Suisse Rando | Propositions de randonnée • Suisse Rando

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Destination: la ville des bords de l’Emme N° 1461
Wynigen — Burgdorf • BE

Destination: la ville des bords de l’Emme

Vers la fin du Moyen Age, la liaison principale entre Berne et Lucerne se faisait notamment par Berthoud et Huttwil. L’un des chemins creux les plus impressionnants de Suisse, dit «Leuenhohle», non loin de Berthoud en forme une étape spectaculaire. Il s’agit d’un chemin creux perpendiculaire à la pente, taillé dans le grès et qui a servi au trafic jusqu’en 1882. Selon des sources historiques incertaines, un meurtre s’y serait même déroulé en 1713, ce dont témoignent deux croix visibles aujourd’hui encore dans le grès. La randonnée commence dans le paisible village de 2000 âmes de Wynigen, situé à 7 kilomètres environ au nord-est de Berthoud. Quelques minutes après avoir quitté la gare et franchi les 100 premiers mètres de dénivelé, on découvre à la lisière de la forêt, au «Jumpfereblick», une vue splendide en direction du Jura. Un chemin un peu monotone descend ensuite à travers la forêt de Hirserewald jusqu’à Bickigen. Avec ses parois de grès s’élevant à gauche et à droite, le dernier tronçon nous offre un avant-goût de la «Leuenhohle». Traversant l’Oberfeld, on passe par le joli hameau de Matten où l’on prend à gauche un chemin en pente raide pour accéder à Hub par la forêt de Weidwald. Là, on traverse la route principale et l’on continue à monter jusqu’au point culminant de la randonnée. Après cela, on entame la descente le long du chemin de Saint-Jacques. Peu avant le restaurant Sommerhaus, le décor change brusquement: entouré de hautes falaises de grès, on s’engage en pensée dans le chemin creux du Guillaume Tell de Schiller. En longeant la lisière de la forêt, on arrive peu de temps après sur le pont de Wynigen d’où l’on aperçoit le château de Berthoud. De là, on continue tout droit jusque dans la ville basse où l’on emprunte les escaliers à droite du parc municipal pour rejoindre la gare de Berthoud.
Chemin du vignoble thurgovien N° 1462
Oberneunforn — Frauenfeld • TG

Chemin du vignoble thurgovien

La fermeture des couvents dans le canton de Thurgovie, en 1848, mit un terme à la communauté de chartreux d’Ittingen. Une collaboration fructueuse entre l’Etat, les milieux économiques et la population a permis de préserver ce site, transformé en hôtel et en centre culturel et de conférences très vivant. Avis aux amateurs de culture: il accueille aussi le Musée d’art cantonal. La randonnée commence dans le paisible village d’Oberneunforn, aux jolies maisons à colombages. Une demi-heure de marche suffit pour rejoindre le vignoble d’Iselisberg. La succession de vignes et de petites cabanes concurrencent sérieusement la vue superbe sur la vallée de la Thur et les Alpes au loin. Au Schafferetsbuck, un panneau panoramique placé sous un chêne majestueux est équipé d’une lunette avec un dispositif de mire. Il suffit de viser l’un des sommets situés entre le Säntis et l’Eiger (ils sont plus de 100!) pour que son nom s’affiche. Encore faut-il, bien sûr, que le ciel soit dégagé. La randonnée se poursuit à travers une forêt aux essences botaniques variées et jusqu’à l’impressionnante chartreuse d’Ittingen, où l’on peut d’ailleurs manger. Le magasin de l’ancien couvent vend différents délicieux produits des exploitations du lieu. Lors de la dernière heure de marche, le parcours longe la Murg à travers le Murg-Auen-Park jusqu’à Frauenfeld, chef-lieu du canton. Ces dernières années, le site militaire inhospitalier a été transformé en une zone récréative où l’on peut voir des geais et des traces de castor. Cet espace répond de manière exemplaire aux attentes du public, célèbre la biodiversité et offre une protection contre les crues. Le parc a d’ailleurs reçu le Prix Schulthess des jardins 2017 décerné par Patrimoine suisse. Autre possibilité: emprunter le car postal qui relie toutes les heures la chartreuse d’Ittingen à Frauenfeld.
Au-dessus de la vallée de l’Ergolz N° 1463
Hemmiken — Sissach, Sissacher Fluh • BL

Au-dessus de la vallée de l’Ergolz

Cette fois-ci, lequel de ces cars postaux faut-il prendre? Ceux qui souhaitent poursuivre leur randonnée dans le «Baselbiet» et qui se posent cette question se trouvent sans doute à la gare de Gelterkinden. Le village agricole de Hemmiken, point de départ de l’excursion, aussi connu pour ses tailleurs de pierre, possède de beaux linteaux de portes de fermes décorés, à admirer en traversant le village. Le premier col est celui du Junkerschloss, d’où l’on voit pour la première fois le Fricktal voisin. Le suivant est celui de la Baregg, tout proche de la ferme homonyme. Son magasin vend des jus de fruits et des sirops locaux, des viandes fumées et des saucisses de bœuf de la race Galloway à acquérir pour le pique-nique. Juste au-dessus du domaine de Farnsburg voisin trônent les ruines du même nom, d’où le coup d’œil sur la région est magnifique. C’est aussi le bon endroit pour étancher sa soif et griller sur le feu la saucisse que l’on vient d’acheter. Les annales ne disent pas si les seigneurs du Moyen Age buvaient déjà de la bière faite «maison», mais ce que l’on sait de source sûre, c’est qu’une bière de Farnsburg a été brassée dès le milieu du XIXe siècle. La randonnée se poursuit par les cols de Buseregg et de Rickenbacher Höhi. Le chemin s’élève ensuite sur une pente raide vers la Sissacher Flue. Là encore, la vue sur la région de Sissach et les vignes est superbe. Le restaurant de montagne de Sissacherfluh, tout proche, sert bien sûr du vin local mais aussi plusieurs variétés de la bière de Farnsburg déjà mentionnée: blonde (Hellblond, Naturblond), ambrée et blanche. Attention, la randonnée n’est pas finie! La descente courte mais très raide jusqu’à l’arrêt du car postal exige une grande concentration, même si le chemin est bien entretenu.
Circuit de randonnée au Val da Camp N° 1405
Camp • GR

