Randonner en hiver • Suisse Rando

323 entrées ont été trouvées
Economie forestière dans l’Entlebuch N° 0866
Sörenberg — Kemmeribodenbad • LU

Economie forestière dans l’Entlebuch

L’hiver est apparu en plaine, une épaisse couche blanche recouvre les champs et les prairies. La ferme Salwideli, au‑dessus de Sörenberg, a retrouvé son calme. En été, il y a tant à faire à la ferme, dans les prairies, les pâturages et au jardin qu’il y règne une certaine effervescence. Mais en hiver, tout s’apaise, et la famille de paysans Rychener vit à un autre rythme. Elle n’a pourtant pas le temps de s’ennuyer. Il faut s’occuper de la forêt, tailler des branches, couper du bois et l’empiler. D’entente avec les responsables du tourisme, il s’agit de préparer les pistes avant l’arrivée des fondeurs et des skieurs. Les tracteurs rangés dans la grange ont besoin d’un service, les petits travaux ne manquent pas dans la maison, et le paysan veille aussi à ce que les skieurs de fond et les randonneurs disposent à tout moment de pistes et de chemins bien entretenus. Son épouse, elle, s’assure que les vacanciers se sentent bien dans sa ferme. Il faut prévoir quatre heures à quatre heures et demi pour cette randonnée entre Sörenberg et Kemmeribodenbad. Le chemin est bien préparé sur l’ensemble de l’itinéraire et peut en principe se parcourir sans raquettes. Les paysages traversés sont très variés. Le chemin s’élève depuis la cuvette de Sörenberg, traverse des zones boisées et des espaces à découvert jusqu’aux élévations proches de Salwideli, avant de descendre tranquillement tout au bout de l’Emmental. L’itinéraire offre de belles vues sur les Giswiler Stöcke, le Rothorn de Brienz et l’arête étendue de la Schratteflue. Pour se restaurer, on a le choix entre l’Alphotel Schwand, la Rossweid et l’auberge de Salwideli. L’itinéraire peut être raccourci si l’on emprunte le téléphérique jusqu’à la Rossweid.
Recettes du Prättigau N° 0803
St. Antönien — Pany • GR

Recettes du Prättigau

Dans le Prättigau, spécialités culinaires et randonnées d’hiver font bon ménage. Si la soupe d’orge est proposée dans presque tout le canton, le «Chäsgätschäder» est une spécialité de la région de St. Antönien. Ce que l’on nomme aussi la fondue paysanne est un plat bien consistant à base de pain croustillant, de lait et de fromage d’alpage, qui figure à la carte de plusieurs bistrots de St. Antönien. Il est servi directement dans une poêle dont tous les hôtes, munis d’une fourchette, se partagent le contenu. Ayant ainsi repris des forces, les marcheurs peuvent affronter un peu plus aisément la montée très raide (pénible pour les enfants en particulier) entre St. Antönien Platz et Sagen, où commence le chemin de randonnée balisé en rose vif. Heureusement pour les petits, il est possible de tirer une luge sur l’ensemble du trajet. Le chemin passe à travers une forêt enneigée. Pour éviter de déranger le tétras lyre et le grand tétras dans leurs abris creusés dans la neige, les raquetteurs et les randonneurs sont priés de ne pas quitter le chemin jusqu’au Grossried. D’ici, le sentier passe au pied du Chrüz, un but apprécié des sportifs d’hiver. Une fois sur le Capöllerbüel, le point le plus élevé de la randonnée est atteint. Il ne reste alors plus que de la descente, ce qui réjouit surtout les enfants sur leur luge. On fera une petite pause à la Bodähütte, où l’on peut louer des luges ou faire, une fois par semaine, un trajet sur un long traîneau. Les passagers assis sur un tronc d’arbre sont tirés par un cheval à travers un mur de neige. Ceux qui préfèrent le calme mangeront une soupe d’orge ou un plateau de fromages et de saucisses à la cabane avant de descendre en pente douce vers Pany.
Sur les hauteurs d’Ovronnaz N° 0804
Ovronnaz, Chevaley • VS

Sur les hauteurs d’Ovronnaz

Lovée dans la montagne, tournée sur la vallée du Rhône, Ovronnaz est bien connue pour ses bains. Mais avant de se plonger dans l’eau chaude, qui y a-t-il de mieux que de faire une randonnée, histoire de découvrir les environs de la station? La Buvette de Loutze est un but d’excursion idéal, à faire à pied ou en raquettes à neige. Le tracé, qui suit en partie un chemin, est damé et bien balisé, couleur fuchsia. Le départ se situe au Centre nordique. En pente régulière, le randonneur s’élève entre les sapins et les mélèzes. A la sortie de la forêt, le paysage se dégage. Quelques centaines de mètres plus haut, la Croix de Loutse annonce la couleur. Désormais, ce sont les montagnes et les rochers qui serviront de toile de fond. Le regard se porte tout naturellement au sud: sur la vallée du Rhône et sur la chaîne des Alpes valaisannes. Que de sommets! Ils sont, tout de même, un peu trop loin pour en percevoir les détails. Ce qui n’est pas le cas du Petit Muveran qui se dresse droit devant lorsqu’on se tourne à nouveau dans le sens de la marche. Le but n’est pas encore atteint, mais cela ne saurait tarder. De la montée, un peu de plat, et encore un peu de montée. Avant la buvette, c’est la fromagerie qui apparaît. Même si elle est fermée en hiver, elle propose ses produits, juste à côté. Gérant de la buvette depuis dix-huit ans, Hervé Crittin se fait un plaisir de les vendre ou de servir la fondue et les assiettes valaisannes. Des mets à déguster, s’il fait beau, sur une petite terrasse à l’abri du vent. Un sentier en zigzag, et en forêt, direction Colonie, s’invite pour le retour au Centre nordique d’Ovronnaz.
 De clairières en forêts N° 0805
La Givrine — St-Cergue • VD

