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Sur les flancs du Moléson N° 1612
Plan-Francey — Neirivue • FR

Sur les flancs du Moléson

La randonnée débute à Plan-Francey (1518 m) au pied du Moléson, roi des sommets fribourgeois dominant Gruyères et son château. A flanc de coteau, l’itinéraire débute par le sentier botanique et ses 150 espèces de la flore préalpine jusqu’au chalet d’alpage du Gros-Moléson. Le parcours en balcon sinue, descend et monte sur une crête pour arriver à La Vudalla. Modeste sentinelle au chevet du Moléson, cette pointe fut autrefois une piste de ski réputée. Les installations ont été démontées, mais ses pentes raides au nord sont encore prisées par les amateurs de ski de randonnée. Le point de vue à 360 degrés sur la Gruyère est magnifique, mais il faut songer à descendre les près de 1000 m de dénivelé vers Neirivue. Après un passage en forêt, le randonneur arrive sur l’alpage des Dovalles dans une clairière bien pentue. De ce chalet, une route carrossable permet de gagner le village de Neirivue. Ce versant adroit de l’Intyamon, partiellement boisé, sec et ensoleillé, est considéré comme un site important pour la biodiversité, avec une flore et une faune particulièrement riches. Avant d’entrer dans le village, le sentier passe à proximité d’une pisciculture productrice de truites réputées. L’installation est alimentée par une eau de source jaillissant juste au-dessus du village après avoir suivi quelque 7 km de réseaux karstiques souterrains (depuis la vallée de l’Hongrin au sud-ouest). Le village de Neirivue a été presque entièrement détruit par un incendie en 1904. Reconstruit, il a connu au 20e siècle un essor avec les industries du bois et du textile qui font encore en partie son tissu artisanal.
Sur les traces des Walser dans le Prättigau N° 1692
St. Antönien, Rüti • GR

Sur les traces des Walser dans le Prättigau

De nombreux villages et vallées des Grisons tirent leurs origines de la colonisation des Walser. St. Antönien, à 1450 m d’altitude, est un village Walser typique. Niché au milieu de magnifiques montagnes, le hameau est le point de départ de nombreux parcours d’escalade et de randonnées. Celle jusqu’au lac de Partnun commence à l’arrêt de bus «Rüti». On prend ensuite la direction du nord, vers l’intérieur de la vallée, sur la route d’alpage. Très vite, on aperçoit un panneau portant l’inscription «Partnun» pointant vers le chemin à gauche. Avec le remarquable Schijenflue toujours en vue, on traverse des pâturages et des forêts clairsemées avant d’arriver à Alp Carschina Untersäss, puis à la chapelle de Heinzen à St. Antönien. Celle-ci vaut le détour! Le chemin devient ensuite plus raide jusqu’à l’auberge Alpenrösli à Partnun. Après une demi-heure et 150 m de dénivelé, on atteint le lac cristallin de Partnun. Des places de grillade et deux bateaux à rames invitent à faire une halte. L’Autriche voisine se situant juste derrière les montagnes, il n’est pas étonnant que les chemins de contrebandiers soient nombreux. Puisqu’on y est, un tour du lac s’impose avant d’emprunter le chemin du retour. Après une montée et un petit détour par Partnunstafel et l’auberge Sulzfluh, on redescend en direction de St. Antönien. Le chemin du retour, identique à l’aller à partir d’Äbi, permet d’admirer la vallée sous un autre angle. Si l’on a encore un peu d’énergie, on peut marcher jusqu’au centre du village avec ses vieilles maisons et son église datant de 500 ans pour profiter de l’ambiance chaleureuse.
De Liestal à Rheinfelden N° 1656
Liestal — Rheinfelden • BL

De Liestal à Rheinfelden

Le Baselbiet, nom donné à la campagne bâloise, est joliment vallonné. Le point culminant du demi-canton se situe à 1139 mètres, tandis que celui de Liestal, chef-lieu de Bâle-Campagne, se trouve bien plus bas, à 636 mètres. Il s’agit du faîte de la tour panoramique du Schleifenberg, but intermédiaire de la randonnée, que l’on voit déjà depuis la gare. L’itinéraire traverse la vieille ville et des quartiers d’habitation en s’élevant d’abord dans la forêt puis, de façon modérée mais constante, au bord d’une falaise abrupte jusqu’au restaurant de montagne du Schleifenberg. Des percées entre les arbres offrent de premières vues plongeantes sur la plaine. La montée au sommet de la tour panoramique, construction en acier datant de 1891, permet d’avoir une vue totalement dégagée. De la plateforme supérieure, à 30 mètres de haut, on voit par temps clair la Forêt-Noire, les Vosges et la chaîne des Alpes. La descente s’effectue sur une large route forestière en gravier vers le Stächpalmenhegli puis mène par Hersberg à Blauenrain. Les marcheurs découvrent alors l’ancien couvent d’Olsberg bâti dans le vallon de la rivière Violenbach, un site superbe où les prés au doux relief sont couverts d’innombrables arbres fruitiers. L’ancien couvent de cisterciennes abrite une école spécialisée. Derrière les bâtisses médiévales apparaissent au loin des immeubles de haute taille de la ville de Bâle. Un sentier forestier en légère pente descend près du village de Magden. L’itinéraire, en longeant le cours d’eau Magdenerbach, se dirige vers Rheinfelden. Cette cité fondée par les Zähringen est un site d’importance nationale. Les objectifs urbanistiques bien pensés par la ville lui ont valu le prix Wakker, décerné par Patrimoine suisse.
De Klosters à l’Alp Garfiun N° 1657
Klosters Platz • GR

