Randonner en hiver • Suisse Rando

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Au plus près des Alpes (LU) N° 1599
Hildisrieden — Rothenburg Dorf • LU

Au plus près des Alpes (LU)

L’arrière-pays au nord de la ville de Lucerne est formé par un paysage peu spectaculaire comme on en rencontre souvent sur le Plateau: des prés à perte de vue, des arbres fruitiers et de grandes surfaces de forêt entre deux. Mais ici, le panorama est inhabituel: les sommets des Alpes et des Préalpes paraissent si proches qu’on croirait pouvoir les toucher. En parcourant la contrée du nord au sud, on jouit d’une vue impressionnante. Le Rigi et le Pilatus forment les deux extrémités entre lesquelles s’étend la chaîne des Alpes nidwaldiennes et obwaldiennes. Le point de départ est l’arrêt de bus Hildisrieden/Dorf. De l’orée du village, une étendue dégagée débouche sur le hameau d’Ohmelinge. Après un tronçon pittoresque en forêt, on aperçoit entre les arbres la tour pointue de l’église de Rain. Depuis la ferme de Gundolinge, les 2,5 km qui suivent se font majoritairement par de petites routes agricoles peu fréquentées. L’itinéraire rejoint ensuite un chemin naturel et un véritable petit coin de paradis: dans la forêt de Tellewald, une zone de marais offre un abri à différents amphibiens et insectes. Les yeux rivés sur le panorama alpin somptueux, on continue en direction d’Obmoos. De là, il faut ignorer le chemin en direction de Bertiswil/Rothenburg et continuer vers le sud. Idem au prochain embranchement à Chärns. On traverse Moos et des quartiers d’habitation pour gagner l’ancien centre du village de Rothenburg (qui fait aujourd’hui partie de l’agglomération lucernoise), puis de là la gare de Rothenburg Dorf par un pont de bois vieux de trois siècles.
Sur le Roggi’s Trail (GR) N° 1595
Parsonz • GR

Sur le Roggi’s Trail (GR)

Le point de départ de cette randonnée en raquettes est le pittoresque village de Parsonz, près de Savognin, qui compte un peu plus de 300 habitants. Jusqu’en 1970, on y parlait presque exclusivement le surmiran, une variante régionale du romanche. Ce dialecte a toutefois presque entièrement disparu en raison de l’exode rural et de l’arrivée d’habitants germanophones. Parsonz, situé sur le flanc occidental de la vallée de Surses, offre une vue imprenable sur le Piz Mitgel, qui s’élève fièrement à plus de 3000 mètres d’altitude. Ce sommet imposant accompagnera les randonneurs sur la plus grande partie d’un itinéraire qui n’est pas avare en jolis paysages. De Parsonz, la piste mène d’abord jusqu’à l’orée sud du village. Il faut ensuite chausser les raquettes pour monter en direction du Piz Martegnas par des forêts enneigées et des collines semées de mayens idylliques. Peu avant d’attaquer la seconde moitié de la randonnée, la pente se fait moins raide et l’on profite d’un beau tronçon au plat, bien dégagé, en direction de Tigias Davains. Quelle tranquillité! Une charmante auberge de montagne du nom de Roggis Baizli invite les randonneurs à faire halte et à admirer les sommets du Piz Mitgel, du Piz Ela et du Corn da Tinizong. De là, le chemin du retour jusqu’à Parsonz prend la direction de Cresta da Lei et traverse de beaux prés enneigés et de petites forêts romantiques. La majeure partie du tracé se fait à découvert et offre une vue splendide sur les montagnes. La randonnée en raquettes prend fin au sud du village de Parsonz
Randonnée en raquettes à Gitschenen (UR) N° 1598
Gitschenen • UR

Randonnée en raquettes à Gitschenen (UR)

Cette courte piste de raquettes à neige, idéale pour les familles et les débutants, se parcourt tantôt en forêt, tantôt à découvert. La neige fraîche scintille sous le soleil matinal. L’air est frais et aucun bruit ne vient troubler le silence. Le regard balaie l’horizon de l’Uri Rotstock à l’Alpeler, du Maisander au Brisen: l’itinéraire s’annonce prometteur! On progresse pas à pas sur l’épais manteau neigeux. Çà et là, des traces traversent la piste: il s’agit parfois d’un lièvre, parfois d’un chevreuil. Des amas de neige tombent en bruissant des sapins blancs dont les branches ploient sous le poids. Cette piste de raquettes, qui mène du téléphérique à la station supérieure du téléski, ne fait que 2,5 km, mais elle est très variée et s’inscrit dans un paysage de rêve. Le chemin en pente légère traverse une forêt clairsemée jusqu’à Vordere Schrindi en suivant toujours le balisage. De là, il n’y a que quelques mètres à faire pour gagner un belvédère d’où la vue au loin est impressionnante. La moitié du tour est déjà derrière! On revient en effectuant une boucle sur terrain dégagé sur le versant sud de la crête. La piste qui ramène au téléski monte constamment. Entre-temps, l’installation s’est mise en marche et le petit domaine skiable fourmille à présent d’activité. C’est un vrai paradis pour les enfants d’Isenthal: le matin à l’école, l’après-midi sur les pistes! On peut attendre le téléphérique en faisant un saut à l’auberge Berggasthaus Gitschenen (fermée me/je), voire s’y attarder un peu pour profiter encore du soleil.
Sörenberg vu d’en haut N° 1713
Sörenberg, Rothornbahn — Sörenberg, Hirsegg • LU

