• Suisse RandoRandonner en Suisse centrale

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D’Unteriberg à Gross en passant par le Spital N° 1651
Unteriberg, Nidlau — Gross, Ebenau • SZ

D’Unteriberg à Gross en passant par le Spital

Pour rejoindre le chemin de randonnée, il faut marcher à partir du point de départ à l'arrêt Nidlau sur environ 200 mètres le long de la route en direction de l'Oberiberg. La pente est plutôt raide entre les dernières maisons et dans la belle forêt Hochgütsch, où les champignons poussent en masse en automne. De vastes étangs de pente entrecoupent ensuite la forêt. La randonnée traverse la réserve naturelle d’Ibergeregg, qui, avec ses 33 km2, est le plus vaste site marécageux du canton de Schwytz. En automne, les marais sont fauchés et brillent d’une couleur dorée qui contraste avec le vert des sapins. Le sommet du Spital, malgré sa modeste altitude de 1573 mètres, offre une superbe vue à l’est sur le Glärnisch, au sud sur le Tödi et, au sud-ouest, au-delà des proches Mythen, sur l’Uri Rotstock. L’itinéraire suit maintenant la crête. La Bögliegg succède rapidement au Spital, puis vient un petit parcours dans une forêt, le Mösliwald. Quelques passages sur des planches en bois sont assez glissants. Les amateurs de myrtilles risquent en outre d’être ralentis dans leur progression. Les marcheurs rejoignent la dernière crête, le Hummel, un belvédère d’où l’on peut admirer le panorama jusqu’au Säntis. D’ici, la vue sur le lac de Sihl, tout en bas, est elle aussi très belle. D’une superficie de plus de 10 km2, mais d’une profondeur de 23 mètres seulement, ce lac d’accumulation est le plus grand de Suisse. Lors de la descente vers Unterhummel, le tracé se perd par moments dans l’herbe. La pente vers Rotmoos est abrupte, puis le chemin se fait plus plat en direction de Gross. On a presque des scrupules à suivre cet itinéraire qui traverse à un endroit un parc de cerfs et donne l’impression, ailleurs, de pénétrer dans un jardin privé. Si le restaurant proche de l’arrêt d’Ebenau est fermé, il est possible de marcher quelques minutes jusqu’à l’arrêt suivant de Nügüetli, où se trouve aussi un restaurant.
De Klewenalp NW à la vallée Grosstal UR N° 1498
Klewenalp — Gitschenen • NW

De Klewenalp NW à la vallée Grosstal UR

Depuis la station supérieure de la télécabine, à Klewenalp, il vaut la peine de jeter un petit coup d’œil en arrière avant d’entamer la randonnée: on admire le lac des Quatre-Cantons, derrière le Rigi, à l’Est les sommets des Mythen. Les maisons de vacances de Klewenalp laissent rapidement la place à une petite route d’alpage emmenant les randonneurs à travers des paysages diversifiés. Après Tannibüel, le chemin de randonnée se transforme en petit sentier, qui l’été longe le trajet du télésiège jusqu’à la crête Chälenegg. Visible au loin, le sommet du Schinberg est encore plus impressionnant et escarpé de près. La randonnée traverse de courts pierriers avant d’atteindre son point le plus haut: le col Hinter Jochli, où les marcheurs aiment s’arrêter pour profiter d’une magnifique vue, notamment sur le Pilatus à l’ouest et sur l’éblouissant glacier du Blüemlisalp au-dessus de la vallée Grosstal. La descente se fait par les flancs du Schwalmis, striés de bandes rocheuses. C’est l’une des rares régions du monde où vit la Veloutée de la Suisse centrale. Comme les températures grimpent, cet escargot aimant le frais continue de prendre de l’altitude, mais les montagnes de la région ne seront bientôt plus assez hautes pour compenser le réchauffement climatique. En passant «Bei den Seelenen», on aperçoit plusieurs lacs ensoleillés sertis dans les prairies vallonnées. Dans leurs eaux peu profondes se reflètent les sommets Uri Rotstock, Brunnistock et Blackenstock. Le chemin de randonnée descend sur Gitschenen en passant par les alpages Ober et Unter Bolgen. La température remonte à mesure que l’on descend. Les marcheurs pourront choisir entre deux auberges à proximité de la station de télécabine pour se sustenter avant de rentrer.
Vue panoramique sur le Rigi N° 1558
Rigi Scheidegg — Rigi Kulm • SZ

Vue panoramique sur le Rigi

Il est rare qu’une région de montagne soit aussi bien desservie que celle du Rigi. Voilà pourquoi des groupes de touristes du monde entier rejoignent le sommet en train à crémaillère et n’en descendent que pour prendre quelques photos. Ceux qui aspirent à une plus grande quiétude emprunteront le téléphérique modernisé à Kräbel, au-dessus d’Arth-Goldau. Il mène en six minutes à peine vers le belvédère de Rigi Scheidegg, où commence le sentier panoramique vers Rigi Kulm. Jusqu’à Rigi Wölfertschen, le chemin est adapté aux fauteuils roulants. A Wölfertschen, il est possible d’emprunter le train qui se dirige vers Rigi Kulm ou Arth-Goldau. La randonnée jusqu’à Wölfertschen passe par un chemin plutôt plat depuis la Scheidegg en faisant un arc de cercle près de quelques maisons de vacances. Suivent de vertes prairies où paissent les vaches. L’itinéraire passe ici et là près d’un alpage, parfois associé à une petite exploitation alpestre. Des bancs permettent régulièrement de se reposer et d’admirer la vue. A Dossenbach, le parcours emprunte un tunnel puis rejoint d’abord Rigi Unterstetten et Rigi First. A la gare de Wölfertschen, le chemin se transforme en un étroit sentier qui grimpe en pente raide vers Staffel. Par la suite, il conserve sa forte déclivité. Les touristes sont nombreux à parcourir à pied le court trajet entre Kulm et Staffel. Peu à peu, la vue s’ouvre de tous côtés. Les lacs de Zoug, de Lauerz puis à nouveau celui des Quatre-Cantons sont bien visibles. Les marcheurs, essoufflés après la montée, peuvent maintenant faire une halte et profiter de la vue, par exemple depuis l’une des nombreuses auberges de montagne présentes le long de l’itinéraire.
Plaisir printanier N° 1510
Sursee — Nebikon • LU