De Klosters à l’Alp Garfiun

À l’est du village de Klosters s’ouvre la vallée de la jeune Landquart. Le torrent a déjà effectué un fougueux voyage depuis le massif de la Silvretta, sur une grande dénivellation, et serpente maintenant au fond de la large vallée. Si la partie arrière de celle-ci n’est pas habitée en hiver, le restaurant de montagne de l’Alp Garfiun, lui, est ouvert. On y accède en suivant un beau chemin de randonnée hivernale. La première partie du parcours mène directement de Klosters Platz, le long de la Landquart, en direction du quartier d’Äuja. De Bündelti, il passe un peu plus haut, à travers champs, en contrebas des maisons de Monbiel, avant de rejoindre la route plus à l’est du petit village Walser. Les randonneurs peuvent éviter de marcher sur ce premier tronçon en empruntant le car postal, au départ de Klosters, jusqu’au terminus Monbiel/Parkplatz. À partir de Monbiel, les véhicules motorisés ont l’interdiction de circuler mais, en hiver, les calèches ont la voie libre. Il n’est pas nécessaire de suivre cette route à l’aller puisque l’itinéraire de randonnée se divise en deux branches, à un kilomètre de Monbiel. Il est conseillé d’emprunter le chemin damé qui monte au hameau de Schwendi puis rejoint ensuite, à une altitude plus élevée, l’Alp Garfiun par le Pardenner Boden. Bien ensoleillé, il offre une belle vue sur l’extrémité de la vallée. Au retour, on peut par contre opter pour la route, qui passe près du lit de la rivière Landquart. Vu que le proche sommet du Gatschieferspitz cache le soleil presque toute la journée jusqu’à fin février, le paysage y est beaucoup plus hivernal et féérique.
Tour en raquettes au Mont Pèlerin N° 1658
Stn. Mont Pèlerin • VD

Tour en raquettes au Mont Pèlerin

Si le Mont Pèlerin ne culmine qu’à un peu plus de 1000 mètres, sa magnifique position au-dessus du lac Léman fait de cette élévation chère aux habitants de Vevey une vraie montagne. L’hiver, deux itinéraires en boucle, balisés pour les raquettes à neige, se combinent à merveille le temps d’une journée. Depuis la station supérieure du funiculaire, suivre d’abord le parcours de randonnée classique, signalé en jaune, jusqu’à la forêt. La petite route enneigée mène ensuite à la clairière de Mivy, où débute le circuit de raquettes proprement dit. La plus longue des deux boucles porte le numéro 1. Le parcours 2 la rejoint sur sa partie nord, au lieu-dit Pré de Joux. Ceux qui, après trois heures, estiment avoir suffisamment marché, empruntent ici la voie de gauche qui monte jusqu’à la cabane de La Mollie. Il est pourtant conseillé de faire une boucle supplémentaire et de choisir le chemin qui mène à plat vers la droite. En contrebas du lieu-dit La Maison Blanche, on rejoint un cours d’eau puis, dans la forêt, la clairière du Bois-de-Ban. Après une pente raide, on atteint le sommet du Mont Chesau. La vue sur le lac Léman et les Alpes savoyardes y est magnifique. La descente, en pente douce, passe par le hameau de Chesau en direction de La Mollie. Il faut ensuite remonter légèrement, par un grand arc de cercle, vers le Pré de la Demoiselle. L’itinéraire traverse souvent la forêt, mais des passages sur un terrain dégagé permettent d’admirer plusieurs fois la vue sur le canton de Fribourg tout proche et le bassin lémanique. La même petite route qu’à l’aller, passant par Mivy, ramène les marcheurs à la station supérieure du Mont Pèlerin.
Au sommet du Monte Caslano N° 1660
Caslano stazione — Magliaso • TI

Au sommet du Monte Caslano

Aussi nommés roses de Noël, les ellébores noirs sauvages fleurissent souvent dès la fin de décembre et offrent leurs belles fleurs blanches lumineuses aux regards jusqu’en mars. En Suisse, ces plantes ne poussent que dans le sud du Tessin. Le Monte Caslano, que les habitants de la région nomment Sassalto, est l’un des sites où elles sont largement présentes. Le gros rocher boisé se dresse telle une immense bosse au bord de la plaine alluviale du Malcantone. Il ne culmine qu’à 250 mètres d’altitude, mais ses pentes parfois raides, ses roches et ses étroits sentiers lui confèrent un caractère montagnard. En général, son ascension ne pose aucun problème, à moins que la région ne soit exceptionnellement recouverte d’une importante couche de neige. En hiver, les marches d’approche et de retour sont un peu pénibles: en l’absence de bateaux à cette saison, le trajet sur un revêtement dur est plus long. La jolie partie ancienne du village de Caslano se situe au pied de la montagne. La montée vers la croupe sommitale s’effectue sur un demi-cercle par le versant sud. En haut, une petite chapelle a été érigée au bord d’une falaise. La vue sur le lac et la région du Sottoceneri est grandiose. Du versant occidental du Sassalto, une descente brève mais raide traverse une forêt de feuillus et de palmiers vers Torrazza, un petit village construit à l’endroit où le lac de Lugano est le plus étroit. Etant donné sa faible largeur, il pourrait passer ici pour une rivière. De l’autre côté de l’eau se trouve le village voisin, déjà italien, de Lavena. On peut faire un signe de la main aux passants qui se promènent le long de la rive, à l’étranger. De retour à Caslano, on emprunte un itinéraire le long de la rive qui mène au hameau de Piatta par une petite route, puis par un charmant chemin.
De Marbach à Bumbach N° 1661
Marbach LU, Dorf — Bumbach, Alpenrose • LU

