Randonner en hiver • Suisse Rando

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Cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne N° 0266
Basel, Schifflände — Kaiseraugst • BS

Cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne

De la gare centrale de Bâle, les trams n° 8 ou 11 mènent au débarcadère. C'est là que débute la randonnée, par une montée raide à travers une étroite ruelle qui mène à la cathédrale de Bâle. Nous marchons en direction du pont, le Wettsteinbrücke, avant d'entrer dans le beau quartier de St.‑Alban. La promenade se poursuit le long du St.‑Alban‑Rheinweg jusqu'au Schwarzwaldbrücke, le pont où passe le train et l'autoroute. On traverse ensuite la Birse qui se jette ici dans le Rhin. En suivant un autre chemin à travers un parc, on rejoint l'écluse de Birsfelden. Le long du quai, d'imposantes grues servent au déchargement des bateaux. Au niveau de la passerelle, l'itinéraire traverse les rails et nous voilà au restaurant Waldhaus, où l'on pourra s'arrêter. Ceux qui préfèrent une cuisine plus simple poursuivent jusqu'au restaurant Auhafen. Le chemin traverse la forêt du Hardwald jusqu'à la tour de guet romaine. Il faut ensuite suivre la route jusqu'au giratoire où l'itinéraire nous mène à nouveau le long du Rhin jusqu'à Schweizerhalle. Le revêtement dur du chemin se transforme en un agréable sentier riverain. Après les salines, qui livrent leur précieux ingrédient, on voit apparaître la centrale hydro‑électrique d'Augst. Ici, le bâtiment des machines est situé le long du fleuve, car une deuxième centrale, côté allemand, a elle aussi besoin de place pour produire du courant. A hauteur de la centrale, la route bifurque vers le célèbre site romain d'Augusta Raurica qu'il faut absolument visiter. Ceux qui souhaitent prévoir une journée complète pour ce lieu peuvent traverser l'Ergolz puis rejoindre la gare de Kaiseraugst, d'où le RER dessert Bâle toutes les demi‑heures.
Randonner et luger N° 0202
Sparenmoos • BE

Randonner et luger

En parcourant le Simmental, on passe près de quelques biens culturels importants. A Wimmis, à l'entrée de la vallée: l'église et le château qui trône sur sa colline. A Erlenbach: la paroisse et l'église ainsi que l'Agensteinhaus, qui abrite aussi un musée. A Därstetten, Oberwil et Boltigen, on admirera d'imposantes fermes puis, à Zweisimmen, l'église protestante et la paroisse. Mais pour une fois, l'itinéraire proposé ne veut pas mettre l'accent sur les biens culturels. Il vise à conjuguer une randonnée d'hiver avec une descente en luge. Pour ce faire, on emprunte à la Place de la gare le bus qui monte de Zweisimmen à l'hôtel Sparenmoos. Les randonneurs amateurs de luge suivent alors, dans le sens des aiguilles d'une montre, le chemin balisé qui passe par Hüsliberg, Neuenberg, Schiltenegg et Tolmoos et revient à l'hôtel. Après quelques minutes déjà, on peut profiter d'une vue splendide, près d'un banc ou assis sur celui-ci? Le panorama est d'ailleurs magnifique tout au long de cette promenade en boucle sur un plateau situé à 1650 mètres. Un prospectus décrivant l'itinéraire est disponible à l'office du tourisme ou sur le site Internet. Si les conditions d'enneigement sont bonnes, les marcheurs peuvent louer une luge à la fin de leur balade et descendre à Zweisimmen. Cette aventure est particulièrement belle de nuit. Le soir, la piste est éclairée pour permettre aux amateurs de sensations fortes de glisser jusqu'à 22 heures 30 (se renseigner préalablement auprès de l'office du tourisme ou de l'hôtel Sparenmoos!).
La Vue des Alpes N° 0205
Vue des Alpes • NE