Circuit de randonnée au Val da Camp

L’un des plus beaux lacs de montagne des Alpes se trouve dans le Val da Camp, une vallée latérale du val Poschiavo. Une randonnée simple, mais variée, au départ d’Alp Camp, terminus du car postal, mène au lac Lagh da Saoseo. Il faut absolument réserver une place, faute de quoi il faudra voyager debout dans les petits véhicules étroits et se faire secouer durant le trajet cahoteux. Ou pire, ne pas pouvoir monter du tout. Au cours des millénaires, les chutes de pierre ont enfoui la vallée par endroits. Derrière ces monticules de roche, les rivières de montagne se sont transformées en lacs. Plusieurs d’entre eux sont accessibles par les sentiers de randonnée. Mais le véritable joyau, c’est le Lagh da Saoseo. Au loin, l’eau scintille d’un bleu de cobalt, et lorsqu’on s’approche du bord, elle s’avère si claire qu’on distingue chaque pierre au fond du lac. Bien que plusieurs aires de grillades fixes invitent les randonneurs à s’arrêter, il est conseillé de continuer un peu, car le prochain tronçon de la randonnée est une montée assez raide d’environ 200 mètres de dénivelé. Le chemin traverse d’abord la forêt pour finir au-dessus des cimes. Au terme de cette montée, les marcheurs atteignent le Lagh da Viola, un autre bijou de la nature. Par- delà ses eaux turquoises, la vue s’étend vers l’aval jusqu’au flanc sud couvert de glaciers du Piz Palü. Le versant sur la rive est du Lagh da Viola est très raide, ce qui complique quelque peu l’accès. Il convient donc de contourner la moitié du lac et de s’arrêter sur la grande prairie plate à l’ouest du lac. L’embouchure de la rivière de montagne est un endroit idéal pour jouer, construire des barrages et patauger. De là, on redescend à Alp Camp.
Au sommet du Fähnerenspitz N° 1115
Brülisau • AI

Au sommet du Fähnerenspitz

Les personnes en quête de calme et de sérénité se rendent en Appenzell, et plus exactement à Brülisau. L’itinéraire à raquettes qui monte au sommet du Fähnerenspitz commence près du téléphérique Hoher Kasten. Cet itinéraire balisé à l’aide de panneaux indicateurs roses longe d’abord la route enneigée avant de bifurquer vers la gauche à la sortie de Brülisau et de traverser le cours d’eau Horstbach. Commence alors la première montée jusqu’au point 1070, qui continue de grimper jusqu’à la maison de vacances Weiler Bachers. En suivant les poteaux roses à droite, on atteint le col de Resspass. Entourés d’arbres saupoudrés de fine neige scintillante, on jouit d’une vue imprenable sur le Hoher Kasten. Une forêt hivernale féérique s’ouvre devant les randonneurs. En haut du Resspass, l’itinéraire bifurque subitement vers la gauche avant de longer la crête en direction du point culminant du jour. La crête est très exposée au vent; s’ensuivent alors des passages plus ou moins enneigés. Grâce à l’épais marquage en bandes roses sur les arbres, l’itinéraire est toujours clair. En haut, une vue spectaculaire sur la vallée du Rhin de Saint-Gall, l’Alpstein, la région du Vorarlberg et même jusqu’au lac de Constance s’offre à nous. La forêt s’éclaircit de façon plutôt étonnante et les randonneurs se retrouvent soudain directement face à la croix au sommet du Fähnerenspitz. De là, on descend alors directement à Guggeier avant de retourner à Bachers. Le même itinéraire permet de regagner le point de départ à Brülisau.
Chemins panoramiques dans la vallée de Saas N° 1401
Saas-Almagell — Kreuzboden • VS

Chemins panoramiques dans la vallée de Saas

Le «Sentier découverte de l’Almagellerhorn» est un sentier spectaculaire qui mène à la vallée idyllique Almagellertal le long d’un flanc de montagne raide. Le point de départ, Furggstalden, est facilement accessible en télésiège ou à pied par un sentier en zigzag depuis le fond de la vallée, où coule la Saaser Vispa (Viège de Saas en français). Le sentier compte quelques passages exposés à la vue imprenable, mais bien sécurisés grâce aux marches en métal, aux cordes et aux trois ponts suspendus. Cet itinéraire convient aux marcheurs qui ont le pied sûr. Ceux qui sont accompagnés d’enfants de moins de dix ans opteront plutôt pour l’ascension directe depuis Saas Almagell vers l’Almagellertal, en passant par le Spissgraben. Peu avant le cours d’eau Leebach, les deux itinéraires se rejoignent. L’ascension se poursuit ensuite encore un peu à travers des forêts de conifères. Après l’hôtel de montagne Almagelleralp, les pâturages s’étendent à perte de vue, parsemés de quelques rares mélèzes. Le chemin d’altitude monte jusqu’à 2500 mètres d’altitude et offre une vue époustouflante sur la chaîne des sommets de 4000 mètres qui entoure Saas-Fee. La plupart du temps, le sentier est large et confortable. Seul le flanc de la crête Triftgrätji est très exposé, raison pour laquelle le chemin est plus étroit et sécurisé par des cordes par endroit. Après un virage à droite apparaît la station de télécabine de Kreuzboden, presque à portée de main. Pour y arriver, il faut toutefois encore marcher un peu, car le sentier fait une large courbe, puis traverse un champ vaste et impressionnant de blocs massifs de granit. En été, la région de Kreuzboden est un grand parc d’attractions pour les familles, avec sa grande place de jeu, son énorme toboggan et sa pataugeoire. Les petits peuvent monter à dos de poney, alors que les plus grands pourront s’aventurer sur le petit lac à bord d’un radeau. Pour les adultes, la station propose un sentier de bien-être et de plaisir parsemé de chaises longues et de hamacs.
Au refuge du Wildhorn et par-delà l’Iffighorn N° 1141
Iffigenalp • BE

