Propositions de randonnées • Suisse Rando

1607 entrées ont été trouvées
Elsigenalp N° 0605
Undere Elsige • BE

Elsigenalp

Le Golitschepass et le Stand sont deux sites spectaculaires au‑dessus des vallées de la Kander et de l’Engstlige. On peut rejoindre ces deux points de vue depuis Elsigenalp, près d’Adelboden, en effectuant une boucle agréable. Depuis la station inférieure d’Elsigbach, le téléphérique nous mène d’abord à Elsigenalp. En seulement cinq minutes, on rejoint l’auberge de montagne d’Elsigenalp et le panneau indicateur principal d’Undere Elsige (1800 m). De là, on suit le panneau indicateur en direc~ tion d’Obere Elsige et Golitschepass. Le sentier monte d’abord doucement, puis devient un peu plus raide jusqu’au Golitschepass (2180 m, sans nom sur la carte nationale). Il vaut alors la peine de gravir le sommet de Golitschehöri (2194 m), situé seulement 14 mètres plus haut. Où que l’on se trouve, sur cet itinéraire d’altitude entre la vallée de la Kander et celle de l’Engslige, que ce soit sur le Golitschepass, sur le Golitschehöri ou, peu après, sur le Stand (2280 m), le panorama sur les glaciers au‑dessus de Kandersteg est impressionnant. Pile en face se dressent la Blümlisalp, le Fründenhorn et le Doldenhorn; un peu plus bas, on voit le lac d’Oeschinen. Depuis le Golitschepass, on rejoint Stand en seulement 25 minutes. De là, on suit le sentier descendant à droite (piquets blanc‑rouge~ blanc et balisage de même couleur sur la roche) et on rejoint la rive du petit lac d’Elsigsee à travers des pâturages aux herbes hautes. Un endroit magnifique pour terminer la journée, avant de revenir au téléphérique en une petite demi‑heure.
La vallée de Conches N° 0606
Münster — Grimselpass • VS

La vallée de Conches

Cet itinéraire suit une terrasse ensoleillée sur toute la longueur de la vallée de Conches, de Bellwald à Oberwald. Comme dans un film, nous voyons défiler cette haute vallée alpine authentique. De vieilles maisons brûlées par le soleil, de pittoresques églises et chapelles et des champs cultivés témoignent d’une culture vieille de plusieurs siècles, au pied de trois cols et le long du Rhône. Les sommets glacés apportent une brise rafraîchissante les jours de grande chaleur et rehaussent le panorama. Le paysage est traversé par la Matterhorn-Gotthard-Bahn, qui permet également aux randonneurs de descendre dans chaque village de la vallée et d’accéder à cet itinéraire d’altitude. En combinant celui-ci avec une montée au col du Grimsel, voire avec un détour par le Jostsee, on aura la certitude d’avoir découvert les plus beaux atouts de la vallée de Conches: forêts, cols, sommets, glaciers et lacs. Il ne reste alors plus qu’à se plonger dans sa culture. Pour cela, on choisira Münster, où il fait bon flâner entre les maisons plusieurs fois centenaires. On pourra même boire un café dans des établissements ayant accueilli autrefois Goethe et Thomas Platter. En rejoignant de là l’itinéraire d’altitude de la vallée de Conches, on aura encore le temps de monter aucol du Grimsel.
Via Capricorn N° 0607
Glaspass — Turrahus • GR

Via Capricorn

La randonnée du Glaspass à Turrahus traverse la région d’origine des Walser, dans la vallée de Safien, en empruntant le nouvel itinéraire Walserweg Graubünden et le Via Capricorn. Depuis l’arrêt du car postal sur le Glaspass, on suit la petite route vers Inner Glas et descend par la «Stäga» (escalier) historique, qui était la seule liaison ouverte toute l’année pour les Walser, vers Safien Platz. Dans le «Spensa», on trouvera des spécialités locales comme le fromage ou les saucisses, avant de prendre le chemin balisé vers les hameaux de Camana. Peu après, on atteint Camanaboda, avec son musée folklorique de Safien. Une variante fait le détour par Camaner Hütta. Cet alpage unique en son genre, avec son architecture typique de Safien, est un exemple concret de la construction traditionnelle en bois des Walser. On y trouve toutes les constructions typiques de la région, de la cabane d’alpage à la chambre à coucher en passant par l’étable, et l’on pourra également admirer plusieurs toits dont les bardeaux ont été récemment remplacés. A travers de verts pâturages et la forêt du Bawald, le chemin rejoint l’extrémité de la vallée, où se trouve l’église de «Taller Chilcha». En suivant la Rabiusa, on atteint bientôt l’auberge de montagne de Turrahus, où l’on pourra passer la nuit ou prendre le car postal. Il est possible de rejoindre ou quitter cet itinéraire à plusieurs endroits (voir carte d’excursions).
Alpstein N° 0608
Brülisau — Wasserauen • AI