Plaisir printanier

Le fracas du tonnerre se rapproche, devient assourdissant; un sifflement strident retentit au passage d’un train express rempli de pendulaires. Qu’il est agréable de retrouver le silence du petit matin, une fois quittée la gare de Sursee. Un chemin bien balisé mène à travers la forêt de Sursiwald jusqu’au lac pittoresque de Mauesee. Une petite île y abrite le château de Mauensee, dont la première mention remonte à quelque 830 ans. Il est malheureusement impossible de visiter cette propriété privée et son jardin idyllique. Mais quelle belle vue de loin! Le chemin mène à travers champs jusqu’au village de St. Erhard, nommé «Deret» par les vrais Lucernois, puis monte en pente douce sur le Santeberg. Cette jolie chaîne de collines de grès offre une vue grandiose sur les sommets alpins encore enneigés. Difficile d’imaginer que le Santeberg est formé de sable compressé, charrié il y a 22 millions d’années par un grand océan. Près de Kaltbach, des grottes ont été creusées dans le Santeberg. Aussi froides et humides qu’un cachot, elles servent à l’affinage du noble emmental et d’autres fromages. Au prix de quelques gouttes de sueur, les randonneurs découvrent une jolie aire de repos dotée d’un foyer à l’orée de la forêt de Pfarrwald. Le chemin, parfois étroit, parfois large, mais toujours varié, mène à travers bois puis longe prés et champs fleuris jusqu’au point culminant, la colline de Chätzigerhöchi (699 m). Les yeux rivés sur les Alpes de Suisse centrale, on réalise alors: quelle chance de randonner en Suisse! Le chemin descend en étroits zigzags jusqu’à Nebikon, où l’on peut prendre le train pour revenir au point de départ de cette belle journée de marche.
Le Schächental d’en haut N° 1544
Ober Axen — Klausenpass • UR

Le Schächental d’en haut

On a beau savoir que les faucheurs de foin sauvage s’activent sur des pentes abruptes, on s’étonne malgré tout de l’à-pic quand on emprunte le sentier des foins sauvages. Les versants sont escarpés, le fanage n’est donc pas une partie de plaisir. Pour s’y rendre, on prend la télécabine d’Oberaxen à «Flüelen, Gruonbach». Les lève-tôt gravissent les 500 premiers mètres à l’ombre des pins. Après la rude montée, les marcheurs ont bien mérité une pause-café à l’alpage de Franzen: le point de vue au-dessus du bistrot s’y prête bien. Pour longer le flanc du Rophaien, il faut avoir le pied sûr. Les faucheurs œuvrent de mi-juillet à fin août. Leur travail, certes fascinant, crée des nuisances sonores à cause des souffleuses et hélicoptères. Dès Unter Hüttenboden, le paysage est marqué par un terrain vallonné recouvert de sapins. On atteint bientôt le chemin panoramique de la vallée de Schächental. Du bistrot de Fleschsee, il vaut la peine de faire un petit détour pour admirer la vue depuis le sommet du Hüenderegg avant de rejoindre la télécabine de Ruogig, puis l’auberge Skihaus Edelweiss. Le lendemain, on grimpe jusqu’au col de Chinzig Chulm, où l’on découvre une petite chapelle ainsi qu’un imposant panorama. De là, le chemin panoramique du Schächental descend vers le col du Klausen. Après Heger Wald, la route de gravier se transforme en sentier sauvage et isolé; il monte et descend à travers bois et pierriers. Après avoir dégusté une soupe revigorante à l’Alpbeizli Heidmanegg, on reprend la route en dessous de l’hôtel Klausen-Passhöhe, puis on longe le joli ruisseau de Niemerstafelbach jusqu’au col du Klausen.
Tout en haut du Chaiserstuel N° 1549
Alp Sinsgäu — Bannalp Kreuzhütte • NW

Tout en haut du Chaiserstuel

Proche de Lucerne, le Chaiserstuel est une montagne appréciée. Trois téléphériques mènent à ses abords. Cette randonnée familiale passe par un chemin de randonnée alpine exigeant. Son niveau exigeant convient à des enfants entraînés, au pied sûr. Elle débute à Oberrickenbach avec le tout petit téléphérique pour paysans de l’Alp Sinsgäu. En fait, il y a deux cabines, et l’une d’elles est même ouverte. Pour mieux faire passer le début de la randonnée sur la petite route, jusqu’à Rinderstafel, les parents ont tout intérêt à prévoir un jeu. L’itinéraire devient ensuite plus intéressant. A la Sinsgäuer Schonegg, une première vue panoramique se dévoile. Là commence le chemin balisé en blanc-bleu-blanc, dont une petite partie passe sur une crête. La montée suivante, longue et plus raide, est difficile, surtout s’il a plu récemment. Le chemin est alors glissant et les bâtons se révèlent bien utiles. Il est conseillé de ne pas effectuer la randonnée en sens inverse. Le chemin débouche sur une large arête et il faut marcher dans un pierrier, presque sans trace, jusqu’au Chaiserstuel. Tout à la fin, une petite escalade sans difficulté attend les marcheurs. Le sommet est large et recouvert d’herbe. La descente s’effectue par le chemin de randonnée de montagne. Les marcheurs attentifs verront des fossiles de moules et de bouts de coquilles d’escargot. Dès que le terrain devient plus plat, il est aussi possible, avec une certaine prudence, d’élargir son champ de recherches. Le mieux est de photographier ses trouvailles, pour garder le sac léger et permettre aux randonneurs suivants d’admirer ces fossiles, dont quelques beaux exemplaires se trouvent aussi sur le chemin qui mène à la Kreuzhütte et à ses abords immédiats.
Dans le bois enchanté sous l’Ortstock (GL) N° 1586
Grotzenbühl • GL