De clairières en forêts

Avant dernière station de la ligne ferroviaire Nyon‑Saint‑Cergue‑La Cure, La Givrine est un point de départ idéal pour une randonnée dans le paysage enneigé du Jura vaudois. Bien damé et bien balisé (piquets verts), le chemin qui conduit au chalet d’alpage du Vermeilley peut se faire sans raquettes. Une légère montée à découvert et un passage dans la forêt mènent tout d’abord dans une vaste clairière où se trouve la buvette de La Genolière. Une petite descente, un nouveau passage vallonné dans la forêt et le Vermeilley est atteint. Le chalet offre le repas de midi ou du soir, le goûter ou l’hébergement dans une yourte. Après un retour en arrière jusqu’à la ferme de Haut Mont, située un peu avant La Genolière, il faut chausser ses raquettes. Le tracé, au balisage fuchsia, prend la direction de l’est, passe au sud de la ferme et, après quelques 500 mètres, prend résolument et en montée la direction du sud. Après une première crête, on poursuit en virant à droite et en longeant le bord sud d’une petite dépression. Nouveau virage à gauche, direction est, et le tracé redescend avant de remonter plein sud sur la Fruitières de Nyon. S’amorce alors la descente sur Saint‑Cergue: direction est d’abord, dans une clairière, puis dans la forêt jusqu’à un petit pâturage d’où part le chemin pour le lieu‑dit «La Borsatte». L’itinéraire balisé, qui fait de grands zigzags, continue avec une alternance de passages dans les bois et dans les pâturages. Encore quelques centaines de mètres en direction de l’ouest et c’est la descente entre les chalets de Saint‑Cergue, direction la gare.
Sur les traces du café maison N° 0806
Wirzweli • NW

Sur les traces du café maison

Le hameau nidwaldien de Wirzweli est un haut‑lieu du café maison. Chaque auberge de la région prépare cette boisson particulière de toutes sortes de façons. Une belle invitation à partir raquettes aux pieds. De la station supérieure de Wirzweli, on passe devant une chapelle, plusieurs skilifts et auberges avant d’arriver au téléphérique de la Gummenalp. Les bruits joyeux des skieurs cèdent la place à la forêt silencieuse. L’itinéraire passe près d’une tente en forme de tipi, serpente sur une pente raide qui monte au Lang Boden. Pour rejoindre le Dürrenboden et la Chienerenegg, le point le plus élevé de cette balade en raquettes, la topographie réserve des moments fatigants. A la Chienerenegg, le superbe panorama des sommets de Suisse centrale récompense les efforts. L’itinéraire traverse la route du col d’Ächerli, passe par l’Alp Ächerli, puis par une cuvette avant de s’élever en pente douce sur un mamelon où se dresse une impressionnante croix en bois. Après avoir admiré la vue, on poursuit jusqu’à la chapelle de Holzwang, cachée derrière la crête boisée, que les visiteurs ne découvrent qu’au dernier moment. La jolie chapelle et la belle vue qui s’ouvre derrière elle sur Obwald méritent le détour. Revenir par le même chemin à la croix, puis descendre à l’Alp Ächerli et rejoindre l’auberge de Langbodenstubli. Là, vers la fin de l’itinéraire, les raquetteurs peuvent commander un café maison. Bien réchauffés, ils reviennent un peu plus tard vers les premières maisons du village de vacances, en passant par Hinter Husmatt.
Balade dans la vallée de Conches 2 N° 0810
Münster • VS

Balade dans la vallée de Conches 2

Les randonnées à raquettes dans la vallée de Conches ont un charme tout particulier. Leur point de départ est à ciel ouvert, dans la vallée inondée de lumière, mais la plupart d’entre elles nous mènent très vite dans la forêt qui recouvre presque entièrement les versants jusqu’à plus de 700 m d’altitude. La montée, sur une route forestière, est relativement longue et quelque peu ardue. Une expérience relaxante voire méditative. On débouche à l’air libre à environ 2000 m, la vallée dans toute sa longueur à ses pieds et un nombre incalculable de sommets culminant à 3000 m et 4000 m devant les yeux. Un itinéraire assez facile et pas trop long mène de Münster, l’un des plus grands villages de la vallée, jusqu’au refuge de Galmihorn, à 2113 m. Ce dernier a été construit par le Ski Club de Münster en 1934 afin d’offrir une base aux courses de ski populaires au départ des environs du refuge vers Münster. Il a été ravagé par un incendie, puis reconstruit en 1985. La gare de Münster se situe tout en bas du village. Arrivés en haut du village, au-dessous de la chapelle de St. Antonius juchée sur une colline, il est temps de fixer ses raquettes. Il y a deux façons de grimper à travers la forêt de Bawald. L’une passe par de grands virages sur une route forestière jusqu’au point 1887, au niveau du lieu-dit Judestafel. L’autre contourne la colline de la chapelle à l’est et monte à travers la forêt au niveau des deux ponts sur la rivière Minstigerbach, puis elle zigzague jusqu’à Judestafel. On peut passer de cet itinéraire au premier, qui emprunte la route forestière, au point 1637. A partir de Judestafel, la montée se fait sur le dos large de la montagne, au-dessus de l’orée du bois, jusqu’au refuge de Galmihorn. Le dernier virage de la route forestière, au-dessous des paravalanches, n’est pas sûr; et il faut, dans tous les cas, tenir compte du risque d’avalanches.
Safari hivernal aux oiseaux N° 0807
Full, Hst. Schulweg — Bad Zurzach • AG

