Propositions de randonnées • Suisse Rando

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Randonnée de montagne dans la vallée de Binn N° 1884
Binn, Feld • VS

Randonnée de montagne dans la vallée de Binn

Plus de vingt espèces minérales ont été trouvées nulle part ailleurs que dans la vallée de Binn. Il s'agit notamment de la baumhauerite et de la hutchinsonite, mais aussi de minéraux aux noms plus « indigènes » comme la wallisite et la binnite. Les mines situées dans les profondeurs de la montagne ne sont accessibles qu'aux scientifiques. Mais des trésors étincelants peuvent aussi être trouvés devant la mine qui se trouve sur le chemin qui mène au lac de Mässersee. Ce lac idyllique de montagne est bordé de quelques vieux arbres ainsi que d’une petite cabane alpine. Ce petit coin de paradis est gardé par le massif sombre du Schwarzhorn. Au nord, la vue s'étend jusqu'à la région d'Aletsch. Les amateurs de fleurs ne seront pas déçus ! En effet, pas moins de 700 espèces végétales prospèrent dans la vallée de Binn, dont 14 sortes de gentianes et huit espèces d'orchidées. Dans la vidéo qui accompagne cette proposition de randonnée, on découvre que la championne du monde de ski cross et médaillée de bronze aux Jeux Olympiques, Fanny Smith est elle aussi partie à la découverte de cette région lors d'une randonnée en montagne. Sur le chemin du retour, elle s'arrête à la mine de minéraux de Längenbach et nous révèle que les minéraux scintillants et le bronze de sa médaille olympique ont un grand point commun.
Du soleil au-dessus de la vallée de Saas N° 1619
Gspon • VS

Du soleil au-dessus de la vallée de Saas

Gspon est un petit village de montagne situé au-dessus de la vallée de Saas. Souvent baigné de soleil, il offre de superbes vues et possède un magasin, une auberge, ainsi que le terrain de foot le plus perché d’Europe: l’Ottmar Hitzfeld Arena culmine à 1900 mètres d’altitude. En hiver, le terrain est cependant recouvert de neige. Si l’on vient ici dans le but de faire des raquettes, inutile de se lever tôt, car le soleil n’atteint Gspon, tourné vers l’ouest, qu’en fin de matinée. Il s’y attarde toutefois jusqu’au soir. La partie supérieure de la piste de Gspon, combinable avec la piste Waldegga au retour, est la première à être touchée par le soleil. Le mieux, pour suivre la première, est de partir vers le sud depuis la station d’altitude du téléphérique. On longe l’hôtel restaurant Alpenblick puis on descend, juste avant la chapelle Sainte-Anne, jusqu’au hameau de Ze Hiischinu. La piste passe sous la station inférieure du téléski, décrit un arc de cercle en direction du chemin Höhenweg, puis traverse les pistes de ski et passe par Furini avant de rejoindre Gspon. Au lieu de redescendre vers le téléphérique, on continue à la même hauteur jusqu’au centre de sport où l’on tombe sur la piste Waldegga. Entre-temps, le soleil devrait avoir atteint aussi cette partie située au nord. Dans la forêt de mélèzes et d’aroles, des chamois et des cerfs ont laissé des traces dans la neige. Pour ne pas les effrayer, il vaut mieux rester silencieux. D’autres pistes non balisées se trouvent dans la forêt. Au retour, que l’on fait en partie par le même chemin, la piste Waldegga passe devant le centre de sport puis plonge vers le téléphérique.
Initiation à la vie alpine au-dessus de Zinal N° 1895
Zinal, village de vacances — Zinal, centre • VS

Initiation à la vie alpine au-dessus de Zinal

Planté à 2142 mètres, la cabane du Petit Mountet est idéale pour s’initier aux joies de la vie alpine, notamment en famille. Située face au Weisshorn, dans un décor alpin majestueux, cette cabane privée est accessible sans trop d’efforts depuis Zinal. Quant à ses chambres de taille modeste, ses douches et sa cuisine de saison, elles offrent aux petits et grands randonneurs le confort qui manque dans les refuges situés plus haut. C’est l’ancienne infirmière Sarah Beney (née Melly) qui est aux commandes de l’établissement depuis quelques années. Chez les Melly, on est gardien de cabane de père en fille et de mère en fils. Aussi bien les grands-parents que les parents et le frère de Sarah ont été gardiens avant elle, que ce soit au Petit Mountet ou à Tracuit, également dans le val d’Anniviers. La randonnée débute à Zinal, à l’arrêt de bus «Village de vacances». Les marcheurs longent la rivière Navisence sur environ 2 kilomètres puis la traversent sur un pont. De l’autre côté, ils montent en direction du Vichiesso. Au point 1856, il faut emprunter le chemin balisé blanc-rouge-blanc et non le chemin balisé en jaune. Après quelques minutes, nouvelle bifurcation: prendre le chemin de gauche, qui mène le plus directement au Petit Mountet. Pour rentrer à Zinal, on choisit le chemin (blanc-rouge-blanc) qui part à gauche en dessous de la cabane. Au point 2247, au lieu de se lancer sur le chemin de randonnée alpine (blanc-bleu-blanc), on attaque la descente en zigzags qui ramène au point 1856. De là, on suit le chemin jaune qui surplombe puis longe la Navisence. On traverse celle-ci peu après le terrain de foot. Le centre de Zinal n’est alors plus qu’à 1 kilomètre.
Une nuit à plus de 3000 mètres N° 1902
Zinal, village de vacances • VS