Dans le bois enchanté sous l’Ortstock (GL)

Les sapins sont recouverts d’un épais manteau blanc. Chevreuils, renards et écureuils ont laissé des traces dans la neige. Seul le sifflement occasionnel d’un oiseau rompt le silence. La forêt située au pied de l’Ortstock est le royaume du nain Bartli, la mascotte de Braunwald. Ici, en cette journée d’hiver ensoleillée mais glaciale, la magie semble soudain bien réelle. La randonnée qui traverse cette belle forêt enneigée commence à la station supérieure de Grotzenbühl. Un chemin de randonnée hivernale bien aménagé et balisé mène jusqu’à la piste de ski et l’emprunte quelque temps dans la montée vers Gumen. Il quitte ensuite la piste puis, loin des remontées mécaniques et des skieurs, traverse un charmant paysage vallonné que seuls quelques skieurs de randonnée sillonnent en hiver. À mi-chemin, on peut faire un crochet par le restaurant Ortstockhaus et s’y reposer en admirant la vue. On s’attaque ensuite à la dernière montée bien raide jusqu’à Gumen. Là-haut, on a le choix: si l’on est fatigué, on peut redescendre en télécabine-télésiège «combi» dans la vallée. Sinon, on peut continuer sur le chemin de randonnée hivernale, à travers une galerie panoramique qui offre une vue magnifique sur les Alpes glaronnaises, et rejoindre la station supérieure de Seeblengrat. De là, un télésiège redescend dans la vallée. Alternativement, on peut suivre le troisième tronçon du chemin de randonnée hivernale: sur la crête du Chnügrat, le chemin traverse alors une autre forêt enneigée jusqu’à atteindre Grotzenbühl.
Plaisir pour toute la famille à Klewenalp N° 1365
Klewenalp — Stockhütte • NW

Plaisir pour toute la famille à Klewenalp

Quelques minutes en téléphérique suffisent pour rejoindre ce véritable paradis des sports d’hiver pour le ski, la luge, la randonnée ou se restaurer, le tout à un prix adapté aux familles. Le lieu est parfois agité les week-ends d’hiver ensoleillés. La randonnée en raquettes menant à la Stockhütte s’éloigne du tumulte des pistes de ski pour descendre à travers une forêt mystérieuse direction Rinderbühl. Elle commence par une brève montée d’une centaine de mètres de dénivelé suivant un chemin de randonnée hivernale balisé et une piste de ski jusqu’au bar extérieur vers la grande antenne. L’aventure commence ici: fini l’effervescence, la randonnée descend désormais sur un étroit sentier en lacets à travers la forêt enneigée. Les raquettes sont indispensables. Les enfants seront ravis: une surprise les attend à chaque intersection, un troll, des traces de lièvre dans l’épais manteau de poudreuse... Le calme de l’hiver semble régner, mais soudain, alors que les randonneurs passent sous un arbre, une branche se plie sous le poids de la neige et répand ses flocons. Le chemin balisé finit à Twäregg: on prend la piste de luge vers le chemin «oberen Holzweg» pour descendre vers la Stockhütte. Sur certaines cartes, seul Rinderbühl est indiqué. Ici, les randonneurs déchaussent leurs raquettes et les accrochent sur leur sac: si la neige est suffisante, ils terminent la randonnée en beauté avec une descente en luge jusqu’à Emmetten, la station inférieure de la télécabine (location d’une luge: 10 fr.). La boucle est bouclée par un bref trajet en car postal jusqu’à Beckenried. Cette randonnée familiale divertissante restera gravée en mémoire.
Hospitalité hivernale à Hoch Ybrig N° 1198
Hoch-Ybrig, Talst. Weglosen — Druesberghütte • SZ

Hospitalité hivernale à Hoch Ybrig

Alors que le souffle forme une buée dans l’air froid du matin, le cri d’un oiseau retentit; outre ce cri, seul le crissement régulier des raquettes rompt le silence. Ce n’est pas toujours le cas sur le chemin qui mène à la cabane de Druesberg. La montée est commune aux skieurs, aux randonneurs en raquettes, aux randonneurs hivernaux et même aux lugeurs plus tard dans la journée, lors de leur descente effrénée. Néanmoins, la montée reste un vrai plaisir, surtout lorsque les sapins et sommets sont recouverts d’une épaisse couche de neige fraîche. Depuis la station de Weglosen, le sentier longe la vallée avant de gravir une pente raide pour écourter le premier virage. Les randonneurs empruntent ensuite le chemin carrossable qui décrit de larges courbes à travers la forêt de Chäserenwald jusqu’aux pâturages hivernaux situés à 1420 m d’altitude. Il faut compter encore une demi-heure et 160 mètres de dénivelé avant d’atteindre la cabane de Druesberg; on peut continuer sur le chemin de randonnée hivernale balisé ou couper à travers champs. Il reste peut-être même un peu de souffle aux randonneurs pour faire une boucle supplémentaire en direction de la cabane de Sattlerhütte ou de la chapelle de Druesberg. Quoi qu’il en soit, il est possible de faire une agréable pause à la cabane accueillante, qui dispose également de 50 lits. Fondue, röstis aux lardons ou schublig zougois, même la plus grande faim sera rassasiée ici. Le temps passe vite lorsque l’on profite des rayons de soleil et de la magnifique vue sur les sommets de Hoch-Ybrig. Il est bientôt l’heure de réfléchir à la descente. Outre en raquettes, les randonneurs peuvent redescendre en Snow-Gämel (un tabouret monté sur un ski carving qui se pilote à l’aide de poignées latérales), en luge, en «chameau à neige» ou en «tram à neige». Tous ces véhicules peuvent être loués à la cabane. Difficile de faire son choix...
La vallée de la Rontal, aux portes de Lucerne N° 1585
Luzern, Unterlöchli — Gisikon-Root • LU

