est grandiose. Du versant occidental du Sassalto, une descente brève mais raide traverse une forêt de feuillus et de palmiers vers Torrazza, un petit village construit à l’endroit où le lac de Lugano est le plus étroit. Etant donné sa faible largeur, il pourrait passer ici pour une rivière. De l’autre côté de l’eau se trouve le village voisin, déjà italien, de Lavena. On peut faire un signe de la main aux passants qui se promènent le long de la rive, à l’étranger. De retour à Caslano, on emprunte un itinéraire le long de la rive qui mène au hameau de Piatta par une petite route, puis par un charmant chemin.
De Marbach à Bumbach N° 1661
Marbach LU, Dorf — Bumbach, Alpenrose • LU

De Marbach à Bumbach

La haute colline rocheuse de la Marbachegg se situe à la frontière entre l’Entlebuch et l’Emmental. On peut rejoindre son sommet en télécabine et skier sur ses pentes. Des chemins de randonnée hivernale sillonnent ses deux versants. En les combinant, il est possible d’effectuer un parcours contrasté loin de la rumeur des pistes. De Marbach, l’itinéraire suit une petite route droite sur laquelle circulent parfois des riverains. Elle n’est pas entièrement déneigée et, comme elle passe avant tout par des lieux ombragés, la couche de neige reste bien présente, même après de longues périodes d’ensoleillement. Tout au long de la montée et de ses nombreux contours, les perspectives et les vues sont variées malgré les arbres qui, en plusieurs endroits, cachent la Schrattenfluh et le fond de la vallée. A 1300 mètres environ, un changement marquant s’opère. Près d’un embranchement se dresse une belle grange ancienne en bois, derrière laquelle le paysage s’ouvre vers le sud, le Hohgant et la chaîne d’Augstmatthorn. Sans quitter cet impressionnant panorama des yeux, on rejoint sur une pente qui s’élève de manière à peine perceptible la ferme de Wittenfärren. Il s’agit sans nul doute du plus beau tronçon de la randonnée. La suite du parcours, sur un sentier alpin bien raide depuis la ferme d’Unterlochsitli, puis sur une pente moins forte le long d’une petite route, fait passer les marcheurs par Wäldli en direction d’Unterlochseite. Quelques minutes plus tard, le chemin de randonnée hivernale balisé quitte la route pour traverser d’abord des pâturages enneigés puis rejoindre une petite voie d’accès qui descend vers l’arrêt du car postal proche du restaurant Alpenrose à Bumbach.
In einer Stunde um den Berg N° 1696
Caslano Stazione • TI

In einer Stunde um den Berg

Einen Berg zu Fuss umrunden in etwas mehr als einer Stunde, ist das möglich? Ja, am westlichsten Seezipfel des Lago di Lugano, wo sich auf einer Halbinsel der Monte Caslano, auch als Sassalto bekannt, erhebt. Selbst mit einer Gipfelhöhe von "nur" 525 Meter über Meer präsentiert er sich den Besuchern bereits bei der Anfahrt nach Caslano im besten Licht. Die kurze, jedoch landschaftlich reizvolle Wanderung startet bei der gleichnamigen Station und führt entlang der Via Stazione zum ältesten Dorfteil direkt beim See. Ein Abstecher in die engen Gassen des typischen Tessiner Dorfes lohnt sich dabei allemal. Beim Dorfplatz, beziehungsweise der Piazza, folgt man den Wegweisern "Giro/Tour Monte Caslano" und macht sich via "Poncione - Torrazza" im Uhrzeigersinn auf den Weg. Schon bald sind die letzten Häuser von Caslano hinter uns und es folgt eine sehr interessante Naturlandschaft. Hier gibt es auf kleinstem Raum eine Vegetation, welche für die gesamte Tessiner Region repräsentativ ist und daher auch unter dem Schutz der Eidgenossenschaft steht. So sind entlang des Weges Linden, Ulmen, Robinien, Kirschbäume, Kastanien, Eschen, Ahorn sowie zahlreiche Sträucher zu finden. Dank den verschiedenen Gesteinsarten aus unterschiedlichen Zeitepochen ist die geologische Sicht ebenfalls interessant. Hinweise dazu gibt es auf den zahlreichen erklärenden Bildtafeln. Auf halber Strecke erreicht man das kleine Dorf Torrazza, wo schöne Blicke ins schweizerisch-italienische Dorf Ponte Tresa auf den Wanderer warten. Der Rundgang endet auf der Piazza und mündet wieder auf den Weg zurück zur Station Caslano. Trotz des hohen Hartbelagsanteils lohnt sich diese abwechslungsreiche Rundwanderung.
Über die spektakuläre Ponte Tibetano N° 1697
Monte Carasso, Cunvént — Sementina, Via Locarno • TI