Au refuge du Wildhorn et par-delà l’Iffighorn

La vallée de l’Iffigtal recèle bien des merveilles. Peu après Iffigenalp, on tombe sur une première cascade, puis on prend la montée à travers le lieu-dit «Egge». On emprunte ensuite un passage semblable à des gorges, avant de se retrouver devant l’un des plus beaux lacs de montagne de l’Oberland bernois, le lac d’Iffigsee. Des parois rocheuses sombres d’un côté et des prairies verdoyantes de l’autre, le son des clochettes au cou des vaches, une explosion de fleurs et, au milieu de tout ça, l’eau d’un bleu profond de l’Iffigsee. Non, il ne s’agit pas de l’un de ces Heimatfilm kitsch, mais d’un vrai paysage. C’est probablement ici que passait la première route du col entre la vallée du Simmental et le Valais, comme en témoigne la découverte de vestiges de murs et de tuiles datant de l’époque romaine. Lorsqu’au Moyen Âge la progression des glaciers en condamna l’accès, on trouva une route alternative par le col de Rawil. On aperçoit déjà le refuge vers lequel on marche depuis le lac d’Iffigsee. La cabane du Wildhorn se présente devant nous après avoir arpenté des pentes herbeuses, une plaine alluviale caillouteuse et après avoir vaincu une dernière montée. Le refuge du CAS trône fièrement entre le Niedhorn et le Schnidehorn et offre une vue imprenable sur la vallée de l’Iffigtal. Impossible de ne pas s’attarder un peu ici, devant un café et une tranche de gâteau ou le menu du jour. Étalée sur deux jours, cette randonnée peut être effectuée en toute tranquillité par des familles ou des randonneurs qui sont plus dans un esprit de promenade. Au retour, on prend la bifurcation au-dessus du lac d’Iffigsee. On poursuit l’ascension sur 200 mètres en direction du sommet de l’Iffighorn, puis on redescend dans la vallée de l’Iffigtal et à Iffigenalp en passant par le Hochberg. On se trouve ici au coeur de la réserve naturelle de Gelten - Iffigen. En été, les pâturages du Hochberg sont recouverts d’edelweiss, d’orchidées et de lis des Alpes. Et en automne, une multitude de touffes colorées essaiment encore les pâturages.
Autour du lac de Thoune N° 0775
Oberhofen, Wichterheer — Gunten • BE

Autour du lac de Thoune

Sur les six ponts suspendus prévus le jour le long du circuit panoramique autour du lac de Thoune, trois sont déjà en place. Celui qui fut inauguré en premier en décembre 2011 passe au‑dessus de la rivière Spissibach près de Leissigen. En octobre 2012, ce fut au tour du pont de Sigriswil d’être mis en service. Ce dernier est le but de la randonnée qui commence près d’Oberhofen. Dès le début, cet itinéraire facile offre un premier point d’intérêt qui récompense les efforts de la montée d’Oberhofen à la Balmflue. Le chemin passe à travers une forêt fraîche et luxuriante, d’abord le long d’un énorme rocher, puis entre de gros blocs de poudingue. Des goulets creux, des rochers surplombants et de larges formations rocheuses jalonnent le chemin. On atteint bientôt le Riderbach. Cette rivière doit encore être traversée par son lit, mais on projette d’y construire un pont suspendu. Le chemin à flanc de coteau se poursuit en direction de Blooch. Un emplacement pour les grillades invite à faire une pause. Le chemin continue à travers la forêt qui laisse sans cesse entrevoir un beau panorama. Un peu avant Erizbüel, le randonneur quitte la fraîcheur ombragée des arbres. Il atteint bientôt Aeschlen et le nouveau pont suspendu qui mène à Sigriswil. Avec ses 340 mètres de long et ses 180 mètres de haut, c’est le plus grand ouvrage suspendu du chemin panoramique. Il n’est pas uniquement emprunté par les randonneurs, mais aussi par les enfants d’Aeschlen qui l’utilisent pour se rendre à l’école.
Expérience spectaculaire dans les gorges N° 1515
Blatten — Ried-Mörel • VS

Expérience spectaculaire dans les gorges

L’impressionnant paysage rocheux des gorges de la Massa est né de l’activité du grand glacier d’Aletsch. La glace a façonné ces gorges pendant des siècles. La première mention écrite du bisse de Riederi, qui les traverse, date de 1385. La randonnée suit donc un itinéraire d’un autre temps et l’on peut facilement s’imaginer à quel point la construction et l’entretien de ces conduites d’eau étaient dangereux. En 1996, le chemin a été ouvert aux touristes: certains passages ont été élargis, des tronçons ont été creusés dans la roche et des cordes ont été installées à de nombreux endroits. Il n’est toutefois pas recommandé aux personnes sujettes au vertige. Au départ de Blatten déjà, le panneau en direction de Ried-Mörel indique «Massaweg». Après quelques pas à travers le village, on franchit le ruisseau du Bruchi-Bach puis, à droite, une forêt où des arbres couchés et des rochers encastrés bordent déjà le chemin recouvert d’aiguilles de sapin. Puis on emprunte brièvement une petite route et le pont surplombant le lac de barrage de Gebidem. L’aventure sur le chemin des gorges peut alors commencer. Une splendide vue plongeante de plus de 600 mètres et un panorama spectaculaire sur la vallée du Rhône attendent les randonneurs. Dès la bifurcation au point 1265, le chemin, moins escarpé, traverse la forêt clairsemée de Rischwald et vient longer le bisse de Riederi. Au hameau de Summerseili, l’itinéraire suit un chemin de campagne au-dessus de la route, puis descend par le village jusqu’à la station de télécabine de Ried-Mörel.
Randonnée d’altitude dans le Pays-d’Enhaut N° 1352
La Videmanette — L'Etivaz • VD