De Marbach à Bumbach

La haute colline rocheuse de la Marbachegg se situe à la frontière entre l’Entlebuch et l’Emmental. On peut rejoindre son sommet en télécabine et skier sur ses pentes. Des chemins de randonnée hivernale sillonnent ses deux versants. En les combinant, il est possible d’effectuer un parcours contrasté loin de la rumeur des pistes. De Marbach, l’itinéraire suit une petite route droite sur laquelle circulent parfois des riverains. Elle n’est pas entièrement déneigée et, comme elle passe avant tout par des lieux ombragés, la couche de neige reste bien présente, même après de longues périodes d’ensoleillement. Tout au long de la montée et de ses nombreux contours, les perspectives et les vues sont variées malgré les arbres qui, en plusieurs endroits, cachent la Schrattenfluh et le fond de la vallée. A 1300 mètres environ, un changement marquant s’opère. Près d’un embranchement se dresse une belle grange ancienne en bois, derrière laquelle le paysage s’ouvre vers le sud, le Hohgant et la chaîne d’Augstmatthorn. Sans quitter cet impressionnant panorama des yeux, on rejoint sur une pente qui s’élève de manière à peine perceptible la ferme de Wittenfärren. Il s’agit sans nul doute du plus beau tronçon de la randonnée. La suite du parcours, sur un sentier alpin bien raide depuis la ferme d’Unterlochsitli, puis sur une pente moins forte le long d’une petite route, fait passer les marcheurs par Wäldli en direction d’Unterlochseite. Quelques minutes plus tard, le chemin de randonnée hivernale balisé quitte la route pour traverser d’abord des pâturages enneigés puis rejoindre une petite voie d’accès qui descend vers l’arrêt du car postal proche du restaurant Alpenrose à Bumbach.
In einer Stunde um den Berg N° 1696
Caslano Stazione • TI

In einer Stunde um den Berg

Einen Berg zu Fuss umrunden in etwas mehr als einer Stunde, ist das möglich? Ja, am westlichsten Seezipfel des Lago di Lugano, wo sich auf einer Halbinsel der Monte Caslano, auch als Sassalto bekannt, erhebt. Selbst mit einer Gipfelhöhe von "nur" 525 Meter über Meer präsentiert er sich den Besuchern bereits bei der Anfahrt nach Caslano im besten Licht. Die kurze, jedoch landschaftlich reizvolle Wanderung startet bei der gleichnamigen Station und führt entlang der Via Stazione zum ältesten Dorfteil direkt beim See. Ein Abstecher in die engen Gassen des typischen Tessiner Dorfes lohnt sich dabei allemal. Beim Dorfplatz, beziehungsweise der Piazza, folgt man den Wegweisern "Giro/Tour Monte Caslano" und macht sich via "Poncione - Torrazza" im Uhrzeigersinn auf den Weg. Schon bald sind die letzten Häuser von Caslano hinter uns und es folgt eine sehr interessante Naturlandschaft. Hier gibt es auf kleinstem Raum eine Vegetation, welche für die gesamte Tessiner Region repräsentativ ist und daher auch unter dem Schutz der Eidgenossenschaft steht. So sind entlang des Weges Linden, Ulmen, Robinien, Kirschbäume, Kastanien, Eschen, Ahorn sowie zahlreiche Sträucher zu finden. Dank den verschiedenen Gesteinsarten aus unterschiedlichen Zeitepochen ist die geologische Sicht ebenfalls interessant. Hinweise dazu gibt es auf den zahlreichen erklärenden Bildtafeln. Auf halber Strecke erreicht man das kleine Dorf Torrazza, wo schöne Blicke ins schweizerisch-italienische Dorf Ponte Tresa auf den Wanderer warten. Der Rundgang endet auf der Piazza und mündet wieder auf den Weg zurück zur Station Caslano. Trotz des hohen Hartbelagsanteils lohnt sich diese abwechslungsreiche Rundwanderung.
Über die spektakuläre Ponte Tibetano N° 1697
Monte Carasso, Cunvént — Sementina, Via Locarno • TI

Über die spektakuläre Ponte Tibetano

Bauwerke aus den unterschiedlichsten Zeitepochen sind die Begleiter auf dieser eindrucksvollen Rundwanderung oberhalb der Magadinoebene bei Bellinzona. Den Anfang macht das kürzlich restaurierte historische Dorf Curzútt, danach wartet die Kirche San Bernardo mit den jahrhundertealten Fresken und als Highlight folgt die Hängebrücke Carasc, mit 270 Metern eine der längsten der Schweiz. Bei der Talstation der Bergbahn nach Mornera beginnt der teilweise recht steile Aufstieg durch Rebberge und Wälder, immer den Wegweisern �Corte di Sotto Curzútt� folgend. Es ist daher angebracht, hie und da zu verharren, um einen Blick zurück ins Tal zu werfen. In Curzútt wird eine ausgiebige Rast zur Pflicht, um sich umzusehen und die Ruhe zu geniessen. Die alte Siedlung dient als Beispiel dafür, dass man früher nicht in der Magadinoebene lebte, sondern höhere Lagen bevorzugte. Weiter geht es zur Kirche San Bernardo, deren Wurzeln aus dem 11./12. Jahrhundert stammen. Hier lohnt sich der Blick auf die kunstvollen Fresken im Inneren. Danach gilt es nochmals einige Höhenmeter auf- und abwärts zu bewältigen, bevor man unvermittelt vor der kühnen Ponte Tibetano Carasc steht. Etwas schwindelfrei sollte man schon sein, um die bis zu 130 Meter über dem Bachbett führende Hängebrücke zu begehen. Dank den stabilisierenden seitlichen Tragseilen hält sich die Schwingung jedoch in Grenzen. Nach der Überquerung folgt man dem Wegweiser bis nach San Defendente, wo sich auf einer Lichtung eine kleine Kirche und einige Häuser befinden. Das verbleibende Wegstück hinunter und zurück ins Tal nach Sementina führt durch Wälder und an zahlreichen Rebbergen vorbei.
Circuit de Boltigen au lac de Walopsee (BE) N° 1587
Reidenbach • BE