La Vue des Alpes

Dans le Jura, le col de la Vue des Alpes relie les villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds, c'est-à-dire le chef-lieu du canton et la ville horlogère. Deux randonnées balisées à effectuer en raquettes débutent sur le parking du col. L'accès est donc aisé et le lieu convient bien aux personnes qui chaussent des raquettes pour la première fois. On peut en effet louer raquettes et bâtons à l'office du tourisme situé sur place. Une boucle facile passe par la Tête de Ran. Du parking, on monte d'abord, sur quelques mètres, en haut du skilift. Puis, en suivant les indicateurs rose vif «Sentiers Raquettes», on entre dans la forêt. Les panneaux indicateurs de l'itinéraire national n°5, le «Chemin des crêtes» nous mettent eux aussi sur la bonne voie. De la forêt enneigée, située sur la crête, la vue porte ici et là sur les sommets jurassiens mais aussi, plus bas, jusqu'à La Chaux-de-Fonds. Après une heure et demie de randonnée environ, on rejoint l'hôtel de la Tête de Ran, au pied de l'élévation du même nom. Par beau temps, les repas sont servis sur la grande terrasse, d'où l'on a une belle vue sur le Chasseral. Du sommet de la Tête de Ran, la vue alentour est tout simplement grandiose. Devant soi, on voit même la France. Mais ce panorama se mérite puisque l'ascension jusqu'au point le plus élevé, à 1422 mètres, dure un bon quart d'heure. Le chemin du retour passe d'abord le long du sentier de randonnée d'hiver, près de la route, puis arrive au restaurant «Les Gümmenen». Là, le promeneur en raquettes opte soit pour l'itinéraire qui suit le sentier de randonnée d'hiver, soit monte, à droite, une pente raide sur quelques mètres pour retrouver le sentier pour raquettes balisé. Celui-ci retourne par la crête et la forêt jusqu'au col de la Vue des Alpes.
Églises et chapelles dans le Val Capriasca N° 2210
Lamone-Cadempino • TI

Églises et chapelles dans le Val Capriasca

La chapelle San Zeno se dresse sur le mont du même nom, au-dessus de Lamone, à 562 mètres d’altitude. Ce sera la seule montée notable du jour. D’ici, la vue s’étend sur le Val d’Agno, l’aéroport, l’autoroute et la zone industrielle. Non loin de ce monde affairé, cette randonnée marquée par le silence est consacrée aux villages et aux églises du Val Capriasca. De la chapelle San Zeno, on traverse une forêt de bouleaux et de châtaigniers jusqu’à l’église San Giorgio e Maria Immacolata, bâtie en 1647. On quitte le lieu par un escalier majestueux en direction d’Origlio et on gagne un peu d’altitude en montant vers Ponte Capriasca et sa remarquable église Sant’Ambrogio. Le parcours se poursuit vers Vaglio et son église de style Art nouveau dei Santi Antonio di Padova, Giacomo e Filippo, construite en 1916. Par la petite route «in Altràda», on rejoint le chemin qui mène, par la forêt, à l’église San Clemente. Lors de longues périodes de sécheresse, on y priait autrefois pour qu’il pleuve. Non loin se trouve la tour médiévale Torre di Redde. Sur un beau chemin forestier, on descend ensuite vers Origlio et son lac. Sur la rive ouest opposée, on dévale une pente raide vers Lamone avec, au-dessus de soi, le Monte San Zeno.
De la vallée soleuroise de la Limpach à l’Aar N° 2209
Messen, Dorfplatz — Büren an der Aare