Une nuit à plus de 3000 mètres

Perchée à plus de 3200 mètres, Tracuit est la plus haute des cabanes du val d’Anniviers. Passage obligé pour l’ascension du Bishorn (4151 mètres), cette cabane high-tech ne laisse pas d’impressionner les personnes qui s’y aventurent. Qu’il s’agisse d’alpinistes ou de randonneurs. Car la montée vers Tracuit depuis Zinal vaut la peine même si l’on n’est pas amateur de piolets et de crampons. Après une – courte – nuit en altitude, même les marcheurs sans équipement alpin peuvent s’en mettre plein les jambes et la vue en franchissant le sublime col de Milon, balisé blanc-bleu-blanc. A condition d’avoir le pied sûr! Depuis l’arrêt de bus «Zinal, Village de vacances», les randonneurs grimpent parallèlement au torrent de Tracuit, qu’ils traversent à deux reprises. Arrivés au point 2254, ils prennent à droite en direction du Roc de la Vache. Au point 2478, ils empruntent le chemin de gauche et avalent près de 800 mètres de dénivelé jusqu’à la cabane. Le lendemain, ils redescendent sur leurs pas durant une petite demi-heure puis s’engagent sur le chemin blanc-bleu-blanc. Arrivés au bas de la combe, ils montent de l’autre côté – dans les pierriers – à l’assaut du col de Milon, qui est équipé de chaînes. Là-haut, la vue sur le glacier du Weisshorn laisse presque sans voix. Descendus à la cabane Arpitettaz, les marcheurs peuvent s’offrir un café bien mérité. Plus bas encore, au lac d’Arpitetta, une baignade rafraîchissante est de rigueur. Il est alors temps de mettre le cap sur la Navisence en contrebas, en veillant à rester sur le sentier blanc-rouge-blanc, plutôt que d’emprunter le blanc-bleu-blanc. Une fois la rivière traversée, on rejoint «Zinal, Village de vacances» en passant par Le Vichiesso puis en longeant la Navisence.
Pavot des Alpes et bouquetins N° 1817
Alp Languard — Bernina Diavolezza • GR

Pavot des Alpes et bouquetins

Lors de cette randonnée, on a de grandes chances d’apercevoir des bouquetins au petit matin. En effet, la région du Piz Albris abrite l’une des plus grandes colonies des Alpes (près de 1800 individus). Le chemin de randonnée qui part de la station supérieure du télésiège traverse la rivière de montagne Ovel da Languard puis un vaste plateau qui offre une belle vue sur la région de Bernina, jusqu’à la cabane «Chamanna Paradis». De là, on descend dans le Val Languard en passant devant le lac Lej Languard, avant de remonter en direction de Suot Albris. C’est dans les vastes étendues d’éboulis, au pied du Piz Albris, que l’on a le plus de chances d’observer des bouquetins. Ces animaux majestueux parviennent à trouver de la nourriture dans cet environnement austère. On arrive au point le plus élevé de la randonnée, le Fuorcla Pischa. En redescendant, on découvre, dès la fin juillet, les fleurs jaunes du pavot des Alpes rhétiques au milieu des éboulis. C’est l’une des seules espèces capables de survivre dans les éboulis, grâce à ses racines pivotantes, longues et élastiques, qui la fixent solidement. On poursuit son chemin sur un terrain presque plat longeant le versant est du Piz Albris jusqu’à une arête montagneuse très raide. De là, on peut voir le col de la Bernina ainsi que le Lago Bianco. En face se dressent les blancs sommets du groupe de la Bernina, tandis qu’en dessous s’étend le verdoyant Val da Fain. La partie supérieure, rocheuse, de la descente qui suit est sécurisée par des chaînes. Le chemin s’élargit ensuite et mène jusqu’en bas du versant sud, direction Bernina-Diavolezza, en faisant de grandes boucles. Le paysage rocheux et caillouteux est remplacé par des landes et des pâturages verdoyants.
Une forêt enchantée N° 1775
Mostelberg, Bergstation • SZ