Alpstein

Après avoir pris l’Appenzellerbahn jusqu’à Weissbad, le bus nous conduit à Brülisau. Cette randonnée mène de la station inférieure du téléphérique au Hohe Kasten, redescend au torrent de Brüelbach, puis suit la route jusqu’au poteau indicateur signalant les pâturages de l’alpage de Sigel. Devant la ferme Obere Leugangen, l’itinéraire rejoint le chemin de randonnée montant depuis Weissbad. Le chemin continue de monter en direction des falaises impressionnantes de Zahme Gocht par l’arrête offrant une vue magnifique sur Appenzell et le Säntis. Au plus tard à la cabane de Bärstein, on s’offrira une pause pour profiter encore une fois du panorama. De là, le chemin monte abruptement le long d’une brèche impressionnante, parfois sécurisé par des cordes, jusqu’à l’alpage de Sigel. Une fois en haut, on respire et on se dit que le nom de Zahme Gocht – brèche apprivoisée – n’est pas si mal choisi. Un grand pâturage légèrement incliné vers le sud nous tend les bras, offrant une vue fantastique sur la partie méridionale de l’Alpstein. Le Hohe Kasten, le Staubernkanzel et les Kreuzberge ne sont que quelquesuns des sommets visibles. Durant la saison d’estivage, le berger vend des boissons. Malgré le petit téléphérique, on n’y trouve que peu d’autres randonneurs. A tort, car la randonnée vers l’alpage de Mans est inoubliable. Depuis celui-ci, le regard porte à nouveau sur le flanc nord du massif. Le chemin redescend alors abruptement à l’alpage de Hütten, puis le long du Hüttentobel jusqu’à la station inférieure de Wasserauen. Là, le train permet de revenir, à cadence semi-horaire, à Weissbad ou à St-Gall en passant par Appenzell ou Gossau.
Saucisses et balades N° 0609
Erlenbach im S. — Riedli • BE

Saucisses et balades

Il est bon de se préoccuper tout de suite du retour et de préparer la randonnée en fonction de l’horaire du car postal à partir de Riedli, car il circule irrégulièrement. De la gare d’Erlenbach, le chemin suit d’abord la voie ferrée et passe devant la scierie d’où émane une bonne odeur de bois fraîchement coupé. On part assez vite sur la gauche, en franchissant la Simme, pour entrer dans la forêt et monter vers l’Ägelsee. Si l’on a déjà le souffle court, on peut reprendre des forces sur le banc installé au bord du petit lac pour affronter la deuxième ascension. Après un bref passage dans la plaine, le chemin est à nouveau raide, et si le soleil est de la partie, on est ravi de passer dans une forêt mixte, fraîche et ombragée. Une fois parvenus au sommet, les marcheurs peuvent être fiers d’avoir franchi une dénivellation de près de 800 mètres entre Erlenbach et Tschugge. Mais vient déjà la descente, d’abord par une pente raide, parfois en zigzag, puis sur un chemin confortable. Ici et là, une belle vue s’offre sur les versants et les sommets opposés du Diemtigtal. Le trajet passe souvent par des pâturages; au loin. La flore automnale est belle: chardons en fleurs, colchiques et feuillages dorés. Le «Burelädeli» de la station inférieure de la Wiriehornbahn vend de délicieux articles de boulangerie, glaces et produits locaux. On ne manquera pas les diverses saucisses sèches: «gendarmes» arrondis, minces et tendres, ou «Bauernknebel» plus durs, à base de viande de chèvre ou de boeuf. Avec du pain frais et du fromage de la région, ces saucisses constituent un formidable souper à manger sur le chemin du retour ou à la maison.
Saucisses et balades N° 0610
Maloja — Casaccia • GR

