Propositions de randonnées • Suisse Rando

1607 entrées ont été trouvées
Le long de la Thur N° 0177
Frauenfeld — Stn. Müllheim-Wigoltingen • TG

Le long de la Thur

La randonnée commence près de la gare de Frauenfeld et suit l'indicateur brun «Thurweg». Sur la rive gauche de la Murg, on marche jusqu'au pont militaire, puis par l'Allmend jusqu'à la Thour. En cas de tirs, un détour est possible. Le chemin suit la Thour en montant par la forêt alluviale jusqu'au pont près de Pfyn, où commence le sentier des castors. Bientôt, des arbres rongés et des tas de branchages dans l'eau prouvent la présence des castors. Pour observer ces animaux, commencez à les chercher de préférence juste avant le crépuscule, car les castors sont des animaux nocturnes. En tous les cas, une lampe de poche doit se trouver dans votre sac. Sur plus de 450 castors de Suisse, une centaine vivent en Thurgovie, où ils ont été implantés voici 35 ans en provenance de Norvège dans le lac de Nussbauer tout proche. De 20 à 30 animaux habitent le biotope traversé par cette randonnée. Il est possible que des têtes de castors glissent sans bruit dans l'eau. 12 panneaux le long de deux circuits des deux côtés de la Thour informent le visiteur sur la vie de ces habitants aquatiques craintifs et sur leurs habitudes. Celui qui n'est pas trop tard peut se rendre en bus de la station Biberpfad à Frauenfeld. Une demi heure suffit pour atteindre à pied la gare de Felben. Il vaut la peine de continuer la randonnée le long de la rivière jusqu'au pont du chemin de fer près de Müllheim. En longeant la voie, on atteint en quelques minutes la gare de Müllheim, où jusque tard le soir le S-Bahn rejoint Frauenfeld ou plus loin Winterthour et Zurich.
Göscheneralp N° 0190
Göschenen — Göscheneralp • UR

Göscheneralp

Une randonnée de deux jours dont les étapes peuvent aussi être effectuées sans problème séparément ouvre l'idyllique vallée de Göschenen, une vallée transversale de la vallée de la Reuss d'Uri montant en direction de l'Ouest vers le massif glaciaire du Dammastock. Le premier jour, on monte de Göschenen au lac Göscheneralpsee. La deuxième partie, un peu plus courte et avec moins de dénivellations, fait le tour du lac artificiel. Tout l'itinéraire passe par des roches granitiques, ce qui offre la chance de trouver en chemin un éclat de cristal de montagne étincelant. Après une heure de mise en route aisée entre des flancs de montagne très élevés, voici le détour dans le Voralptal, l'une des vallées les moins connues et les plus isolées de Suisse centrale: 300 mètres de montée jusqu'à un plateau près de Sand, où un arrêt prolongé entre des blocs de rochers près de la Voralpreuss est une récompense pour les efforts de la montée. Après le repos, suit le retour de Sand à travers le Voralptal jusqu'à la vallée de Göschenen, puis la randonnée vers le barrage continue. Depuis 1962, le glacier se mire dans le lac artificiel, qui a submergé la Göscheneralp. A cette époque, a aussi sombré l'auberge «Dammagletscher» légendaire pour les alpinistes; son successeur plus grand et plus moderne - idéal pour passer la nuit - a été construit à l'extrémité nord du barrage long de 540 mètres. Le tour du lac s'effectue sans grande difficulté et permet ainsi de jouir pleinement du cadre majestueux de cette montagne pratiquement sans arbres. La deuxième étape de l'expédition peut se faire aussi indépendamment de la montée par la vallée de Göschenen: de la gare de Göschenen, des cars postaux montent jus-qu'au barrage de la Göscheneralp.
Autour du Gantrisch N° 0136
Gurnigel, Wasserscheidi — Untere Gantrischhütte • BE

Autour du Gantrisch

Pour découvrir la diversité de la région de Gurnigel-Gantrisch en un jour, il est recommandé de parcourir le circuit du Gantrisch. Cette boucle appréciée réserve à chacun quelque chose: chalets d'alpage pour se restaurer, chemins traversant les prairies, arêtes rocheuses étroites, cols des Préalpes offrant de beaux panoramas; on peut même escalader le Gantrisch. Depuis la ligne de partage des eaux de la Gürbe et de la Singine, on entre sans peine sur un large chemin pédestre dans la vallée encaissée du Nünenenberg. A main gauche, on a une vue plongeante sur les vallées de l'Aar et de la Gürbe, à droite dans la vallée de la Singine. Pourtant ce qui domine sont les pentes abruptes de la Nünenenflue et du Gantrisch, qui se dressent peu après l'alpage d'Obernünenen devant le chemin pédestre. Une brèche sépare les deux montagnes, le col de Leiteren. Autrefois, il fallait grimper par des échelles, aujourd'hui, un chemin en zigzags y conduit. Le chemin de montagne balisé fait le tour du Gantrisch, s'étire, avec de beaux coups d'oeil sur le Stockhorn et le Niesen, jusqu'au belvédère de la Schibenspitz (point culminant du circuit si on ne monte pas au Gantrisch). La vue est encore plus étendue, un étage plus haut, au sommet du Gantrisch. Ce dernier est accessible en une demi-heure depuis la Schibenspitz. Les montagnards au pied sûr y grimpent déjà depuis le col de Leiteren (corde fixe). La vue s'étend du Wetterhorn jusqu'au Wildhorn et loin en-dessous se trouve le lac Gantrischseeli. La descente passe par une arête rocheuse semée d'herbes et des pâturages, puis par le col de Morgete sur un chemin facile jusqu'aux rives du lac idyllique. D'ici, jusqu'à l'Obere- et l'Untere Gantrischhütte resp. jusqu'à l'arrêt du car postal sur la route du col, il ne faut compter que quelques minutes.
Au Klöntalersee N° 0137
Rhodannenberg — Innerthal • GL