Une forêt enchantée

Cette randonnée en raquettes est un pur plaisir, surtout si la neige est fraîche. La montée en télécabine tournante est déjà une expérience à part entière et permet de profiter pleinement du panorama. Une fois en haut, à près de 1200 m, un paradis des sports d’hiver s’ouvre aux familles. Remontées mécaniques, piste de luge, espace de jeux, chemin de lanternes ou piste de raquettes: les adeptes de tranquillité y trouveront leur bonheur. Les raquettes restent d’abord accrochées au sac-à-dos puisqu’il faut traverser le vertigineux pont suspendu «Skywalk», long de 374 m. Les cimes des sapins enneigés sont à portée de main et, en contre-bas, le Lauitobel mugit dans son lit blanc. De l’autre côté du pont, l’aventure continue: c’est le moment de chausser les raquettes! Le circuit emprunte une route forestière en direction du nord-est, montant et descendant jusqu’à un embranchement, après une heure de marche dans les bois de Mäderen. En allant tout droit, on rejoint l’arrêt de bus de Biberegg, où un bus passe toutes les heures pour descendre à la station inférieure. Pour suivre l’itinéraire, il faut prendre à droite et gravir 300 mètres de dénivelé menant à travers la forêt enneigée, puis passer sous les sapins dont les branches grincent sous le poids de la neige, emprunter des petits ponts et traverser une prairie jusqu’à la crête de Bannegg. Par temps clair, le panorama est splendide, alors qu’en cas de brouillard ou de neige, la randonnée devient une petite aventure. Après le point culminant de Spilmettlen (1460 m) s’amorce une descente difficile dans la poudreuse, mais les efforts seront vite oubliés.
Marchairuz enneigé N° 1822
Col du Marchairuz • VD

Marchairuz enneigé

Deux boucles débutent au col du Marchairuz. Cet itinéraire emprunte la variante la plus longue. A peine parti, le randonneur en raquettes pénètre déjà dans une forêt peuplée de vieux épicéas noueux. En rangs serrés, les arbres sont recouverts de longs lichens filandreux. Le chemin mène le long de la crête à travers la forêt féérique, laissant au visiteur le temps d’apprécier cette atmosphère. Le randonneur arrive ensuite au chalet d’alpage Monts de Bière Derrière. Là, le chemin bifurque à gauche. La signalisation rose est bien visible. Après un court virage, il faut prendre à droite au prochain marquage. Peu après, le randonneur quitte la forêt et progresse sur les vastes plateaux de Pré de Denens. Il est alors possible de raccourcir la randonnée en prenant, à gauche, la petite boucle qui longe la piste de ski de fond et mène à la route à Fontaine Froide. L’itinéraire décrit ici emprunte en revanche la grande boucle, qui mène par une forêt clairsemée à l’alpage La Perrause. Quelques épicéas du Jura se dressent là, majestueux et fiers. Le paysage est dégagé et plein de charme. Des traces de lièvre traversent le sentier et des empreintes de renard se perdent dans la forêt. L’itinéraire mène finalement en une large boucle à travers champs à Fontaine Froide, où il faut traverser la route. Ici, il devient un peu plus difficile de trouver le chemin. De l’autre côté de la route, le randonneur suit la piste de luge signalée en turquoise et remonte un petit kilomètre jusqu’au point de vue. On peut emprunter la piste sans soucis car il y a peu de lugeurs. De retour au col du Marchairuz, on peut attendre le bus bien au chaud à l’Hôtel du Marchairuz.
Gambader sur le Gäbris N° 1823
Gais • AR

Gambader sur le Gäbris

Rien à faire: depuis quelque temps, les hivers sont très doux. Qui veut randonner dans un paysage enneigé dans les Préalpes doit garder un œil attentif sur la météo. Il arrive tout de même que le Gäbris, une colline surplombant le village appenzellois de Gais, se pare de blanc. Apprécié des familles, le circuit qui suit les endroits préférés de la chèvre Laura est praticable toute l’année. Il emprunte des sentiers forestiers et des prés, à travers le paysage vallonné sis entre l’Alpstein et le lac de Constance. Le tour débute à Gais. Pas étonnant que l’emblème du village soit une chèvre (Geiss en allemand). Les becs à sucre trouveront leur bonheur dans la boulangerie-confiserie Böhli mais attention à ne pas exagérer: d’autres arrêts culinaires sont prévus en chemin. Il faudra toutefois les mériter. De la gare de Gais, on rejoint la place du village puis on suit la Stossstrasse en direction de Hebrig. Le chemin bifurque alors vers la colline de Sommersberg. Sur le sentier plus pentu et parcouru de racines, dans la forêt au-dessus d’Obere Egg, les cabris peuvent s’amuser sur le parcours d’entraînement de Laura, le Geissensteig. En haut, la vue sur la vallée du Rhin et le Säntis est une belle récompense. On rejoint le lotissement de vacances de Schwäbrig en traversant une tourbière, puis le chemin tourne à gauche en direction du Gäbriseeli, un petit lac idyllique. Peu après, on atteint le bistrot Unter Gäbris. Sa cuisine traditionnelle est connue loin à la ronde et requinque pour la descente, qui passe devant l’auberge Oberer Gäbris. Au croisement, on emprunte le chemin de droite, un peu moins raide, qui rejoint Gais en passant par Obergais, tout en admirant les blancs sommets environnants.
Randonnée automnale diversifiée N° 1637
Luthern Bad • LU