Safari hivernal aux oiseaux

La vie est dure pour les oiseaux en Suisse: de nombreux milieux naturels ont disparu en raison de l’intensification de l’agriculture et de la construction d’habitations et de routes. Une des réserves ornithologiques les plus riches est le lac artificiel de Klingnau, long de 3 km et situé avant l’embouchure de l’Aar dans le Rhin. Il s’est formé dans les années 1930, lors de la construction d’une grande centrale électrique fluviale; très vite, il est devenu un milieu de vie privilégié pour les oiseaux et un des buts d’excursion préférés des ornithologues. Aujourd’hui, le lac de Klingnau est la seule réserve naturelle argovienne qui possède un statut international et qui soit protégée au niveau cantonal et fédéral. Cette «balade‑safari» débute à Full, village situé sur le Rhin, en face de Waldshut. Sur les chemins qui longent le Rhin et l’Aar, on aperçoit des traces de castor. Une très belle plaine alluviale s’étend au nord du lac de Klingnau, le Gippinger Grien: c’est une mosaïque de surfaces d’eau ouvertes, de marais, de saulaies et de forêt gérée. En toutes saisons, le lac de Klingnau permet d’observer des oiseaux: 220 espèces y nichent chaque année. Les espèces les plus fréquentes sont les canards – colverts, fuligules morillons ou harles bièvres –, ainsi que les limicoles (charadriiformes), comme le courlis cendré ou la bécassine, et plusieurs types de rapaces. Du petit village de Klingnau, la randonnée se poursuit par l’ascension du mont Acheberg avant de redescendre sur Bad Zurzach et sa charmante vieille ville.
Sauschwänzlebahn N° 0669
Bargen (SH) — Schleitheim • SH

Sauschwänzlebahn

Le bus quitte la gare de Schaffhouse et roule dans la vallée boisée de Merishausen, jusqu’au village le plus septentrional de Suisse, Bargen, où débute la randonnée. La route peu fréquentée mène rapidement sur une élévation d’où la vue est étendue. La frontière se franchit près de la réserve naturelle où poussent de superbes orchidées. Non loin d’ici, près de Neuhaus, un tilleul séculaire marque le point le plus élevé de la randonnée. Après le village de Randen, le chemin descend à travers la forêt vers Blumberg‑Zollhaus. Avant d’y arriver, on verra à plusieurs reprises la vallée où se détachent les bâtiments imposants de la ligne de Sauschwänzle. La gare de Blumberg‑Zollhaus apparaît bientôt. Il s’agit d’abord de se procurer des billets, car ce train de montagne à vapeur qui circule sur une ligne aux nombreux ouvrages artificiels et tourne autour du canton de Schaffhouse est toujours très fréquenté. Avant le départ, on prendra le temps de visiter le Musée du chemin de fer. Pendant le trajet, les voyageurs, gagnés par l’ambiance romantique du petit train, écoutent attentivement les commentaires sur la ligne ferroviaire. Lorsque, après une bonne heure, le train entre dans la vallée de la Wutach, l’itinéraire se poursuit à pied à partir de Weizen. Le chemin traverse la rivière Wutach, qui forme la frontière, et s’élève dans la forêt. Dans la clairière proche du hameau de Ländli, il est possible de faire une halte près du foyer avant de rejoindre, par le Stauferberg, le joli village de Schleitheim, d’où un bus ramène les marcheurs à Schaffhouse.
Hôtels romantiques N° 0619
Rotenboden — Riffelberg • VS