Sörenberg vu d’en haut

La marche débute à la station inférieure du téléphérique du Brienzer Rothorn. A l’approche du printemps, le soleil brille tôt le matin au-dessus du puissant verrou qui sépare le canton de Lucerne de l’Oberland bernois. La neige, encore solide, permet une belle virée en raquettes au moins jusqu’à fin mars. Le chemin balisé longe d’abord la piste de ski de fond, puis tourne à gauche et monte à la fromagerie d’alpage Schlacht (bataille en allemand), qui ne s’appelle pas ainsi sans raison: en 1380, les Obwaldiens attaquèrent les habitants d’Entlebuch et auraient même plongé son armailli dans du petit-lait chaud. L’itinéraire suit ensuite la piste de ski, puis tourne à gauche peu avant la station inférieure du télésiège Steinetli et monte en traversant un terrain ouvert jusqu’au Blattenegg (1635 m). Ce passage est féérique: la chaîne du Rothorn domine la vue pendant toute la montée et soudain, la vue s’ouvre sur le Hohgant et la Schrattenfluh. On descend par des marais encore cachés sous la neige. On traverse plusieurs pistes de ski de fond, mais les différents amateurs de sports d’hiver ne se dérangent pas. Les randonneurs en raquettes suivent une partie du chemin de randonnée hivernale jusqu’à l’auberge Salwideli. L’ancienne colonie de vacances au milieu du splendide paysage entre l’Emmental et Entlebuch est désormais un restaurant très prisé. Après une brève descente vers les maisons de vacances Wagliseiboden, la piste remonte jusqu’à l’alpage Schlund, traverse une cuvette puis passe par une crête à la vue panoramique stupéfiante. Enfin, une pente raide mène à la route principale et à l’arrêt du car postal «Sörenberg».
De St. Antönien à Partnun N° 1712
St. Antönien, Rüti — St. Antönien, Platz • GR

De St. Antönien à Partnun

Fin mars et toujours aucune trace du printemps à St. Antönien. Dans ce village isolé du district de Prättigau, l’hiver est tenace. Il n’est pas rare qu’à Partnun, point d’arrivée, le jalon au bord du chemin indique 2 mètres de neige. La neige est l’élément dominant de St. Antönien, ou plutôt les avalanches. La vallée est étroite, les versants des montagnes environnantes sont raides. Elles se nomment Chüenihorn, Schafberg, Sulzfluh, Schijenflue, Schollberg et Eggberg. Les paravalanches les plus grands de Suisse, longs de plus de 16 kilomètres, se trouvent sur le Chüenihorn et l’Eggberg. Ernst Flütsch a appris à vivre avec le danger d’avalanche. Durant 36 ans, il a tenu l’auberge de montagne Sulzfluh à Partnun, au fond de la vallée. Que la route pour St. Antönien soit de temps à autre fermée pour des raisons de sécurité, comme en cet après-midi de printemps, n’a rien d’exceptionnel. Le village de Partnun, lui, est sûr. Le hameau ensoleillé au pied de la Sulzfluh a été colonisé par les Walser au XIIIe siècle. La courte randonnée hivernale pour rejoindre Partnun se fait sur une route large, légèrement ascendante. Enneigée, elle est interdite aux véhicules motorisés. Le thème des avalanches est omniprésent. Dans le quartier de Rüti, le point de départ, on aperçoit les paravalanches sur l’Eggberg. Sur les versants, des fissures ou des petites coulées se dessinent sur la neige. La tranquillité et la vue sur les sommets sont exceptionnelles. Seul le gargouillis du ruisseau Schanielabach enneigé se fait entendre. Après s’en être pris plein les yeux lors d’une halte à Partnun, on reprend le même chemin, à pied ou en luge.
Vue sur l’Eiger et le Wetterhorn BE N° 1620
Holenstein — Brandegg • BE

Vue sur l’Eiger et le Wetterhorn BE

Prendre la nouvelle télécabine qui monte au Männlichen («V-Bahn»), et sortir à la station intermédiaire de Holenstein, c’est éviter l’agitation des pistes et trouver le calme. Notre chemin s’appelle «Eiger Trail», et la paroi nord de l’Eiger (1800 m) s’élève non loin. Peut-être qu’en ce moment même, des alpinistes la gravissent? Depuis que la glace fond en été et que la roche s’effrite, ils sont plus nombreux à le faire en hiver. La vue est spectaculaire, même si la montagne géante peut cacher le soleil au petit matin. L’itinéraire comporte aussi de jolis tronçons en forêt où seuls quelques rayons percent les branchages recouverts de neige. À travers les trouées, on aperçoit l’imposant Wetterhorn et le Schreckhorn, plus effilé. L’Eiger Trail est donc un chemin à la fois forestier et panoramique. À Holenstein, on passe sous le bâtiment pour atteindre un point de vue. D’ici, la piste de raquettes descend vers les cabanes d’alpage de Rauft. Après quelques passages à travers bois et clairières, on traverse une piste de ski puis on la longe en descendant vers Unterbrand. Le chemin se fait toujours plus étroit lorsqu’on entre dans la merveilleuse forêt d’Itramen où, serpentant entre les arbres et les buissons, on reçoit parfois un paquet de neige sur la tête. Dans la petite vallée du ruisseau Wärgischtalbach, on franchit une passerelle en bois et, un peu plus tard, on débouche dans la vaste clairière de Brandegg, où se trouve l’arrêt de la Wengernalpbahn et un restaurant. Sur la terrasse ensoleillée, il n’y a plus qu’à fermer les yeux et à goûter peut-être au beignet aux pommes de la maison.
À travers les anciens mayens N° 1594
Tgantieni — Lenzerheide/Lai, Post • GR