Randonnée d’altitude dans le Pays-d’Enhaut

Le randonneur qui monte dans une des premières télécabines aura peut-être la chance de les apercevoir: près de la station supérieure, des bouquetins aiment venir lécher les pierres salines. Plus tard dans la journée, ils se retirent sur les flancs et versants des sommets environnants. Les roches calcaires abruptes du Rubli contrastent avec les collines du Saanenland. De la terrasse panoramique du restaurant de montagne, on peut observer les randonneurs qui parcourent une via ferrata sur le Rubli ou scruter le ciel à la recherche de gypaètes barbus ou d’aigles. Plus loin, le sentier longe les parois rocheuses en direction du col de la Videman. On traverse alors les flancs de la verdoyante Videmanette, nom donné à la station supérieure de la télécabine d’après la montagne éponyme. Au milieu de prairies alpines fleuries, le chemin descend vers le petit lac de montagne Gour de Comborsin. S’ensuivent de petits passages sécurisés avec des chaînes sur un ressaut rocheux. Bientôt, le terrain redevient plat et, après la traversée d’un impressionnant amas d’éboulis, on arrive sur le Trittlisattel. Le chemin passe par une fissure spectaculaire. On aperçoit alors la face sud de l’imposante Gummfluh. Après le col de Jable débute une longue descente vers L’Etivaz, avec de nombreux points de vue. Avant de rentrer chez soi, il reste peut-être un peu de temps pour jeter un coup d’oeil au centre de visiteurs de la fromagerie, où l’on en apprendra davantage sur la fabrication du Gruyère et où l’on pourra, bien sûr, acheter du fromage.
En route vers le Chüebodenseeli près d’Elm N° 1360
Empächli • GL

En route vers le Chüebodenseeli près d’Elm

Cette randonnée de montagne à destination du lac de Chüebodenseeli est un superbe itinéraire avec une vue imprenable sur le panorama alpin. Le Chevauchement principal de Glaris, le Martinsloch et les sommets enneigés valent l’effort de la raide montée depuis Empächli. En revanche, cette région est très accueillante pour les enfants, qui trouveront certainement leur bonheur sur l’une des places de jeux autour du restaurant, sur la rampe de lavage pour trouver de l’or ou sur le chemin thématique consacré au géant Sardona. Cet itinéraire ne convient toutefois pas aux tout-petits. Après avoir parcouru une partie du sentier thématique à travers la forêt et après avoir mangé à l'un des trois coins grillade, les randonneurs attaquent l’ascension. Comme le sentier est si bien aménagé, la pente semble moins raide qu’elle ne l’est réellement. Peu avant d’arriver au Chüebodenseeli, le massif imposant des Tschingelhörner invite à faire une pause photo. Un dernier effort, et on y est! À droite s’étend le paisible Chüebodenseeli, encerclé par les dents pointues du Mürligrat. Il fait bon s’attarder ici. Hormis quelques exercices militaires, rien ne vient perturber le silence qui y règne. Le lac de montagne est habité par d’innombrables petits poissons et offre de nombreux emplacements pour pique-niquer. En revanche, il n’existe plus d’aire de grillades, il faudra donc se contenter d’un repas froid. Après cette pause dûment méritée, l’itinéraire se poursuit jusqu’au Gelb Chopf, qui se trouve 30 mètres plus haut, au point culminant de la randonnée. Pour la descente, les marcheurs empruntent la piste de ski, bien aménagée, puis un sentier plus large jusqu’à Empächli, où ils pourront se restaurer dans divers restaurants. Ceux qui ont encore de l’énergie peuvent prendre à droite à Oberempächli, longer le Rietmatt jusqu’au Hengstboden, avant de revenir vers Empächli.
Lenk enneigée N° 1452
Betelberg • BE

Lenk enneigée

En été, les vaches paissent sur l’alpage et les paysans font les foins. L’hiver venu, prairies et pâturages enneigés sont réservés aux sports d’hiver. A la Lenk, le paysage est tout sauf monotone: vers l’ouest, il est vallonné et s’élève doucement; vers le nord, il est raide et peu praticable. Et au sud, il offre un panorama magnifique sur les Alpes bernoises. Cette randonnée d’hiver permet d’embrasser toute la région. Elle débute à la station supérieure de la télécabine Lenk-Stoss-Leiterli. D’ici, elle monte par de larges pistes bien préparées pour les randonneurs jusqu’au Leiterli. Il s’agit du sommet d’une étroite arête rocheuse et le point culminant de la balade. Ici et là, des bancs permettent d’admirer la vue grandiose sur les Alpes bernoises. Peu après le point le plus élevé, l’itinéraire se dirige vers la droite et descend vers le chemin de randonnée d’hiver, en direction de Steistoos et du point 1953, où le chemin se ramifie. L’itinéraire suit la direction de Tschätte, en descendant vers la droite. Après avoir contourné le Haslerberg, il mène au Haslerläger, lieu d’estivage des vaches. Alors que le chemin de randonnée d’hiver descend vers le «Hasler bar», c’est une montée que propose au contraire cet itinéraire, pour rejoindre, en un large arc de cercle et sur un agréable dénivelé, la télécabine qui redescend. Lors de la montée ou de la descente, des petites granges à foin sont visibles ici et là. Avec un peu de chance, les randonneurs verront un paysan de la Lenk en train de «Höuw bäärge», c’est-à-dire de ficeler le foin selon d’anciennes coutumes en de grosses balles pesant jusqu’à 200 kilos, qui sont descendues dans la plaine sur de grandes luges.
Sur la Höji Wispile N° 1451
Höhi Wispile — Gsteig b. Gstaad • BE