De la vallée soleuroise de la Limpach à l’Aar

De paisibles fermes et, devant elles, des tas de fumier... L’image est trompeuse car Messen, dans la vallée soleuroise de la Limpach, est bien plus qu’un village agricole. Il s’agit même du cœur économique de la vallée. On y trouve un centre médical, une boulangerie et un supermarché, des entreprises artisanales, des restaurants et une piscine. On y pratique aussi une agriculture intensive. En passant devant l’église et en longeant le ruisseau Messibach, strictement canalisé, on marche à travers de vastes champs. Seule une route vient perturber cet ordre rectiligne. Elle traverse la plaine en direction d’Oberramsern. C’est là que mène la randonnée, qui quitte maintenant la plaine de la Limpach pour monter vers le Bucheggberg. À Lüterswil, on laisse aussi derrière soi le canton de Soleure pour se diriger, par le Grabenöli, vers le village bernois d’Oberwil, où l’on fabrique du fromage emmental. Enfin, en passant par Eichwald, on arrive à Büren an der Aare. La petite ville, autrefois un nœud de communication grâce à son pont en bois de 108 mètres de long, est aujourd’hui bien plus tranquille.
Le paysage varié du parc du Jura argovien N° 2208
Zeihen, Stauftel — Schinznach Dorf, Oberdorf • AG

Le paysage varié du parc du Jura argovien

En gare de Zeihen, un train de marchandises passe en trombe tandis que les camions et les voitures s’engouffrent bruyamment dans le tunnel du Bözberg. Moins d’une minute plus tard, la marche se déroule déjà au calme. La jeune Sissle s’écoule en gargouillant doucement. Un peu plus haut, l’eau s’élance le long d’une paroi rocheuse de 5,4 mètres de haut. C’est la plus haute cascade du canton d'Argovie. Le début de cette randonnée surprend et la suite offre de la variété. Voici d’abord le village-rue de Linn, où se trouve le bureau du Parc du Jura argovien. Il est étonnant de trouver ici des étangs, des tas de bois et des murgiers, des arbres à hautes tiges et des haies, autant de structures qui témoignent d’une gestion soigneuse de la nature. Mais le point fort de Linn est son tilleul, vieux de 800 ans. Le parcours se poursuit vers le Linnerberg, d’où la vue porte sur l’Argovie industrielle. Dans la clairière de Möösere, le regard se pose sur les collines couvertes de forêts de hêtres d’où émergent les ruines de châteaux médiévaux. Enfin, un chemin soutenu par des murs en calcaire du Jura mène le long des vignobles au village de Schinznach et à l’arrêt de bus. Il est conseillé de visiter le village avant de repartir.
Chemins des Walser dans la région d’Obersaxen N° 2207
Obersaxen, Meierhof Post — Obersaxen, Friggahüs • GR

Chemins des Walser dans la région d’Obersaxen

Les montagnes de la Surselva scintillent sous le soleil du matin, mais la région d’Obersaxen est encore à l’ombre. Cette ombre, associée aux bonnes conditions d’enneigement, sont idéales pour cette randonnée hivernale. Elle mène du hameau de Meierhof à celui de Friggahüs et n’est que l’une des nombreuses randonnées hivernales et en raquettes qu’Obersaxen peut offrir. L’itinéraire permet d’admirer la culture architecturale typique des Walser. En effet, Obersaxen a été peuplée au Moyen-Âge par des Walser et reste aujourd’hui encore une enclave germanophone dans la Surselva, qui est romanche. La randonnée débute sur la Meierhoferstrasse en direction du hameau de Markal. Ici, le chemin fait un virage en épingle et descend vers Chlinga, où il franchit le St. Petersbach avant de grimper vers le hameau de Giraniga. Là, le chemin traverse la route. Il monte ensuite en contours réguliers à Ober Huot. On descend sur la route forestière préparée pour la randonnée hivernale jusqu’à l’arrêt de bus de Friggahüs, près du hameau de St. Martin, caractéristique du style des Walser.
Sur un chemin historique dans le Muotatal N° 2205
Hoch-Ybrig, Talst. Laucheren — Oberberg St. Karl • SZ