Circuit de Boltigen au lac de Walopsee (BE)

Les amateurs de lacs de montagne à l’abri des hordes de touristes seront heureux sur l’alpage de Walop. Entouré de pâturages, le lac de Walopsee se situe au cœur d’une haute vallée enchanteresse. Dénué d’affluents, il mesure environ 300 mètres sur 200 et prend souvent une teinte intense en automne. L’alpage abrite aussi la grotte de Ranggiloch, où des traces de civilisation de l’âge de pierre ont été retrouvées. En été, de nombreux troupeaux y paissent (attention, ils sont souvent gardés par des chiens). Le circuit, fait pour les marcheurs aguerris, commence à Reidenbach, près de Boltigen. Le premier tronçon suit une route asphaltée. En un peu plus d’une heure, on atteint la cuvette de Chlus, où il faut gravir la première pente sérieuse le long de la colline de Rockschwarteflue. Après avoir gravi 500 mètres de dénivelé sur un chemin pierreux, on est récompensé par une vue fantastique sur le Walopsee. On longe alors le lac puis on atteint l’embranchement de Vordere Walop, où 400 nouveaux mètres de dénivelé attendent le marcheur. Cette montée à Garte via Luchere permet de jouir, à plus de 2000 mètres d’altitude, d’une vue fantastique sur les Alpes bernoises. Au sud-est, on aperçoit même le Mont Blanc. D’ici, l’itinéraire ne fait plus que redescendre. Il faut tourner à gauche près de Rohrbode et de Rieneschli avant de s’engager sur un joli chemin à travers prés et bois puis de redescendre jusqu’à Chlus par une pente raide. La dernière heure, un peu ardue, se fait par le même chemin jusqu’à Reidenbach, y compris le dernier tronçon sur route. Toutefois, la tête pleine d’images paradisiaques, on parvient sans peine à l’avaler.
Au paradis des lacs de montagne (TI/UR) N° 1354
Gotthard Passhöhe — Realp • TI

Au paradis des lacs de montagne (TI/UR)

Avant d’entamer la randonnée au sommet du col du Gothard, il est recommandé de faire le circuit menant aux chapelles et de jeter un œil à l’hospice inscrit au patrimoine culturel européen. Avant la construction du tunnel routier et ferroviaire, le Gothard était l’une des plus importantes liaisons nord-sud à travers les Alpes. Le chemin de randonnée traverse un paysage de roches moutonnées formé par les glaciers de l’ère glaciaire jusqu’au lac endigué Lago di Lucendro. L’itinéraire se poursuit dans un paysage primitif en montant jusqu’aux Laghi della Valletta, des lacs de montagne formés par des dépressions dans lesquels se reflètent les alentours arides. Ici, les marcheurs ne sont plus très loin du point culminant, le Passo d’Orsirora ou Gatscholalücke. Coup d’œil en arrière pour apercevoir au loin le sommet du col du Gothard et le petit lac. Sur le versant uranais du col, les promeneurs découvrent les sommets uranais, valaisans et bernois. La vigilance est de mise sur le tronçon suivant, car le chemin en direction de Giltnasen est peu balisé. Ensuite, les marcheurs descendent à travers des bois d’aulnes sur un chemin plus ou moins raide jusqu’à Realp, qui a longtemps détenu le titre suisse de la commune la plus menacée par les avalanches. Si l’Urserental est presque dépourvue de forêts, elle compte une impressionnante forêt de protection au-dessus du village. Ces arbres empêchent les avalanches sur ce versant de la vallée de dévaler jusqu’aux habitations. En 1799, Goethe avait séjourné dans ce petit village au cours d’un voyage en Suisse, un soir de novembre maussade, avant de se mettre en route pour le col du Gothard.
Vers Schwarzwaldalp (BE) N° 1593
Gschwantenmad — Schwarzwaldalp • BE

Vers Schwarzwaldalp (BE)

En hiver, la vallée du Reichenbachtal appartient à la faune sauvage et aux amateurs de silence. D’immenses bastions rocheux bordent le haut plateau de Gschwantenmad au sud et à l’est: les dents acérées du massif des Engelhörner forment un dessin presque irréel. Le chemin de randonnée hivernale damé remonte doucement la vallée et passe devant des cabanes d’alpage, d’anciens greniers à fromage et d’immenses érables. Peu à peu, la pente s’accentue et après quelques virages, on emprunte un petit tunnel sous la colline de Rufenenhubel. La piste se poursuit plus ou moins au plat. La vue est splendide. À hauteur du col de la Grande Scheidegg s’élève la paroi nord du Wetterhorn, et l’on aperçoit même un bout de l’Eiger. Mais un sommet en particulier se détache dans le ciel: le Wellhorn. Sur son flanc oriental se blottit le glacier de Rosenlaui. Plus loin, le chemin se rétrécit et traverse la forêt. Sans le bruissement du Rychenbach, le silence serait total. Près de Broch, on quitte la forêt pour de larges pâturages. Quelques cabanes d’alpage percent çà et là le manteau neigeux. Encore une petite montée, puis on redescend vers la route et le but de la randonnée, l’hôtel Schwarzwaldalp. On peut allonger l’itinéraire en redescendant dans la direction opposée. Il n’y a pas d’auberge à Gschwantenmad. Du coup, par grand froid, il n’est pas très agréable de devoir attendre le car postal. Il est donc conseillé d’aller jusqu’à Schwarzwaldalp en car postal, puis de marcher jusqu’à Gschwantenmad avant de retourner sur ses pays pour se réchauffer au restaurant.
Randonnée le long d’un bisse du Bas-Valais N° 1503
Barrage de Tseuzier — Crans-s.-S., Le Pas de l'Ours • VS