À travers les anciens mayens

Joachim Cantieni et Fidel Rischatsch-Bläsi sont considérés comme les «fondateurs» de Lenzerheide. Au XIXe siècle, ils ont construit les premiers hôtels, Kurhaus et Lenzerhorn, réservés d’abord aux curistes puis ouverts aux touristes. Bien que son nom sonne allemand, le village se situe dans la région romanche, niché entre les remarquables sommets du Piz Scalottas, du Rothorn, du Lenzerhorn et du Piz Danis. Au sud, le regard se porte sur la vallée de l’Albula. Cette magnifique vue sur les montagnes et le lac gelé de Heidsee peut être admirée lors de la randonnée panoramique. Prélude à la randonnée: flâner dans le quartier Penasch seura avec ses chalets idylliques. Il abrite aussi la station inférieure du télésiège, qui permet de se rendre à la station supérieure de Tgantieni, point de départ de la randonnée. Après une légère montée jusqu’à l’hôtel de montagne Tgantieni, la randonnée hivernale se dirige au nord en direction de Valbella avant de traverser un magnifique paysage enneigé. Le chemin de randonnée hivernale traverse parfois les pistes de ski, où l’on aperçoit les descentes vertigineuses. Le chemin est ensuite pratiquement plat le long du flanc du Piz Danis, jusqu’à Spoina. Les randonneurs peuvent alors se revigorer avec une assiette grisonne ou un rafraîchissement à la jolie auberge de montagne Riegelbau. Ils sont déjà à mi-parcours! Le chemin descend ensuite légèrement et traverse un charmant petit bois, dépasse le télésiège Pedra Grossa, puis se dirige en zigzags vers le centre du village.
Calme hivernal et glisse pour la fin N° 1592
Weissenberge • GL

Calme hivernal et glisse pour la fin

Les Weissenberge, ou «montagnes blanches», ont un nom prometteur. Randonner au beau milieu de ces sommets, apprécier le calme loin du quotidien et du stress, éprouver la force de la nature sans foule sur les pistes et alentour est un véritable baume pour l’âme. Depuis Matt, le téléphérique amène les amateurs de soleil jusqu’aux Weissenberge. Les marcheurs qui, après l’effort, souhaitent redescendre en luge feront bien d’en emporter une avec eux. Le chemin de randonnée hivernale, aménagé et facile, fait le tour du village en proposant un panorama sur la vallée de Sernftal et les montagnes environnantes parmi lesquelles se distinguent le Fanenstock, le Foostock et le Charenstock. Bien dégagé, l’itinéraire permet de marcher en plein soleil. On peut prendre des forces dès le début au restaurant Zum Weissenberg ou à l’auberge Edelwyss. Le chemin monte très légèrement et passe devant des maisons de vacances et des étables glaronnaises. Après avoir franchi la dernière, on entre dans le royaume de la nature. On traverse des groupes d’arbres clairsemés, qui prodiguent un peu d’ombre par endroits, et des prés enneigés, le regard toujours rivé sur les sommets. L’aire de grillade couverte près de Mühlemad, où l’on peut aussi s’asseoir, permet de se reposer en admirant la vue grandiose. Lentement, les randonneurs continuent à progresser dans ce paysage idyllique jusqu’à ce qu’une pente douce indique que l’on revient au village. Si l’on a fait le plein de sérénité, on enfourchera sa luge pour franchir les trois kilomètres qui mènent au bas de la vallée par la gorge de Chrauchbachschlucht en passant devant le restaurant Zum Weissenberg.
Un conte d’hiver dans les Préalpes fribourgeoises N° 1641
Buvette des Amis de La Chia • FR

Un conte d’hiver dans les Préalpes fribourgeoises

Le sentier raquettes forme une boucle de 5 km et offre une magnifique vue sur les Préalpes fribourgeoises, le fameux Moléson, le Lac de la Gruyère et le massif du Gibloux. Cette promenade féérique est accessible à tous grâce à sa pente agréable. Le parcours commence à La Chia. Depuis le petit téléski, suivre d’abord les indications pour la promenade n°2, «Petit Tour de La Chia». Puis, on se dirige vers La Grosse-Oubèca, où vous apercevrez la ville de Bulle, la chaîne des Vanils et Le Château de Gruyères. Ensuite, le sentier vous mène à travers les forêts et les pâturages. En suivant les marques roses, vous passerez également devant des chalets typiques de la Gruyère au noms dérivés du patois, tels que «La Savarisa» et «Le Schimbre». Après avoir rejoint le chalet «Ou Chimbo», un sentier sinueux vous emmène au sommet de La Chia. La neige sur ces jolies clairières et la traversée de pittoresques petits ponts en bois offrent une ambiance féérique. Une fois au sommet, vous pouvez admirer le plateau de la Suisse romande. La Chia est la station de ski la plus basse en altitude de la région mais attire tout de même un nombre d’amateurs de glisse. Pour la descente, deux choix s’offrent à vous. Vous pouvez envisager de revenir par le même sentier que la montée. Ou alors vous pouvez faire une boucle en empruntant la descente par le versant Nord-Ouest. Le sentier est assez raide au début, il traverse ensuite les pâturages, la forêt et vous offre une vue magnifique sur le Jura. Vous rejoindrez le «Sentier des Pauvres» qui est marqué avec un panneau indicateur en bois, et finalement arrivez au point de départ. Et pourquoi ne pas terminer cette belle excursion par un rafraîchissement bien mérité aux Buvettes des Amis de la Chia?
De Liestal à Rheinfelden N° 1656
Liestal — Rheinfelden • BL