Sur la Höji Wispile

Sur la majeure partie du tracé, cette randonnée d’hiver fait face au soleil et à la Walliser Wispile, qui se dresse sous les contreforts du Spitzhore. Le versant dénudé forme un site idéal pour des lotissements d’alpage qui, contre toute attente, appartiennent à des propriétaires valaisans. Les raisons historiques ne sont pas tout à fait claires. Il est probable que les paysans de Savièse, établis au sud du col du Sanetsch, aient eu trop de bétail et que, leurs pâturages se raréfiant, ils aient acheté des biens ruraux dans le Saanenland. Pendant que les hommes travaillaient la vigne, femmes et enfants franchissaient le col avec leurs vaches d’Hérens pour estiver sur la Walliser Wispile. Avec le temps, les Saviésans se concentrèrent toujours plus sur la viticulture et confièrent leurs alpages à des fermiers de Gsteig. La première partie de la randonnée mène sur les flancs larges de la Höji Wispile. D’ici, la vue sur les montagnes est grandiose. Le chemin comporte plusieurs bifurcations qui finissent par se rejoindre. Chrinetritt marque le début d’une descente longue et raide jusqu’à Gsteig: suivant les conditions d’enneigement, il convient d’emporter des bâtons, des crampons, voire une luge. Les randonneurs que la pente rebute peuvent rebrousser chemin jusqu’à la télécabine. Mais ils rateront ainsi l’opportunité de savourer un délicieux plateau de fromages locaux et de viande séchée accompagné de vin de Savièse, sur la terrasse du bistrot Ösi Perreten. Un mot encore concernant la télécabine: le pays de Saanen comptant une multitude de remontées mécaniques, la télécabine de Wispile ne fonctionne que durant la haute saison, soit entre Noël et Nouvel An, ainsi qu’en février. Cette randonnée d’hiver n’est donc accessible que durant quelques semaines.
L’automne au Freiberg Kärpf N° 1353
Mettmenalp — Kies • GL

L’automne au Freiberg Kärpf

À Mettmenalp, le chemin de randonnée traverse la réserve d’animaux sauvages du Freiberg Kärpf. Afin de protéger les animaux sauvages rares et en voie de disparition, la chasse y est interdite. Au cours de cette randonnée, on aura peut-être la chance d’apercevoir un aigle ou un gypaète barbu tournoyant dans le ciel, ou encore des bouquetins, des chamois, des marmottes et d’autres animaux sauvages. Fondée en 1548, cette réserve est la plus ancienne d’Europe. Elle a été nommée après le Kärpf, dont le sommet est bien visible depuis la cabane de Leglerhütte. Mais avant d’atteindre cette cabane CAS cernée d’un paysage magnifique, le chemin longe le lac de Mettmensee, aussi appelé Garichtisee. Une vue incroyable sur les cimes craquelées du massif du Glärnisch, dont le Vrenelisgärtli, s’offre alors aux randonneurs en direction du barrage de ce lac artificiel achevé en 1931. Lorsque le chemin est gelé et bordé de glaçons, il faut être prudent en longeant la rive. À Niderenalp, des boissons ainsi que des produits d’alpage sont disponibles durant la saison d’estivage. Le chemin de randonnée de montagne grimpe ensuite en douceur vers la Leglerhütte. Cela vaut la peine de faire une pause à ce bel endroit! Depuis un éperon rocheux, la vue donne sur les eaux chatoyantes des lacs de montagne d’Engisee et de Chammseeli, qu’on atteint après une descente escarpée en zigzag. Après une petite montée sur le versant opposé, l’itinéraire mène au Franzenhorn et longe ensuite la vaste croupe herbeuse jusqu’au Schönaufurggeli. Ne reste plus que la descente vers Kies, qui peut être raccourcie en TaxiAlpin afin de ménager les genoux.
Imposante Bergwelt im Berner Oberland N° 1524
Kandersteg • BE

Imposante Bergwelt im Berner Oberland

«Wo sich heute die Firnmulden und Gletscher der Blüemlisalp befinden, waren früher grasreiche Weiden. Es kam vor, dass die Kühe dreimal des Tages gemolken werden konnten.» Mit diesen Worten beginnt die Sage der Blüemlisalp. Steht man heute am Ufer des darunterliegenden Oeschinensees, so kann man sich kaum vorstellen, dass unter dem Blüemlisalphorn einst Weiden gewesen sein sollen. Etwas Mystisches strahlt dieser Ort dem Betrachter jedoch immer noch aus. Kurz nach dem Start beim Bahnhof Kandersteg wandert man ein Stück auf der «Bundesrat Adolf Ogi-Strasse» in Richtung Talstation der Gondelbahn. Der Weg führt danach weiter aufwärts dem Oeschibach entlang bis zum Kraftwerk, wo ein Wegweiser mit der Aufschrift «Bergstation Gondelbahn» nach links zeigt. Ab hier geht es auf einem Bergpfad recht steil aufwärts, bis der Wegpunkt «I de Huble» erreicht wird. Schon bald ist danach die Bergstation erreicht und eine Pause bei dieser fantastischen Aussicht verdient. Via Läger und Restaurant zur Sennhütte gelangt man in einer knappen halben Stunde zum Oeschinensee, der mit einer Fläche von 1.1 km2 zu den grösseren Bergseen gehört. Es ist ein imposanter Blick, wie sich die bis 2000 Meter höher gelegenen Gipfel im klaren Wasser spiegeln. Ein kurzes Stück geht es nun dem See entlang, bevor beim Bergrestaurant Oeschinensee der Abstieg zurück nach Kandersteg folgt. Die Fahrstrasse wird schon bald verlassen und der Weg führt danach, teilweise die Skipiste benützend, hinunter bis zum Kraftwerk. Ab hier folgt man demselben Weg des Aufstiegs bis zur Brücke, die über den Oeschibach führt und überquert diese. Auf der linken Seite des Oeschibaches geht es nun ins Dorf, wo diverse Gaststätten zu einem Trank einladen.
Randonnée historique au col de l’Albula N° 1520
Preda — Station Bergün/Bravuogn • GR