Randonnée automnale diversifiée

Le Napf offre l’embarras du choix: petite boucle ou longue randonnée? Et pourquoi pas une nuitée dans l’hôtel de montagne et son lever du soleil? Le circuit de randonnée présenté ici peut être modifié et rallongé à l’envi. Il suffit de vérifier les correspondances du car postal à l’avance, car l’horaire n’est pas toujours très dense. Luthern Bad, le point de départ, comporte arrêt de car postal, auberge, petit magasin de spécialités, église, chapelle de pèlerinage et bien sûr, source thérapeutique. «Jakob Minder découvrit la source de Badbrünnli en 1581, dans un songe. Les bains autrefois bien fréquentés n’existent plus, mais l’attrait et les vertus thérapeutiques de l’eau, elles, demeurent.» C’est ce qu’indique le panneau d’information du bain de pieds et de bras qui a été aménagé à côté de la chapelle sous la forme d’une grotte. Cette eau à 6 °C aurait guéri Jakob Minder de la goutte. Après une heure de montée, on atteint Niederänzi par Ober Badegg. Là, la vue s’ouvre vers le sud et offre un aperçu du cirque des sommets. Contournant les abrupts Eyflue et Napfflue lucernois par le sud, le chemin vallonné mène au Grüebli, puis au Napf. Le large plateau au sommet se prête à merveille à la détente. On retourne à Luthern Bad par Alp Trachselegg et Mitteley. Des chemins mènent également à Romoos Holzwäge, Hergiswil am Napf, Fankhaus, Bramboden ou Menzberg. Les personnes qui souhaitent passer plus de temps dans la région du Napf peuvent s’essayer à l’orpaillage dans la Fontanne, visiter la mine de charbon ou la fromagerie de démonstration, ou tout simplement profiter des innombrables possibilités de randonnées.
Les églises du Schamserberg N° 1824
Lohn GR, Dorf — Mathon, Muntsulej • GR

Les églises du Schamserberg

Lohn, un village grison de quelque 50 habitants sur le Schamserberg, compte une curiosité: les deux tours de l’église prouvent qu’elle a été construite à des époques différentes. On peut voir de loin le charmant édifice qui se dresse sur un promontoire. Cette position surélevée permet de profiter d’une vue magnifique depuis le petit cimetière situé à côté de la plus haute tour. Le panorama est lui aussi impressionnant lors de la randonnée hivernale entre Lohn et Libi. La première partie traverse la forêt, mais assez vite, des trouées dans les arbres permettent d’admirer les sommets du Schamsertal. Au-dessus d’une tente de tipi où l’on déguste une fondue les soirs d’hiver, les chemins se ramifient. Il est conseillé pour cette randonnée de monter vers la droite et donc de parcourir la boucle dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. A Nutschias, à la limite de croissance de la forêt, le chemin de randonnée hivernale devient un superbe boulevard d’où l’on a une vue imprenable sur la chaîne des sommets du Rheinwald. Après deux ou trois larges virages offrant de magnifiques panoramas apparaît le haut-plateau de Libi. L’été, de belles prairies alpines entourent un joli lac de montagne. En hiver, on ne voit plus qu’un vaste plateau blanc. Les cimes enneigées du Domleschg et du Schanfigg s’alignent au loin et le Piz Beverin se dresse à l’arrière. Un grand calme règne en altitude, mais des traces d’animaux révèlent qu’il se passe plein de choses ici, même en hiver. La descente se fait en pente douce vers Dros, avec une vue magnifique sur le Piz Vizan. Puis le sentier devient un peu plus raide, dans la forêt, et décrit un grand arc de cercle jusqu’à Mathon. Ici aussi, l’église est singulière: la tribune de l’orgue et le petit instrument sont ornés de peintures paysannes un peu naïves.
Le Heinzenberg et son église N° 1825
Obertschappina, Skilift • GR

Le Heinzenberg et son église

A Obertschappina, les visiteurs sont accueillis par l’église au joli toit d’ardoises qui se dresse sur une colline. Un bon endroit pour engranger des forces car la randonnée hivernale de six heures exige une bonne condition. Elle mène au col de Glas et à Obergmeind et traverse ici et là des pistes de ski tout en évitant la plupart du temps le domaine skiable. On emprunte d’abord le «Stutz-Runde», qui décrit un large virage dans la forêt et grimpe calmement vers Bruneir. Le long d’une remontée mécanique, le parcours se fait plus raide. De retour dans les bois, sur un chemin presque plat, les marcheurs montent par un large contour à la limite de croissance de la forêt. Une superbe vue circulaire s’ouvre vers l’aval sur le Domleschg. Au sud, le Piz Beverin s’élève majestueusement. Avec le sommet voisin, le Bruschghorn, il domine le panorama jusqu’au but intermédiaire du col de Glas. Sur d’agréables dénivelés, le sentier de randonnée hivernale damé traverse des alpages enneigés jusqu’à l’auberge de montagne proche du sommet du col. Au lieu de rejoindre le point de départ par le même itinéraire, il vaut mieux choisir la variante du «Höhenweg Glaspass». Le chemin mène d’abord au hameau d’Obergmeind, le centre du petit domaine skiable. Les remontées mécaniques se croisent en ce lieu qui compte plusieurs restaurants. Le circuit se poursuit vers Oberurmein. Là encore, l’espace et la vue ne manquent pas. Peu avant Oberurmein, des virages généreux permettent de perdre de l’altitude. Sur la fin du parcours vers Obertschappina, le chemin est presque plat. Devant l’église réformée située au-dessus de l’arrêt de car postal, un long banc en bois invite à profiter du soleil et de la vue jusqu’au trajet de retour dans la vallée.
Circuit en raquettes à l’alpage de Mullern N° 1826
Naturfreundehaus Fronalp • GL