Randonnée le long d’un bisse du Bas-Valais

Une randonnée spectaculaire le long d’un bisse, face à un panorama splendide, qui sillonne les montagnes au-dessus de Crans Montana. Les bisses sont des conduites d’eau découvertes, qui serv(ai)ent à irriguer les prairies, à s’abreuver, à abreuver le bétail et à laver le linge. La plupart se situent sur les versants sud secs du Valais. Ces canaux de bois ont été construits par d’ingénieux Valaisans, qui les ont accrochés à des poutrelles fixées à la roche. Les bisses sont équipés de roues hydrauliques actionnant un marteau qu’on entendait frapper jusque loin dans la vallée et qui confirmait ainsi que l’eau coulait. On dit que le Bisse du Ro a 500 ans d’âge. Le chemin de randonnée de montagne qui longe cette conduite d’irrigation, creusé à même la roche, est spectaculaire. Il est impératif de ne pas avoir le vertige pour faire cette randonnée tout à fait impressionnante, malgré un début très tranquille au lac de barrage de Tseuzier. Concrètement, un regard par-dessus le garde-fou nous plonge dans le vide. On commence par marcher sur un large chemin de randonnée de montagne en direction du Bisse du Ro. La vue sur le Bas-Valais est absolument fascinante et les mélèzes flamboyants rivalisent de panache. On trouve encore une table de pique-nique à Er de Chermignon, pour reprendre des forces avant de partir à la conquête du bisse. Il est recommandé de marcher prudemment sur le chemin au-dessus du vide (sur sa droite) et de ne pas s’arrêter, comme indiqué sur le panneau à l’entrée du passage. Une fois celui-ci passé, on est presque arrivé au but. Un petit verre à la buvette située juste avant le village aidera les randonneurs à se remettre de leurs émotions.
De Saanenmöser à Gstaad N° 1652
Saanenmöser — Gstaad • BE

De Saanenmöser à Gstaad

Le Saanenland, ou pays de Gessenay, se caractérise par de vastes étendues au relief doux. Certes, on trouve ici et là des sommets élevés et des rochers abrupts, mais les collines et les larges vallées prédominent. La région se prête donc à merveille à la randonnée hivernale. Le tracé préparé entre Saanenmöser et Gstaad est l’un des plus attrayants. Entièrement situé à plus de 1000 mètres d’altitude, il se pare souvent de blanc même en cas d’hiver doux et peu enneigé. L’itinéraire débute en face de la gare de Saanen- möser. Il suffit de quelques pas pour rejoindre la piste de ski de fond où commence le chemin de randonnée hivernale damé. D’abord plat, il longe un cours d’eau gelé puis, après un quart d’heure environ, s’élève sur une petite route étroite vers Wittere. Il faut assez vite bifurquer sur un chemin pour traverser une forêt de montagne où règne une belle quiétude. Apparaissent ensuite les premiers beaux coups d’œil sur la Gummfluh et Le Rubli, deux sommets marquants de la région de Gstaad. Un peu plus loin, les marcheurs traversent à deux reprises une piste de ski, mais cette brève interruption ne suffit pas à rompre le calme ni à gâcher le plaisir du parcours dans ce somptueux paysage hivernal. Dans la région de Schlittmoos, on ignorera la bifurcation vers Schönried en poursuivant dans la même direction et en descendant à Gruben sur une pente douce. La vue porte sur le haut-plateau de Saanen et le Pays-d’Enhaut voisin. Le paysage est marqué par un habitat dispersé. D’imposantes fermes avec leurs deux escaliers extérieurs typiques du style du Saanenland se dressent ici et là entre de vastes pâturages enneigés. L’itinéraire se poursuit par Nüweret, rejoint la ligne ferroviaire, puis descend vers le centre de Gstaad par une pente plus raide.
En raquettes au Mont-Soleil N° 1653
Stn. Mont-Soleil — Mont Crosin • BE

En raquettes au Mont-Soleil

Le Mont-Soleil: un nom qui dit tout. Quand le stratus recouvre le Plateau, il n’est pas rare que le bleu du ciel domine au-dessus de Saint-Imier. La création sur ce site de l’une des plus grandes installations solaires d’Europe centrale, au début des années 1990, ne doit donc rien au hasard. Le haut-plateau du Mont-Soleil présente d’autres avantages: l’absence de risque d’avalanches et de faibles dénivelés. La région, idéale pour les randonnées en raquettes, dispose d’un petit réseau d’itinéraires étendus. Le plus long d’entre eux commence à la station supérieure du funiculaire, passe sous le skilift pour enfants puis monte en pente douce le long de la piste de ski de fond en direction de la ferme Sur le Brand. Il se poursuit sur des pâturages enneigés dans lesquels des sapins se dressent par endroits. Bientôt, la vue s’ouvre sur les Franches-Montagnes et les premières installations du parc éolien du Mont-Crosin, qui compte 16 immenses turbines. Aussi élégantes soient-elles, ces éoliennes élancées ne sont pas sans danger en hiver. En fonction des conditions, de la glace peut en effet se former sur les pales de rotor et tomber brusquement. Contrairement au parcours d’été, l’itinéraire de raquettes contourne donc largement ces installations. Après le panneau indicateur «Centrale éolienne», le chemin se poursuit tout droit sur le plateau, pendant près d’un kilomètre, effectue un virage très marqué sur la gauche, mène à nouveau en ligne droite à la station supérieure d’un skilift, puis forme un arc de cercle à travers une petite forêt et sur des pâturages enneigés. La randonnée se termine par une descente sur une pente modérément raide vers les restaurants du Mont-Crosin.
D’Attiswil à Wangen an der Aare N° 1654
Attiswil — Wangen a.d.A. • BE