Sur un chemin historique dans le Muotatal

Certaines voies de communication s’empruntent depuis la nuit des temps. L’une d'entre elles est l’«Alte Schwyzerweg», qui mène d’Einsiedeln à Schwytz. Cette randonnée hivernale la suit entre Oberiberg et l’Ibergeregg. En été, le chemin traverse des zones marécageuses entourées de forêt. Il est donc sécurisé par des structures spéciales. Mais en hiver, il est couvert de neige. Les marais offrent alors un abri à la faune sauvage. Des panneaux rappellent de respecter l’habitat des animaux et de ne pas quitter les pistes et les chemins. Sur l’Ibergeregg, les familles s’adonnent au ski avec grand plaisir. L’ «Alte Schwyzerweg» mène directement à Schwytz tandis que cette randonnée hivernale, offrant de belles vues, conduit à St. Karl en passant par Oberberg et s’achève par deux trajets en téléphérique. Le premier relie la station supérieure de St. Karl à Illgau, d’où une courte marche permet de rejoindre la station supérieure du téléphérique Illgau-Ried.
Randonnée panoramique par des hauts-marais enneigés N° 2204
Zweisimmen, Sparenmoos — Zweisimmen, Site Alp • BE

Randonnée panoramique par des hauts-marais enneigés

Zweisimmen est la porte d’entrée de la région mondialement connue de Gstaad-Saanenland. Au-dessus de ce joli village se trouve le site de Sparenmoos, sur une terrasse aux collines allongées. La randonnée hivernale sur le haut-marais, qui offre de belles vues, commence à l’arrêt de bus de Zweisimmen, Sparenmoos. Elle monte légèrement en direction de Hüsliberg. De ce tronçon, la vue sur le Simmental, le Saanenland et les Alpes vaudoises est spectaculaire. En suivant le chemin qui s’élève vers le Hüsliberg, on voit l’imposante crête du Hundsrügg se dresser devant soi. C’est le premier tournant de la randonnée. Des hauts-marais et d’imposants sapins en habits d’hiver s’offrent au regard. Le long de la forêt et à travers des tourbières enneigées, on revient à l’arrêt de bus Sparenmoos et on suit la crête du même nom jusqu’au Site Alp, un endroit idéal pour une pause agréable. Le restaurant, aménagé de façon rustique et confortable, sert des spécialités typiques comme la fondue au fromage. D’ici, on jouit d’une vue magnifique sur les sommets enneigés du Wildstrubel, du Wildhorn et des Diablerets et l’on est proche du but de la randonnée, l’arrêt de bus Zweisimmen, Site Alp.
En Raquettes dans un domaine skiable fribourgeois N° 2202
Les Paccots, Les Rosalys • FR

En Raquettes dans un domaine skiable fribourgeois

La région des Joncs – Corbetta plaît à toutes les générations. Les enfants aiment y luger et apprendre à skier tandis que les plus expérimentés d’entre eux se font tirer par une assiette jusqu’au-dessous du sommet de la Corbetta. C’est là que les adultes grimpent en raquettes depuis le sud. Le parcours en raquettes montant à la Corbetta est agréable. Depuis le terminus du bus Les Rosalys, il s’élève vers le restaurant du même nom. On entend vite des voix d’enfants qui trahissent la proximité du domaine skiable. Peu après le parking, l’itinéraire quitte la route sur la droite et traverse les champs. Là où l’on voit un chalet d’alpage, il emprunte la trace à gauche, descend vers la forêt puis suit la petite route à droite vers la cabane d’alpage de la Tornare. Une centaine de mètres plus loin, il monte en ligne droite jusqu’à celle de la Vuichouda et continue jusqu’au sommet. La vue s’étend maintenant du Moléson au Mont-Blanc et au Chablais en passant par la Dent de Lys. Lors de la descente de la Corbetta, le parcours passe par le domaine skiable et ses remontées mécaniques puis se poursuit vers le lac des Joncs. On rejoint la station de bus en passant par Les Rosalys.
En hiver sur les traces du dahu N° 2201
Anzère, télécabine