Circuit en raquettes à l’alpage de Mullern

Le petit domaine de sports d’hiver de Mullern s’étend, entre 1100 et 1400 mètres d’altitude, sur un haut plateau allant de l’alpage de Mullern à celui de Fronalp. On y trouve un téléski, une piste de ski de fond, des sentiers pour raquettes à neige et des chemins de randonnée hivernale. Les sentiers pour raquettes sont à l’abri des avalanches, mais leur balisage est rudimentaire. L’atout majeur de ce domaine méconnu est son panorama phénoménal: on aperçoit les sommets proches des Alpes glaronnaises, la vallée en contrebas et la plaine de la Linth. Le petit tour en raquettes commence près de l’auberge Naturfreundehaus Fronalp. En direction du nord-est, on traverse un terrain bien dégagé pour descendre jusqu’à l’orée de la forêt de Chummenwald. Les panneaux 13, 12, 11 et 10 tracent le chemin jusqu’au panneau 8, près de Brunner. Au numéro 7, dans une forêt dense de sapins, il faut prendre la piste de gauche qui descend jusqu’au panneau 6. Là, il faut rester à droite pour remonter au panneau 3, où l’on fait demi-tour. Bifurquant à droite, la piste traverse la forêt au plat pour revenir au panneau 7. Sur un terrain à nouveau dégagé, on suit ses propres traces jusqu’au point de départ. Les panneaux sont relativement éloignés les uns des autres et leur ordre est un peu hasardeux: il ne faut pas se laisser déboussoler. L’auberge de Fronalp, point de départ et d’arrivée, possède une jolie terrasse confortable et sert des plats maison. Les randonneurs qui aiment le schabziger goûteront au plat de cornettes nommé «Zigerhörnli». Les autres trouveront d’autres spécialités de toute la Suisse pour se régaler.
La Wolfsschlucht et le parc naturel de Thal N° 1639
Herbetswil, Wolfsschlucht — Laupersdorf, Dorf • SO

La Wolfsschlucht et le parc naturel de Thal

De tout l’Arc jurassien, le Wolfsbach est le seul cours d’eau à s’écouler dans des gorges aussi profondes et escarpées que celles de la Wolfsschlucht. Au cours des siècles, ses eaux ont érodé et façonné le calcaire poreux. Du pied de parois rocheuses de près de cent mètres de haut, le randonneur remonte les gorges par des passerelles, des escaliers et d’étroits sentiers. Petit à petit, les parois s’écartent l’une de l’autre. Après Tufftbrunnen, le chemin monte à travers une forêt de hêtres aux couleurs automnales, puis longe une crête baignée de soleil offrant une splendide vue. Là, les herbes et les pins, adaptés au climat sec, confèrent une impression méditerranéenne. Près de l’auberge de montagne Vorder Brandberg, une surprise attend les marcheurs: des porcs laineux, libres de se déplacer à leur gré, courent les accueillir. Les pâturages jurassiens non fertilisés et parsemés de buissons abritent de nombreux insectes et oiseaux, dont l’alouette lulu au chant apaisant. Commence alors la descente du Sonnenberg. Après la ferme Allmend, au point 716, le chemin longe la lisière avant de s’enfoncer dans les bois. Il convient ensuite d’être attentif pour ne pas rater le sentier qui bifurque vers l’auberge de montagne Grossrieden, après le virage du sentier forestier. De là, le randonneur jouit à nouveau d’une belle vue sur la vallée et la première chaîne du Jura, couverte de l’une des plus grandes zones boisées du pays. Une petite route peu fréquentée mène ensuite à Längägerten et passe devant plusieurs fermes avant de rejoindre Laupersdorf, en bas. Cette randonnée permet de profiter à la fois de la nature sauvage et d’un paysage rural: un mélange typique du parc naturel de Thal.
Pâturages blancs dans le Jura bernois N° 1688
Les Prés-d'Orvin, Bellevue • BE

Pâturages blancs dans le Jura bernois

Le Chasseral culmine à plus de 1600 mètres d’altitude, et l’antenne à son sommet à quelques dizaines de mètres de plus encore: sa pointe est le point le plus haut de l’Arc jurassien suisse. La longue crête rocheuse présente quelques entailles bien profondes et donc quelques parois tout aussi abruptes. En revanche, le versant sud, qui descend en direction d’Orvin, a des formes particulièrement douces. Le village même se situe sur une terrasse en contrebas d’une pente boisée. À son extrémité supérieure, à près de 1000 mètres d’altitude, s’étend un joli plateau, qui a été défriché il y a des siècles déjà, et qui est depuis utilisé comme pâturage par les habitants du village: Les Prés-d’Orvin. Le hameau possède un petit domaine skiable et un centre de ski de fond. Les randonneurs y trouvent aussi leur bonheur. Un chemin de randonnée hivernale en circuit traverse des pâturages panoramiques et la forêt par endroits. Au début et à la fin, l’itinéraire emprunte de petites routes, ce qui rend la promenade un peu moins belle lorsqu’il n’y a pas de neige. Mais si les conditions hivernales sont bonnes, on y marche avec d’autant plus de facilité. La majeure partie de l’itinéraire suit des chemins gravelés ou traverse les pâturages.
Soleil d’hiver dans le Chablais N° 1689
Villars-sur-Ollon — Villars-sur-Ollon Golf • VD