De Liestal à Rheinfelden

Le Baselbiet, nom donné à la campagne bâloise, est joliment vallonné. Le point culminant du demi-canton se situe à 1139 mètres, tandis que celui de Liestal, chef-lieu de Bâle-Campagne, se trouve bien plus bas, à 636 mètres. Il s’agit du faîte de la tour panoramique du Schleifenberg, but intermédiaire de la randonnée, que l’on voit déjà depuis la gare. L’itinéraire traverse la vieille ville et des quartiers d’habitation en s’élevant d’abord dans la forêt puis, de façon modérée mais constante, au bord d’une falaise abrupte jusqu’au restaurant de montagne du Schleifenberg. Des percées entre les arbres offrent de premières vues plongeantes sur la plaine. La montée au sommet de la tour panoramique, construction en acier datant de 1891, permet d’avoir une vue totalement dégagée. De la plateforme supérieure, à 30 mètres de haut, on voit par temps clair la Forêt-Noire, les Vosges et la chaîne des Alpes. La descente s’effectue sur une large route forestière en gravier vers le Stächpalmenhegli puis mène par Hersberg à Blauenrain. Les marcheurs découvrent alors l’ancien couvent d’Olsberg bâti dans le vallon de la rivière Violenbach, un site superbe où les prés au doux relief sont couverts d’innombrables arbres fruitiers. L’ancien couvent de cisterciennes abrite une école spécialisée. Derrière les bâtisses médiévales apparaissent au loin des immeubles de haute taille de la ville de Bâle. Un sentier forestier en légère pente descend près du village de Magden. L’itinéraire, en longeant le cours d’eau Magdenerbach, se dirige vers Rheinfelden. Cette cité fondée par les Zähringen est un site d’importance nationale. Les objectifs urbanistiques bien pensés par la ville lui ont valu le prix Wakker, décerné par Patrimoine suisse.
De Klosters à l’Alp Garfiun N° 1657
Klosters Platz • GR

De Klosters à l’Alp Garfiun

À l’est du village de Klosters s’ouvre la vallée de la jeune Landquart. Le torrent a déjà effectué un fougueux voyage depuis le massif de la Silvretta, sur une grande dénivellation, et serpente maintenant au fond de la large vallée. Si la partie arrière de celle-ci n’est pas habitée en hiver, le restaurant de montagne de l’Alp Garfiun, lui, est ouvert. On y accède en suivant un beau chemin de randonnée hivernale. La première partie du parcours mène directement de Klosters Platz, le long de la Landquart, en direction du quartier d’Äuja. De Bündelti, il passe un peu plus haut, à travers champs, en contrebas des maisons de Monbiel, avant de rejoindre la route plus à l’est du petit village Walser. Les randonneurs peuvent éviter de marcher sur ce premier tronçon en empruntant le car postal, au départ de Klosters, jusqu’au terminus Monbiel/Parkplatz. À partir de Monbiel, les véhicules motorisés ont l’interdiction de circuler mais, en hiver, les calèches ont la voie libre. Il n’est pas nécessaire de suivre cette route à l’aller puisque l’itinéraire de randonnée se divise en deux branches, à un kilomètre de Monbiel. Il est conseillé d’emprunter le chemin damé qui monte au hameau de Schwendi puis rejoint ensuite, à une altitude plus élevée, l’Alp Garfiun par le Pardenner Boden. Bien ensoleillé, il offre une belle vue sur l’extrémité de la vallée. Au retour, on peut par contre opter pour la route, qui passe près du lit de la rivière Landquart. Vu que le proche sommet du Gatschieferspitz cache le soleil presque toute la journée jusqu’à fin février, le paysage y est beaucoup plus hivernal et féérique.
Tour en raquettes au Mont Pèlerin N° 1658
Stn. Mont Pèlerin • VD

Tour en raquettes au Mont Pèlerin

Si le Mont Pèlerin ne culmine qu’à un peu plus de 1000 mètres, sa magnifique position au-dessus du lac Léman fait de cette élévation chère aux habitants de Vevey une vraie montagne. L’hiver, deux itinéraires en boucle, balisés pour les raquettes à neige, se combinent à merveille le temps d’une journée. Depuis la station supérieure du funiculaire, suivre d’abord le parcours de randonnée classique, signalé en jaune, jusqu’à la forêt. La petite route enneigée mène ensuite à la clairière de Mivy, où débute le circuit de raquettes proprement dit. La plus longue des deux boucles porte le numéro 1. Le parcours 2 la rejoint sur sa partie nord, au lieu-dit Pré de Joux. Ceux qui, après trois heures, estiment avoir suffisamment marché, empruntent ici la voie de gauche qui monte jusqu’à la cabane de La Mollie. Il est pourtant conseillé de faire une boucle supplémentaire et de choisir le chemin qui mène à plat vers la droite. En contrebas du lieu-dit La Maison Blanche, on rejoint un cours d’eau puis, dans la forêt, la clairière du Bois-de-Ban. Après une pente raide, on atteint le sommet du Mont Chesau. La vue sur le lac Léman et les Alpes savoyardes y est magnifique. La descente, en pente douce, passe par le hameau de Chesau en direction de La Mollie. Il faut ensuite remonter légèrement, par un grand arc de cercle, vers le Pré de la Demoiselle. L’itinéraire traverse souvent la forêt, mais des passages sur un terrain dégagé permettent d’admirer plusieurs fois la vue sur le canton de Fribourg tout proche et le bassin lémanique. La même petite route qu’à l’aller, passant par Mivy, ramène les marcheurs à la station supérieure du Mont Pèlerin.
Au sommet du Monte Caslano N° 1660
Caslano stazione — Magliaso • TI