D’Attiswil à Wangen an der Aare

Tels des feuilles emportées par le vent, les textes en prose de l’écrivain suisse Gerhard Meier, à la fois tendres, légers et profonds, tourbillonnent dans l’esprit des lecteurs. C’est lui qui baptisa la province de Haute-Argovie ou, plus exactement, sa partie située au nord de l’Aar, la «terre des vents». Dans le roman qui porte ce titre, il a d’ailleurs magnifiquement décrit cette région qu’il considérait comme sa patrie terrestre et spirituelle. Pleine de souffle, de lumière et d’espace, elle est à découvrir à pied, même en hiver. Du village d’Attiswil, situé légèrement au-dessus de la plaine de la vallée de l’Aar, un chemin en gravier, qui se transforme par la suite en un étroit sentier pédestre, traverse des prairies et des bois en passant parfois sur une petite route. Le domaine du château de Bipp, qui regroupe les ruines d’un château fort médiéval et la maison seigneuriale voisine, est en mains privées et ne se visite pas. Le public peut par contre admirer les vestiges de l’Âge de la pierre découverts près de l’église d’Oberbipp: un dolmen composé de plusieurs blocs et d’une imposante dalle de couverture, datant de plus de 5000 ans. Il s’agit sans doute du plus ancien site mégalithique de Suisse, ou du moins du plus impressionnant. A la bifurcation du chemin, en dessous de la gare d’Oberbipp, emprunter la voie de gauche, balisée, en direction d’Aarwangen. Le passage longeant le ruisseau du village s’effectue dans sa presque totalité sur un revêtement dur. Dans la région du Längwald, la petite route devient un chemin de gravier qui descend doucement vers l’Aar. En cheminant à côté de la rivière, les randonneurs parviennent au pont en bois couvert de Wangen qu’ils traversent pour rejoindre la bourgade.
De Guttet à Albinen N° 1659
Guttet — Albinen • VS

De Guttet à Albinen

De larges routes forestières au dénivelé modéré relient les trois villages de montagne d’Albinen, Guttet et Feschel. En hiver, elles sont fermées au trafic motorisé et les dameuses entrent alors en scène pour préparer des chemins de randonnée hivernale. L’un d’entre eux commence dans le haut du village de Guttet et monte sur une pente douce mais constante vers la «Thunerkurve» (virage de Thoune). Le nom inhabituel de ce lieu-dit s’explique par les événements de l’été 2003. Après une canicule qui avait duré de nombreuses semaines, il avait suffi d’une étincelle pour que l’imposante forêt de montagne prenne feu. L’incendie avait détruit près de 300 hectares. À cet endroit précis, un groupe de pompiers de Thoune luttait justement contre le feu. Avant de traverser la zone de forêt qui brûla il y a plus de 15 ans, pourquoi ne pas faire un détour par le haut-plateau de Sämsu, d’où les marcheurs peuvent admirer le versant opposé de la vallée du Rhône? La vue offerte aux randonneurs qui traversent la région autrefois incendiée est encore plus impressionnante. De l’ancienne et dense forêt d’épineux ne subsistent que quelques squelettes d’arbres secs qui n’empêchent guère d’apercevoir la vallée du Rhône et le Bas-Valais. Mais cette vision oppressante et ces vestiges muets sont trompeurs. En effet, la nature reprend rapidement ses droits et de jeunes arbres et buissons poussent partout. Un jour ou l’autre, une forêt compacte renaîtra ici. Après un coude marqué vers le nord, le chemin passe par des peuplements intacts de sapins dans la vallée de la Dala, dominée par les sommets du Schwarzhorn et du Daubenhorn. La descente vers Albinen s’effectue enfin sur un large arc de cercle.
Boucle de Gais à Stoss N° 1655
Gais • AR

Boucle de Gais à Stoss

En hiver, les randonneurs peuvent admirer des paysages étonnamment contrastés le long de la boucle entre Gais et Stoss. Sur la première moitié de l’itinéraire, ils parcourent une région enneigée aux allures de conte de fées, où s’élèvent ici et là d’imposants sapins. La deuxième partie est très différente: elle passe par des lieux ensoleillés et offre une vue de rêve sur le haut-plateau et l’Alp- stein. Il est conseillé d’effectuer cette boucle dans le sens contraire aux aiguilles d’une montre, telle qu’elle est décrite ici. De la gare de Gais, les marcheurs se dirigent d’abord vers le sud-est, en direction de la Hoh- egg, un beau point de vue. En passant par Oberwzwislen, ils se rapprochent des pistes de ski de fond, mais sans les emprunter. Le chemin de randonnée hivernale a en effet été tracé hors des pistes. Le haut-plateau se franchit sur de petites routes et des sentiers enneigés, sans grande dénivellation. L’itinéraire est plein de charme lorsque de la neige fraîche vient de se poser sur les bosquets dispersés. La région évoque d’ailleurs davantage la taïga canadienne que les Préalpes suisses. Dans la région de Rietli, le paysage change radicalement. Les marcheurs ont laissé la forêt derrière eux et commencent à voir, à l’est, les sommets du Voralberg. En passant devant le centre de ski de fond, ils rejoignent la ligne ferroviaire puis, après avoir traversé les voies, parviennent en quelques minutes à la chapelle et au monument commémorant la bataille du Stoss. Le trajet de retour passe par le même chemin jusqu’à Rietli puis se poursuit vers Gais sur un parcours situé un peu plus haut. Le point culminant de la boucle se trouve près de la bifurcation d’Untere Egg. Depuis là, l’itinéraire descend constamment en pente douce. Le dernier tronçon de la randonnée traverse le village de Gais, qui compte de nombreuses maisons en bois traditionnelles à pignons.
De Bulle à Semsales FR N° 1638
Bulle, Saucens — Semsales • FR