Soleil d’hiver dans le Chablais

La route du col de la Croix est fermée au trafic motorisé en hiver. Un tronçon fait alors office d’itinéraire de randonnée hivernale. Ce dernier décrit une large courbe sur la face sud-est ensoleillée au-dessus de Villars-sur-Ollon, et permet de monter sans trop d’effort du village à l’arrêt «Golf» du train de montagne. Le chemin de randonnée hivernale signalisé en rose débute dans le quartier de Roches Grises, au-dessus du centre du village. On y parvient en suivant durant une dizaine de minutes depuis la gare l’itinéraire pédestre balisé en jaune qui monte en direction du col de la Croix ou du col de Soud. L’itinéraire de randonnée hivernale empiète parfois sur le domaine skiable. Il traverse deux ou trois fois une piste et une ligne de télésiège, mais la plupart du temps, on se tient loin des pistes. On croise en revanche régulièrement des fondeurs, car le tracé est partagé avec une piste de ski de fond. On continue à marcher en direction de La Verneyre en jouissant d’une belle vue sur le massif des Diablerets et sur le Grand Muveran. La pente devient un peu plus raide et la perspective change: désormais, ce sont les sommets valaisans et savoyards qui apparaissent dans le champ de vision. Les Dents du Midi scintillent dans la claire lumière hivernale, à leur gauche, on peut même reconnaître le Mont Blanc.
Direction Berne, le long du Gäbelbach N° 1690
Rosshäusern — Eymatt b. Bern, Camping • BE

Direction Berne, le long du Gäbelbach

Une randonnée le long du ruisseau Gäbelbach montre à quel point la Berne fédérale est au cœur de la campagne: à quelques kilomètres du centre-ville à peine, un idyllique chemin longe un ruisseau, par endroit encore totalement sauvage, qui serpente à travers un petit vallon boisé et solitaire. La première partie de la randonnée traverse des terrains dégagés et des forêts. Depuis la gare de Rosshäusern, on rejoint la forêt de Flüewald en passant par les hameaux de Juchlishaus et d’Untere Ledi. Là, le chemin pédestre balisé bifurque subitement vers la gauche et monte jusqu’à Lediflue. Il est conseillé de continuer tout droit, car l’ancien point de vue est désormais obstrué par de nombreux arbres et n’offre plus qu’un panorama restreint. On peut ainsi profiter à la fois des imposants murs de grès et de la vue sur les Alpes. Après avoir traversé la forêt de Spilwald, on rejoint le moulin de Riedbachmühle et le Gäbelbach. Il faut s’accommoder un instant du bruit de l’autoroute à proximité et d’un mur de béton, mais bien vite on rejoint le cours d’eau, sa liberté et sa sérénité. On a l’impression d’être très loin de la civilisation, tout en n’étant qu’à quelques kilomètres du centre-ville. La randonnée se termine près de l’embouchure du Gäbelbach dans le lac de Wohlen.
L’hiver dans le val Muggio N° 1691
Bruzella, Paese — Vacallo, Piazza • TI

L’hiver dans le val Muggio

La neige est rare dans la pointe méridionale de la Suisse et s’il y en a, elle ne tient pas longtemps. On peut donc entreprendre toute l’année cette randonnée qui relie la partie inférieure du val Muggio au versant ensoleillé au-dessus de Chiasso. Le point de départ est le petit village de Bruzella. Un large sentier forestier mène plus bas dans la vallée, tout d’abord au village voisin de Caneggio puis à Morbio Superiore. Une légère montée à travers une châtaigneraie permet de gagner Lattecaldo. Un sentier piétonnier serpente depuis là sur la pente ombragée. En hiver, comme le soleil atteint rarement cet endroit, le tracé peut être glissant. Cependant, la pente n’étant pas raide, cela ne devrait pas poser de gros problème au randonneur expérimenté. Sur le mamelon boisé de San Martino, une vue impressionnante s’ouvre en direction du nord, sur le val Muggio. En outre, des percées entre les rangées d’arbres offrent de belles vues plongeantes sur Chiasso et Mendrisio. Durant la descente sur Sagno, on profite également d’un panorama époustouflant qui s’étend des Alpes piémontaises au lac de Côme, dont on aperçoit au moins un coin. La randonnée se termine sur la Piazza, devant la coquette église Santi Simone e Giuda de Vacallo.
Le Passwang en raquettes N° 1820
Wasserfallen • BL