Au Klöntalersee

Deux lacs d'accumulation se trouvent au début et à la fin de cet itinéraire assez long, mais sans difficulté, passant par un col du pays de Glaris au canton de Schwytz. Le Klöntalersee est un lac naturel, formé par des éboulements de montagne, et dont le niveau a été un peu relevé par une digue, voici un siècle. Le Wägitalersee en revanche a inondé une vallée de montagne autrefois agricole pour fournir de l'électricité à la plaine. En été, les deux lacs invitent à la baignade. Arrivée et retour vers l'itinéraire de l'excursion s'effectuent le mieux en car postal, mais la ligne Klöntal - Glaris n'est desservie qu'en été. La montée, avec son altitude d'à peine 1600 mètres, le Schwialppass peut être emprunté plus tôt que d'autres passages dans les Alpes, s'effectue en deux étapes, interrompue par le replat de la Richisau, où passe également la frontière cantonale. Dans la descente vers le Wägital, côté soleil, quand il brille dans le dos, il fait scintiller le lac avec les montagnes qui s'y reflètent. Contrairement au Klöntalersee avec ses imposantes parois rocheuses, plus jeune et moins spectaculaire, le Wägitalersee n'a pas donné lieu à l'enthousiasme littéraire. Tant pis, le principal ce sont les truites: fraîchement pêchées et servies sur la terrasse du restaurant, elles aident à régénérer rapidement les forces dépensées.
Auberge de l'Onde, St-Saphorin N° 0128
Lutry — St-Saphorin • VD

Auberge de l'Onde, St-Saphorin

Autrefois lieu de rendez‑vous favori de Charlie Chaplin, l'Auberge de l'Onde jouit aujourd'hui d'une popularité notoire auprès des randonneurs qui s'aventurent dans le bourg viticole et romantique de St‑Saphorin. En 2007, le plus grand terroir vinicole de Suisse romande entre au classement du patrimoine mondial de l'humanité. Le vignoble en terrasses constitue un unique et magnifique paysage culturel, qui fut construit de toutes pièces il y a 800 ans dans le seul but de produire du bon vin. On y trouve des villages pittoresques, des ruelles étroites et sinueuses encadrées de murs de pierres sèches et de somptueux points de vue. Un peu partout, des pintes et des caves invitent à la dégustation. La route qui mène de Lutry à St‑Saphorin traverse trois propriétés viticoles, puis il y a Chardonne. Et, bien sûr, Villette, Epesses, Dézaley, des noms qui cachent une riche histoire. Surtout Dézaley qui comporte les vignes les plus escarpées et les plus anciennes. L'aménagement en terrasses, par les moines cisterciens, remonte en effet au XIIe siècle. Mais les trois autres noms profitent eux aussi des « 3 soleils » de Lavaux : le soleil qui brille dans le ciel, les rayons de lumière, reflétés par le lac, et la chaleur dégagée par le sol. C'est en ces termes que l'auteur Ferdinand Ramuz a décrit le coin, probablement autour d'un verre de vin au milieu de St‑Saphorin. Et c'est justement là que se trouve notre destination gastronomique. La plaisante Auberge de l'Onde propose une cuisine du terroir raffinée. La pinte accueille le client en lui proposant du corégone du lac Léman, de l'entrecôte grillée, du tartare, diverses salades, assiettes froides ou de charcuterie avec de la tomme épicée, fabriquée en Suisse romande. Il convient d'indiquer que le chemin proposé est une route asphaltée. Cela n'empêche que le site est consiréré comme un joyau de la Suisse Romande.
Mont Tendre N° 0083
Le Pont — Col du Marchairuz • VD