Über die spektakuläre Ponte Tibetano

Bauwerke aus den unterschiedlichsten Zeitepochen sind die Begleiter auf dieser eindrucksvollen Rundwanderung oberhalb der Magadinoebene bei Bellinzona. Den Anfang macht das kürzlich restaurierte historische Dorf Curzútt, danach wartet die Kirche San Bernardo mit den jahrhundertealten Fresken und als Highlight folgt die Hängebrücke Carasc, mit 270 Metern eine der längsten der Schweiz. Bei der Talstation der Bergbahn nach Mornera beginnt der teilweise recht steile Aufstieg durch Rebberge und Wälder, immer den Wegweisern �Corte di Sotto Curzútt� folgend. Es ist daher angebracht, hie und da zu verharren, um einen Blick zurück ins Tal zu werfen. In Curzútt wird eine ausgiebige Rast zur Pflicht, um sich umzusehen und die Ruhe zu geniessen. Die alte Siedlung dient als Beispiel dafür, dass man früher nicht in der Magadinoebene lebte, sondern höhere Lagen bevorzugte. Weiter geht es zur Kirche San Bernardo, deren Wurzeln aus dem 11./12. Jahrhundert stammen. Hier lohnt sich der Blick auf die kunstvollen Fresken im Inneren. Danach gilt es nochmals einige Höhenmeter auf- und abwärts zu bewältigen, bevor man unvermittelt vor der kühnen Ponte Tibetano Carasc steht. Etwas schwindelfrei sollte man schon sein, um die bis zu 130 Meter über dem Bachbett führende Hängebrücke zu begehen. Dank den stabilisierenden seitlichen Tragseilen hält sich die Schwingung jedoch in Grenzen. Nach der Überquerung folgt man dem Wegweiser bis nach San Defendente, wo sich auf einer Lichtung eine kleine Kirche und einige Häuser befinden. Das verbleibende Wegstück hinunter und zurück ins Tal nach Sementina führt durch Wälder und an zahlreichen Rebbergen vorbei.
Circuit de Boltigen au lac de Walopsee (BE) N° 1587
Reidenbach • BE

Circuit de Boltigen au lac de Walopsee (BE)

Les amateurs de lacs de montagne à l’abri des hordes de touristes seront heureux sur l’alpage de Walop. Entouré de pâturages, le lac de Walopsee se situe au cœur d’une haute vallée enchanteresse. Dénué d’affluents, il mesure environ 300 mètres sur 200 et prend souvent une teinte intense en automne. L’alpage abrite aussi la grotte de Ranggiloch, où des traces de civilisation de l’âge de pierre ont été retrouvées. En été, de nombreux troupeaux y paissent (attention, ils sont souvent gardés par des chiens). Le circuit, fait pour les marcheurs aguerris, commence à Reidenbach, près de Boltigen. Le premier tronçon suit une route asphaltée. En un peu plus d’une heure, on atteint la cuvette de Chlus, où il faut gravir la première pente sérieuse le long de la colline de Rockschwarteflue. Après avoir gravi 500 mètres de dénivelé sur un chemin pierreux, on est récompensé par une vue fantastique sur le Walopsee. On longe alors le lac puis on atteint l’embranchement de Vordere Walop, où 400 nouveaux mètres de dénivelé attendent le marcheur. Cette montée à Garte via Luchere permet de jouir, à plus de 2000 mètres d’altitude, d’une vue fantastique sur les Alpes bernoises. Au sud-est, on aperçoit même le Mont Blanc. D’ici, l’itinéraire ne fait plus que redescendre. Il faut tourner à gauche près de Rohrbode et de Rieneschli avant de s’engager sur un joli chemin à travers prés et bois puis de redescendre jusqu’à Chlus par une pente raide. La dernière heure, un peu ardue, se fait par le même chemin jusqu’à Reidenbach, y compris le dernier tronçon sur route. Toutefois, la tête pleine d’images paradisiaques, on parvient sans peine à l’avaler.
Vers Schwarzwaldalp (BE) N° 1593
Gschwantenmad — Schwarzwaldalp • BE