La vallée de la Rontal, aux portes de Lucerne

Une soirée du samedi qui s’éternise et voilà que le dimanche est déjà bien entamé. Faut-il pour autant s’énerver d’avoir raté le premier train pour les montagnes? Non, car le chemin panoramique de la Rontal aux portes de Lucerne est magnifique, riche en aventures et aisément accessible en transports publics. L’itinéraire commence à l’arrêt «Unterlöchli», à dix minutes en bus de la gare de Lucerne. Tout le parcours est doté d’indicateurs de direction blancs. Il a été inauguré en 2018 grâce à une étroite collaboration entre les communes pour permettre à la population de jouir d’une randonnée en continu. Pour ce faire, le réseau de chemins de randonnée pédestre a été complété, de jolis bancs installés et trois belles aires de grillades aménagées. Ce chemin, qui alterne entre des prés ouverts invitant à oublier le stress quotidien et des passages silencieux en forêt, a beaucoup à offrir. Après avoir traversé le premier charmant ruisseau, les randonneurs empruntent un chemin plat à travers des vergers, longent un biotope et croisent des fermes très actives, dont certaines vendent des produits locaux. À partir de Spächte, le tronçon est en grande partie revêtu en dur et à Oberdierikon, il traverse une route très fréquentée. Après ce passage, les randonneurs sont plus fortement sollicités et la randonnée, plutôt raide, en devient vraiment une. L’itinéraire s’étend longuement dans la forêt en partie sur un sentier, traverse des ravins escarpés en empruntant parfois des escaliers. Le foyer aménagé, les tables et les bancs permettent une pause grillades avant de profiter de nouveau, à Obermettlen, d’une jolie vue sur la Rontal. À partir d’Unterkienzen, l’itinéraire quitte le chemin panoramique de la Rontal et retourne en terres civilisées, en redescendant sur un tronçon raide, en partie sur des routes, vers la gare de Gisikon-Root. On peut alors rejoindre Lucerne en train en un quart d’heure et profiter de la soirée du dimanche entre amis.
Randonnée de Melchsee-Frutt à Tannalp N° 1533
Melchsee-Frutt • OW

Randonnée de Melchsee-Frutt à Tannalp

Melchsee-Frutt offre à chacun de nombreuses possibilités de pratiquer les sports d’hiver sur des pentes faciles et de profiter de la neige. Cette randonnée hivernale mène du lac de Melchsee à son voisin, le Tannensee, en passant par Distelboden, puis à l’alpage de Tannalp, d’où l’on retourne à Melchsee-Frutt en empruntant un chemin rectiligne. De la station supérieure de Melchsee-Frutt, il faut d’abord descendre sur la droite jusqu’à Frutt, un véritable petit village alpestre qui abrite même quelques commerces. Longeant la rive droite du Melchsee, on parvient ensuite à la chapelle, située sur une petite presqu’île qui s’avance sur le lac gelé et à laquelle on accède par un pont. La randonnée passe ensuite par Distelboden et la station inférieure du téléphérique de Bonistock. D’ici, on emprunte le chemin de randonnée hivernale balisé qui effectue un vaste demi-cercle jusqu’au Tannensee. Le chemin longe le barrage jusqu’à la rive droite du lac. Puis c’est par un chemin de randonnée hivernale que l’on parvient à l’auberge de montagne de Tannalp, en bordure du hameau. Pour le retour, on emprunte le même itinéraire jusqu’au barrage, puis un deuxième tracé en ligne droite sur un chemin large et sûr qui longe la pente rocheuse du Bonistock jusqu’aux bâtiments d’alpage de Mülleren. Le retour à la chapelle marque la fin du circuit. L’ascenseur panoramique, proche de là, permet d’alléger de 40 mètres la petite montée jusqu’à la station supérieure. La randonnée rallie les deux lacs sur un parcours sans grand dénivelé et offre une vue grandiose sur les Alpes environnantes: le Bonistock, le Rotsandnollen, le Graustock, le Titlis ou encore les Wendestöcke.
En raquettes sur le Gumm N° 1532
Melchsee-Frutt • OW

En raquettes sur le Gumm

La télécabine qui relie Melchsee-Frutt dépose les visiteurs aux abords d’un véritable petit village alpestre. Pour y accéder, il suffit d’emprunter le chemin qui mène au lac. Sur ce tronçon, pas besoin de raquettes: ce n’est qu’à Distelboden qu’il faut les chausser. D’ici, suivre l’itinéraire marqué de piquets roses en direction du Gumm, la crête qui s’étend du Balmeregghorn à Ärzegg et Tannalp. Le terrain n’est pas escarpé mais légèrement vallonné et extrêmement varié. Un coin idéal pour la randonnée en raquettes, en somme. Depuis le point culminant, soit la croix située à 2141 m d’altitude, la piste de randonnée en raquettes file en ligne droite vers le nord-est, longeant la rive gauche du Tannensee avant d’atteindre l’auberge de montagne de Tannalp. Cet ancien cantonnement militaire situé à l’orée d’un hameau alpestre a du charme. C’est ici que se termine la randonnée en raquettes. La deuxième partie du circuit consiste en une agréable randonnée hivernale qui longe la rive droite du Tannensee pour revenir à Melchsee-Frutt. Au lieu de traverser le petit village de Frutt, on peut emprunter l’ascenseur panoramique. D’hôtels en maisons de vacances, on rejoint ensuite la station supérieure. Lorsque les conditions neigeuses sont bonnes, on peut effectuer cette randonnée en raquettes tout l’hiver. Ici, la saison hivernale s’achève généralement début avril, lorsque les premières fleurs éclosent dans la vallée. C’est alors le lac, et non la neige, qui attire les visiteurs. Il est temps pour les hôtels et les restaurants de Melchsee-Frutt de fermer, tandis que les employés des remontées mécaniques se préparent pour la saison estivale.
Sur le sentier frontalier du Napf 2 N° 1541
Luthern Bad — Fankhaus (Trub), Schulhaus • LU