Mont Tendre

Les chemins des crêtes du Jura suisse offrent aux randonneurs un vaste réseau d'itinéraires sans grande difficulté. Sur six cents kilomètres, on peut être en route entre Zurich et Genève. Avec ses 1679 mètres, le Mont Tendre représente le sommet le plus haut du Jura suisse. Sur tout le Jura, il n'est dépassé que de 40 mètres par le sommet du Crêt de la Neige en France. De magnifiques chemins étendus mènent aux environs du lac de Joux à travers forêts et prairies parsemées de calcaire par des crêtes assez douces jusqu'à son sommet. Des fermes de montagne vous invitent à entrer, les vaches font la haie et quelquefois barrent aussi le passage. Couronnement d'une randonnée sur le chemin des crêtes du Jura entre Vallorbe et le col du Marchairuz, le sommet du Mont Tendre offre par temps clair des vues splendides sur le lac Léman et les Alpes de Savoie. Si vous désirez pratiquer la marche dans cette région, il faut bien vous informer sur les liaisons des transports publics parfois assez rares. Une ligne de chemin de fer relie Vallorbe au Pont et au Brassus au bord du lac de Joux. Les fins de semaines seulement, il existe une ligne de bus entre le col du Marchairuz et Le Brassus, qui mène à Nyon. Pour passer la nuit à l'Hôtel Col du Marchairuz, il vaut mieux s'annoncer à temps. Une nuit intermédiaire permet de vraiment goûter pleinement les grands espaces des hauteurs du Jura. Diverses possibilités s'offrent ensuite pour continuer son chemin.
Weissenstein N° 0100
Stn. Oberdorf — Kurhaus Weissenstein • SO

Weissenstein

Autrefois la mer couvrait le Jura ; aujourd'hui, le brouillard élevé flotte en automne au pied du Jura sud. Au-dessus, s'élève la montagne des Soleurois, le Weissenstein aux pentes baignées de soleil. Cette randonnée classique, nous voulons la parcourir sur un itinéraire peu fréquenté, mais très intéressant par ses paysages: de la gare d'Oberdorf (Ligne Soleure - Gänsbrunnen - Moutier) par la Steinig Chlus, un passage dans les rochers , jusqu'à l'auberge Hinter Weissenstein. Avant la montée, on effectue un détour par la carrière Steingrueben, où dans des plaques calcaires inclinées de nombreuses traces de dinosaures ont été découvertes. Vieilles de 145 millions d'années, les empreintes d'herbivores pesant 50 tonnes forment un site géologique sensible sous protection et peuvent être observées depuis une plate-forme avec des panneaux d'informations. Le chemin en zigzags qui suit se dirige rapidement vers la hauteur et à cette époque de l'année émerge souvent du brouillard gris dans un magnifique temps d'automne sous un ciel d'un bleu profond. Trois auberges aux terrasses ensoleillées invitent alors à un repos bien mérité au Weissenstein. Près du Kurhaus riche en traditions, mais modernisé, situé vers la station d'arrivée du télésiège, au-dessus de la mer de brouillard s'ouvre le panorama alpin de 400 kilomètres entre le Säntis à l'est et le Mont Blanc à l'ouest. La vue est encore plus spectaculaire depuis le proche Röti à 1395 mètres, où la vue circulaire s'étend aussi aux hauteurs du Jura voisines. Après le retour par le même chemin jusqu'au Kurhaus, on redescend dans la vallée par le télésiège aéré jusqu'à la gare d'Oberdorf.
Promenade à l’Alp Grindel N° 2212
Gschwandtenmaad • BE

Promenade à l’Alp Grindel

Ce circuit facile dans la vallée de Rychenbach n’a certes pas de sommet pour destination, comme c’est souvent le cas, mais offre une vue grandiose sur l’arène spectaculaire des montagnes du Rosenlaui. L’itinéraire évolue sur le versant ensoleillé de la vallée. En 1970, une route en longs virages et partiellement bitumée a été construite pour desservir l’Alp Grindel: idéale pour les véhicules, mais moins attrayante pour les randonneuses et randonneurs. Les anciens chemins pédestres de la région d’alpage, eux, sont vite tombés dans l’oubli. Un changement s’est heureusement amorcé après 2020: la commune de Schattenhalb, sur laquelle se trouve l’alpage, s’est rappelé ces anciens sentiers, les a dégagés et en a refait des chemins de randonnée. Depuis, il est possible d’emprunter de jolis chemins historiques à l’Alp Grindel, qui se fondent harmonieusement dans le paysage et grimpent sur les hauteurs en nombreux lacets. Au lieu de randonner sur un revêtement dur ou sur le gravier monotone, les marcheuses et marcheurs traversent désormais des prairies fleuries et des forêts au sol tapissé de racines. Ce projet a été récompensé par le Prix Rando 2024. De l’arrêt de car postal au fond de la vallée, le chemin monte d’abord en douceur jusqu’aux refuges de Rufeneschärm puis se fait toujours plus raide à travers les alpages et la forêt jusqu’à Mettlen. Avant le chalet d’alpage, il faut bifurquer pour prendre le chemin de randonnée balisé en direction de Chrüteren. Ce chemin d’altitude mène hors de la vallée en alternant petites montées et descentes. Le passage clé du circuit est le fossé Chrüterengraben. Le lit du ruisseau est parsemé de grosses pierres. Il n’existe pas vraiment de chemin pour le franchir, mais une chaîne en métal tendue au-dessus du fossé permet de se tenir pour arriver de l’autre côté. La randonnée passe peu après devant un autre chalet d’alpage à Untere Chrüteren puis redescend dans la vallée. La descente par Schwendeli offre des vues magnifiques sur la silhouette dentelée des Engelhörner, de l’autre côté de la vallée.
Églises et chapelles dans le Val Capriasca N° 2210
Lamone-Cadempino • TI