Vers Schwarzwaldalp (BE)

En hiver, la vallée du Reichenbachtal appartient à la faune sauvage et aux amateurs de silence. D’immenses bastions rocheux bordent le haut plateau de Gschwantenmad au sud et à l’est: les dents acérées du massif des Engelhörner forment un dessin presque irréel. Le chemin de randonnée hivernale damé remonte doucement la vallée et passe devant des cabanes d’alpage, d’anciens greniers à fromage et d’immenses érables. Peu à peu, la pente s’accentue et après quelques virages, on emprunte un petit tunnel sous la colline de Rufenenhubel. La piste se poursuit plus ou moins au plat. La vue est splendide. À hauteur du col de la Grande Scheidegg s’élève la paroi nord du Wetterhorn, et l’on aperçoit même un bout de l’Eiger. Mais un sommet en particulier se détache dans le ciel: le Wellhorn. Sur son flanc oriental se blottit le glacier de Rosenlaui. Plus loin, le chemin se rétrécit et traverse la forêt. Sans le bruissement du Rychenbach, le silence serait total. Près de Broch, on quitte la forêt pour de larges pâturages. Quelques cabanes d’alpage percent çà et là le manteau neigeux. Encore une petite montée, puis on redescend vers la route et le but de la randonnée, l’hôtel Schwarzwaldalp. On peut allonger l’itinéraire en redescendant dans la direction opposée. Il n’y a pas d’auberge à Gschwantenmad. Du coup, par grand froid, il n’est pas très agréable de devoir attendre le car postal. Il est donc conseillé d’aller jusqu’à Schwarzwaldalp en car postal, puis de marcher jusqu’à Gschwantenmad avant de retourner sur ses pays pour se réchauffer au restaurant.
Randonnée le long d’un bisse du Bas-Valais N° 1503
Barrage de Tseuzier — Crans-s.-S., Le Pas de l'Ours • VS

Randonnée le long d’un bisse du Bas-Valais

Une randonnée spectaculaire le long d’un bisse, face à un panorama splendide, qui sillonne les montagnes au-dessus de Crans Montana. Les bisses sont des conduites d’eau découvertes, qui serv(ai)ent à irriguer les prairies, à s’abreuver, à abreuver le bétail et à laver le linge. La plupart se situent sur les versants sud secs du Valais. Ces canaux de bois ont été construits par d’ingénieux Valaisans, qui les ont accrochés à des poutrelles fixées à la roche. Les bisses sont équipés de roues hydrauliques actionnant un marteau qu’on entendait frapper jusque loin dans la vallée et qui confirmait ainsi que l’eau coulait. On dit que le Bisse du Ro a 500 ans d’âge. Le chemin de randonnée de montagne qui longe cette conduite d’irrigation, creusé à même la roche, est spectaculaire. Il est impératif de ne pas avoir le vertige pour faire cette randonnée tout à fait impressionnante, malgré un début très tranquille au lac de barrage de Tseuzier. Concrètement, un regard par-dessus le garde-fou nous plonge dans le vide. On commence par marcher sur un large chemin de randonnée de montagne en direction du Bisse du Ro. La vue sur le Bas-Valais est absolument fascinante et les mélèzes flamboyants rivalisent de panache. On trouve encore une table de pique-nique à Er de Chermignon, pour reprendre des forces avant de partir à la conquête du bisse. Il est recommandé de marcher prudemment sur le chemin au-dessus du vide (sur sa droite) et de ne pas s’arrêter, comme indiqué sur le panneau à l’entrée du passage. Une fois celui-ci passé, on est presque arrivé au but. Un petit verre à la buvette située juste avant le village aidera les randonneurs à se remettre de leurs émotions.
De Saanenmöser à Gstaad N° 1652
Saanenmöser — Gstaad • BE