Hôtels romantiques

«Je vais gravir le Riffelberg», dit Mark Twain à son compagnon de voyage Harris lors de son séjour à Zermatt en 1878. La veille, il avait passé la journée à lire des ouvrages d’alpinisme, et l’aventure le tentait. Ses descriptions sont pleines d’humour, et après une expédition couronnée de succès, il nota: «Notre exploit était réalisé – la possibilité de l’impossible avait été prouvée et Harris et moi fîmes fièrement notre entrée dans la grande salle à manger de l’Hôtel Riffelberg, déposant nos cannes de marcheurs dans un coin.» C’est donc Mark Twain qui a inscrit le Riffelberg dans la littérature mondiale. L’histoire du bâtiment remonte cependant à 1854. Au cours des années, l’ancien relais d’alpinistes s’est transformé en un confortable hôtel. La vue sur le Cervin et les montagnes alentour demeure exceptionnelle. On peut rejoindre agréablement l’hôtel depuis la station de Rotenboden (arrêt du train du Gornergrat), par le sentier de randonnée d’hiver préparé ou en suivant la piste «Panorama-Trail», un itinéraire de raquettes balisé. Les deux variantes diffèrent peu l’une de l’autre et en une heure et demie, les marcheurs auront rejoint la terrasse ensoleillée de l’hôtel historique. On peut aussi se luger sur le Riffelberg. Avec la carte d’un jour ou d’une demi-journée, on glisse aussi souvent qu’on le désire sur le tracé préparé qui relie Rotenboden à Riffelberg. Ceux qui ont encore de l’énergie après s’être rendus de Rotenboden à l’Hôtel Riffelberg peuvent descendre en train en quelques minutes du Riffelberg à la Riffelalp, point de départ d’un sentier de randonnée d’hiver balisé qui mène en deux heures environ au centre de Zermatt, en passant par Ritti.
Stelserberg N° 0622
Stels, Hof de Planis • GR

Stelserberg

Le Stelserberg, au-dessus de Schiers, dans le Prättigau, est un but d’excursion idéal pour les raquetteurs. Sur ce vaste haut-plateau, formé par les glaciers, chacun trouvera un parcours à sa convenance. Le point de départ des itinéraires balisés est l’hôtel et le centre de cours Hof de Planis à Stels. A 50 mètres en contrebas se situe le départ – et l’arrivée – de deux pistes au bon enneigement qui passent, en une à deux heures environ, par Nigglisch Wis ou Mottis. D’autres itinéraires plus modestes débutent à l’arrêt du car postal Mottis, non loin de l’auberge du même nom. Ceux qui n’aiment pas se presser choisiront ici une boucle plus ou moins grande sur le vaste haut-plateau du Stelserberg. Les pistes montent légèrement sur de vastes étendues parsemées d’épicéas et de bouleaux. Une boucle très appréciée passe par les zones de hauts-marais protégés de Fulried et du lac Stelser (1668 m), où fleurissent en été des nénuphars blancs, ce qui est unique en son genre en Suisse à cette altitude! En hiver, on évitera de marcher sur la rive fragile du lac en voie de comblement et on optera pour la petite route enneigée qui mène à l’auberge du bord du lac (fermée), via Junker. On peut ensuite emprunter ce qui est une piste de luge et un chemin de randonnée, ou rentrer à l’auberge Mottis en suivant la crête vers le sud-ouest. Tout en cheminant, on profite de vues magnifiques sur les montagnes calcaires sauvages du Rhätikon et les sommets enneigés, au relief plus doux, situés entre le Mattjisch Horn et le Hochwang.
Région d'Aletsch N° 0623
Stn. Moosfluh — Riederalp • VS

Région d'Aletsch

En télécabine, de Golmenegg, on rejoint aisément la Moosfluh, point de départ et site le plus élevé de cette randonnée d’hiver spectaculaire. Un étonnant panorama attend ici les randonneurs! Tout en bas, on distingue Riederalp, Bettmeralp et la plaine du Rhône. Au loin, on reconnaît le Cervin, le Mont-Rose et le Weisshorn. Lors de la randonnée qui descend à la Riederfurka, on profitera de cette vue sur quelquesuns des sommets suisses les plus élevés. Le chemin est bien tracé, mais passe à des altitudes élevées. Des chaussures stables sont indispensables, des bâtons télescopiques ou de ski sont recommandés. «Vous ne profiterez pleinement de nos chemins de randonnée d’hiver qu’en ayant de bonnes chaussures et des bâtons. Les passages raides peuvent aussi être glissants. Soyez donc particulièrement prudents en les franchissant. Nous vous conseillons de munir vos chaussures de crampons». Le panneau en allemand, à la Moosfluh, est très clair. En fonction des conditions, des raquettes peuvent aussi s’avérer utiles sur le parcours. Le chemin balisé de toutes sortes de manières (du rose vif au jaune en passant par des panneaux en bois) longe principalement la crête et offre d’étonnants contrastes. A gauche, l’infrastructure touristique avec des pistes et des remontées mécaniques, et à droite, la forêt d’Aletsch enneigée qui surplombe le grand glacier. A la Riederfurka, les randonneurs doivent renoncer au calme et descendre le long de la piste de ski jusqu’à la Riederalp, puis rejoindre Mörel en téléphérique.
Lac de Hallwil N° 0586
Beinwil am See — Schloss Hallwyl • AG