Au sommet du Monte Caslano

Aussi nommés roses de Noël, les ellébores noirs sauvages fleurissent souvent dès la fin de décembre et offrent leurs belles fleurs blanches lumineuses aux regards jusqu’en mars. En Suisse, ces plantes ne poussent que dans le sud du Tessin. Le Monte Caslano, que les habitants de la région nomment Sassalto, est l’un des sites où elles sont largement présentes. Le gros rocher boisé se dresse telle une immense bosse au bord de la plaine alluviale du Malcantone. Il ne culmine qu’à 250 mètres d’altitude, mais ses pentes parfois raides, ses roches et ses étroits sentiers lui confèrent un caractère montagnard. En général, son ascension ne pose aucun problème, à moins que la région ne soit exceptionnellement recouverte d’une importante couche de neige. En hiver, les marches d’approche et de retour sont un peu pénibles: en l’absence de bateaux à cette saison, le trajet sur un revêtement dur est plus long. La jolie partie ancienne du village de Caslano se situe au pied de la montagne. La montée vers la croupe sommitale s’effectue sur un demi-cercle par le versant sud. En haut, une petite chapelle a été érigée au bord d’une falaise. La vue sur le lac et la région du Sottoceneri est grandiose. Du versant occidental du Sassalto, une descente brève mais raide traverse une forêt de feuillus et de palmiers vers Torrazza, un petit village construit à l’endroit où le lac de Lugano est le plus étroit. Etant donné sa faible largeur, il pourrait passer ici pour une rivière. De l’autre côté de l’eau se trouve le village voisin, déjà italien, de Lavena. On peut faire un signe de la main aux passants qui se promènent le long de la rive, à l’étranger. De retour à Caslano, on emprunte un itinéraire le long de la rive qui mène au hameau de Piatta par une petite route, puis par un charmant chemin.
De Marbach à Bumbach N° 1661
Marbach LU, Dorf — Bumbach, Alpenrose • LU

De Marbach à Bumbach

La haute colline rocheuse de la Marbachegg se situe à la frontière entre l’Entlebuch et l’Emmental. On peut rejoindre son sommet en télécabine et skier sur ses pentes. Des chemins de randonnée hivernale sillonnent ses deux versants. En les combinant, il est possible d’effectuer un parcours contrasté loin de la rumeur des pistes. De Marbach, l’itinéraire suit une petite route droite sur laquelle circulent parfois des riverains. Elle n’est pas entièrement déneigée et, comme elle passe avant tout par des lieux ombragés, la couche de neige reste bien présente, même après de longues périodes d’ensoleillement. Tout au long de la montée et de ses nombreux contours, les perspectives et les vues sont variées malgré les arbres qui, en plusieurs endroits, cachent la Schrattenfluh et le fond de la vallée. A 1300 mètres environ, un changement marquant s’opère. Près d’un embranchement se dresse une belle grange ancienne en bois, derrière laquelle le paysage s’ouvre vers le sud, le Hohgant et la chaîne d’Augstmatthorn. Sans quitter cet impressionnant panorama des yeux, on rejoint sur une pente qui s’élève de manière à peine perceptible la ferme de Wittenfärren. Il s’agit sans nul doute du plus beau tronçon de la randonnée. La suite du parcours, sur un sentier alpin bien raide depuis la ferme d’Unterlochsitli, puis sur une pente moins forte le long d’une petite route, fait passer les marcheurs par Wäldli en direction d’Unterlochseite. Quelques minutes plus tard, le chemin de randonnée hivernale balisé quitte la route pour traverser d’abord des pâturages enneigés puis rejoindre une petite voie d’accès qui descend vers l’arrêt du car postal proche du restaurant Alpenrose à Bumbach.
Vers Schwarzwaldalp (BE) N° 1593
Gschwantenmad — Schwarzwaldalp • BE

Vers Schwarzwaldalp (BE)

En hiver, la vallée du Reichenbachtal appartient à la faune sauvage et aux amateurs de silence. D’immenses bastions rocheux bordent le haut plateau de Gschwantenmad au sud et à l’est: les dents acérées du massif des Engelhörner forment un dessin presque irréel. Le chemin de randonnée hivernale damé remonte doucement la vallée et passe devant des cabanes d’alpage, d’anciens greniers à fromage et d’immenses érables. Peu à peu, la pente s’accentue et après quelques virages, on emprunte un petit tunnel sous la colline de Rufenenhubel. La piste se poursuit plus ou moins au plat. La vue est splendide. À hauteur du col de la Grande Scheidegg s’élève la paroi nord du Wetterhorn, et l’on aperçoit même un bout de l’Eiger. Mais un sommet en particulier se détache dans le ciel: le Wellhorn. Sur son flanc oriental se blottit le glacier de Rosenlaui. Plus loin, le chemin se rétrécit et traverse la forêt. Sans le bruissement du Rychenbach, le silence serait total. Près de Broch, on quitte la forêt pour de larges pâturages. Quelques cabanes d’alpage percent çà et là le manteau neigeux. Encore une petite montée, puis on redescend vers la route et le but de la randonnée, l’hôtel Schwarzwaldalp. On peut allonger l’itinéraire en redescendant dans la direction opposée. Il n’y a pas d’auberge à Gschwantenmad. Du coup, par grand froid, il n’est pas très agréable de devoir attendre le car postal. Il est donc conseillé d’aller jusqu’à Schwarzwaldalp en car postal, puis de marcher jusqu’à Gschwantenmad avant de retourner sur ses pays pour se réchauffer au restaurant.
De Saanenmöser à Gstaad N° 1652
Saanenmöser — Gstaad • BE