De Saanenmöser à Gstaad

Le Saanenland, ou pays de Gessenay, se caractérise par de vastes étendues au relief doux. Certes, on trouve ici et là des sommets élevés et des rochers abrupts, mais les collines et les larges vallées prédominent. La région se prête donc à merveille à la randonnée hivernale. Le tracé préparé entre Saanenmöser et Gstaad est l’un des plus attrayants. Entièrement situé à plus de 1000 mètres d’altitude, il se pare souvent de blanc même en cas d’hiver doux et peu enneigé. L’itinéraire débute en face de la gare de Saanen- möser. Il suffit de quelques pas pour rejoindre la piste de ski de fond où commence le chemin de randonnée hivernale damé. D’abord plat, il longe un cours d’eau gelé puis, après un quart d’heure environ, s’élève sur une petite route étroite vers Wittere. Il faut assez vite bifurquer sur un chemin pour traverser une forêt de montagne où règne une belle quiétude. Apparaissent ensuite les premiers beaux coups d’œil sur la Gummfluh et Le Rubli, deux sommets marquants de la région de Gstaad. Un peu plus loin, les marcheurs traversent à deux reprises une piste de ski, mais cette brève interruption ne suffit pas à rompre le calme ni à gâcher le plaisir du parcours dans ce somptueux paysage hivernal. Dans la région de Schlittmoos, on ignorera la bifurcation vers Schönried en poursuivant dans la même direction et en descendant à Gruben sur une pente douce. La vue porte sur le haut-plateau de Saanen et le Pays-d’Enhaut voisin. Le paysage est marqué par un habitat dispersé. D’imposantes fermes avec leurs deux escaliers extérieurs typiques du style du Saanenland se dressent ici et là entre de vastes pâturages enneigés. L’itinéraire se poursuit par Nüweret, rejoint la ligne ferroviaire, puis descend vers le centre de Gstaad par une pente plus raide.
En raquettes au Mont-Soleil N° 1653
Stn. Mont-Soleil — Mont Crosin • BE

En raquettes au Mont-Soleil

Le Mont-Soleil: un nom qui dit tout. Quand le stratus recouvre le Plateau, il n’est pas rare que le bleu du ciel domine au-dessus de Saint-Imier. La création sur ce site de l’une des plus grandes installations solaires d’Europe centrale, au début des années 1990, ne doit donc rien au hasard. Le haut-plateau du Mont-Soleil présente d’autres avantages: l’absence de risque d’avalanches et de faibles dénivelés. La région, idéale pour les randonnées en raquettes, dispose d’un petit réseau d’itinéraires étendus. Le plus long d’entre eux commence à la station supérieure du funiculaire, passe sous le skilift pour enfants puis monte en pente douce le long de la piste de ski de fond en direction de la ferme Sur le Brand. Il se poursuit sur des pâturages enneigés dans lesquels des sapins se dressent par endroits. Bientôt, la vue s’ouvre sur les Franches-Montagnes et les premières installations du parc éolien du Mont-Crosin, qui compte 16 immenses turbines. Aussi élégantes soient-elles, ces éoliennes élancées ne sont pas sans danger en hiver. En fonction des conditions, de la glace peut en effet se former sur les pales de rotor et tomber brusquement. Contrairement au parcours d’été, l’itinéraire de raquettes contourne donc largement ces installations. Après le panneau indicateur «Centrale éolienne», le chemin se poursuit tout droit sur le plateau, pendant près d’un kilomètre, effectue un virage très marqué sur la gauche, mène à nouveau en ligne droite à la station supérieure d’un skilift, puis forme un arc de cercle à travers une petite forêt et sur des pâturages enneigés. La randonnée se termine par une descente sur une pente modérément raide vers les restaurants du Mont-Crosin.
D’Attiswil à Wangen an der Aare N° 1654
Attiswil — Wangen a.d.A. • BE

D’Attiswil à Wangen an der Aare

Tels des feuilles emportées par le vent, les textes en prose de l’écrivain suisse Gerhard Meier, à la fois tendres, légers et profonds, tourbillonnent dans l’esprit des lecteurs. C’est lui qui baptisa la province de Haute-Argovie ou, plus exactement, sa partie située au nord de l’Aar, la «terre des vents». Dans le roman qui porte ce titre, il a d’ailleurs magnifiquement décrit cette région qu’il considérait comme sa patrie terrestre et spirituelle. Pleine de souffle, de lumière et d’espace, elle est à découvrir à pied, même en hiver. Du village d’Attiswil, situé légèrement au-dessus de la plaine de la vallée de l’Aar, un chemin en gravier, qui se transforme par la suite en un étroit sentier pédestre, traverse des prairies et des bois en passant parfois sur une petite route. Le domaine du château de Bipp, qui regroupe les ruines d’un château fort médiéval et la maison seigneuriale voisine, est en mains privées et ne se visite pas. Le public peut par contre admirer les vestiges de l’Âge de la pierre découverts près de l’église d’Oberbipp: un dolmen composé de plusieurs blocs et d’une imposante dalle de couverture, datant de plus de 5000 ans. Il s’agit sans doute du plus ancien site mégalithique de Suisse, ou du moins du plus impressionnant. A la bifurcation du chemin, en dessous de la gare d’Oberbipp, emprunter la voie de gauche, balisée, en direction d’Aarwangen. Le passage longeant le ruisseau du village s’effectue dans sa presque totalité sur un revêtement dur. Dans la région du Längwald, la petite route devient un chemin de gravier qui descend doucement vers l’Aar. En cheminant à côté de la rivière, les randonneurs parviennent au pont en bois couvert de Wangen qu’ils traversent pour rejoindre la bourgade.
De Guttet à Albinen N° 1659
Guttet — Albinen • VS