Saucisses et balades

Le sentier pédestre passe devant sa ferme. Mais il faut avoir entendu parler de lui et ne pas manquer le petit panneau qui présente ses produits: jambon, coppa, salami, lard, viande des Grisons, saucisses à rôtir et saucisses au foie de l’Engadine. Renato Giovanoli est surtout connu pour ses «salsiz». Après avoir frappé à la grande porte, on le trouvera peut‑être à l’arrière du bâtiment, dans son atelier. Sur la table attendent des boyaux lavés et le mélange qui permet de fabriquer les salsiz: deux tiers de porc, un tiers de boeuf, du sel, du poivre, du vin et des épices, dont la composition est secrète. Un secret qu’il tient de son grand‑père qui ouvrit la boucherie lors des débuts du tourisme en Engadine, à la fin du XIXe siècle, alors qu’à Maloja, le comte de Renesse faisait construire l’Hôtel Palace. Les salsiz, ces saucisses sèches fumées des Grisons, sont l’en‑cas idéal pour cette randonnée vers le Piz Lunghin. Pour être sûrs que Renato Giovanoli pourra nous en vendre, il vaut mieux lui téléphoner à l’avance. Derrière sa ferme, dans le hameau de Pila, on gravit la pente raide. Un regard derrière soi permet d’admirer le lac de Sils, les montagnes et leurs glaciers. Au Lägh dal Lunghin, la plus grande partie de la montée est faite. Il faut suivre les balisages par des pentes sablonneuses et des éboulis jusqu’au col Lunghin, où l’Inn, mais aussi la Julia et la Maira, prennent leur source: le col est une ligne departage des eaux; chacune des trois rivières ira se jeter dans une mer différente. Le chemin longe brièvement des affluents de la Julia et de la Maira jusqu’au col de Septimer, d’où l’on suit l’ancien sentier muletier vers Casaccia, le village le plus haut du Val Bregaglia.
Val di Campo N° 0613
Lukmanier Passhöhe — Campo (Blenio) • TI

Val di Campo

Le car postal ne franchit qu’en été le col du Lukmanier, le moins élevé des Alpes suisses. Depuis l’arrêt, le chemin passe derrière l’hospice, vers l’est, monte un peu dans la prairie, où le vent couvre déjà le bruit des voitures circulant sur la route du col. Vers le sud, on voit des sommets aux pierres grises, comme le Pizzo del Sole, quidélimitent la Leventina au nord. Le trajet passe devant le Vallone di Casaccia, aux roches claires de dolomites brillant au soleil, qui forme une profonde entaille dans le paysage. Au Passo di Gana Negra, par contre, les pierres sont noires. L’herbe est parsemée de morceaux d’ardoise effrités. Au niveau des trois plus gros blocs, un chemin bifurque vers le sud vers le Pizzo di Cadrèigh et la crête qui sépare le Val di Campo de la Valle Santa Maria et de la route du Lukmanier. Un chemin plus agréable mène à l’Alpe di Bovarina: on entre dans la paisible vallée latérale en passant devant un petit lac et par de vastes prairies où sont disséminés d’autres morceaux d’ardoise. Apparaît alors le Rheinwaldhorn ou l’Adula (nom italien et rhéto‑roman de cette montagne) qui donne son nom au nouveau parc national en création. La Capanna Bovarina, située à l’extrémité inférieure de l’alpage homonyme, est un bon point de départ pour un itinéraire de plusieurs jours, de cabane en cabane, au coeur du parc. Sur l’autre versant de la vallée, l’itinéraire descend vers Campo, dans le Val Blenio, en passant par Orsàira.
Rothenflue N° 0626
Rothenfluh • BL