De Saanenmöser à Gstaad

Le Saanenland, ou pays de Gessenay, se caractérise par de vastes étendues au relief doux. Certes, on trouve ici et là des sommets élevés et des rochers abrupts, mais les collines et les larges vallées prédominent. La région se prête donc à merveille à la randonnée hivernale. Le tracé préparé entre Saanenmöser et Gstaad est l’un des plus attrayants. Entièrement situé à plus de 1000 mètres d’altitude, il se pare souvent de blanc même en cas d’hiver doux et peu enneigé. L’itinéraire débute en face de la gare de Saanen- möser. Il suffit de quelques pas pour rejoindre la piste de ski de fond où commence le chemin de randonnée hivernale damé. D’abord plat, il longe un cours d’eau gelé puis, après un quart d’heure environ, s’élève sur une petite route étroite vers Wittere. Il faut assez vite bifurquer sur un chemin pour traverser une forêt de montagne où règne une belle quiétude. Apparaissent ensuite les premiers beaux coups d’œil sur la Gummfluh et Le Rubli, deux sommets marquants de la région de Gstaad. Un peu plus loin, les marcheurs traversent à deux reprises une piste de ski, mais cette brève interruption ne suffit pas à rompre le calme ni à gâcher le plaisir du parcours dans ce somptueux paysage hivernal. Dans la région de Schlittmoos, on ignorera la bifurcation vers Schönried en poursuivant dans la même direction et en descendant à Gruben sur une pente douce. La vue porte sur le haut-plateau de Saanen et le Pays-d’Enhaut voisin. Le paysage est marqué par un habitat dispersé. D’imposantes fermes avec leurs deux escaliers extérieurs typiques du style du Saanenland se dressent ici et là entre de vastes pâturages enneigés. L’itinéraire se poursuit par Nüweret, rejoint la ligne ferroviaire, puis descend vers le centre de Gstaad par une pente plus raide.
En raquettes au Mont-Soleil N° 1653
Stn. Mont-Soleil — Mont Crosin • BE

En raquettes au Mont-Soleil

Le Mont-Soleil: un nom qui dit tout. Quand le stratus recouvre le Plateau, il n’est pas rare que le bleu du ciel domine au-dessus de Saint-Imier. La création sur ce site de l’une des plus grandes installations solaires d’Europe centrale, au début des années 1990, ne doit donc rien au hasard. Le haut-plateau du Mont-Soleil présente d’autres avantages: l’absence de risque d’avalanches et de faibles dénivelés. La région, idéale pour les randonnées en raquettes, dispose d’un petit réseau d’itinéraires étendus. Le plus long d’entre eux commence à la station supérieure du funiculaire, passe sous le skilift pour enfants puis monte en pente douce le long de la piste de ski de fond en direction de la ferme Sur le Brand. Il se poursuit sur des pâturages enneigés dans lesquels des sapins se dressent par endroits. Bientôt, la vue s’ouvre sur les Franches-Montagnes et les premières installations du parc éolien du Mont-Crosin, qui compte 16 immenses turbines. Aussi élégantes soient-elles, ces éoliennes élancées ne sont pas sans danger en hiver. En fonction des conditions, de la glace peut en effet se former sur les pales de rotor et tomber brusquement. Contrairement au parcours d’été, l’itinéraire de raquettes contourne donc largement ces installations. Après le panneau indicateur «Centrale éolienne», le chemin se poursuit tout droit sur le plateau, pendant près d’un kilomètre, effectue un virage très marqué sur la gauche, mène à nouveau en ligne droite à la station supérieure d’un skilift, puis forme un arc de cercle à travers une petite forêt et sur des pâturages enneigés. La randonnée se termine par une descente sur une pente modérément raide vers les restaurants du Mont-Crosin.
D’Attiswil à Wangen an der Aare N° 1654
Attiswil — Wangen a.d.A. • BE

D’Attiswil à Wangen an der Aare

Tels des feuilles emportées par le vent, les textes en prose de l’écrivain suisse Gerhard Meier, à la fois tendres, légers et profonds, tourbillonnent dans l’esprit des lecteurs. C’est lui qui baptisa la province de Haute-Argovie ou, plus exactement, sa partie située au nord de l’Aar, la «terre des vents». Dans le roman qui porte ce titre, il a d’ailleurs magnifiquement décrit cette région qu’il considérait comme sa patrie terrestre et spirituelle. Pleine de souffle, de lumière et d’espace, elle est à découvrir à pied, même en hiver. Du village d’Attiswil, situé légèrement au-dessus de la plaine de la vallée de l’Aar, un chemin en gravier, qui se transforme par la suite en un étroit sentier pédestre, traverse des prairies et des bois en passant parfois sur une petite route. Le domaine du château de Bipp, qui regroupe les ruines d’un château fort médiéval et la maison seigneuriale voisine, est en mains privées et ne se visite pas. Le public peut par contre admirer les vestiges de l’Âge de la pierre découverts près de l’église d’Oberbipp: un dolmen composé de plusieurs blocs et d’une imposante dalle de couverture, datant de plus de 5000 ans. Il s’agit sans doute du plus ancien site mégalithique de Suisse, ou du moins du plus impressionnant. A la bifurcation du chemin, en dessous de la gare d’Oberbipp, emprunter la voie de gauche, balisée, en direction d’Aarwangen. Le passage longeant le ruisseau du village s’effectue dans sa presque totalité sur un revêtement dur. Dans la région du Längwald, la petite route devient un chemin de gravier qui descend doucement vers l’Aar. En cheminant à côté de la rivière, les randonneurs parviennent au pont en bois couvert de Wangen qu’ils traversent pour rejoindre la bourgade.
De Guttet à Albinen N° 1659
Guttet — Albinen • VS