En hiver sur les traces du dahu

Le dahu est une créature mythique. Il ressemble aux chamois et se caractérise avant tout par la longueur inégale de ses pattes, qui sont plus courtes sur une moitié du corps et lui permettent de bien tenir sur les pentes montagneuses. La légende distingue les dahus gauchers (lévogyre) des dahus droitiers (dextrogyre). Ici, à Anzère, une randonnée hivernale est consacrée à cet étrange animal. Elle débute et se termine au terminus de la ligne de bus Sion-Anzère. Parfaitement balisé, le parcours suit les routes forestières et alpines enneigées jusqu’aux alpages d’Ayent et d’Arbaz tout blancs. L’itinéraire revient finalement au point de départ, à Anzère, en passant par Les Grillesses. Le long du parcours, les personnes pratiquant différents sports d’hiver se partagent la même voie. Le chemin de randonnée hivernale traverse régulièrement les pistes et la prudence est alors de mise. Selon les conditions d’enneigement, ces tronçons de piste peuvent en effet être durs et gelés. Il est alors préférable d’utiliser des bâtons ou des crampons.
Umwelt Arena Spreitenbach – der Nachhaltigkeit auf der Spur N° ST-373
Spreitenbach • AG

Umwelt Arena Spreitenbach – der Nachhaltigkeit auf der Spur

Staunen und lernen, wie man nachhaltig lebt. Die Umwelt Arena Schweiz in Spreitenbach erfüllt als gemeinnützige Stiftung einen Bildungsauftrag zu allen Bereichen der Nachhaltigkeit und der erneuerbaren Energien. Schulen und Lernende lernen im Kompetenzzentrum für Umwelt- und Energiefragen die innovativsten Ideen von führenden Schweizer Firmen, Verbänden, Hochschulen und Forschungsanstalten kennen. Guides helfen auf Themenführungen, auch komplexere Zusammenhänge der Nachhaltigkeits- und Umweltthemen zu erfassen. Die Ausstellungswelten sind interaktiv - da macht das Lernen richtig Spass! Für Lehrpersonen bieten wir erstklassigen Stoff für den Unterricht zum Thema Nachhaltigkeit. Und auf unserem 300m langen Indoor Parcours können diverse E- und Funfahrzeuge testgefahren werden.

Zeitplan

Mittagessen
Picknick auf dem Indoor-Picknick-Platz der Umwelt Arena oder Verpflegung im Restaurant KLIMA in der Umwelt Arena
Link zu Website
https://www.umweltarena.ch
Le Reiat, dans le Parc naturel Schaffhouse N° 2178
Bibern SH, Dorf — Schaffhausen, Schweizersbild • SH

Le Reiat, dans le Parc naturel Schaffhouse

Le Parc naturel Schaffhouse comporte des paysages ruraux soigneusement entretenus et des villages bien conservés, dont certains sont des sites construits d’importance nationale. La participation de communes allemandes en fait le premier parc naturel transfrontalier de Suisse. L’un de ses principaux objectifs est la promotion des habitats des chauves-souris, des amphibiens et du pic mar. Le chemin de randonnée monte agréablement de Bibern à Opfertshofen et débouche sur le Reiatweg. Au-dessus d’Opfertshofen, on voit les cônes des volcans éteints de l’Hegau, en Allemagne, et les sommets des Alpes. Sur un haut plateau, le Reiatweg traverse sur des sentiers étroits des forêts automnales. Ici et là, des chemins latéraux mènent à des bancs panoramiques. Après Buck, le Reiatweg bifurque vers Thayngen, alors que l’itinéraire emprunte le sentier passant par le Churzloch et le Langloch. Ces deux petites vallées ont été creusées dans la roche calcaire par l’eau de fonte des très anciens glaciers et remplies à nouveau de matériaux rocheux après le retrait de la glace. Près de Wäier, le chemin qui longe plusieurs étangs peut être boueux par endroits. La randonnée s’achève à l’arrêt de bus Schweizersbild, qui porte le nom d’un site préhistorique.
Sur la Gisliflue dans le Parc du Jura argovien N° 2177
Veltheim AG, Bären — Thalheim AG, Unterdorf • AG