Randonnée historique au col de l’Albula

Cette randonnée plaira tant aux passionnés de trains qu’aux amoureux de la nature. Le passage entre le tunnel de l’Albula et le viaduc de Landwasser sur la ligne de l’Albula des Chemins de fer rhétiques (RhB) est un chef-d’œuvre de l’époque des pionniers du chemin de fer. Le tronçon est protégé depuis 2008, car son tracé est exceptionnel. Les «Chemins de fer rhétiques dans les paysages Albula/Bernina», inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ne comprennent pas seulement les deux célèbres lignes, mais aussi le magnifique paysage. La randonnée commence peu après la gare de Preda par une première traversée de la voie ferrée. Il est impossible de se perdre grâce aux panneaux du «Bahnlehrpfad» (sentier didactique ferroviaire) arborant l’autocollant vert de l’itinéraire n° 33. Peu après Naz, on a droit à une belle vue sur la vallée de l’Albula. En chemin, de nombreux panneaux permettent de suivre le tracé complexe de la ligne. En outre, des horaires indiquent le passage des trains aux endroits remarquables. Le chemin descend ensuite, ce qui permet d’observer les différents ponts d’en haut, puis d’en bas. Près de la place de grillade, le chemin s’élargit puis passe devant le petit camping avant d’arriver au pont près de la maison de tir. Il vaut alors la peine de quitter le sentier didactique, de traverser le pont et d’emprunter le chemin menant à la gare par le joli village de Bergün. On recommande également une visite au musée du chemin de fer, où les visiteurs pourront découvrir les aspects actuels et historiques de la ligne de chemin de fer la plus spectaculaire de Suisse.
Buvettes appenzelloises N° 1457
Urnäsch • AR

Buvettes appenzelloises

Les buvettes de montagne appenzelloises sont un havre de convivialité. Ces auberges rustiques proposent des repas copieux au son de musiques locales, tandis que leurs terrasses ensoleillées invitent à paresser en profitant de la vue sur les montagnes. Le Pays d’Appenzell regorge de restaurants de montagne. Ainsi, durant une même journée, on peut en visiter plusieurs, comme durant cette randonnée hivernale d’Urnäsch à Blattendürren via Osteregg . Dès le départ, on plonge dans un monde empreint d’authenticité: le centre d’Urnäsch est parcouru de maisons appenzelloises imposantes et coquettes et les magasins vendent des spécialités fromagères locales. Le restaurant de montagne Osteregg de Karin Rütsche et Susanne Sutter sert également de telles spécialités faites maison . Les visiteurs y sont accueillis avec beaucoup de cordialité et un large sourire. On peut y déguster des spécialités telles que la fondue appenzelloise ou des spätzlis au fromage. Il est vrai que la montée ouvre l’appétit. Le chemin de randonnée d’hiver longe des fermes jusqu’à Chräg. D’ici, on s’enfonce dans une forêt idyllique jusqu’à Osteregg. Des clients satisfaits sont la meilleure des récompenses, estiment Karin et Susanne, dont les journées de labeur durent parfois jusque tard dans la nuit. L’auberge de montagne Blattendürren de Florian Inauen n’est pas moins accueillante. Tout comme Karin et Susanne, il est arrivé relativement tard dans la gastronomie, mais c’est ainsi un rêve qui s’est réalisé. La randonnée d’Osteregg à Blattendürren via Zimmermanns-Lauftegg est tout aussi idyllique: le panorama s’étend du Kronberg au Säntis. Un calme bienfaisant règne. Après avoir étanché sa soif, sa faim et son amour du terroir chez Florian Inauen, on rebrousse chemin pour retourner à Urnäsch.
Le Jura sous la neige N° 1458
Col des Etroits • VD

Le Jura sous la neige

Ceux qui cherchent des cerfs au Mont des Cerfs en seront pour leur frais, car il n’y en a pas. Mais pour faire honneur au nom de leur gîte, Christophe et Béatrice Seydoux servent du steak de cerf sur ardoise et de la fondue bourguignonne à base de viande de cerf. Celle-ci provient d’un élevage des Brenets, dans le Jura neuchâtelois. Mais ce n’est pas pour le cerf que l’on se déplace. Les vraies spécialités du lieu, ce sont les röstis et les glaces maison, connus loin à la ronde. Les röstis, les Seydoux en servent sous toutes sortes de formes: au jambon, à la tomme, à la saucisse, au civet de… cerf. Quant aux glaces, c’est Béatrice Seydoux qui les prépare. Des parfums classiques comme fraise et moka ou originaux comme meringue et absinthe. A accompagner, ou non, d’une portion de double crème. Pour y goûter, il faut d’abord rejoindre la cabane. Quand l’estomac gronde, l’approche directe depuis le col des Etroits, par une arête montagneuse, est courte. Ceux qui préfèrent mériter leurs röstis tourneront peu après le col, à droite, pour descendre à travers la forêt, puis marcher au fond de la vallée, au-dessous du village tout en longueur de L’Auberson, aux grandes maisons typiques du Jura. Peu avant le hameau des Grangettes, le chemin s’élève à nouveau. La montée vers le gîte se déroule largement dans la forêt, sur une petite route forestière au dénivelé modéré. Les plus sportifs peuvent encore monter derrière le bâtiment dans le paysage enneigé pour rejoindre le restaurant de la Gittaz. Il faut ensuite rebrousser chemin jusqu’au gîte, puis, une fois bien rassasié, retourner vers le col par la forêt et par l’arête qui offre de très beaux points de vue. Les marcheurs qui passent ici au crépuscule pourront peut-être y voir un chevreuil.
Dans le parc naturel du Jura argovien N° 1355
Gipf-Oberfrick, Rösslibrücke — Wittnau, Mitteldorf • AG