Sur le sentier frontalier du Napf 2

La journée est placée dès le début sous le signe du miracle: après un voyage matinal dans le car postal qui roule vers Luthern Bad, les randonneurs frissonnent encore un peu au moment de plonger bras et pieds dans les bains d’eau froide souterraine. Mais la source du Badbrünnli a des vertus réputées curatives depuis qu’en 1581, elle a guéri – du moins le dit-on – le paysan Jakob Minder qui souffrait depuis 20 ans de la goutte. Une fois bien revigoré, il faut monter à travers champs en direction du Napf, en passant devant les auberges de Badegg et de Niederenzi. A partir de celle-ci, la randonnée offre de beaux panoramas, passe par des prairies et des forêts, puis longe la Napfflue jusqu’au Napf. Par temps clair, les sommets célèbres sont nombreux: Titlis, Eiger, Mönch et Jungfrau, jusqu’à la chaîne du Jura, ainsi que la région de collines de l’Emmental et de l’Entlebuch. Mais la vue n’est pas tout, et la deuxième partie de la randonnée, qui suit toujours la frontière entre les cantons de Lucerne et de Berne, ne manque pas d’intérêt. Après Stächelegg et Trimle, la marche se poursuit sur la crête. Même ceux qui souffrent du vertige s’y sentiront en sécurité. Le chemin est large ou alors passe dans la forêt. La randonnée se déroule à nouveau dans les bois et les prés avec parfois un endroit dégagé où un banc permet souvent d’admirer la vue. Les grandes montées et descentes sont limitées. En contrebas, la faille profonde du Fankhausgraben. Ici, la randonnée est paisible. Peu après Hängeleflue, ne pas oublier de faire un petit détour par la buvette de la Schwesternbodenalp, qui vend une très bonne glace fabriquée par des paysans de l’Emmental. A déguster en rejoignant le Champechnubel et en admirant une nouvelle fois la vue.
Sur le sentier frontalier du Napf 1 N° 1540
Eriswil, Hinterdorf — Luthern Bad • BE

Sur le sentier frontalier du Napf 1

Au XVIe siècle, les Lucernois catholiques ne goûtaient guère au mouvement religieux qui se répandait dans le pays et voulaient freiner la Réforme. Il fallait donc marquer clairement la frontière qui les séparait du canton de Berne réformé, d’autant plus que des disputes territoriales survenaient régulièrement entre voisins. En 1565, l’avoyer et chevalier de Lucerne reçut l’ordre d’ériger dans le Napf, sur la crête séparant la localité bernoise d’Eriswil du village lucernois de Luthern, une «Hagstelli», une haie intangible plantée de hêtres, érables, frênes et épicéas. Celle-ci a survécu aux hostilités entre les deux cantons et, à quelques arbres près, se dresse toujours au même endroit. Elle est classée et protégée et certains de ses spécimens seraient âgés de plus de 400 ans. Pour voir de ses propres yeux la frontière végétale, il faut d’abord gravir l’Ahorn, en une heure et demie à travers la forêt, depuis Eriswil Hinterdorf. Après un détour par l’Alp Brestenegg vient l’itinéraire de la Hagstelli. De beaux passages attendent les marcheurs après l’Ahorn et à l’Alp Ober Scheidegg, où la rangée d’arbres est intacte. Les nombreux ravins et pentes abruptes à traverser rendent l’aventure palpitante. La région du Napf est sauvage, pleine d’ornières et donne parfois l’impression de tourner en rond, mais ce n’est pas le cas, comme le confirme l’arrivée sur le Hochänzi. Devant soi, le Napf puis, alignées à l’horizon, les Alpes bernoises. Un dernier passage jusqu’à Niederenzi et les terres bernoises réformées sont franchies. Reste la descente sur d’agréables sentiers, à travers forêts et prairies, vers le lieu de pèlerinage de Luthern Bad. Le Badbrünneli et ses eaux aux vertus curatives attire des pèlerins du monde entier, et même des Bernois!
Tour des quatre lacs au cœur de la Suisse N° 1502
Melchsee Frutt — Engelberg • OW

Tour des quatre lacs au cœur de la Suisse

Éclairé par le soleil matinal, le lac de Melchsee brille de mille feux. Sur le haut plateau de Melchsee-Frutt, l’air est frais et pur, et le paysage magnifique. En passant par les quatre joyaux que sont les lacs de Melchsee, Tannensee, Engstlensee et Trüebsee, cette randonnée jusqu’à Engelberg ravit le corps, l’esprit et l’âme des marcheurs. Elle parcourt presque 19 kilomètres en environ six heures, mais familles et enfants y trouveront leur compte, car les remontées mécaniques permettent de raccourcir le temps de marche. Peu après Melchsee-Frutt, l’itinéraire monte légèrement le long du Bonistock et rejoint le Tannensee. La vue est splendide et les sommets alentour se reflètent dans le lac. L’auberge Tannalp, accessible par le train de Fruttli, offre la possibilité de se restaurer. Quelque 130 mètres plus bas se trouvent Engstlenalp et l’hôtel du même nom, qui rappelle des temps anciens, lorsqu’on utilisait des bêtes de somme pour passer les cols. L’Engstlensee est un peu caché. Pour le voir, il faut d’abord atteindre la crête de la vallée de Schaftal. Les randonneurs arrivent ensuite au col du Jochpass, où le chemin de randonnée de montagne bifurque vers le nord-est en dessous de l’auberge de montagne. Une piste de VTT longe le télésiège jusqu’au lac de Trüebsee. Les randonneurs et les vététistes ont ainsi des itinéraires dédiés. Ce n’est qu’une fois arrivé au Trüebsee, pris d’assaut par les touristes, que l’on prend conscience du rayonnement international dont jouit Engelberg. La descente à Engelberg via Gerschnialp et Bänklialp est recommandée, mais les marcheurs fatigués pourront emprunter la télécabine.
Sur les traces de Souvorov par le Chinzig UR N° 1499
Gitschen — Biel • UR