De Guttet à Albinen

De larges routes forestières au dénivelé modéré relient les trois villages de montagne d’Albinen, Guttet et Feschel. En hiver, elles sont fermées au trafic motorisé et les dameuses entrent alors en scène pour préparer des chemins de randonnée hivernale. L’un d’entre eux commence dans le haut du village de Guttet et monte sur une pente douce mais constante vers la «Thunerkurve» (virage de Thoune). Le nom inhabituel de ce lieu-dit s’explique par les événements de l’été 2003. Après une canicule qui avait duré de nombreuses semaines, il avait suffi d’une étincelle pour que l’imposante forêt de montagne prenne feu. L’incendie avait détruit près de 300 hectares. À cet endroit précis, un groupe de pompiers de Thoune luttait justement contre le feu. Avant de traverser la zone de forêt qui brûla il y a plus de 15 ans, pourquoi ne pas faire un détour par le haut-plateau de Sämsu, d’où les marcheurs peuvent admirer le versant opposé de la vallée du Rhône? La vue offerte aux randonneurs qui traversent la région autrefois incendiée est encore plus impressionnante. De l’ancienne et dense forêt d’épineux ne subsistent que quelques squelettes d’arbres secs qui n’empêchent guère d’apercevoir la vallée du Rhône et le Bas-Valais. Mais cette vision oppressante et ces vestiges muets sont trompeurs. En effet, la nature reprend rapidement ses droits et de jeunes arbres et buissons poussent partout. Un jour ou l’autre, une forêt compacte renaîtra ici. Après un coude marqué vers le nord, le chemin passe par des peuplements intacts de sapins dans la vallée de la Dala, dominée par les sommets du Schwarzhorn et du Daubenhorn. La descente vers Albinen s’effectue enfin sur un large arc de cercle.
Boucle de Gais à Stoss N° 1655
Gais • AR

Boucle de Gais à Stoss

En hiver, les randonneurs peuvent admirer des paysages étonnamment contrastés le long de la boucle entre Gais et Stoss. Sur la première moitié de l’itinéraire, ils parcourent une région enneigée aux allures de conte de fées, où s’élèvent ici et là d’imposants sapins. La deuxième partie est très différente: elle passe par des lieux ensoleillés et offre une vue de rêve sur le haut-plateau et l’Alp- stein. Il est conseillé d’effectuer cette boucle dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre, telle qu’elle est décrite ici. De la gare de Gais, les marcheurs se dirigent d’abord vers le sud-est, en direction de la Hoh- egg, un beau point de vue. En passant par Oberwzwislen, ils se rapprochent des pistes de ski de fond, mais sans les emprunter. Le chemin de randonnée hivernale a en effet été tracé hors des pistes. Le haut-plateau se franchit sur de petites routes et des sentiers enneigés, sans grande dénivellation. L’itinéraire est plein de charme lorsque de la neige fraîche vient de se poser sur les bosquets dispersés. La région évoque d’ailleurs davantage la taïga canadienne que les Préalpes suisses. Dans la région de Rietli, le paysage change radicalement. Les marcheurs ont laissé la forêt derrière eux et commencent à voir, à l’est, les sommets du Voralberg. En passant devant le centre de ski de fond, ils rejoignent la ligne ferroviaire puis, après avoir traversé les voies, parviennent en quelques minutes à la chapelle et au monument commémorant la bataille du Stoss. Le trajet de retour passe par le même chemin jusqu’à Rietli puis se poursuit vers Gais sur un parcours situé un peu plus haut. Le point culminant de la boucle se trouve près de la bifurcation d’Untere Egg. Depuis là, l’itinéraire descend constamment en pente douce. Le dernier tronçon de la randonnée traverse le village de Gais, qui compte de nombreuses maisons en bois traditionnelles à pignons.
A pied dans le Schwarzbubenland N° 1646
Zullwil — Breitenbach • SO

A pied dans le Schwarzbubenland

De Zullwil, une brève montée mène à la ruine de Gilgenberg, dressée sur un éperon rocheux au-dessus du village. Son drapeau suisse brave fièrement le vent et les éléments. Durant des siècles, seules subsistèrent les ruines de ce château fort du XIVe siècle, les guerres, les tremblements de terre et les années ayant détruit l’édifice. Il y a 40 ans, Gilgenberg fut restauré par des apprentis maçons, grâce au soutien de la Confédération et du canton. Plus récemment, des sponsors ont financé un toit. Tous les trois ans, le public peut assister à des combats à l’épée, spectacles de feu ou de tir à l’arc lors de somptueuses fêtes médiévales. La prochaine édition aura lieu en 2021. Comme de nombreux autres châteaux forts, celui de Gilgenberg offre une vue dégagée, ici sur le Schwarzbubenland très boisé, cette région de la partie jurassienne du canton de Soleure, au nord du Passwang. Peu après le château vient le passage délicat de l’itinéraire: sur dix mètres environ, le tronçon, assuré par des chaînes, monte à une arête rocheuse par une pente raide. Ensuite, le chemin varié ne présente plus de difficultés particulières. Les marcheurs grimpent par des pâturages de type jurassien et des forêts colorées jusqu’au Meltingerberg, où une auberge accueillante les attend. L’accès au point le plus élevé de l’itinéraire, à 912 mètres, se fait par la croupe boisée de Horüti. Un regard au loin permet d’admirer les formes étonnantes des collines alentour, aux allures de contes de fées. Après une brève descente par le Winkelberg et le Lättenbergli, une dernière montée au-dessus de la ferme de Güggelhof rejoint le Mettenberg. L’agréable descente dans la forêt passe près d’arbres fruitiers aux feuilles colorées et se termine à Breitenbach, but de la randonnée.
Randonnée en raquettes sur le lac Léman N° 1359
Stn. Les Têtes • VS