Rothenflue

Rothenfluh, à l’extrémité est du Jura bâlois, au mois de mai. Il fait chaud. Des granges du petit village se dégage l’odeur fraîche du foin, les crépitements et les gazouillis se mélangent dans les champs tandis que dans le ciel azur retentit le cri haut perché de la buse. Tandis que la chaleur s’installe, le chemin nous conduit vers la fraîcheur bienvenue de la forêt. Après une demi-heure de montée, on arrive à l’aire de ravitaillement de Roti Flue, au sommet d’une falaise aux tons rouges qui culmine au-dessus de la dense forêt et surplombe le village. Au bord de l’abîme, les branches puissantes des pins se tordent vers le ciel telles des serpents pétrifiés. La vue d’ici sur cette partie du Jura tabulaire et sur le petit village circulaire de Rothenfluh avec son image protégée est incomparable. Tant pendant l’ascension qu’à l’arrivée sur le plateau, la diversité des essences est impressionnante: des hêtres, des chênes, des frênes, des érables, des sapins, des épicéas et une quantité d’arbustes. Non moins de 32 associations forestières différentes ont été recensées ici, et 60% de la forêt de Rothenfluh se trouve sous protection. Le fameux prix Binding a d’ailleurs été décerné à l’exploitation forestière qui combine de façon exemplaire le travail de préservation de la nature et l’utilisation du bois de chauffage. L’itinéraire traverse la forêt et conduit au plateau, où quelques dégâts du passage de Lothar demeurent visibles, puis par des champs vers le village d’Anwil (qui se prononce ici «Ammel»). En­dessous du village, le long du chemin, se dévoilent deux petits étangs enchanteurs, dont le biotope est si riche qu’une protection cantonale y a été décrétée. Une aire de repos permet de s’y détendre.
Neeracherried N° 0584
Dielsdorf — Niederhasli • ZH

Neeracherried

Le S5 part depuis la gare centrale de Zurich et atteint Dielsdorf en 25 minutes. De là, on peut commencer idéalement la visite du centre de protection de la nature du Neeracherried par une promenade. Il suffit de prendre la direction de Bülach depuis le poteau indicateur principal en face de la gare. Après avoir traversé les voies, on prend tout de suite à gauche dans le chemin en direction du lieu de nidation des cigognes. Celui‑ci se trouve à tout juste quinze minutes de là. La route longe le ruisseau en direction de l’est jusqu’au quai de bois, elle le traverse et s’étend en légère montée sur des chemins naturels. A droite se situe le Ried de Dielsdorf et le Ried de Steinmaur d’une superficie de 12 hectares. Une table d’orientation fait référence au paysage marécageux d’une importance nationale. On passe devant Hof Salen par de petits chemins agricoles, puis on continue en direction de Riedt. Après l’enclos de cerfs, on parvient dans le village à la Wehntalerstrasse qui mène directement au Neeracherried. Le centre naturel offre une vision enthousiasmante sur l’un des derniers grands marécages de Suisse, avec ses deux huttes d’observation et vidéos. Les amateurs d’animaux et de plantes prendront suffisamment de temps pour la visite, les autres peuvent continuer la promenade. Depuis le centre naturel, on prend l’Obstlehrpfad (sentier didactique des fruits) en direction du nord jusqu’à Neerach, où l’on traversera la rue principale. On quittera l’Obstlehrpfad au sommet sud du Höriberg pour atteindre Obershöri. Le long de la Glatt, on continue jusqu’à Nöschikon, en passant devant le point culminant d’Eschenberg jusqu’à Niederhasli qui est raccordée à la ligne du S5. Il faudrait encore une heure à pied pour revenir à Dielsdorf.
Rigi N° 0585
Brunnen — Rigi Kaltbad • SZ

Rigi

Deux belles étapes de la boucle du lac des Quatre-Cantons mènent de Brunnen à Rigi Kaltbad par la Rigi Scheidegg (logement possible à l’auberge, télécabine), mais on peut aussi les parcourir isolément. La première partie est une randonnée exigeante d’un jour, alors que la deuxième consiste en une paisible balade sur le tracé d’une voie de chemin de fer désaffectée. A Brunnen (SZ), l’extrémité orientale du massif du Rigi, l’Urmiberg, se dresse à la verticale depuis la vallée où coule la Muota. Il s’agit de franchir près de 800 mètres de dénivellation d’un seul coup … et ce n’est là que à peine la moitié de l’ascension jusqu’à Rigi Kaltbad. On peut s’arrêter à plusieurs endroits pour reprendre son souffle et admirer la vue. Bien que l’itinéraire soit considéré comme un chemin de montagne, il n’exige pas de prouesses d’alpinisme, mais seulement une bonne forme et de l’endu~ rance. Deux personnes peuvent souvent marcher côte à côté sur les sentiers. D‘Urmiberg à Rigi Scheidegg, l’économie alpestre est très présente dans la région traversée. Seuls les vachers peuvent utiliser des véhicules motorisés. Lors de la deuxième étape entre Rigi Scheidegg et Rigi Kaltbad, les promeneurs sont plus nombreux. Les passionnés de chemins de fer s’y rendent eux aussi, car là où passe le sentier de randonnée circulait, entre 1874 et 1931, le train de la Scheidegg, aujourd’hui désaffecté. Le viaduc en acier d’Unterstetten et un tunnel long de 75 mètres témoignent de cette époque. Les amateurs de nature apprécieront que dans le vaste site de détente sans voitures du Rigi l’on accorde une importance particulière au maintien de la diversité biologique.
Lac de Hallwil N° 0586
Beinwil am See — Schloss Hallwyl • AG