Sur les traces de Souvorov par le Chinzig UR

La traversée du col du Gothard pour rejoindre Altdorf puis celle du col de Chinzig pour rejoindre la vallée de Muotatal, fin septembre 1799, ont certainement coûté des efforts surhumains au général Souvorov et à ses 21 000 hommes. Aujourd’hui, la randonnée par le Chinzig est bien plus agréable, avec des chaussures de randonnée confortables, le soleil dans la nuque et des chemins de randonnée de montagne bien balisés. Par ailleurs, deux téléphériques aident à modérer les dénivelés. Après un trajet sinueux en car postal (réservation obligatoire) de Sisikon à «Riemenstalden, Chäppeliberg», on rejoint Gitschen en téléphérique. Il faut faire preuve de patience en cas de forte affluence, car la cabine ne compte que quatre places. Le chemin débute tranquillement en direction de la cabane du CAS Lidernenhütte puis monte jusqu’au Mälchbödeli en passant devant Ober Hüttli, pour rejoindre enfin Chli Tisch par des alpages. Là, on a une vue plongeante sur le lac de Spilauer See. Peu avant le sommet de Rossstock, le chemin bifurque à gauche et descend jusqu’au col de Rossstocklücke par un court raidillon sécurisé par des chaînes, puis par un pierrier. Le chemin désormais blanc-bleu-blanc mène au flanc sud-est du Rossstock sur un couloir praticable. Ce passage clé est cependant accessible sans problème et réserve une bonne dose de plaisir aux enfants aguerris. L’on atteint bientôt le Chinzig par les prés. Aujourd’hui, on y trouve un refuge et une petite chapelle. Une messe de montagne y est célébrée tous les 15 août. Sur les traces de Souvorov, un large chemin redescend vers Biel, où une auberge de montagne permet de faire passer le temps en attendant le téléphérique. Heureusement que ce «bon vieux temps» est révolu!
Unesco Biosphäre Entlebuch N° 1695
Schüpfheim — Chappelbodenbrücke • LU

Unesco Biosphäre Entlebuch

Vielerorts sind Bäche und Flüsse in ihrem Lauf durch Verbauungen eingezwängt und für Wanderwege, die nahe am Wasser entlang führen, gibt es oftmals wenig Raum. Nicht so entlang der Kleinen Emme in der Biosphäre Entlebuch. Hier werden die Wanderer auf dem Abschnitt zwischen Schüpfheim und der Chappelbodenbrücke durch unberührte Flusslandschaften geführt. Die gemütliche und wenig anstrengende Wanderung beginnt beim Bahnhof Schüpfheim. Die ganze Strecke ist sehr gut markiert und man folgt bei Abzweigungen jeweils den Wegweisern Richtung Wolhusen und der Bezeichnung Emmenuferweg. Bereits kurz nach dem Start wandert man Hand in Hand mit der Kleinen Emme und lauscht dabei dem Geplätscher des Wassers. Das kurze Wegstück abseits des Ufers bei der Zinggebrügg ist bald überwunden. Bei Hasle überquert man das Gewässer, um kurz darauf über eine Holzbrücke wieder auf die rechte Uferseite zurückzukehren. Schon bald wartet ein schattiger Rastplatz, der zur Pause einlädt. Beim Dorf Entlebuch führt der Weg erneut etwas abseits der Kleinen Emme am Bahnhof und an einigen Industriebauten vorbei. Im nun folgenden Abschnitt bis zum Auengebiet Emmenmätteli, wo eine Tafel auf vergangene Unwetter hinweist, fliesst die Kleine Emme recht wild in ihrem natürlichen Bett. Man kann nur erahnen, wie sich das Wasser bei einem heftigen Gewitter den Weg zwischen den Felsen hindurch bahnt. Kurz vor dem Ziel bei der Postautohaltestelle "Chappelbodenbrücke" fällt das mit grossen Nagelfluh-Felsen durchsetzte Bachbett auf. Mit etwas Glück lässt sich zum Abschluss noch eine Wasseramsel entdecken. Sie ist der einzige Singvogel, der tauchen kann und so seine Nahrung findet.
Le Rigi, roi des sommets N° 1694
Rigi Kaltbad — Rigi Scheidegg • SZ

Le Rigi, roi des sommets

Le meilleur moyen de vérifier si le Rigi est à la hauteur de son surnom («roi des sommets») est de randonner dans ce massif montagneux de Suisse centrale situé entre les lacs de Zoug, de Lauerz et des Quatre-Cantons. Il est à noter qu’on n’est guère seul sur cet itinéraire, ce qui indique que le surnom du Rigi n’est pas dû au hasard. On arrive à Rigi Kaltbad en téléphérique depuis Weggis ou en train à crémaillère depuis Vitznau. La randonnée commence à la gare et suit les panneaux indiquant Rigi Scheidegg. On atteint rapidement la bifurcation de First, où l’on tourne à droite pour emprunter le chemin des falaises. Impressionnant et bien sécurisé, celui-ci suit les falaises de poudingue escarpées. La vue sur le lac des Quatre-Cantons et les nombreuses chaînes de montagnes est splendide. Peu après, le pont piétonnier près d’Unterstetten surgit. La structure actuelle n’a que quelques années, mais le train à crémaillère montait autrefois au Rigi en empruntant l’ancienne structure. Après l’avoir franchi, on quitte la route d’alpage pour suivre le panneau indiquant «Oberstafel / Hinder Dossen Seeweg». Après une brève montée raide, le chemin redescend doucement jusqu’à la bifurcation d’Oberstafel. Il remonte ensuite à gauche près du chalet d’alpage. Puis à Hinder Dosse, il traverse la route pour rejoindre le chemin jusqu’à Rigi Scheidegg. L’inhabituelle tour panoramique en forme d’arche avec une vue à 360° fait vite oublier les efforts de l’ascension. Les tableaux panoramiques aident à s’orienter dans le paysage.
Un lac de montagne sous haute garde N° 1304
Arnisee • UR