Randonnée en raquettes sur le lac Léman

Depuis l’arrêt de bus «Morgins, poste», seuls quelques pas nous séparent du télésiège qui monte jusqu’à Les Têtes. De la station supérieure déjà, la vue sur les Dents-du-Midi est à couper le souffle. Mais durant les premières centaines de mètres, plutôt que de se concentrer sur la vue, mieux vaut prendre garde aux skieurs dévalant la piste. Le circuit de randonnée en raquettes traverse deux tracés de télésièges et plusieurs pistes avant d’arriver finalement au calme. Après une ascension en douceur, on est déjà presque arrivé au col des Portes de Culet. Après un bref passage plus abrupt, on arrive sur la crête qui mène au sommet de la Pointe de Bellevue par une grande courbe. Sur la gauche, on aperçoit la Combe de Dreveneuse en contrebas, dans une vallée ombragée exposée vers le nord. Un peu plus loin, on voit le bleu profond du lac Léman, les crêtes du Jura et une partie du Plateau. Sur la droite pointent les majestueuses et omniprésentes Dents-du-Midi et les Alpes savoyardes. La Pointe de Bellevue porte vraiment bien son nom! Sur ce sommet panoramique et facile d’accès, on se retrouve rarement seul. C’est souvent le vent qui détermine la durée de la pause au sommet, avant de redescendre par le même chemin qu’à l’aller. Depuis les Portes de Culet, le chemin de randonnée en raquettes longe d’abord le versant ensoleillé jusqu’au pied de la Pointe de Bellevue, puis décrit une courbe pour retourner jusqu’à Les Têtes. Après la rafraîchissante descente en télésiège jusqu’à Morgins, il reste peut-être un peu de temps pour se réchauffer au restaurant avant de reprendre la route.
Plaisir pour toute la famille à Klewenalp N° 1365
Klewenalp — Stockhütte • NW

Plaisir pour toute la famille à Klewenalp

Quelques minutes en téléphérique suffisent pour rejoindre ce véritable paradis des sports d’hiver pour le ski, la luge, la randonnée ou se restaurer, le tout à un prix adapté aux familles. Le lieu est parfois agité les week-ends d’hiver ensoleillés. La randonnée en raquettes menant à la Stockhütte s’éloigne du tumulte des pistes de ski pour descendre à travers une forêt mystérieuse direction Rinderbühl. Elle commence par une brève montée d’une centaine de mètres de dénivelé suivant un chemin de randonnée hivernale balisé et une piste de ski jusqu’au bar extérieur vers la grande antenne. L’aventure commence ici: fini l’effervescence, la randonnée descend désormais sur un étroit sentier en lacets à travers la forêt enneigée. Les raquettes sont indispensables. Les enfants seront ravis: une surprise les attend à chaque intersection, un troll, des traces de lièvre dans l’épais manteau de poudreuse... Le calme de l’hiver semble régner, mais soudain, alors que les randonneurs passent sous un arbre, une branche se plie sous le poids de la neige et répand ses flocons. Le chemin balisé finit à Twäregg: on prend la piste de luge vers le chemin «oberen Holzweg» pour descendre vers la Stockhütte. Sur certaines cartes, seul Rinderbühl est indiqué. Ici, les randonneurs déchaussent leurs raquettes et les accrochent sur leur sac: si la neige est suffisante, ils terminent la randonnée en beauté avec une descente en luge jusqu’à Emmetten, la station inférieure de la télécabine (location d’une luge: 10 fr.). La boucle est bouclée par un bref trajet en car postal jusqu’à Beckenried. Cette randonnée familiale divertissante restera gravée en mémoire.
Randonnée frontalière aux portes de Bâle N° 1580
Rodersdorf — Schönenbuch • SO

Randonnée frontalière aux portes de Bâle

La randonnée commence dans le petit village soleurois de Rodersdorf. Elle traverse la vallée de la Leimental pour déboucher sur les crêtes de la forêt. Grâce à la douceur du climat de cette plaine du Rhin supérieur, de jeunes pousses de hêtre vert tendre surgissent de-ci de-là alors que l’hiver sévit encore sur les crêtes du Jura. Cette chênaie en zone frontalière compte parmi les plus grandes de Suisse, comme en témoignent les glands de l’année passée jonchant le sol. Ici, sur des sols en lœss (du sable fin déposé en période glaciaire sur la plaine d’épandage du Rhin), les hêtres sont dans leur habitat naturel. Il n’est donc pas surprenant d’en apercevoir un exemplaire géant proche de la frontière, vers Saint-Brice; le plus grand de Suisse du Nord-Ouest selon l’autorité forestière soleuroise. Après avoir admiré ce hêtre imposant, on continue en direction de la chapelle Saint-Brice, située dans une grande clairière. Il s’agissait d’un lieu de pèlerinage important au Moyen-Âge. Juste à côté se trouve la ferme-auberge, une construction alsacienne typique à colombages jaune pâle. L'auberge est actuellement fermée. L’itinéraire mène ensuite au mont du Wessenberg, en traversant d’anciens peuplements de chênes. Avec un peu de chance, on peut entendre un rare pic mar frapper le bois. Après la descente, l’itinéraire n’emprunte pas le chemin vers Hagenthal-le-Haut, mais celui non balisé sur la crête à travers les chênaies, rappelant l’essence prédominante de cette randonnée. Un court tronçon sur la terrasse principale, puis les marcheurs amorcent la descente en direction de Schönenbuch, longeant la frontière sans presque s’en apercevoir. Seule l’immatriculation des voitures garées indique un retour en terres helvétiques.