De Guttet à Albinen

De larges routes forestières au dénivelé modéré relient les trois villages de montagne d’Albinen, Guttet et Feschel. En hiver, elles sont fermées au trafic motorisé et les dameuses entrent alors en scène pour préparer des chemins de randonnée hivernale. L’un d’entre eux commence dans le haut du village de Guttet et monte sur une pente douce mais constante vers la «Thunerkurve» (virage de Thoune). Le nom inhabituel de ce lieu-dit s’explique par les événements de l’été 2003. Après une canicule qui avait duré de nombreuses semaines, il avait suffi d’une étincelle pour que l’imposante forêt de montagne prenne feu. L’incendie avait détruit près de 300 hectares. À cet endroit précis, un groupe de pompiers de Thoune luttait justement contre le feu. Avant de traverser la zone de forêt qui brûla il y a plus de 15 ans, pourquoi ne pas faire un détour par le haut-plateau de Sämsu, d’où les marcheurs peuvent admirer le versant opposé de la vallée du Rhône? La vue offerte aux randonneurs qui traversent la région autrefois incendiée est encore plus impressionnante. De l’ancienne et dense forêt d’épineux ne subsistent que quelques squelettes d’arbres secs qui n’empêchent guère d’apercevoir la vallée du Rhône et le Bas-Valais. Mais cette vision oppressante et ces vestiges muets sont trompeurs. En effet, la nature reprend rapidement ses droits et de jeunes arbres et buissons poussent partout. Un jour ou l’autre, une forêt compacte renaîtra ici. Après un coude marqué vers le nord, le chemin passe par des peuplements intacts de sapins dans la vallée de la Dala, dominée par les sommets du Schwarzhorn et du Daubenhorn. La descente vers Albinen s’effectue enfin sur un large arc de cercle.
Boucle de Gais à Stoss N° 1655
Gais • AR

Boucle de Gais à Stoss

En hiver, les randonneurs peuvent admirer des paysages étonnamment contrastés le long de la boucle entre Gais et Stoss. Sur la première moitié de l’itinéraire, ils parcourent une région enneigée aux allures de conte de fées, où s’élèvent ici et là d’imposants sapins. La deuxième partie est très différente: elle passe par des lieux ensoleillés et offre une vue de rêve sur le haut-plateau et l’Alp- stein. Il est conseillé d’effectuer cette boucle dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre, telle qu’elle est décrite ici. De la gare de Gais, les marcheurs se dirigent d’abord vers le sud-est, en direction de la Hoh- egg, un beau point de vue. En passant par Oberwzwislen, ils se rapprochent des pistes de ski de fond, mais sans les emprunter. Le chemin de randonnée hivernale a en effet été tracé hors des pistes. Le haut-plateau se franchit sur de petites routes et des sentiers enneigés, sans grande dénivellation. L’itinéraire est plein de charme lorsque de la neige fraîche vient de se poser sur les bosquets dispersés. La région évoque d’ailleurs davantage la taïga canadienne que les Préalpes suisses. Dans la région de Rietli, le paysage change radicalement. Les marcheurs ont laissé la forêt derrière eux et commencent à voir, à l’est, les sommets du Voralberg. En passant devant le centre de ski de fond, ils rejoignent la ligne ferroviaire puis, après avoir traversé les voies, parviennent en quelques minutes à la chapelle et au monument commémorant la bataille du Stoss. Le trajet de retour passe par le même chemin jusqu’à Rietli puis se poursuit vers Gais sur un parcours situé un peu plus haut. Le point culminant de la boucle se trouve près de la bifurcation d’Untere Egg. Depuis là, l’itinéraire descend constamment en pente douce. Le dernier tronçon de la randonnée traverse le village de Gais, qui compte de nombreuses maisons en bois traditionnelles à pignons.