Le Passwang en raquettes

Le point d’orgue de cette courte randonnée en raquettes est la crête menant de Vogelberg au col du Passwang: un point de vue qui, par beau temps, permet même de voir les Alpes et au-delà des vastes collines du Jura. Quel sentiment de légèreté et de liberté en observant les imposantes fermes, les forêts et les rochers abrupts. Pas étonnant que les «vagabonds du Jura» aient erré par ici aux XIXe et XXe siècles. L’un d’entre eux est encore célèbre aujourd’hui: le «Passwang-Louis». Luigi Bottati, de son vrai nom, était un vagabond plutôt apprécié. Il n’avait ni domicile fixe ni emploi stable et vivait d’amour et d’eau fraîche. Cet homme avenant était issu d’une famille aisée de la Valteline, qui le bannit parce qu’il avait servi comme légionnaire pour l’Italie en Libye. Au fil de ses pérégrinations, il arriva au Passwang, où il participa dans les années 1930 à la construction de la route du col. Il resta toute sa vie dans la région avant de mourir en 1981 à Oensingen, où se trouve sa tombe. La randonnée en raquettes monte tout d’abord à travers une vaste vallée. En haut, on abandonne le chemin signalisé pour suivre le panneau indiquant le chemin vers la crête. Bien qu’exposé, le sentier est suffisamment large pour randonner à quelques mètres du bord en toute sécurité. Malheureusement, du haut de ses 1000 mètres d’altitude, Wasserfallen n’est pas toujours enneigé. Après avoir admiré la vue et s’être octroyé une pause au restaurant de montagne Vogelberg, on redescend jusqu’à la station supérieure par le même chemin.
Belles vues lors d'un tour en raquettes dans le Jura N° 2203
Col de la Vue des Alpes • NE

Belles vues lors d'un tour en raquettes dans le Jura

La Vue-des-Alpes porte bien son nom: par temps clair, en hiver, la vue sur le Säntis et, bien au-delà, sur le Mont-Blanc, est grandiose. Cette randonnée en raquettes débute au centre de ski de fond, à l’arrêt de bus Vuedes- Alpes. On quitte rapidement la route très fréquentée en direction du Mont d’Amin et, après une courte montée, on passe sur la crête dégagée près de quelques arbres isolés. Ici, la vue est déjà belle. Au nord se trouve la ville de La Chaux-de-Fonds, qui s’étire avec ses rangées de maisons strictement alignées. Bientôt, le chemin quitte la crête et s’enfonce dans une forêt plus dense; la bifurcation au point 1386 est bien indiquée. Comme ce passage est orienté au nord et que le soleil ne l’atteint guère, le gel et le vent créent d’étranges formations de neige sur les arbres. Après une courte descente suivie d’une montée, on atteint le point 1351, où le chemin bifurque à nouveau en direction du col et croise la piste de ski de fond. Les collines du Jura sont très exposées et le vent fouette ici les vêtements. La neige crisse sous les raquettes lors de la légère descente vers la Combe de la Chaux d’Amin et l’on rejoint bientôt à nouveau le col de la Vue des Alpes.
Les villages cachés de la vallée des Centovalli N° 1635
Rasa — Intragna • TI

Les villages cachés de la vallée des Centovalli

Petit village idyllique situé à 900 mètres d’altitude en plein cœur des Centovalli, Rasa n’est accessible qu’en téléphérique, qui monte jusqu’au hameau d’une dizaine d’habitants toutes les 20 minutes. Le chemin fait d’abord le tour du village dans le sens des aiguilles d’une montre. Première halte à l’alpage de Monti avant de pénétrer dans la forêt. Le sentier franchit en serpentant des racines noueuses et des lits de rivière asséchés. Il est très bien entretenu et apprécié des randonneurs. On arrive alors à Bordei. Bien que le village ne soit pas accessible en train, il est très animé. La fondation Terra Vecchia l’a restauré avec l’aide de jeunes issus de milieux sociaux difficiles. Les maisons ont été joliment rénovées et l’Osteria invite à la détente. Après Bordei, on emprunte déjà le chemin du retour vers Rasa. Une heure de marche au milieu du bruissement des feuilles d’automne, quelques mètres de montée et la visite de Terra Vecchia ne sont que quelques-uns des points forts de ce tronçon. On peut s’accorder une pause-café revigorante à Rasa avant d’entamer la descente. Après avoir parcouru six kilomètres et 800 mètres de dénivelé, on arrive à Intragna. La randonnée peut s’effectuer en sens inverse, au départ d’Intragna, afin de ménager les genoux. Tout au long de l’itinéraire qui descend dans la vallée, on croise moutons, chèvres et maisons de pierre typiques, tout en admirant la vue sur les pittoresques Centovalli. Le tronçon le plus abrupt descend de la montagne en zigzag. On atteint rapidement le célèbre pont romain en arc. Après une jolie petite montée jusqu’à la route, on arrive à Intragna, d’où l’on ne repart pas sans avoir savouré une glace artisanale sur la Piazza.
Vue plongeante sur la vallée du Kandertal N° 1682
Kandersteg • BE