Lac de Hallwil

De la gare de Beinwil, située sur la ligne CFF du Seetal Lucerne–Lenzbourg, une brève descente mène au lac de Hallwil où commence une randonnée de printemps, qui a du charme en toute saison. Cet itinéraire facile le long de la rive, sans dénivellation, s’effectue dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, jusqu’au château à douves de Hallwyl, sur la rivière Aabach. La première partie jusqu’à Mosen, tout au sud du lac étendu, se déroule souvent à l’ombre, entre petits bois et forêt alluviale. La suite de l’itinéraire, par Unteräsch et Meisterschwanden, est plutôt en terrain ouvert. Malgré la proximité de l’eau (en été, on se baigne à différents endroits), il n’y a pas d’endroit marécageux à traverser, et l’on peut donc faire cette promenade dans le Mittelland avec des chaussures de sport. Si l’on ne veut pas manger dans un restaurant le long du chemin (les spécialités de poisson à Meisterschwanden sont pourtant recommandés), on peut défaire son pique‑nique en plusieurs endroits charmants. Les week‑ends, par beau temps, les promeneurs sont nombreux, car les jolis sentiers riverains du lac de Hallwil font partie de la zone de détente du triangle urbain de Zurich‑Aarau‑Lucerne, à forte densité de population. Le but de la journée, un lieu historique intéressant, est le château de Hallwyl, entouré d’eau, l’un des plus beaux de ce type en Suisse. Une exposition intéressante présente la vie de la noble famille von Hallwyl et de leurs sujets du Seetal au cours des siècles. On choisira entre l’arrêt de bus et le débarcadère tout proches pour le retour.
Walenpfad N° 0587
Chrüzhütte — Brunnihütte SAC • NW

Walenpfad

Lors d’une première visite à la Bannalp, on a presque le souffle coupé à la vue des sommets pointus des Walenstöcke et de leurs parois rocheuses qui dominent la Bannalp. Heureu~ sement, les prairies où paissent des vaches et le lac de Bannalp, au coeur de la vallée, donnent à l’ensemble de la scène une note à la fois mystique et apaisante. Plusieurs chemins en boucle ainsi que le «Zwärgliweg », le chemin des nains destiné aux enfants, entourent le lac de Bannalp et conviennent bien aux familles. Le Walenpfad, quant à lui, qui contourne les Walenstöcke pour rejoindre Brunni, exige un pied sûr et une absence de vertige. De la station supérieure de la Chrüzhütte, on descend d’abord à l’auberge d’Urnerstafel, à l’est du lac. D’ici, le chemin monte à l’alpage d’Oberfeld, où l’on peut étancher sa soif et acheter des produits d’alpage comme un fromage de chèvre. Vient alors la partie la plus difficile: jusqu’à la Walegg, il s’agit d’affronter les montées les plus raides et les passages les plus exposés avec des vues plongeantes. La Walegg est le point le plus élevé de la randonnée et un lieu de halte idéal. Sur l’autre versant, on descend à la Walenalp, où un foyer offert par le magazine «Schweizer Familie» invite à une nouvelle pause. Le sentier remonte ensuite par la forêt, mène à Rosenbold par des pierriers et des pâturages, puis à la cabane Brunni. Les pieds fatigués profiteront du «Kitzelpfad», un sentier à parcourir pieds nus autour du Härzlisee, pour ressentir toutes sortes d’éléments – copeaux de bois, eau, gravier –, se masser les pieds et se laisser chatouiller.
Chemin des crêtes d’Obwald N° 0588
Melchsee-Frutt — Eggen • OW