Églises et chapelles dans le Val Capriasca

La chapelle San Zeno se dresse sur le mont du même nom, au-dessus de Lamone, à 562 mètres d’altitude. Ce sera la seule montée notable du jour. D’ici, la vue s’étend sur le Val d’Agno, l’aéroport, l’autoroute et la zone industrielle. Non loin de ce monde affairé, cette randonnée marquée par le silence est consacrée aux villages et aux églises du Val Capriasca. De la chapelle San Zeno, on traverse une forêt de bouleaux et de châtaigniers jusqu’à l’église San Giorgio e Maria Immacolata, bâtie en 1647. On quitte le lieu par un escalier majestueux en direction d’Origlio et on gagne un peu d’altitude en montant vers Ponte Capriasca et sa remarquable église Sant’Ambrogio. Le parcours se poursuit vers Vaglio et son église de style Art nouveau dei Santi Antonio di Padova, Giacomo e Filippo, construite en 1916. Par la petite route «in Altràda», on rejoint le chemin qui mène, par la forêt, à l’église San Clemente. Lors de longues périodes de sécheresse, on y priait autrefois pour qu’il pleuve. Non loin se trouve la tour médiévale Torre di Redde. Sur un beau chemin forestier, on descend ensuite vers Origlio et son lac. Sur la rive ouest opposée, on dévale une pente raide vers Lamone avec, au-dessus de soi, le Monte San Zeno.
De la vallée soleuroise de la Limpach à l’Aar N° 2209
Messen, Dorfplatz — Büren an der Aare

De la vallée soleuroise de la Limpach à l’Aar

De paisibles fermes et, devant elles, des tas de fumier... L’image est trompeuse car Messen, dans la vallée soleuroise de la Limpach, est bien plus qu’un village agricole. Il s’agit même du cœur économique de la vallée. On y trouve un centre médical, une boulangerie et un supermarché, des entreprises artisanales, des restaurants et une piscine. On y pratique aussi une agriculture intensive. En passant devant l’église et en longeant le ruisseau Messibach, strictement canalisé, on marche à travers de vastes champs. Seule une route vient perturber cet ordre rectiligne. Elle traverse la plaine en direction d’Oberramsern. C’est là que mène la randonnée, qui quitte maintenant la plaine de la Limpach pour monter vers le Bucheggberg. À Lüterswil, on laisse aussi derrière soi le canton de Soleure pour se diriger, par le Grabenöli, vers le village bernois d’Oberwil, où l’on fabrique du fromage emmental. Enfin, en passant par Eichwald, on arrive à Büren an der Aare. La petite ville, autrefois un nœud de communication grâce à son pont en bois de 108 mètres de long, est aujourd’hui bien plus tranquille.
Le paysage varié du parc du Jura argovien N° 2208
Zeihen, Stauftel — Schinznach Dorf, Oberdorf • AG

Le paysage varié du parc du Jura argovien

Les montagnes de la Surselva scintillent sous le soleil du matin, mais la région d’Obersaxen est encore à l’ombre. Cette ombre, associée aux bonnes conditions d’enneigement, sont idéales pour cette randonnée hivernale. Elle mène du hameau de Meierhof à celui de Friggahüs et n’est que l’une des nombreuses randonnées hivernales et en raquettes qu’Obersaxen peut offrir. L’itinéraire permet d’admirer la culture architecturale typique des Walser. En effet, Obersaxen a été peuplée au Moyen-Âge par des Walser et reste aujourd’hui encore une enclave germanophone dans la Surselva, qui est romanche. La randonnée débute sur la Meierhoferstrasse en direction du hameau de Markal. Ici, le chemin fait un virage en épingle et descend vers Chlinga, où il franchit le St. Petersbach avant de grimper vers le hameau de Giraniga. Là, le chemin traverse la route. Il monte ensuite en contours réguliers à Ober Huot. On descend sur la route forestière préparée pour la randonnée hivernale jusqu’à l’arrêt de bus de Friggahüs, près du hameau de St. Martin, caractéristique du style des Walser.
Chemins des Walser dans la région d’Obersaxen N° 2207
Obersaxen, Meierhof Post — Obersaxen, Friggahüs • GR