Un lac de montagne sous haute garde

Cette randonnée de montagne permet de visiter deux refuges extrêmement bien situés. Après un court voyage à bord d’un petit téléphérique, la randonnée commence près du charmant lac d’Arnisee, utilisé comme lac de retenue depuis plus de cent ans. Le chemin monte d’abord en pente plutôt raide pendant environ une heure et sinue longtemps à travers bois, franchissant des racines noueuses et gravissant des marches çà et là. Dans la clairière, on aperçoit déjà le premier banc, qui offre l’occasion aux randonneurs de faire une pause et d’admirer la vue à couper le souffle sur le lac d’Arnisee et la vallée du Maderanertal. Tout près de la cabane du Sunniggrathütte, un lac invite à la baignade. La randonnée continue plus loin derrière la cabane, puis monte jusqu’au chemin panoramique de la crête du Sunnig Grat. Les randonneurs peuvent bifurquer à droite pour gravir le sommet et savourer la magnifique vue sur le lac d’Uri, ou tourner à gauche et longer les flancs de la montagne. Des chèvres les accompagnent et leur présentent leurs chevreaux avec fierté. Alors que les sommets s’élèvent dans le ciel de façon dramatique, le chemin de randonnée de montagne traverse les «Planggen». Au niveau du col de Furggi, il est possible de tourner à gauche et de descendre dans la vallée. Il faut ensuite s’aider de ses mains pour franchir deux passages tout de même sécurisés par des cordes. La dernière montée jusqu’à la cabane de Leutschach CAS est un peu longue, mais à l’arrivée on profite de la vue sur les lacs d’Obersee et de Nidersee, point d’orgue de la journée. Les eaux turquoise du Nidersee sont encerclées par les pics acérés des montagnes. L’Obersee, agrémenté d’un sentier Kneipp, d’un radeau et d’une chaise longue confortable, invite les randonneurs à faire une pause. On peut aussi passer la nuit dans la cabane (réservation obligatoire) et prendre le chemin du retour à travers les vertes prairies d’Uri en direction de l’Arnisee le jour suivant.
D’Oberberg à Ibergeregg N° 1485
Oberberg St. Karl • SZ

D’Oberberg à Ibergeregg

Même si l’itinéraire de retour emprunte parfois le tracé de l’aller, la randonnée hivernale qui mène d’Illgau à Ibergeregg est très variée, de par la diversité des paysages et des points de vue toujours changeants. Avec son exposition plein sud, le soleil est très présent et la vue magnifique. Le parcours est entièrement balisé de panneaux roses en bois. Ainsi, on ne risque pas de se perdre, même lorsque le chemin traverse une piste de ski, ce qui n’arrive de toute façon que dans la partie supérieure de l’itinéraire, et ce rarement. Au point de départ de St-Karl, deux chemins sont possibles. Tous deux mènent à Oberberg. Le premier, en direction de l’ouest, débute au terrain de jeux, en forêt, au-dessus de la station du téléphérique. Le second, vers l’est, est un peu plus long et moins raide. On peut réserver cette possibilité pour le retour. Depuis le restaurant Oberberg, le chemin de randonnée hivernale monte modérément, mais de façon continue, vers le lieu-dit de Bleikenboden. Ensuite, on s’approche des pistes du domaine skiable d’Ibergeregg. En longeant une piste bleue, on arrive au restaurant de montagne à hauteur du col. Le sentier d’altitude en direction de Holzegg s’étend au-dessus de la vallée de Schwyz, sans grand dénivelé. Bientôt, les sommets des deux Mythen font leur apparition. La terrasse ensoleillée devant le restaurant alpin Zwäcken est un joyeux remue-ménage les jours de grand beau en haute saison. Le calme qui nous attend à Müsliegg, qui se trouve juste après la bifurcation, est d’autant plus impressionnant. Le chemin de randonnée hivernale, aménagé sur le flanc sud ensoleillé, est à l’extérieur du domaine skiable. Il descend en grandes boucles jusqu’au restaurant des pistes de Grossenboden, offrant les plus belles vues. Une légère montée à travers le domaine skiable ramène à Bleikenboden, d’où l’on peut revenir à St-Karl par le même chemin que lors de l’ascension.
Traverser l’Entlebuch le long de la Petite Emme N° 1472
Wolhusen, Neuemsern-Rossei — Hasle LU • LU

Traverser l’Entlebuch le long de la Petite Emme

La région du Napf, qui compte l’Entlebuch, est un massif montagneux sinueux composé de poudingue. Après le retrait des glaciers, la Petite Emme a assumé le rôle de jardinier paysagiste pendant des millénaires et elle continue de le faire aujourd’hui, parfois de manière dramatique, comme en 2005 lorsque les violentes intempéries ont causé d’importantes inondations, des glissements de terrain et des coulées de boue. Depuis Neuemsern-Rossei, où l’on peut prendre un bon café dans un grill, on revient quelques mètres en arrière sur la route, jusqu’au pont qui mène sur l’autre rive. D’ici, le chemin prend la direction de l’amont puis fait une boucle en suivant la rivière Fontanne, qui draine une part importante de la région du Napf. On rencontre parfois des chercheurs d’or dans la Fontanne, qui ne trouvent en général que de très fines paillettes dans leur pan. Pourtant, selon la légende, le cœur du Napf recèlerait une immense pépite d’or... Peu après le pont Kappelbodenbrücke, la rivière nous offre un spectacle inattendu. À cet endroit, la Petite Emme a creusé plusieurs entailles dans le sol en poudingue et s’y infiltre en bouillonnant. Attention, les rochers sont glissants! L’arrivée à Entlebuch est presque surréaliste: après avoir traversé un paysage riverain très sauvage par endroits, on débouche subitement au milieu d’énormes bâtiments de sociétés de vente par correspondance. Derrière le village, on revient sur les rives de la Petite Emme puis on marche tantôt au bord de l’eau, tantôt plus en hauteur. Peu avant Hasle, Feldgüetli, une grande place de jeu, d’activités sportives et de grillade, invite les randonneurs à faire une pause prolongée. Si l’on veut manger un bout avant de rentrer, on peut faire un petit crochet depuis la gare jusqu’au village de Hasle, où l’on trouve des restaurants et des supermarchés.
Entre les vallées de Bisistal et de Muotatal N° 1209
Schwarzenbach — Muotathal • SZ