Sur la Gisliflue dans le Parc du Jura argovien

La région du Parc du Jura argovien est un bel exemple de coexistence réussie entre la nature et l’humain. De la salamandre tachetée au martin-pêcheur, en passant par les vers luisants, les orchidées rares et les roses sauvages, on y trouve une faune et une flore des plus variées. La randonnée commence dans le petit village de Veltheim, dont l’histoire remonte à l’époque romaine, au Ier siècle après J.-C. Le chemin traverse la forêt mixte de feuillus automnale jusqu’au sommet de la Gisliflue, un superbe point de vue d’où l’on admire le Jura, les Vosges et la Forêt-Noire mais aussi le Plateau jusqu’aux Alpes. Dans la zone rocheuse du sommet de la Gisliflue poussent des plantes rares, comme l’œillet saxifrage, qui fleurissent encore en automne. La descente commence sur un sentier étroit qui passe par un bref escarpement exigeant un pied sûr et se poursuit sur des chemins plus larges jusqu’au Gatter, une entaille dans l’arête. Peu après, le chemin émerge de la forêt et continue à descendre vers Thalheim en passant devant des fermes. Visibles de loin, les ruines de Schenkenberg surplombent le village. Les plus grandes ruines d’un château argovien sont en calcaire jurassique peu résistant aux intempéries. D’ici, la vue est pittoresque, surtout au soleil couchant.
Rêve blanc dans la vallée de l’Ursental N° 1205
Andermatt — Realp • UR

Rêve blanc dans la vallée de l’Ursental

Le départ de la randonnée se fait à la gare d’Andermatt, en face du célèbre hôtel «The Chedi», en prenant en direction de Realp. Une fois le pont franchi, on emprunte la Bodenstrasse jusqu’au passage sous voie sur la droite. Ici démarre le chemin de randonnée hivernal, large et préparé, entièrement balisé par des poteaux peints en rose. L’itinéraire traverse d’abord la Reuss avant de conduire à travers la plaine via Rüssenbiel au-delà du terrain de golf nouvellement aménagé. Désormais, il faut venir à bout d’une douce montée en direction de Hospental, où la vue sur le magnifique paysage enneigé et le village d’Andermatt est imprenable. Bientôt, on aperçoit sur la gauche le village pittoresque de Hospental, où bifurquent les routes en direction des cols du Gothard et de la Furka. Sur une courte distance, l’itinéraire suit les pistes de raquettes avant que le chemin de randonnée hivernale prenne à gauche et franchisse le tracé de la Matterhorn Gotthard Bahn. Avec un peu de chance, on verra passer le Glacier Express sur le tronçon suivant. Pour assouvir un petit creux, on s’arrêtera à Zumdorf, officiellement le plus petit village de Suisse. Les amateurs de pâtisseries ne regretteront pas de commander la délicieuse tarte aux pruneaux de l’établissement «zum Dörfli». Fraîchement ravitaillé, on quitte le hameau autrefois ravagé par les avalanches et, le long de la Furkareuss, on prend en direction de la réserve naturelle Auen Widen. La Reuss serpente ici à travers des espèces rares de pâturages, un espace vital pour de nombreux oiseaux. Après une courte montée, on peut enfin profiter de la vue en direction de la Furka, puis on redescend jusqu’à la gare de Realp où le train ramène les randonneurs à Andermatt. Un jour de foehn intense, il vaut la peine de prendre l’itinéraire en sens inverse pour se laisser pousser par le vent.
Randonnée en raquettes sur le Chasseron N° 1200
Les Rasses, village • VD