De Bulle à Semsales FR

Il l’on veut s’épargner 1,5 km de goudron, entre les maisons, mieux vaut prendre le bus No 2 de la gare de Bulle jusqu’à l’arrêt Saucens. Du goudron, il y en a encore, mais le paysage vallonné correspond déjà mieux à ce que le randonneur trouvera sur son chemin en direction des Alpettes. Un sommet qui culmine à 1402 m. et situé à 5 kilomètres de l’imposant massif du Moléson que l’on aura en vue durant une bonne partie de la randonnée. Un agréable sentier forestier, surplombant le fossé creusé par la Trême, conduit jusqu’au début de la pente. Celle-ci est rude. A la sortie de la forêt, la vue s’ouvre alors, à l’est sur Bulle, et les Préalpes, la Dent de Broc. On s’arrêtera pour prendre son souffle aux Portes d’en Haut et son chalet d’alpage. Le chemin pénètre alors à nouveau en forêt. Ça grimpe toujours! Tout autour, un relief tourmenté, traversé par des ruisseaux et recouvert d’une végétation dense que l’humidité des lieux favorise. Un pâturage annonce le sommet des Alpettes, dégagé d’arbres. Un peu avant, un chalet témoigne de l’architecture alpestre de la région, avec son toit en tavillons et sa cheminée en forme de derrick. La vue est majestueuse. A droite, le Plateau et la chaîne du Jura. A gauche, le Moléson, plus loin le Vanil Noir et les premiers sommets du Pays-d’Enhaut. Droit devant, la région de Châtel-St-Denis et d’Oron. La descente sur Semsales, parfois assez raide en forêt, est encore un bel épisode. Après le sommet des Alpettes et un bout de route asphaltée, le sentier serpente, à flanc de coteau, entre les pâturages et les sapins. Avant de rejoindre la gare, on ne manquera pas de passer devant la plus ancienne des deux églises du village, celle construite en 1632 et dont il ne reste plus que le clocher.
Dans la vallée du glacier de Ried N° 1649
Grächen, Post • VS

Dans la vallée du glacier de Ried

Grächen compte quatre grandes conduites d’eau historiques, les «bisses» valaisans, que l’on peut longer sur des chemins de randonnée pédestre: Eggeri, Chilcheri, Drieri et Bineri. Selon de vieux documents, le plus long et le plus ancien, celui d’Eggeri, daterait de quatre siècles au moins. La montée au bisse d’Eggeri passe par Z’Seew. On suit le canal en direction du Riedbach à travers des forêts de mélèzes et d’aroles parsemées de buissons de rhododendrons et de myrtilles, de blocs rocheux et de pierriers, offrant assez de trouées pour admirer les sommets au loin. Le chemin du bisse prend fin non loin du Riedbach. Un sentier de montagne s’élève alors sur une pente raide et pierreuse vers la porte du glacier et la cabane Bordier. Près du pont en bois de la vallée du glacier de Ried, on lit «Gletschertor» sur la partie blanche de l’indicateur. Mais du glacier, seul subsiste un peu de glace bien plus loin alors qu’il n’était qu’à quelques pas dans les années 1980. A sa place pousse une belle forêt de mélèzes clairsemée au-dessus de laquelle trônent quelques 4000 du groupe des Mischabel. De l’autre côté du pont, tables et bancs attendent les pique-niqueurs. Après le pont, le chemin monte encore vers Alpja, puis descend en pente raide à Schalbettu. Pour éviter cette voie abrupte, descendre à Schalbettu à la fin du bisse d’Eggeri. Depuis la chapelle de Schalbettu, il est conseillé de choisir le revêtement en dur pour rejoindre Grächen, par Grasenried, qui offre plus de soleil et de vue. Pour rentrer par la forêt, grimper un peu depuis la chapelle, puis longer un autre bisse jusqu’à Grächen.
Sur la Cima di Medeglia dans le Monteceneri N° 1650
Medeglia • TI

Sur la Cima di Medeglia dans le Monteceneri

Le Val d’Isone est surtout connu pour abriter l’école de grenadiers de l’armée suisse, mais il possède aussi un grand potentiel en termes de randonnée. Grâce au nouveau tunnel de base du Gothard, la région du Monteceneri s’est nettement rapprochée. De Medeglia, agrippée au versant ensoleillé, bien au-dessus du torrent Medeggio, le sentier monte à travers des ruelles tortueuses et pénètre dans une forêt de châtaigniers. En octobre, les feuilles, les bogues hérissés et les châtaignes sont tombés sur les plaques de pierre du chemin, ce qui permet aux rayons du soleil de parvenir jusqu’au sol et de le réchauffer. Longeant des rustici transformés en lieux de vacances, le chemin s’élève vers un plateau qui présente des zones humides dont les reflets dorés brillent au soleil d’automne. Peu après Camarè, on atteint une élévation d’où l’on voit, 1000 mètres plus bas, la vallée de Magadino et même les châteaux de Bellinzone. Une ancienne petite route militaire mène presque jusqu’au sommet de la Cima di Medeglia. Après une nuit d’automne déjà froide, les bordures des chemins, sur ce versant nord, sont parsemées de petits glaçons. Il suffit de quelques mètres de montée pour rejoindre le sommet, à 1259 mètres, et le soleil. Bien que l’ascension vers la Cima di Medeglia soit assez courte, la vue panoramique, de son faîte, est splendide. A l’est, les versants poudrés de blanc du Monte Bar et du Gazzirola, au sud, le Monte Generoso et son restaurant d’altitude, la «fleur de pierre», dessiné par Mario Botta et à l’ouest, le Monte Tamaro, où se dresse une autre œuvre de l’architecte, l’église Santa Maria degli Angeli. Lorsque les ombres, au nord, commencent à s’étendre lentement sur le lac Majeur et sur Locarno, il est temps de redescendre par le versant ensoleillé, jusqu’au point de départ, à Medeglia.
Superbe vue sur la vallée de Conches N° 1501
Ladstafel — Münster • VS