Chemins des Walser dans la région d’Obersaxen

Les montagnes de la Surselva scintillent sous le soleil du matin, mais la région d’Obersaxen est encore à l’ombre. Cette ombre, associée aux bonnes conditions d’enneigement, sont idéales pour cette randonnée hivernale. Elle mène du hameau de Meierhof à celui de Friggahüs et n’est que l’une des nombreuses randonnées hivernales et en raquettes qu’Obersaxen peut offrir. L’itinéraire permet d’admirer la culture architecturale typique des Walser. En effet, Obersaxen a été peuplée au Moyen-Âge par des Walser et reste aujourd’hui encore une enclave germanophone dans la Surselva, qui est romanche. La randonnée débute sur la Meierhoferstrasse en direction du hameau de Markal. Ici, le chemin fait un virage en épingle et descend vers Chlinga, où il franchit le St. Petersbach avant de grimper vers le hameau de Giraniga. Là, le chemin traverse la route. Il monte ensuite en contours réguliers à Ober Huot. On descend sur la route forestière préparée pour la randonnée hivernale jusqu’à l’arrêt de bus de Friggahüs, près du hameau de St. Martin, caractéristique du style des Walser.
Sur un chemin historique dans le Muotatal N° 2205
Hoch-Ybrig, Talst. Laucheren — Oberberg St. Karl • SZ

Sur un chemin historique dans le Muotatal

Certaines voies de communication s’empruntent depuis la nuit des temps. L’une d'entre elles est l’«Alte Schwyzerweg», qui mène d’Einsiedeln à Schwytz. Cette randonnée hivernale la suit entre Oberiberg et l’Ibergeregg. En été, le chemin traverse des zones marécageuses entourées de forêt. Il est donc sécurisé par des structures spéciales. Mais en hiver, il est couvert de neige. Les marais offrent alors un abri à la faune sauvage. Des panneaux rappellent de respecter l’habitat des animaux et de ne pas quitter les pistes et les chemins. Sur l’Ibergeregg, les familles s’adonnent au ski avec grand plaisir. L’ «Alte Schwyzerweg» mène directement à Schwytz tandis que cette randonnée hivernale, offrant de belles vues, conduit à St. Karl en passant par Oberberg et s’achève par deux trajets en téléphérique. Le premier relie la station supérieure de St. Karl à Illgau, d’où une courte marche permet de rejoindre la station supérieure du téléphérique Illgau-Ried.
Randonnée panoramique par des hauts-marais enneigés N° 2204
Zweisimmen, Sparenmoos — Zweisimmen, Site Alp • BE

Randonnée panoramique par des hauts-marais enneigés

Zweisimmen est la porte d’entrée de la région mondialement connue de Gstaad-Saanenland. Au-dessus de ce joli village se trouve le site de Sparenmoos, sur une terrasse aux collines allongées. La randonnée hivernale sur le haut-marais, qui offre de belles vues, commence à l’arrêt de bus de Zweisimmen, Sparenmoos. Elle monte légèrement en direction de Hüsliberg. De ce tronçon, la vue sur le Simmental, le Saanenland et les Alpes vaudoises est spectaculaire. En suivant le chemin qui s’élève vers le Hüsliberg, on voit l’imposante crête du Hundsrügg se dresser devant soi. C’est le premier tournant de la randonnée. Des hauts-marais et d’imposants sapins en habits d’hiver s’offrent au regard. Le long de la forêt et à travers des tourbières enneigées, on revient à l’arrêt de bus Sparenmoos et on suit la crête du même nom jusqu’au Site Alp, un endroit idéal pour une pause agréable. Le restaurant, aménagé de façon rustique et confortable, sert des spécialités typiques comme la fondue au fromage. D’ici, on jouit d’une vue magnifique sur les sommets enneigés du Wildstrubel, du Wildhorn et des Diablerets et l’on est proche du but de la randonnée, l’arrêt de bus Zweisimmen, Site Alp.
En Raquettes dans un domaine skiable fribourgeois N° 2202
Les Paccots, Les Rosalys • FR

En Raquettes dans un domaine skiable fribourgeois

La région des Joncs – Corbetta plaît à toutes les générations. Les enfants aiment y luger et apprendre à skier tandis que les plus expérimentés d’entre eux se font tirer par une assiette jusqu’au-dessous du sommet de la Corbetta. C’est là que les adultes grimpent en raquettes depuis le sud. Le parcours en raquettes montant à la Corbetta est agréable. Depuis le terminus du bus Les Rosalys, il s’élève vers le restaurant du même nom. On entend vite des voix d’enfants qui trahissent la proximité du domaine skiable. Peu après le parking, l’itinéraire quitte la route sur la droite et traverse les champs. Là où l’on voit un chalet d’alpage, il emprunte la trace à gauche, descend vers la forêt puis suit la petite route à droite vers la cabane d’alpage de la Tornare. Une centaine de mètres plus loin, il monte en ligne droite jusqu’à celle de la Vuichouda et continue jusqu’au sommet. La vue s’étend maintenant du Moléson au Mont-Blanc et au Chablais en passant par la Dent de Lys. Lors de la descente de la Corbetta, le parcours passe par le domaine skiable et ses remontées mécaniques puis se poursuit vers le lac des Joncs. On rejoint la station de bus en passant par Les Rosalys.
En hiver sur les traces du dahu N° 2201
Anzère, télécabine