Lac de Hallwil

De la gare de Beinwil, située sur la ligne CFF du Seetal Lucerne–Lenzbourg, une brève descente mène au lac de Hallwil où commence une randonnée de printemps, qui a du charme en toute saison. Cet itinéraire facile le long de la rive, sans dénivellation, s’effectue dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, jusqu’au château à douves de Hallwyl, sur la rivière Aabach. La première partie jusqu’à Mosen, tout au sud du lac étendu, se déroule souvent à l’ombre, entre petits bois et forêt alluviale. La suite de l’itinéraire, par Unteräsch et Meisterschwanden, est plutôt en terrain ouvert. Malgré la proximité de l’eau (en été, on se baigne à différents endroits), il n’y a pas d’endroit marécageux à traverser, et l’on peut donc faire cette promenade dans le Mittelland avec des chaussures de sport. Si l’on ne veut pas manger dans un restaurant le long du chemin (les spécialités de poisson à Meisterschwanden sont pourtant recommandés), on peut défaire son pique‑nique en plusieurs endroits charmants. Les week‑ends, par beau temps, les promeneurs sont nombreux, car les jolis sentiers riverains du lac de Hallwil font partie de la zone de détente du triangle urbain de Zurich‑Aarau‑Lucerne, à forte densité de population. Le but de la journée, un lieu historique intéressant, est le château de Hallwyl, entouré d’eau, l’un des plus beaux de ce type en Suisse. Une exposition intéressante présente la vie de la noble famille von Hallwyl et de leurs sujets du Seetal au cours des siècles. On choisira entre l’arrêt de bus et le débarcadère tout proches pour le retour.
Petites centrales électriques N° 0578
Bahnhof Vernier-Meyrin — Genève • GE

Petites centrales électriques

A partir de Genève, on atteint la station de bus «Vernier, Ecole» ou celle de Vernier‑Meyrin par train en 10 minutes. Depuis la gare, les randonneurs suivront la route principale en direction de Vernier‑Genève, puis ils prendront à droite par l’av. Louis‑Pictet et ensuite encore à droite après 300 mètres dans la route de Vernier où se trouve la station de bus «Ecole». Il suffit de suivre alors le poteau indicateur «Voie verte» le long du cimetière, soit par le ch. de Sales, soit par le ch. de l’Esplanade/ch. de Poussy, jusqu’à l’église. Le chemin de randonnée balisé part directement d’en face et il descend vers le Rhône par le ch. de la Grille. Cette promenade de près de 3 heures en remontant le fleuve parcourt, en suivant de légères montées et descentes, la zone idyllique de protection de la nature «Rade et Rhône genevois», qui a une importance internationale en termes de réserve d’oiseaux migrateurs. Au‑dessous du Lignon, la route traverse le fleuve et suit le sentier du Rhône. Vers la fin de la randonnée, la route croise le Pont Butin, elle remonte et aboutit au cimetière ainsi qu’au centre de jardin de banlieue le long de la Jonction, où l’Arve et le Rhône se rejoignent. La route traverse les deux fleuves à la rue des Deux Ponts, elle prend à droite sur le quai du Seujet où l’on aperçoit déjà la station de pompage, le Bâtiment des Forces Motrices. Entre 1885 et 1892, l’ingénieur Turettini a construit cette centrale électrique qui a également servi de contrôle du niveau des eaux du lac de Genève. C’est en 1992 que la station de pompage a été arrêtée et convertie. A l’heure actuelle, ce sont des concerts et des pièces de théâtres qui se déroulent dans cette construction artistique.
À raquettes dans la vallée du Kiental N° 0533
Kiental • BE

À raquettes dans la vallée du Kiental

Cinq chemins de randonnée en raquettes sont signalisés dans le Kiental, dont l’un est un circuit de douze kilomètres aller‑retour du village de Kiental au Tschingelsee. Le point de départ est le parking du télésiège Ramslauenen, puis l’on suit les panneaux de couleur rose avec un pictogramme représentant un randonneur à raquettes. Le chemin de randonnée en raquettes qui descend depuis Ramslauenen est situé au bout d’une courte montée. Puis, lorsqu’on en a parcouru un peu plus de la moitié, il bifurque vers Fulbrunni, permettant aux randonneurs fatigués de faire demi‑tour et aux autres d’atteindre le site naturel protégé du Tschingelsee. En été, le car postal fait halte ici, puis continue vers l’alpe de Griesalp. Pendant les mois d’hiver, il est possible de prendre la route payante avec son véhicule particulier depuis le village pour atteindre le parking du mont Tschingel et le Tschingelsee. Ce sont là deux points de départ possibles pour les débutants, qui peuvent faire leurs premiers pas à raquettes autour du lac. En outre, l’espace dégagé autour du Tschingelsee est plus ensoleillé que la partie située dans la vallée.Le parking du Tschingel constitue l’extrémité du circuit. L’itinéraire mène ensuite près de la route, elle longe le lac et rejoint rapidement la bifurcation de Fulbrunni. En redescendant dans la vallée jusqu’au village, on est impressionné par les forêts silencieuses et le murmure de la rivière Gornerewasser. La consigne «Respecte tes limites» vaut pour tous les itinéraires de randonnée en raquettes balisés du Kiental. Un plan d’ensemble des itinéraires respectueux de la faune peut être demandé à l’office du tourisme ou téléchargé sur son site Internet.
A la Lenzerheide N° 0312
Lenzerheide • GR