Randonnée en raquettes sur le Chasseron

Après avoir passé le téléski et un quartier de maisons de vacances sur le chemin de raquettes, on entre dans une tranquille forêt hivernale. Des traces dans la neige indiquent la présence de lièvres, de renards et d’écureuils. La forêt se fait de plus en plus clairsemée et la vue plus nette. Et sans les arbres, le vent se ressent davantage. Il a même soufflé presque toute la neige à certains endroits. Selon l’orientation de la bise, il faudra la défier pour atteindre l’hôtel du Chasseron en suivant la crête dépouillée. Une fois que l’on aura dégusté une fondue au Mauler ou l’une des délicieuses tartes qui font la réputation du restaurant, on arrivera sans problème à bout des cinq dernières minutes de marche jusqu’au point culminant. Si le dos du Chasseron est doux à la montée, la contre-pente se montre bien escarpée de son côté. Ce sommet de 1607 m n’est pas particulièrement vertigineux, mais il offre une vue grandiose, qui se déploie sur le Säntis, les Alpes savoyardes, les hauteurs du Jura, les Vosges et la Forêt Noire. Les Romains déjà ont su tirer bénéfice de ce panorama en érigeant une tour de guet à proximité du sommet. On a même trouvé des pièces de monnaie romaines en construisant l’hôtel, il y a plus de cent ans. Au retour, on surplombe le lac de Neuchâtel, derrière lequel se dressent les sommets alpins enneigés. Des tiges sèches de gentianes qui, en été, décorent les prairies de leurs pétales dorés, pointent çà et là. On retourne aux Rasses en traversant des pâturages jurassiens et une forêt de sapins clairsemée.
Sentier panoramique à Obwald N° 1183
Langis • OW

Sentier panoramique à Obwald

La description du sentier panoramique qui mène au sommet du Jänzi n’a rien d’exagéré car la vue y est tout bonnement féérique, surtout sur la fin, lorsque l’on traverse les larges crêtes jusqu’à la croix. Des montagnes parmi les plus belles de Suisse centrale, y compris les sommets bernois qui culminent à plus de 3000 mètres, se montrent ici dans leur plus belle tenue hivernale. L’itinéraire de randonnée à raquettes balisé commence à l’arrêt du car postal à Langis. Les deux premiers kilomètres traversent une forêt de pins clairsemée en suivant les méandres tranquilles de la rivière Grosse Schliere. Avec un peu d’imagination, on peut même apercevoir des trolls, des fées et d’autres lutins dans certains arbres noueux recouverts de neige. À une dizaine de minutes de là, l’auberge de montagne Schwendi-Kaltbad offre une première possibilité de restauration. À la tombée de la nuit, l’ambiance devient même romantique: le chemin est éclairé de lanternes depuis Langis jusqu’ici. La route se poursuit sur de petits ponts, on croise parfois la piste de ski de fond, jusqu’à ce que le sentier parte à droite au point 1409, puis monte modérément jusqu’à Egg. On continue alors notre chemin à travers des clairières ensoleillées dans un paysage varié pendant une trentaine de minutes, jusqu’à la croix du sommet. La montée se faisant du côté nord-ouest, il arrive que le chemin soit plongé dans l’ombre le matin jusqu’à Egg. Puis, on redescend à toute vitesse dans des champs dégagés jusqu’à Siwellenbrunnen et, plus loin, Wolfetsmatt. Mais quelles sont les histoires à l’origine de ces noms? Au niveau d’Huebermettlen, on atteint la route d’alpage profondément enneigée qui monte et qui descend légèrement jusqu’à la route Glaubenbergstrasse. Attention, le dernier quart d’heure de marche de retour vers Langis se fait sur une route goudronnée et dégagée, fréquentée par de nombreux excursionnistes motorisés. Arrivé à Langis, le randonneur pourra réchauffer ses membres fatigués au restaurant devant une petite douceur, en attendant l’arrivée du car postal.
Toute la journée dans la neige N° 1122
Atzmännig SSA — Atzmännig, Schutt • SG