En hiver sur les traces du dahu

Le dahu est une créature mythique. Il ressemble aux chamois et se caractérise avant tout par la longueur inégale de ses pattes, qui sont plus courtes sur une moitié du corps et lui permettent de bien tenir sur les pentes montagneuses. La légende distingue les dahus gauchers (lévogyre) des dahus droitiers (dextrogyre). Ici, à Anzère, une randonnée hivernale est consacrée à cet étrange animal. Elle débute et se termine au terminus de la ligne de bus Sion-Anzère. Parfaitement balisé, le parcours suit les routes forestières et alpines enneigées jusqu’aux alpages d’Ayent et d’Arbaz tout blancs. L’itinéraire revient finalement au point de départ, à Anzère, en passant par Les Grillesses. Le long du parcours, les personnes pratiquant différents sports d’hiver se partagent la même voie. Le chemin de randonnée hivernale traverse régulièrement les pistes et la prudence est alors de mise. Selon les conditions d’enneigement, ces tronçons de piste peuvent en effet être durs et gelés. Il est alors préférable d’utiliser des bâtons ou des crampons.
Randonnée du col du Pillon au lac d’Arnon N° 2130
Col-du-Pillon — Feutersoey • VD

Randonnée du col du Pillon au lac d’Arnon

Le col du Pillon relie les cantons de Berne et de Vaud. Il est apprécié des fans de moto en été et des adeptes du ski en hiver, à la recherche de sensations fortes sur les routes ou le glacier. Mais c’est aussi le point de départ de belles randonnées plus tranquilles, comme celle menant à Feutersoey via le lac d’Arnon. L’itinéraire débute juste derrière la station inférieure de Glacier 3000. Le sentier sinueux monte d’abord abruptement, enjambant des racines. Peu après, le lac Retaud invite déjà à faire une pause. Il est possible de se tremper les pieds dans l’eau fraîche ou de boire un café en profitant de la vue sur le petit lac. Le chemin se poursuit à travers des prairies, où vaches et adeptes de randonnée se côtoient. La destination: le col de Voré, où l’on trouve un lac sans nom, un superbe panorama alpin et des murs en pierres naturelles marquant la frontière entre les cantons de Berne et de Vaud. Vient ensuite la descente dans la vallée du Tschärzistal, d’abord douce, puis de plus en plus abrupte. Peu après, on aperçoit la «perle du pays de Saanen», le lac d’Arnon, scintillant en contrebas. C’est au plus tard ici que la quiétude s’évanouit, du moins momentanément, car le lac de barrage est un lieu d’excursion très prisé pour sa beauté. Une odeur de cervelas grillé embaume l’air. Dans et autour du plan d’eau, les gens nagent, pêchent et font du pédalo ou du paddle. L’atmosphère est joyeuse, l’humeur est bonne. Si l’on ne fait pas ses propres grillades, on peut manger une saucisse ou des frites au «Huus am Arnensee». C’est l’estomac plein, mais le corps rafraîchi après un plongeon dans le lac, qu’on entame la montée de 200 mètres de dénivelé. Heureusement, les efforts disparaissent à la vue du marais idyllique. Le paysage, traversé par des passerelles en bois permettant de garder les pieds au sec, a des allures de Grand Nord. Une fois le dénivelé franchi, le chemin descend une dernière fois jusqu’à Feutersoey, où un bus mène au col du Pillon ou à Gstaad.
Sortie baignade au lac Wäspenseeli N° 2128
Unterschächen, Ribi — Wannelen • UR

Sortie baignade au lac Wäspenseeli

Les portes du car postal s’ouvrent dans un grincement et le vent frais du matin s’y engouffre pour accueillir les randonneuses et randonneurs. Il est conseillé de se lever tôt pour la sortie baignade au lac Wäspenseeli. C’est un plaisir qui se mérite: le programme comprend une montée de 1200 mètres de dénivelé et un temps de marche total de plus de cinq heures. D’Unterschächen (Ribi), le chemin grimpe en douceur le long de la rivière Vorder Schächen jusqu’à Äsch, où le grondement de la cascade Stäubifall est impossible à rater. Le chemin de randonnée pédestre bien balisé devient rapidement plus abrupt. Après un large virage et quelque trois heures de marche, il arrive aux cabanes de l’Oberalp à 1830 mètres d’altitude. L’auberge de montagne propose diverses boissons ainsi que du café et des gâteaux, tandis que le musée de l’alpage invite à une visite. Ce chalet d’alpage de plus de 200 ans, joliment aménagé et équipé d’une foule d’objets et d’outils traditionnels, offre un petit aperçu de l’existence simple et difficile d’une famille exploitant l’alpage. Sous l’imposante paroi rocheuse du massif Griessstock, la randonnée se poursuit à travers les pâturages jusqu’au Wäspenseeli, à 2145 mètres d’altitude (sans nom sur la carte). Ses eaux émeraude limpides invitent à la baignade et à une bonne pause de midi après l’ascension éreintante. Durant la descente, la prudence est de mise au niveau du Wanneler Butzli, car le court tronçon escarpé pourrait s’avérer délicat par temps humide. Après ce passage clé, la descente continue en direction de l’alpe Wannelen avec de belles vues, toujours face à l’impressionnant massif Schächentaler Windgällen. L’arrêt à l’auberge de montagne adoucit l’attente du prochain téléphérique, qui redescend à Unterschächen toutes les demi-heures.
Eaux sauvages sur la Via Albula N° 2132
Preda — Spinas • GR