Entre les vallées de Bisistal et de Muotatal

Avouons-le: «Dräckloch» (que l’on pourrait traduire par «trou crasseux») n’est pas un nom très engageant pour un alpage... Est-ce pour cela qu’on y rencontre peu d’autres promeneurs? On le remarque déjà à l’arrêt de bus Schwarzenbach, dans la vallée de Bisistal: il y a pourtant ici un restaurant accueillant, doté d’une grande place de jeu, mais les seules personnes qui descendent du bus seront probablement celles qui auront lu cette proposition de randonnée. Un petit café pour se mettre en train et on commence par gravir doucement les flancs du bois de Chäsgadenwald, tout d’abord par un chemin carrossable, puis par un chemin de randonnée de montagne. Après l’alpage Gigen, celui-ci s’ensauvage un peu et traverse une forêt pierreuse. Puis vient un raidillon que quelques cordes fixes aident à franchir. Ce n’est pas dangereux, mais il vaut tout de même mieux avoir le pied sûr. Encore un passage étroit, puis on atteint la plaine la plus élevée de cette randonnée, où se trouve la cabane de l’alpage Hinderist. Par temps clair, on voit derrière soi jusqu’à Glattalp, avec les sommets du Höch Turm et de l’Ortstock, à droite le massif karstique de Silberen, et en face le domaine d’Ibergeregg, derrière lequel se dressent les Mythen. On arrive enfin au Dräckloch. Une grange plutôt quelconque est blottie dans une étroite cuvette: le terrain y est sûrement boueux après la pluie. Mais sinon, l’endroit mérite mieux que son nom: dans le pré attenant, vaches et chevaux broutent paisiblement, et le panorama est toujours aussi beau. On continue ensuite de descendre par des tronçons de forêts, des plissements de terrain, d’autres alpages et mayens, des bancs de rochers et des terrains dégagés. Arrivé à Muotathal, on peut traverser le village pour rejoindre l’arrêt de bus «Post». Il y a plusieurs restaurants aux alentours.
Le Sentier des charbonniers N° 1439
Bramboden — Romoos • LU

Le Sentier des charbonniers

Cela fait longtemps que l’or n’est plus qu’une attraction touristique dans la région du Napf. En revanche, les gens du cru fabriquent toujours du charbon de bois. Les charbonniers de l’Entlebuch empilent des bûches d’épineux et de feuillus, créant ainsi d’immenses meules qu’ils enflamment et dont ils surveillent la carbonisation nuit et jour pendant deux semaines. Au printemps et en automne, sur le Sentier des charbonniers entre le lieu de pèlerinage de Bramboden et le village de Romoos, on peut voir les meules fumer, découvrir les cabanes des charbonniers à l’abri du vent et, si l’on a de la chance, observer les charbonniers percer des trous, retirer le charbon ou l’emballer. La randonnée débute près de la jolie église de montagne de Bramboden et passe à travers une gorge étroite, sur des crêtes ensoleillées, devant des cascades et près de parois de poudingue abruptes dans la région lucernoise du Napf. Peu avant Ober Länggrat, un peu à l’écart du chemin de randonnée, se trouve l’auberge Rose-Beizli. Le téléphérique reliant Ober Länggrat à Schwändi n’est plus en service. Le sentier, qui traverse la gorge étroite de la rivière Goldbach, est spectaculaire. A l’époque où les maréchaleries, les fonderies et les verreries consommaient encore du charbon de bois en quantité, Romoos comptait 200 charbonneries. Aujourd’hui, quelques agriculteurs exercent encore l’artisanat d’antan en sus de leur métier. Ils produisent chaque année 100 tonnes de charbon de bois. Les panneaux sur le Sentier des charbonniers renseignent sur le dur labeur de ces derniers, sur les chercheurs d’or et les phénomènes naturels.
Les rives du Bisistal N° 1434
Ibach — Bisisthal • SZ

Les rives du Bisistal

Qui creuse une fosse y tombera. Ce proverbe s’est avéré vrai de manière radicale dans la vallée du Muotatal. Sur le plateau, la rivière s’écoule large et indolente mais, plus à l’est, elle a creusé une gorge étroite que l’on ne pouvait franchir autrefois que par un pont étroit. En 1799, des soldats français brûlèrent le recouvrement boisé du pont lors de combats contre des troupes autrichiennes. Six mois plus tard, les soldats français durent fuir devant l’arrière-garde du général russe Alexandre Souvorov. Ils se précipitèrent sur le pont endommagé et tombèrent dans l’abîme par centaines. Après la guerre, un nouveau pont en bois fut construit à proximité. Il porte le nom de pont Souvorov. L’ouvrage se trouve sur le chemin de rive qui mène d’Ibach à Muotathal. Le début de la randonnée n’est pas très attrayant. En partant de l’église d’Ibach, on commence sur un trottoir et à partir d’Hinteribach, on continue sur une route. Juste au-dessus de la chapelle Maria zum guten Rat, on bifurque sur un joli chemin rural ancien. On atteint vite le pont Souvorov. La gorge longue de plusieurs kilomètres n’est que rarement visible durant la période de végétation, les nombreux arbres poussant sur les flancs escarpés dissimulant ses eaux. A partir de Schlattli, le chemin de randonnée en direction de la vallée est presque plat. Après le champ de tir Selgis, le chemin mène à la route de Vorderen Brügg en passant par Ried, puis à Muotathal en passant par la zone alluviale de Tristel. A Hinterthal, on bifurque dans le Bisistal. Un chemin nouvellement aménagé mène à la route de Zwingsbrügg en passant par le Herrgottstutz, puis longe la Muota jusqu’à Bisisthal en passant par Mettlen. Ce chemin réaménagé a reçu le prix spécial lors du Prix Rando 2018.