Toute la journée dans la neige

Le télésiège amène tranquillement les randonneurs à la station de montagne. Là-haut se trouve le point de départ des deux chemins de randonnée à raquettes du domaine d’Atzmännig. Mais avant de commencer, c’est l’occasion pour les personnes en manque de vitamine D d’admirer la vue sur les Alpes et sur la mer de brouillard qu’elles viennent de traverser. Le chemin balisé débute derrière le télésiège, il commence par descendre un petit bout, puis monte en se faufilant entre les sapins. On peut admirer l’alignement du Rigi, des Churfirsten, du Säntis et des montagnes autrichiennes. Cet itinéraire panoramique longe la forêt jusqu’à une large crête avant d’arriver dans une grande clairière. C’est là, à Hinteren Rotstein, que les deux chemins se séparent: le chemin le plus long, qui part à droite, continue de monter et passe ensuite par Chrüzegg et Oberchamm. L’autre chemin, qui part à gauche, descend assez abruptement, c’est l’occasion parfaite d’accélérer le rythme et de traverser en courant les tourbillons de neige. On effectue quelques incursions dans la forêt avant d’apercevoir un splendide feuillu, seul mais majestueux, au milieu de la neige. Hinteraltschwand et le restaurant Altschwand ne se situent plus qu’à deux minutes. Le chemin de randonnée à raquettes continue de l’autre côté de la route, sur environ 600 mètres, dans la neige profonde. Puis l’on traverse à nouveau la route, qu’il faudra suivre sur 200 mètres. Selon les conditions d’enneigement, il vaut mieux enlever les raquettes. Mais pas pour longtemps, car on les remet à Mittelaltschwand, à la hauteur de la vieille maison sur la droite. Le chemin longe sur de la neige vierge la route peu fréquentée jusqu’à la station inférieure d’Atzmännig. Les randonneurs qui ont encore suffisamment d’énergie peuvent prendre la piste de luge ou faire quelques descentes à ski.
Vue imprenable sur le Hochalp Trail N° 1596
Urnäsch, Anker • AR

Vue imprenable sur le Hochalp Trail

La colline de Hochalp (1529 m) jouit non seulement d’une vue panoramique sur le massif de l’Alpstein, mais propose aussi une cuisine conviviale dans l’auberge du même nom. En hiver, mieux vaut se renseigner au préalable sur les horaires d’ouverture. Cette randonnée en raquettes débute à Urnäsch, un village appenzellois typique d’environ 2300 âmes. La localité se trouve sur la route menant à la Schwägalp et perpétue la tradition des masques de la Saint-Sylvestre (Silversterkläusen). Depuis l’arrêt de bus «Urnäsch, Anker», le chemin grimpe légèrement en direction de la forêt de Bruggerenwald, traversant de charmants bois et de vastes prairies enneigées parsemées de chalets traditionnels. Durant toute la balade, le randonneur balaie du regard le paysage vallonné typique de l’Appenzell. À mi-chemin de Bruggerenwald se dresse le restaurant Alpenblick, qui offre une vue imprenable sur le massif du Säntis et les Préalpes. Une fois dans la forêt, le chemin de randonnée en raquettes marqué en rose emprunte une crête boisée en direction de Rossmoos. La pente orientale suffit à mettre les poumons à rude épreuve. Il y a plus de 350 mètres de dénivelée jusqu’à Hochalp. Du sommet, on aperçoit le majestueux Säntis, les dents ciselées des Churfirsten de même que, à l’opposé, le lac de Constance et la région du Fürstenland. Le chemin longe ensuite la crête de la cuvette du Rossmoos, puis tourne le dos à l’Alpstein avant de redescendre en zigzags dans la vallée, rejoignant le chemin de Bruggerenwald. Au retour, on pourra peut-être même emprunter les traces laissées dans la neige à l’aller.