Superbe vue sur la vallée de Conches

Le premier car postal reliant Ulrichen au col du Nufenen part tôt. La route du col est encore calme. Les motards arriveront plus tard, lorsque l’air frais se sera un peu réchauffé. Les randonneurs qui descendent à Ladstafel ont probablement un programme ambitieux, comme l’ascension du Brudelhorn. Avant de partir, on peut encore s’approvisionner en fromage au chalet. Le chemin de randonnée de montagne traverse l’arche de pierre datant de 1761 et grimpe dans le Lengtal. En haut, sur la gauche du lac de Griessee, les quatre rotors du plus haut parc éolien d’Europe tournent. Au fond du Lengtal, le chemin est plus raide et traverse des paysages rocailleux. Mamelons élimés, pierriers, parterres de linaigrettes, torrents et lacs de montagne miroitants comme le grand lac de Distel: les décors sont variés. La vue depuis le Brudelhorn sur toute la vallée de Conches et les sommets environnants, comme le Galenstock, le Finsteraarhorn ou l’Aletschhorn, est magnifique. La descente se fait d’abord sur l’autre versant rocailleux de la crête de Distelgrat, puis à travers de gros éboulis où il faut parfois s’aider de ses mains, et rejoint de petits lacs sans nom. Le tronçon reliant Follebode est souvent indistinct et peu balisé. Par temps clair, l’itinéraire est tout de même facile à trouver. De Follebode, en prenant à gauche vers Schossmatte, le tracé est encore peu visible. Plus loin, un sentier mieux balisé mais plus raide, bordé d’aulnes verts et de mélèzes, descend jusqu’au barrage de Chäller. Sur la rive gauche du ruisseau Merezebach, le chemin descend vers Oberberbel et rejoint la gare de Münster.
Traversée de la vallée de Mürtschen (SG/GL) N° 1625
Mornen — Bachlaui • SG

Traversée de la vallée de Mürtschen (SG/GL)

Le bus de Murgtal s’arrête au-dessous de l’alpage de Mornen. Plus loin, la route est fermée au public et même les véhicules privés ont interdiction de circuler. C’est donc au plus tard ici que les marcheurs entameront la randonnée qui les mènera à travers la forêt au-dessus du Murgbach jusqu’aux trois lacs de montagne saint-gallois de Murg: l’inférieur, le médian et le supérieur. La cascade du Murgbach jaillit entre le lac médian et le lac inférieur. Ce coin de nature abrite la plus grande forêt d’aroles du nord des Alpes. Le lac supérieur est retenu par un barrage et l’ancienne cabane des travailleurs, transformée en auberge, est prisée des promeneurs et des adeptes de pêche sportive. D’ici, on parvient au terme d’une brève montée direction nord-ouest au col du Murgseefurggel, point culminant de cette randonnée de montagne. De l’autre côté, c’est le Mürtschental glaronnais. À travers pâturage, on rejoint l’alpage de Mürtschen. D’impressionnants aroles bordent le chemin et affrontent le climat aride des montagnes. À l’alpage d’Ober Mürtschen, on franchit le Mürtschenbach pour longer sa rive gauche, puis le versant droit de la vallée jusqu’à Murgegg et l’alpage d’Unter Mürtschen. Au XIXe siècle, cette région accueillait des mines de cuivre et d’argent. Peu après, le ruisseau poursuit sa course sous le nom de Gsponbach. Plus loin, après un marais, jaillit une cascade. Le cours d’eau rejoint alors le ruisseau de Murgbach. Ici, le chemin est d’abord très raide avant de zigzaguer à travers la forêt jusqu’au Murgtal. Le troisième virage est une intersection: à droite, on rejoint Bachlaui et l’arrêt du bus de Murgtal.
De Gimel au vignoble de La Côte N° 1648
Gimel, bas du village — Gilly • VD

De Gimel au vignoble de La Côte

De l'arrêt de bus «Gimel, bas du village», vous devez d'abord marcher environ 100 mètres en direction du centre du village, où vous trouverez le chemin de randonnée à l'église. Le départ est vers le sud. Au premier carrefour du chemin de randonnée, peu après avoir traversé le ruisseau, prendre le chemin à droite en direction de Longirod. Après Longirod, le chemin pédestre descend dans le vallon de Prévondavaux, formé durant les âges glaciaires par une gouttière d’eau de fonte du glacier voisin. Ici se trouve la réserve naturelle du Marais des Inversins, l’un des seuls lieux d’Europe où vivent de rares papillons, l’azuré des paluds et l’azuré de la sanguisorbe (maculinea teleius, m. nausithous), qui aiment les prairies humides très fleuries où pousse la grande pimprenelle, principale nourriture des chenilles. Ces jolis lycénidés dépendent des fourmis pour croître. Celles-ci les tirent dans leur fourmilière lorsqu’ils ne sont que des chenilles, les soignent et les nourrissent durant l’hiver comme leur propre couvain. Les chenilles s’imprègnent de l’odeur de leurs hôtes et, ainsi, ne sont pas tuées. Une fois transformés en chrysalides, les insectes deviennent des papillons qui doivent très vite quitter le nid des fourmis car ils perdent leur protection odorante. De l’élévation nommée Maison Rouge, les nuages accumulés sur le Jura sont bien visibles. L’itinéraire longe ensuite le Sentier des Pierres, un chemin intéressant, parsemé de blocs erratiques transportés jusqu’ici par le glacier du Rhône. Après avoir dépassé la ferme du Molard, il faut descendre vers le vignoble aux tons dorés de La Côte. C’est ici, sur les rives occidentales du lac Léman, que sont produits la moitié des vins vaudois, blancs et rouges. Les premières maisons de Bursins sont assez vites atteintes. La balade se poursuit dans les vignes en direction de Gilly, où une auberge accueillante attend les marcheurs à côté de l’arrêt du car postal.