Chemin des crêtes d’Obwald

Le chemin des crêtes d’Obwald fait le tour de l’ensemble du canton. Il mène en cinq étapes d’un jour du Pilate au col du Brünig par le Glaubenberg, puis jusqu’à Melchsee‑Frutt, et enfin à Grafenort, en passant par le col de Storegg. La dernière étape, qui relie Melchsee‑Frutt à Eggen, au‑dessus de Grafenort, peut très bien s’effectuer sous la forme d’une excursion d’un jour. Le chemin est assez difficile, exige un pied sûr, une absence de vertige, une bonne endurance et un certain sens de l’orientation. Même si le parcours est un itinéraire de «La Suisse à pied» (n° 57) et que des balisages en blanc‑rouge-blanc sont présents, ils ne sont pas toujours bien visibles. Dans l’herbe et les broussailles, la trace du chemin est presque inexistante par endroits. Une fois ces efforts accomplis, un paysage varié et de belles vues sur des collines vertes, des rochers escarpés et des sommets pointus s’offrent aux marcheurs. Sur la Melchsee‑Frutt, le joli lac est une première récompense. Puis le chemin suit les flancs sauvages du Melchtal. Le début du parcours, jusqu’à Unter Stafel, est encore simple. Y succède la partie la plus difficile, jusqu’à Unter Boden. On ne voit pas toujours le chemin qui passe parfois par de fortes déclivités, mais des cordes ont été installées ici et là. Il faut garder de l’énergie pour les montées et les descentes présentes jusqu’au col de Storegg. Vient une nouvelle descente jusqu’à l’Alp Eggen, où un petit téléphérique rejoint Mettlen. Une dernière marche, agréable, le long de l’Engelberger Aa et voilà qu’apparaît la gare de Grafenort.
Le Pilate N° 0589
Gfellen — Pilatus • LU

Le Pilate

Pourquoi ne pas effectuer la dernière étape de la grande boucle Lucerne–Napf–Pilate sur un autre parcours magnifique à partir de Gfellen, dans la vallée de la rivière Entlen? Au terminus du car postal, à l’Hôtel-Restaurant Gfellen, le panneau indicateur mène d’abord à des maisons de vacances isolées. On quitte la route asphaltée pour grimper doucement à travers des prairies, jusqu’à la ferme «Mittlisthütten». Le sentier monte alors dans la gorge ombragée de l’Eibach. Là où le chemin est détruit, des cordes ont été installées. A la première bifurcation, passer par Alpeli pour rejoindre le Risetestock. Le soleil brille sur Gfellen, 800 mètres plus bas. Au sud-ouest, on voit au loin les Alpes bernoises, dont le Stockhorn. Autre vue splendide: celle sur le Titlis et le Pilate, but de la journée. Sur cette haute route au somptueux panorama, montées et descentes se succèdent. Le sentier, souvent pierreux, passe aussi par des champs de bruyères et de belles prairies qui sont des hautmarais. Après la cabane de Tripoli viennent des passages délicats, avec des marches en bois et des cordes, jusqu’à ce que l’on rejoigne le point de vue de Mittaggüpfi. D’ici, on atteint le Pilate en trois heures, à travers des paysages variés, mais il faut prévoir un peu plus de temps, car on ne progresse pas vite sur ce terrain karstique. Sans compter qu’après une descente vers le Felli (dénivellation de 200 m), il faut remonter jusqu’au Widderfeld. La descente qui suit par des rochers en surplomb est assurée par des cordes et des barres en fer; on l’aborde de préférence face contre la paroi. Il faut ici avoir le pied sûr et aucun vertige, comme d’ailleurs pour le passage du Gemsmättli sur le chemin de crête qui mène au Tomlishorn. Nous voilà près du but, comme le prouve la présence de touristes japonais.
Via Suworow N° 0590
Biel (Kinzig) — Muotathal • UR