Eaux sauvages sur la Via Albula

Sur son étape reine de Preda à Spinas, la Via Albula/Bernina mène au Val Bever (GR). Le paysage de lacs alpins se fait particulièrement impressionnant au Crap Alv. Avant la descente abrupte, la vue sur le Val Bever est grandiose. La randonnée démarre à Preda, sept kilomètres au-dessus de Bergün. L’accès se fait en train depuis Coire. La ligne de chemin de fer étant inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, le trajet est déjà une expérience en soi. De la gare de Preda, l’itinéraire s’enfonce rapidement dans la forêt. La montée au col de l’Albula se fait à l’ombre et passe à côté du joli lac de Palpuegna, dont les ravissantes places de pique-nique invitent à faire une première pause. Le chemin emprunte ensuite des passerelles en bois pour traverser les nombreux ruisseaux et traverse les alpages. Les arbres deviennent plus clairsemés au fil de l’ascension. Le chemin croise deux fois la route du col avant de bifurquer à droite dans une vallée adjacente juste avant ce dernier. Le regard s’ouvre un peu plus à chaque pas sur une vue fantastique du Lajets digl Crap Alv. Le lac de montagne est niché au pied d’un versant raide, dans un paysage alpin vallonné et escarpé. C’est ici que démarre l’ascension finale jusqu’au Fuorcla Crap Alv, constante, sur un chemin bien aménagé. Une fois au col, à 2466 mètres d’altitude, la vue sur l’Engadine est absolument spectaculaire. La Beverin sauvage serpente dans les deux sens du Val Bever, aussi loin que l’œil puisse voir. Les pentes abruptes et les sommets majestueux viennent parfaire cette image imposante. Rapidement, la concentration est toutefois requise: la descente dans la vallée ne doit pas être sous-estimée. Raide, glissante et exposée, elle présente une dénivellation de 700 mètres qui met les jambes à rude épreuve. L’effort est récompensé par l’idyllique paysage fluvial du fond de vallée, qui invite à pique-niquer et à se rafraîchir les pieds dans la rivière. La randonnée s’achève à Spinas, pour reprendre la ligne de l’Albula.
Umwelt Arena Spreitenbach – der Nachhaltigkeit auf der Spur N° ST-373
Spreitenbach • AG

Umwelt Arena Spreitenbach – der Nachhaltigkeit auf der Spur

Staunen und lernen, wie man nachhaltig lebt. Die Umwelt Arena Schweiz in Spreitenbach erfüllt als gemeinnützige Stiftung einen Bildungsauftrag zu allen Bereichen der Nachhaltigkeit und der erneuerbaren Energien. Schulen und Lernende lernen im Kompetenzzentrum für Umwelt- und Energiefragen die innovativsten Ideen von führenden Schweizer Firmen, Verbänden, Hochschulen und Forschungsanstalten kennen. Guides helfen auf Themenführungen, auch komplexere Zusammenhänge der Nachhaltigkeits- und Umweltthemen zu erfassen. Die Ausstellungswelten sind interaktiv - da macht das Lernen richtig Spass! Für Lehrpersonen bieten wir erstklassigen Stoff für den Unterricht zum Thema Nachhaltigkeit. Und auf unserem 300m langen Indoor Parcours können diverse E- und Funfahrzeuge testgefahren werden.

Zeitplan

Mittagessen
Picknick auf dem Indoor-Picknick-Platz der Umwelt Arena oder Verpflegung im Restaurant KLIMA in der Umwelt Arena
Link zu Website
https://www.umweltarena.ch
Chüe et Risihorn, au-dessus de Bellwald N° 2125
Furggulti — Richinen/Flesche • VS

Chüe et Risihorn, au-dessus de Bellwald

Cette randonnée, avec ascension d’un petit sommet, offre une vue panoramique magnifique sur une grande partie des Alpes. L’accès final au Risihorn nécessite une bonne expérience de la montagne, mais il est possible de faire la balade sans ce passage. Sur les hauteurs de Bellwald, les remontées mécaniques permettent de monter jusqu’à plus de 2500 m. De la station de Furggulti, le sentier commence par s’élever dans un pâturage caillouteux. Notre proposition est de suivre les panneaux qui indiquent le spectaculaire point de vue de Chüe. Après une petite pause à cet endroit, on revient sur nos pas jusqu’à la dernière intersection, où l’on prend en direction du Risihorn. Sur une arête très peu effilée, le sentier est d’abord facile, puis il devient caillouteux et toujours plus raide. On croise des moutons « nez noir » et on contemple en contre-bas les jolis petits lacs auprès desquels on se rendra un peu plus tard. Les derniers mètres, équipés de cordes fixes, sont exigeants mais pas aériens. Et une fois au sommet, c’est une superbe vue à 360 degrés qui s’offre aux visiteurs. Après cette ascension (à laquelle on peut renoncer), notre balade nous fait descendre en direction des lacs : d’abord le Wirbulsee et le Lengsee, puis, après un virage au pied du Honeggerhorn, le Mittelsee et le Spilsee. Des endroits de rêve pour pique-niquer ! La promenade se termine avec une descente qui suit le ruisseau Unnera et offre un balcon sur la vallée de Conches. Encore un effort et nous voilà au terminus, soit à la station de télésiège de Richinen (Fleschen), voisine du restaurant Hasestall et de sa grande terrasse.
UNESCO Biosphère Entlebuch: de fascinants marais N° 2184
Rossweid • LU