A la Lenzerheide

Le magasin de sport Baselgia à Lenzerheide dispose de noms de guides et loue des raquettes. On peut presque chausser celles-ci en sortant du magasin et partir le long de la rivière Aura da Sanaspans jusqu'au point de départ de cette boucle, situé plus bas, près de la piste de ski. L'itinéraire monte parallèlement au remonte-pente. En savourant la magie du lieu, on poursuit, le long du versant, vers Badagnis. L'itinéraire longe alors constamment la lisière de la forêt jusqu'à l'ancien mayen de Sporz. Peu avant Sporz, le tracé tourne déjà en direction de Sporz Davains puis, un peu en aval, dans le Val Sporz. On se croirait au Canada en passant de la forêt aux clairières enneigées, une impression qui ne nous lâche pas jusqu'à ce que le chemin balisé nous ramène au point de départ. Les amateurs d'une variante plus longue (non décrite) doivent se faire accompagner par un professionnel ou alors disposer d'excellentes connaissances de lecture de cartes. L'itinéraire commence au remonte-pente, monte directement à Sporz, passe par Mandeschs puis, moyennant un bon sens de l'orientation, se poursuit vers Porclas. Si l'on se dirige trop nettement vers l'ouest, nous voilà tout à coup sur une bande rocheuse marquée. C'est le dernier moment pour piquer plus au nord, à travers des parties boisées pour rejoindre, plus haut, l'indicateur au niveau du point 1816. D'ici, on rejoint l'Alp Fops soit directement, en suivant le chemin d'été ou, plus haut, en passant par le «Lawinenstein». La vue porte sur le Parpanerhorn, l'Aroserhorn et le Lenzerhorn. Peu après, tout le skiable de Lenzerheide s'étend devant soi. On peut calmer sa faim en mangeant une spécialité des Grisons à la cabane d'alpage de Donat Malär, en bordure de piste, avant de redescendre à Lenzenheide à l'écart des hordes de skieurs.
Pays d'Enhaut N° 0412
Les Mosses — Col des Mosses • VD

Pays d'Enhaut

Quelle est la plus belle saison pour randonner? Le printemps et ses fleurs qui éclosent? L’été? Ou l’automne avec ses journées claires et ses couleurs flamboyantes? Il y a encore quelques années, presque personne n’aurait osé répondre: l’hiver. Bien sûr, il ne s’agit pas de dévaloriser certains mois par rapport à d’autres, mais reconnaissons qu’une randonnée dans un paysage enneigé, sous un ciel bleu azur et un soleil franc, revigore et stimule davantage tous ceux qui vivent sous la nappe de brouillard que n’importe quel week-end de thalasso dans un centre bondé.Les raquettes ont connu un véritable boom et chaque année de nouveaux itinéraires sont tracés. Le Pays-d’Enhaut s’avère être une région idéale pour les balades en raquettes peu difficiles. Il n'est pas connu pour ses 3000 m enneigés, certes, mais si l’on monte un peu, on s’aperçoit vite que ces Préalpes vaudoises n’ont rien à envier à d’autres régions de montagne et qu’elles constituent même une bonne partie des Alpes.Un magnifique circuit, pas très long, mène de la route du Col des Mosses, vers l’est, au petit plateau non boisé de Pra Cornet, culminant à près de 1700 m. Il ne compte que huit kilomètres mais comporte bien des attraits, passant par de larges versants ouverts, aux abords de maisons d’alpage typiques, traversant une forêt et décrivant une large courbe autour d'un haut-plateau. Il offre même de splendides points de vue sur le Tarent et, à l’est, sur la crête abrupte des Arpilles. Si le temps est de la partie et que l’on est entre amis, il se peut bien que dans l’après-midi, autour d’une bière ou d’un café glacé à la terrasse d’un restaurant, on prévoie déjà le circuit du week-end suivant. La semaine au bureau sera bien assez longue et le brouillard... bien assez épais.
Cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne N° 0266
Basel, Schifflände — Kaiseraugst • BS

Cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne

De la gare centrale de Bâle, les trams n° 8 ou 11 mènent au débarcadère. C'est là que débute la randonnée, par une montée raide à travers une étroite ruelle qui mène à la cathédrale de Bâle. Nous marchons en direction du pont, le Wettsteinbrücke, avant d'entrer dans le beau quartier de St.‑Alban. La promenade se poursuit le long du St.‑Alban‑Rheinweg jusqu'au Schwarzwaldbrücke, le pont où passe le train et l'autoroute. On traverse ensuite la Birse qui se jette ici dans le Rhin. En suivant un autre chemin à travers un parc, on rejoint l'écluse de Birsfelden. Le long du quai, d'imposantes grues servent au déchargement des bateaux. Au niveau de la passerelle, l'itinéraire traverse les rails et nous voilà au restaurant Waldhaus, où l'on pourra s'arrêter. Ceux qui préfèrent une cuisine plus simple poursuivent jusqu'au restaurant Auhafen. Le chemin traverse la forêt du Hardwald jusqu'à la tour de guet romaine. Il faut ensuite suivre la route jusqu'au giratoire où l'itinéraire nous mène à nouveau le long du Rhin jusqu'à Schweizerhalle. Le revêtement dur du chemin se transforme en un agréable sentier riverain. Après les salines, qui livrent leur précieux ingrédient, on voit apparaître la centrale hydro‑électrique d'Augst. Ici, le bâtiment des machines est situé le long du fleuve, car une deuxième centrale, côté allemand, a elle aussi besoin de place pour produire du courant. A hauteur de la centrale, la route bifurque vers le célèbre site romain d'Augusta Raurica qu'il faut absolument visiter. Ceux qui souhaitent prévoir une journée complète pour ce lieu peuvent traverser l'Ergolz puis rejoindre la gare de Kaiseraugst, d'où le RER dessert Bâle toutes les demi‑heures.
Randonner et luger N° 0202
Sparenmoos • BE