Vue plongeante sur la vallée du Kandertal

Höh est aujourd’hui un magnifique point de vue sur les hauteurs de Kandersteg, accessible par un chemin de randonnée hivernale balisé. Jadis, il fut le théâtre d’un phénomène naturel aux dimensions apocalyptiques. À l’origine, le Kandertal était entaillé par des glaciers et entouré de hautes parois rocheuses. Cependant, lors de la fonte des glaciers, après la dernière période glaciaire, la pression des masses rocheuses éclata en un violent éboulement qui modifia complètement le paysage: d’énormes rochers s’écrasèrent avec fracas dans la plaine depuis les Fisistock et heurtèrent la paroi de la vallée opposée dans une véritable déferlante. Les traces de cet impact sont encore visibles aujourd’hui. La zone de Riseti, au-dessus de la gare de Kandersteg, semble bien inhospitalière avec ses parois érodées profondément entaillées. Mais les apparences sont trompeuses, car Höh (tel est le nom de la partie supérieure du pan de gravats) invite à une magnifique randonnée circulaire. En hiver, l’itinéraire est signalé comme une randonnée hivernale. Celle-ci monte au Risetenegg, où s’ouvre une impressionnante vue sur Kandersteg et les sommets environnants. La montée et la descente se font principalement dans la forêt.
Magie hivernale dans l’Entlebuch N° 1683
Heiligkreuz • LU

Magie hivernale dans l’Entlebuch

Le circuit hivernal menant à First, un point de vue dans la région de l’Entlebuch, est relativement court, mais plaisant et varié. Son point de départ et d’arrivée se situe à Heiligkreuz, sur la pente ombragée sur les hauteurs de Schüpfheim. Le petit village se compose d’une église imposante et d’un bistrot non moins généreux, ainsi que de quelques fermes. Malgré l’altitude modeste, on y trouve un téléski qui permet d’atteindre First par une pente vertigineuse. À pied, on fait heureusement quelques détours pour venir à bout de la déclivité. Un chemin de randonnée hivernale balisé mène sur les hauteurs en dessinant un large arc dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Le restaurant de montagne First, point culminant de la randonnée, offre un beau panorama: au sud, on aperçoit la croupe rocheuse de l’Äbnistettefluh et du Schafmatt; à l’est s’étendent le Pilate et le Schimbrig; au nord, le regard vagabonde sur le Plateau et jusqu’au Jura, par-delà la région du Napf. La descente vers Heiligkreuz suit parfois la piste de ski. Mais les randonneurs ont peu de risques de tomber nez à nez avec un skieur: en dehors des vacances scolaires, les pistes ne sont ouvertes que le week-end et le mercredi après-midi.
Un hiver varié dans la vallée de Conches N° 1684
Münster VS — Biel VS • VS

Un hiver varié dans la vallée de Conches

La vallée de Conches réserve une offre prometteuse aux fondeurs, mais aussi aux amateurs de randonnées hivernales. Au choix, différents itinéraires parallèles balisés, du sentier de rive enneigé à la variante d’altitude ensoleillée. La combinaison que voici relie différents parcours en un tour riche en contrastes. L’itinéraire débute sur le «Circuit aérodrome». Le sentier balisé croise plusieurs fois les pistes de ski de fond, mais évolue en majeure partie loin de celles-ci. Le chemin se poursuit dans la vallée du Blinnental, ombragée mais bien enneigée. Un chemin de croix serpente jusqu’à une clairière à l’orée de laquelle se trouve la chapelle Stalenkapelle. Bien qu’aucune messe n’y soit donnée en hiver, on peut écouter le son de son orgue: un casque est accroché au mur et il suffit d’appuyer sur le bouton pour lancer quelques morceaux de musique enregistrés sur place. Le troisième tronçon de l’itinéraire offre un bain de soleil. Il mène au travers du Ritzingerfeld, où les bancs abrités devant la chapelle Muttergotteskapelle, visible de loin, invitent à faire une pause face à une vue splendide. Deux ou trois autres virages sur le versant ensoleillé conduisent encore un peu plus haut, puis on retourne dans la vallée.
Calme vallée du Schenkenberg N° 1685
Schinznach Dorf, Oberdorf — Biberstein, Dorf • AG

Calme vallée du Schenkenberg

Schenkenberg? Le nom évoque les hauteurs, mais les apparences sont trompeuses. Le «sommet» se situe en Argovie, un canton plutôt plat pour la Suisse. Le Schenkenberg ne s’élève qu’à 630 mètres. Mais cela suffit à offrir un beau panorama et une vue sur les alentours. C’est précisément ce qui plut aux seigneurs de Schenkenberg qui y construisirent un château fort au XIIIe siècle afin de pouvoir contrôler la vallée du Talbach. La forteresse tomba ensuite peu à peu en ruine. Des travaux de conservation ont été effectués au XXe siècle. Aujourd’hui, un parfum pittoresque d’histoire et de décadence imprègne ses murs érodés. La randonnée jusqu’au Schenkenberg présente une particularité: en partant de Schinznach, on y accède en descendant. On prend d’abord de la hauteur en longeant des vignobles et en traversant une forêt, puis on continue au plat, avec de belles vues sur les sommets jurassiens environnants, avant de descendre en douceur jusqu’à la colline du Schenkenberg. Le court détour jusqu’aux ruines en vaut la peine: il s’agit de la plus grande ruine de château fort du canton d’Argovie. Au pied de la colline se trouve le village de Thalheim. De là, on remonte jusqu’à la croisée des chemins de Gatter, puis on redescend vers Biberstein, avec une magnifique vue sur la chaîne des Alpes.