Via Suworow

Du 27 au 28 septembre 1799, le général russe Alexander Souvorov passa avec ses troupes d’Altdorf au Muotatal, en franchissant le Chinzig Chulm. Dès l’été 2011, l’ouverture du sentier culturel Via Suworow permet de marcher sur ses traces. On quitte le téléphérique à Biel pour entreprendre une agréable montée vers le Chinzig Chulm. Il s’agit ensuite de traverser le flanc escarpé situé en contrebas des Fruttstägen et de monter jusqu’au sommet du col. Là s’ouvre une vue magnifique sur les Alpes uranaises et jusqu’au massif du Gotthard. Au nord se présente la chaîne aux étranges formations rocheuses, dont font partie les sommets du Rossstock et de Fulen. Si l’on souhaite poursuivre sur la Via Suworow, il faut descendre en plusieurs paliers vers Grund et Liplisbüel par les alpages du Chinzertal et du Wängital. La variante par la Seenalp représente un léger détour, mais permet de voir un ravissant petit lac. Avant d’entamer la descente vers le Muotatal à travers le Hürital, il est possible de se restaurer à la fromagerie d’alpage de Liplisbüel ou, plus bas, dans le restaurant du même nom. Sur l’ancienne route du Hürital, on descend jusqu’à Chapf en passant par Grüenenboden et Stali. Après la traversée de la gorge du Hüribach, un sentier pédestre, partiellement recouvert de dalles de pierre, présente une forte déclivité jusqu’à Muotathal. Sur le versant opposé de la vallée, on peut voir les pentes qui mènent au Pragelpass, l’étape suivante de la Via Suworow.
Visit du Nidwalden N° 0591
Niederrickenbach — Niederbauen • NW

Visit du Nidwalden

Lucerne est le lieu de départ idéal de cette randonnée. Celle-ci, déjà très plaisante, pourra êtreconçue de manière encore plus diversifiée en combinant toutes sortes de moyens de transports: chemin de fer à voie étroite, téléphérique, car postal et bateau. Le train Lucerne - Stans - Engelberg (LSE) circule en direction d’Engelberg. On quitte le train à la halte de Niederrickenbach, pour emprunter le téléphérique jusqu’à Niederrickenbach. Peu après la station supérieure, le chemin passe devant la chapelle et le couvent de Niederrickenbach. La boutique, qui propose de nombreux articles fabriqués dans l’herboristerie et la pharmacie du couvent, prouve que les 15 bénédictines continuent à exploiter le lieu avec amour et dévouement. On monte en pente douce, sur un chemin de montagne, jusqu’à la cascade du Bärenfallen, d’où l’on voit l’alpage de Beckenried. A partir d’ici, la randonnée suit le chemin des crêtes de Nidwald (n° 88) jusqu’à son terme, qui est la station de Niederbauen. Auparavant, l’ascension jusqu’à l’arête du Fulberg aura exigé quelques efforts, largement récompensés par la vue, au point 1777, sur le Rigi, les Mythen, le lac d’Uri et de nombreux sommets, ainsi que sur le parcours suivi jusqu’ici. Mais on voit aussi le but de l’excursion, l’auberge et la station supérieure de Niederbauen. Le téléphérique quitte la station supérieure et ramène les promeneurs à Emmetten, d’où ils prennent le car postal pour rejoindre Beckenried ou Lucerne. En fonction du temps disponible et des envies, on prendra le bateau à Beckenried.
Stanserhorn N° 0593
Chälti — Stanserhorn • NW

Stanserhorn

Attention à la fermeture des portes! Le conducteur nous accueille avec le sourire. Le funiculaire qui mène de Stans à la station intermédiaire de Chälti est le dernier reste du chemin de fer construit en 1893. Chaque détail est peaufiné pour rendre plus vraisemblable notre voyage dans le passé. Après la station intermédiaire, la plupart des voyageurs poursuivent leur montée en téléphérique. Après un instant d’hésitation, nous nous décidons tout de même pour la marche. De Chälti, le chemin monte doucement à travers une dense forêt. A certains endroits, une tempête a arraché les arbres, dégageant la vue jusque dans la vallée. A chaque palier, nous découvrons un nouveau bras du lac des Quatre‑Cantons. A la hauteur de l’alpe de Chalcherli, nous ne voyons que Stansstad, Horw et Lucerne – tout le reste du lac est caché derrière les montagnes. Mais nous savons que nous allons trouver de nombreux points de vue d’ici la fin de la journée. Pour le pique‑nique, nous trouvons un emplacement idéal près de l’Ahornhütte. D’ici, le panorama s’étend jusqu’à l’Alpnachersee, le bras qui s’étire au sud‑ouest du lac des Quatre~ Cantons. Depuis Blatti, l’espace d’un instant, la vue s’ouvre sur le sud; après la Rinderalp, le cheminement redevient raide. Le restaurant pano~ ramique est en vue; le sommet est proche! Nous dépassons l’aire de départ des deltaplanes pour parvenir au sommet d’où, enfin, le panorama couvre 360°: le Säntis, l’Eiger, le Mönch, la Jungfrau, la Blüemlisalp et, en contrebas, la ville de Lucerne. Au Restaurant Rondorama, nous nous offrons un goûter. Sur une affiche, nous découvrons le slogan «la montagne des paresseux». Si seulement nous avions su!
Le Chemin creux N° 0594
Immensee — Küssnacht am Rigi • SZ