Randonner et luger

En parcourant le Simmental, on passe près de quelques biens culturels importants. A Wimmis, à l'entrée de la vallée: l'église et le château qui trône sur sa colline. A Erlenbach: la paroisse et l'église ainsi que l'Agensteinhaus, qui abrite aussi un musée. A Därstetten, Oberwil et Boltigen, on admirera d'imposantes fermes puis, à Zweisimmen, l'église protestante et la paroisse. Mais pour une fois, l'itinéraire proposé ne veut pas mettre l'accent sur les biens culturels. Il vise à conjuguer une randonnée d'hiver avec une descente en luge. Pour ce faire, on emprunte à la Place de la gare le bus qui monte de Zweisimmen à l'hôtel Sparenmoos. Les randonneurs amateurs de luge suivent alors, dans le sens des aiguilles d'une montre, le chemin balisé qui passe par Hüsliberg, Neuenberg, Schiltenegg et Tolmoos et revient à l'hôtel. Après quelques minutes déjà, on peut profiter d'une vue splendide, près d'un banc ou assis sur celui-ci? Le panorama est d'ailleurs magnifique tout au long de cette promenade en boucle sur un plateau situé à 1650 mètres. Un prospectus décrivant l'itinéraire est disponible à l'office du tourisme ou sur le site Internet. Si les conditions d'enneigement sont bonnes, les marcheurs peuvent louer une luge à la fin de leur balade et descendre à Zweisimmen. Cette aventure est particulièrement belle de nuit. Le soir, la piste est éclairée pour permettre aux amateurs de sensations fortes de glisser jusqu'à 22 heures 30 (se renseigner préalablement auprès de l'office du tourisme ou de l'hôtel Sparenmoos!).
La Vue des Alpes N° 0205
Vue des Alpes • NE

La Vue des Alpes

Dans le Jura, le col de la Vue des Alpes relie les villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds, c'est-à-dire le chef-lieu du canton et la ville horlogère. Deux randonnées balisées à effectuer en raquettes débutent sur le parking du col. L'accès est donc aisé et le lieu convient bien aux personnes qui chaussent des raquettes pour la première fois. On peut en effet louer raquettes et bâtons à l'office du tourisme situé sur place. Une boucle facile passe par la Tête de Ran. Du parking, on monte d'abord, sur quelques mètres, en haut du skilift. Puis, en suivant les indicateurs rose vif «Sentiers Raquettes», on entre dans la forêt. Les panneaux indicateurs de l'itinéraire national n°5, le «Chemin des crêtes» nous mettent eux aussi sur la bonne voie. De la forêt enneigée, située sur la crête, la vue porte ici et là sur les sommets jurassiens mais aussi, plus bas, jusqu'à La Chaux-de-Fonds. Après une heure et demie de randonnée environ, on rejoint l'hôtel de la Tête de Ran, au pied de l'élévation du même nom. Par beau temps, les repas sont servis sur la grande terrasse, d'où l'on a une belle vue sur le Chasseral. Du sommet de la Tête de Ran, la vue alentour est tout simplement grandiose. Devant soi, on voit même la France. Mais ce panorama se mérite puisque l'ascension jusqu'au point le plus élevé, à 1422 mètres, dure un bon quart d'heure. Le chemin du retour passe d'abord le long du sentier de randonnée d'hiver, près de la route, puis arrive au restaurant «Les Gümmenen». Là, le promeneur en raquettes opte soit pour l'itinéraire qui suit le sentier de randonnée d'hiver, soit monte, à droite, une pente raide sur quelques mètres pour retrouver le sentier pour raquettes balisé. Celui-ci retourne par la crête et la forêt jusqu'au col de la Vue des Alpes.
Églises et chapelles dans le Val Capriasca N° 2210
Lamone-Cadempino • TI

Églises et chapelles dans le Val Capriasca

La chapelle San Zeno se dresse sur le mont du même nom, au-dessus de Lamone, à 562 mètres d’altitude. Ce sera la seule montée notable du jour. D’ici, la vue s’étend sur le Val d’Agno, l’aéroport, l’autoroute et la zone industrielle. Non loin de ce monde affairé, cette randonnée marquée par le silence est consacrée aux villages et aux églises du Val Capriasca. De la chapelle San Zeno, on traverse une forêt de bouleaux et de châtaigniers jusqu’à l’église San Giorgio e Maria Immacolata, bâtie en 1647. On quitte le lieu par un escalier majestueux en direction d’Origlio et on gagne un peu d’altitude en montant vers Ponte Capriasca et sa remarquable église Sant’Ambrogio. Le parcours se poursuit vers Vaglio et son église de style Art nouveau dei Santi Antonio di Padova, Giacomo e Filippo, construite en 1916. Par la petite route «in Altràda», on rejoint le chemin qui mène, par la forêt, à l’église San Clemente. Lors de longues périodes de sécheresse, on y priait autrefois pour qu’il pleuve. Non loin se trouve la tour médiévale Torre di Redde. Sur un beau chemin forestier, on descend ensuite vers Origlio et son lac. Sur la rive ouest opposée, on dévale une pente raide vers Lamone avec, au-dessus de soi, le Monte San Zeno.
De la vallée soleuroise de la Limpach à l’Aar N° 2209
Messen, Dorfplatz — Büren an der Aare