Dans le parc naturel du Jura argovien

C’est une découverte des paysages typiques du Fricktal que propose cette balade au coeur du parc naturel du Jura argovien. A peine descendu du car qui l’a conduit à Gipf-Oberfrick, le randonneur découvre les vergers, les champs et les collines boisées qui font le charme de cette région. Orienté plein sud, le chemin suit une combe, boisée et calme, sur 2 km pour déboucher sur une colline. Ses débuts sont animés par les postes d’un parcours didactique dédié à la nature et faisant appel aux sens. Après un petit épisode de route asphaltée, le chemin part vers l’ouest, entre les champs. Le village de Wölflinswil n’est pas loin. On le découvre par le haut, entre les arbres fruitiers. Tout autour, des collines douces couronnées de forêts. C’est l’occasion de faire une halte dans l’un des restaurants de localité. Les seuls de la randonnée. Entourée de maisons de style bien restaurées, la place du village invite le randonneur à s’attarder. Mais, il faut repartir. Remonter la colline. On reprend de la hauteur pour admirer Wölflinswil sous un autre angle, le regard tourné cette fois vers l’est. Le chemin suit les plis du terrain. Un arbre isolé, planté au bord de la route, marque le point culminant de ce tronçon du parcours. Le chemin est à plat, la vue est étendue sur ce paysage doucement vallonné. La descente sur Wittnau, terme de la balade, se fait en forêt, dans une petite combe bucolique. La nature est riche et dense. On pense à la fraîcheur qu’elle dégage en été, aux couleurs dont elle se pare en automne. Le village apparaît à la sortie de la forêt. Comme tous ceux de la région, il est riche d’arbres fruitiers et d’habitations soignées.
Au cœur de la Thurgovie N° 1356
Weinfelden — Sulgen • TG

Au cœur de la Thurgovie

Du côté sud de la gare, le chemin suit d’abord les voies, puis passe devant la zone industrielle et traverse la ligne de chemin de fer en direction de Wil. Peu après la ferme équestre près de la passerelle, de charmantes aires de repos attendent les visiteurs. Après la passerelle, le chemin remonte le courant, pour rejoindre le pont routier près de Rothehausen. De l’autre côté de la rivière, le chemin de randonnée mène au barrage du canal de Weinfelden. La promenade continue le long de la piscine et de l’ancien terrain d’exercice pour arriver à la centrale hydroélectrique qui utilise les eaux du canal de Bürglen. Le terrain de jeu près du pont d’Istighofen, situé à quelques minutes de la gare de Bürglen, attire ensuite les jeunes randonneurs. À Heiligenschächt, on longe la lisière de la forêt jusqu’à un pylône à haute tension où une flèche jaune pointe vers la forêt. Un peu plus loin, l’itinéraire rejoint à nouveau le canal qui se trouve nettement plus haut que le chemin de randonnée. Le canal de l’usine de plus de 140 ans entraînait autrefois les machines destinées à la filature de la laine. En 2015, il a nécessité une remise en état, tout comme la centrale électrique. Pour ce faire, quatre castors qui avaient élu domicile sur les rives du canal ont dû être délogés pendant six mois, dans le refuge animalier de la «Wildstation Landshut», avant d’être ramenés à leur emplacement d’origine. Au prochain pont, l’itinéraire peut prendre un raccourci vers Sulgen. La randonnée suit le cours d’eau jusqu’au barrage près d’Underau. À chaque printemps, le village le plus proche, Kradolf, est le lieu d’arrivée de la course de radeaux sur la Sitter et la Thur qui attire de nombreux curieux. Après la gare, le chemin grimpe brièvement. À Kreuz, la vue sur la vallée de la Thur est magnifique et les premières maisons de Sulgen annoncent la fin de l’itinéraire. La gare est proche et le train permet de rentrer à Weinfelden.
Vue sur le Säntis depuis le Neckertal N° 1361
Mogelsberg Station — Brunnadern • SG

Vue sur le Säntis depuis le Neckertal

Au XVIIe siècle, la peste a sévi à plusieurs reprises à Mogelsberg. Cette maladie hautement contagieuse a probablement été importée à l’époque par des commerçants qui transportaient leurs marchandises sur la route commerciale traversant la vallée du Neckertal. Heureusement, ces temps difficiles sont passés! Lors des journées d’automne ensoleillées, cette région paisible est parfaite pour la randonnée! La vue depuis le chemin donne sur les collines alentour et les habitations dispersées typiques de la région Neckertal-Appenzeller Hinterland. Les premiers habitants de cette zone forestière ne s’installèrent qu’à proximité des sources et là où le terrain leur permettait de défricher des arbres afin de créer des pâturages. Ils laissèrent intactes les pentes trop raides et inadaptées, celles-ci leur servant de prairies de réserve. Des tronçons boisés pittoresques, des terrains dégagés, des petites montées et descentes alternent sur le chemin qui grimpe ensuite en douceur jusqu’au point culminant de la randonnée en contrebas du Wilkethöchi. Ici, la vue sur les montagnes de la région de l’Alpstein est encore cachée par la forêt. Depuis le Gerensattel, on peut voir le Säntis enneigé dans son habit d’automne. D’ici, l’accueillante auberge d’alpage de Wimpfel n’est plus très loin. Le chemin de randonnée descend ensuite sur une pente légèrement plus escarpée jusqu’à la gare de Brunnadern.
Plaisirs hivernaux à Turbach N° 1454
Turbach, Rotengraben — Gstaad • BE