UNESCO Biosphère Entlebuch: de fascinants marais

La réserve de biosphère de l’Entlebuch est la seule région de Suisse à avoir conservé autant de marais dans de vastes paysages d’un seul tenant. Des espèces végétales et animales rares s’y épanouissent, comme le rossolis, une plante insectivore, ou le nacré de la canneberge, un papillon. En montant en télécabine à la Rossweid, d’où part la randonnée, on voit briller à l’ouest les champs karstiques blancs de la Schrattenfluh. Tout près de la station supérieure, l’itinéraire mène d’abord à un circuit intéressant dans la zone marécageuse, où l’on voit d’étonnants pins couchés, des graminées aux belles teintes, des sphaignes et des arbustes nains. Après un bref tronçon sur une petite route d’alpage, un sentier bifurque avant la cabane Schwarzenegg vers Blattenegg. De ce col, le point culminant de la randonnée, l’abrupt Brienzergrat est à portée de main. La descente sur une petite route d’alpage longe les pâturages de Blatteschwand, puis on remonte en pente douce jusqu’à l’aire de pique-nique de l’Alp Salwide. Le chemin passe près de bas-marais et par une forêt emplie de fougères puis rejoint la station supérieure de Rossweid par de faibles dénivelés. Tard en automne, quelques épilobes rouges et des reines des près blanches fleurissent encore au bord du chemin.
La Vudalla, dans le Parc naturel Gruyère Pays-d’Enhaut N° 2183
Plan-Francey — Neirivue • FR

La Vudalla, dans le Parc naturel Gruyère Pays-d’Enhaut

Dans la région du Moléson, de nombreux bâtiments d’alpage ont un beau toit en tavillons d’épicéa. Ces toits peuvent supporter de grandes charges de neige, ont une longue durée de vie et sont peu coûteux, car les épicéas poussent sur place. Ces toits typiques sont un bien culturel du Parc naturel régional Gruyère Pays-d’Enhaut. Depuis Plan-Francey, le chemin de randonnée longe le flanc est du Moléson jusqu’à un petit col près de Gros-Moléson. Offrant un panorama magnifique sur la Gruyère et les Alpes fribourgeoises et vaudoises, il se poursuit sur une large crête allongée. Après une petite descente dans une tranchée, une dernière brève montée permet d’atteindre le sommet panoramique de la Vudalla. Jusqu’en 2001, on trouvait ici un restaurant et la station supérieure d’un télésiège, mais le réchauffement climatique en a signé la fin. La descente passe d’abord par le même chemin, puis suit des virages plus raides jusqu’aux bâtiments d’alpage près de Lè Vèrdza. Au Chalet du Milieu, une petite route invite à descendre, mais le chemin de randonnée continue sous forme de sentier derrière le chalet d’alpage jusqu’au Chalet Neuf. Sur la suite de la descente vers Neirivue, de courts passages plus raides attendent encore randonneuses et randonneurs.
Le Schaplersee, dans le Parc naturel de la Vallée de Binn N° 2182
Binn, Fäld — Binn, Dorf • VS

Le Schaplersee, dans le Parc naturel de la Vallée de Binn

Dans le Parc naturel de la vallée de Binn, situé entre la vallée du Rhône et la frontière italienne, les conditions géologiques et topographiques sont telles que de nombreuses espèces sont visibles exclusivement sur ce territoire. Le parc compte aussi des paysages ruraux de grande valeur où l’on voit des chapelles, des granges et des mazots. Enfin, la vallée de Binn est connue pour ses minéraux. Plusieurs passages du parcours exigent un pied sûr. L’itinéraire débute par une montée raide et des marches hautes sur un sentier aux racines apparentes, qui serpente dans la forêt de montagne colorée. Une fois la petite clairière près de Mässerchäller dépassée, on quitte la forêt après Dri Stafle et l’on aperçoit les sommets enneigés et escarpés à la frontière avec l’Italie. La marche se poursuit par des pâturages vers Hockbode et le Schaplersee, un lac situé plus haut, caché dans une cuvette de terrain. Chemin faisant, on voit même les Alpes bernoises recouvertes de glaciers, au-delà des fissures saisissantes du Breithorn, dues à l’érosion. La descente suit d’abord le même chemin, puis, par de légers dénivelés, longe le flanc montagneux jusqu’à l’Alp Salzgeb. D’ici, un sentier étroit, parfois traversé par des glissements de terrain, descend en pente raide dans la forêt jusqu’à Binn.