De la vallée soleuroise de la Limpach à l’Aar

De paisibles fermes et, devant elles, des tas de fumier... L’image est trompeuse car Messen, dans la vallée soleuroise de la Limpach, est bien plus qu’un village agricole. Il s’agit même du cœur économique de la vallée. On y trouve un centre médical, une boulangerie et un supermarché, des entreprises artisanales, des restaurants et une piscine. On y pratique aussi une agriculture intensive. En passant devant l’église et en longeant le ruisseau Messibach, strictement canalisé, on marche à travers de vastes champs. Seule une route vient perturber cet ordre rectiligne. Elle traverse la plaine en direction d’Oberramsern. C’est là que mène la randonnée, qui quitte maintenant la plaine de la Limpach pour monter vers le Bucheggberg. À Lüterswil, on laisse aussi derrière soi le canton de Soleure pour se diriger, par le Grabenöli, vers le village bernois d’Oberwil, où l’on fabrique du fromage emmental. Enfin, en passant par Eichwald, on arrive à Büren an der Aare. La petite ville, autrefois un nœud de communication grâce à son pont en bois de 108 mètres de long, est aujourd’hui bien plus tranquille.
Le paysage varié du parc du Jura argovien N° 2208
Zeihen, Stauftel — Schinznach Dorf, Oberdorf • AG

Le paysage varié du parc du Jura argovien

Les montagnes de la Surselva scintillent sous le soleil du matin, mais la région d’Obersaxen est encore à l’ombre. Cette ombre, associée aux bonnes conditions d’enneigement, sont idéales pour cette randonnée hivernale. Elle mène du hameau de Meierhof à celui de Friggahüs et n’est que l’une des nombreuses randonnées hivernales et en raquettes qu’Obersaxen peut offrir. L’itinéraire permet d’admirer la culture architecturale typique des Walser. En effet, Obersaxen a été peuplée au Moyen-Âge par des Walser et reste aujourd’hui encore une enclave germanophone dans la Surselva, qui est romanche. La randonnée débute sur la Meierhoferstrasse en direction du hameau de Markal. Ici, le chemin fait un virage en épingle et descend vers Chlinga, où il franchit le St. Petersbach avant de grimper vers le hameau de Giraniga. Là, le chemin traverse la route. Il monte ensuite en contours réguliers à Ober Huot. On descend sur la route forestière préparée pour la randonnée hivernale jusqu’à l’arrêt de bus de Friggahüs, près du hameau de St. Martin, caractéristique du style des Walser.
Chemins des Walser dans la région d’Obersaxen N° 2207
Obersaxen, Meierhof Post — Obersaxen, Friggahüs • GR

Chemins des Walser dans la région d’Obersaxen

Les montagnes de la Surselva scintillent sous le soleil du matin, mais la région d’Obersaxen est encore à l’ombre. Cette ombre, associée aux bonnes conditions d’enneigement, sont idéales pour cette randonnée hivernale. Elle mène du hameau de Meierhof à celui de Friggahüs et n’est que l’une des nombreuses randonnées hivernales et en raquettes qu’Obersaxen peut offrir. L’itinéraire permet d’admirer la culture architecturale typique des Walser. En effet, Obersaxen a été peuplée au Moyen-Âge par des Walser et reste aujourd’hui encore une enclave germanophone dans la Surselva, qui est romanche. La randonnée débute sur la Meierhoferstrasse en direction du hameau de Markal. Ici, le chemin fait un virage en épingle et descend vers Chlinga, où il franchit le St. Petersbach avant de grimper vers le hameau de Giraniga. Là, le chemin traverse la route. Il monte ensuite en contours réguliers à Ober Huot. On descend sur la route forestière préparée pour la randonnée hivernale jusqu’à l’arrêt de bus de Friggahüs, près du hameau de St. Martin, caractéristique du style des Walser.
Sur un chemin historique dans le Muotatal N° 2205
Hoch-Ybrig, Talst. Laucheren — Oberberg St. Karl • SZ

Sur un chemin historique dans le Muotatal

Certaines voies de communication s’empruntent depuis la nuit des temps. L’une d'entre elles est l’«Alte Schwyzerweg», qui mène d’Einsiedeln à Schwytz. Cette randonnée hivernale la suit entre Oberiberg et l’Ibergeregg. En été, le chemin traverse des zones marécageuses entourées de forêt. Il est donc sécurisé par des structures spéciales. Mais en hiver, il est couvert de neige. Les marais offrent alors un abri à la faune sauvage. Des panneaux rappellent de respecter l’habitat des animaux et de ne pas quitter les pistes et les chemins. Sur l’Ibergeregg, les familles s’adonnent au ski avec grand plaisir. L’ «Alte Schwyzerweg» mène directement à Schwytz tandis que cette randonnée hivernale, offrant de belles vues, conduit à St. Karl en passant par Oberberg et s’achève par deux trajets en téléphérique. Le premier relie la station supérieure de St. Karl à Illgau, d’où une courte marche permet de rejoindre la station supérieure du téléphérique Illgau-Ried.