Plaisirs hivernaux à Turbach

Championne du monde des moins de 23 ans, elle a disputé la Coupe du monde et les Jeux olympiques: Nathalie von Siebenthal fait partie de l’élite mondiale du ski de fond. Elle s’entraîne souvent dans la vallée de Turbach, où la piste porte officiellement son nom. Le chemin de randonnée d’hiver longe la piste et la traverse par endroits. La randonnée débute au lieu-dit «Turbach, Rotengraben» par une boucle sur la Wintermatte. Au-dessus de la buvette d’été, le chemin bien préparé prend brusquement fin. Il ne reste plus qu’à opérer un virage à 180 degrés pour admirer à nouveau la belle vue sur les montagnes alentour. Retour à Rotengraben, où le chemin longe le ruisseau Turbach. Environ 20 minutes plus tard, il s’élève vers la route sur une petite pente raide. Voici le Sunne-Stübli, le seul endroit où les randonneurs peuvent se restaurer. Dans la salle aux murs couverts de bois, on leur propose des saucisses de Vienne ou des saucisses de veau garnies d’une salade de pommes de terre maison, une tomme fondue et des pommes de terre bouillies, de la raclette ou de la fondue. Au mur, deux planches portent les noms des vaches de la vallée qui ont reçu des distinctions.A partir de l’Eigenmatte, les marcheurs peuvent descendre directement dans la vallée, à Gstaad, ou longer le versant et rejoindre la localité tout au bout du parcours, par une pente raide. Les habitants conseillent cette variante-là, qui permet de profiter plus longtemps du soleil et offre plus de variété. La vallée s’élargit toujours plus, la Gummfluh et le Vanil Noir sont bien visibles. Peu avant Gstaad, des passages raides et glissants peuvent être assez difficiles à franchir, en fonction de la neige, malgré la présence de mains courantes.
Chemin historique au Simplon N° 1525
Simplonpass, Simplonblick — Simplon Dorf • VS

Chemin historique au Simplon

Dans le cadre du développement économique du col du Simplon, un sentier muletier a été aménagé il y a environ 300 ans par Kaspar Stockalper, un marchand de Brigue bien connu à l’époque. Le sentier a perdu son importance commerciale depuis longtemps. En outre, de nouvelles routes ont été construites. Ces dernières années, la Via Stockalper, ou Chemin de Stockalper, a toutefois trouvé un nouveau souffle. Il faut en principe compter trois jours pour parcourir l’intégralité de l’itinéraire entre Brigue et Gondo. La deuxième étape, qui est aussi la plus facile, traverse des paysages ruraux au sud du col. Le point de départ se situe à l’arrêt de bus «Simplonblick», à côté de la route principale. On remarque toute de suite l’imposant aigle, emblème du col du Simplon, qui surveille le chemin. Son histoire est décrite sur l’un des nombreux panneaux d’information qui bordent le chemin. L’itinéraire est très bien signalisé avec des panneaux bruns portant l’inscription «Stockalperweg». Du hameau de Niwen, on aperçoit le vieil hospice également construit par Kaspar Stockalper. Le passage entre Engiloch et Maschihüs est parfois un peu bruyant, car le chemin longe la route du col juste en dessous de la galerie. On traverse ensuite le ruisseau du Chrummbach avant d’emprunter brièvement une route asphaltée. La chapelle d’Egga, à l’entrée du village, mérite un coup d’œil. Le chemin monte encore un peu à la sortie du village, près de Gletschersturz. Peu après, on aperçoit les maisons du village de Simplon. Une visite s’impose avant d’entamer le trajet du retour.
Aussichtsreiche Davoser Alpentour N° 1526
Schatzalp — Davos Frauenkirch • GR

Aussichtsreiche Davoser Alpentour

In den Jahren 1898-1900 von zwei Zürcher Architekten vorbildlich erbaut, konnte am 21. Dezember 1900 das heutige Jugendstilhotel Schatzalp eröffnet werden. Das Hotel wurde damals als Luxussanatorium konzipiert und war die fortschrittlichste Heilstätte der Region. Gleichzeitig wurde auch die erste Bergbahn in Davos zur Schatzalp gebaut. Bekannt ist die Schatzalp auch wegen prominenten Gästen aus der Vergangenheit, so z.B., dem deutschen Schriftsteller Thomas Mann oder dem britischen Arzt und Autor Arthur Conan Doyle. Der Wegweiser mit der Aufschrift «Davoser Alpentour» ist ständiger Begleiter auf dieser Wanderung. Zunächst wandert man am Rand des wunderschön angelegten Botanischen Gartens vorbei. Der Weg schlängelt sich im Wald ein kurzes Stück aufwärts, bis man unterhalb der Podestatenalp die Weide und gleich darauf das Albertitobel überquert. Im Bereich der Grüeni Alp bieten einige Ruhebänke, darunter auch eine Lesebank, genügend Möglichkeiten, das tolle Panorama auf die umliegenden Täler und Gipfel zu geniessen. Nochmals geht es ein wenig bergan, bevor beim Übergang über den Bildjibach der höchste Punkt der Wanderung erreicht ist. Vorbei an den Erbalpen und Aussererb erreicht man schon bald die Stafelalp. Diese wurde vor rund 500 Jahren von Walsern gegründet. Das 1936 eingerichtete Gasthaus ist ca. 250 Jahre alt und wie früher wird noch immer auf einem Holzherd gekocht. Auf der Stafelalp entstanden auch einige berühmte Werke des Malers Ernst Ludwig Kirchner, so zum Beispiel «die Stafelalp bei Mondschein» aus dem Jahre 1919. Nun folgt der Abstieg, teils auf dem Forstweg, teils über Wiesen, via Matta nach Davos Frauenkirch.