Le Chemin creux

La promenade à caractère historique commence au Chemin creux, à Immensee, au bord du lac de Zoug. C’est ici qu’en 1307, Guillaume Tell aurait abattu le bailli Gessler, représentant des Habsbourg. Schiller fait dire à son personnage, dans la pièce «Guillaume Tell»: «Il doit passer par ce chemin creux, aucune autre route ne peut le conduire à Küssnacht.» Le Chemin creux a été entièrement rénové en 2005. Le pavillon d’informations qui y a été installé fournit des renseignements complets sur l’histoire du lieu. Les marcheurs passent par le Chemin creux, puis poursuivent à droite sur le Tellerenweg en direction de la Gesslerburg, un ancien château fort en ruine, situé en bordure du village, au‑dessus de Küssnacht. Le Tellerenweg offre un beau panorama sur le village. Il est recommandé de monter jusqu’à la Gesslerburg pour admirer la vue sur Küssnacht et le lac des Quatre‑Cantons. Au bas des ruines, plusieurs foyers permettent de faire une grillade et de pique‑niquer. En 1877, une cabane fut construite au bas des ruines du château. On y avait alors installé un broyeur d’os, une meule et une scie à ruban. Les machines fonctionnaient grâce à la roue à eau mue depuis le haut, puisque l’eau était acheminée depuis un étang situé au‑dessus du site. On peut voir le broyeur d’os dans les ruines de la Gesslerburg: la farine d’os était alors un engrais apprécié. La randonnée se poursuit jusqu’à Küssnacht, où les transports publics ne manquent pas. On prendra le bus au coeur du village (giratoire), le bateau au débarcadère ou le train à la gare.
Bürgenstock N° 0595
Stansstad — Bürgenstock, Hotels • NW

Bürgenstock

L’une des balades les plus appréciées de Suisse centrale commence près des hôtels de Bürgenstock. Elle n’a pas toujours été accessible: en effet, le Felsenweg (sentier des falaises) a connu une histoire mouvementée. Depuis son inauguration en 1905, il a dû être fermé plusieurs fois en raison de chutes de pierres. Après des travaux importants, pendant l’été 2008, il a pu être réouvert dans son intégralité. Le sommet du Bürgenstock s’atteint par plusieurs chemins différents. L’un, particulièrement agréable, monte de la crique de Harissenbucht à Stansstad, par Fürigen et l’arête de Schiltgrat. Le Felsenweg part directement du sommet et offre des vues à couper le souffle sur le lac des Quatre‑Cantons, 500 mètres plus bas. L’ascenseur de la Hammet~ schwand est lui aussi source d’émerveillement: installée à flanc de falaise, sa cabine vitrée monte en 50 secondes seulement sur ce promontoire, le point culminant du Bürgenberg. Une échappatoire tentante. Pourtant, le deuxième tronçon du Felsenweg, lui aussi, mérite d’être exploré. Par des tunnels et des galeries, il relie Chänzeli pour, finalement, monter à la Hammetschwand. Il faut savoir que si l’ascenseur est situé en territoire lucernois, le plateau du Bürgenstock se trouve dans le canton de Nidwald. Une fois encore, il est tentant d’emprunter l’ascenseur! On descendra alors à une vitesse de 3 mètres 15 par seconde jusqu’au Felsenweg, qu’on empruntera pour le retour. Autre possibilité: du haut de l’ascenseur, emprunter le chemin de randonnée de montagne qui parcourt forêts et pâturages pour rejoindre le nostalgique funiculaire Bürgenstockbahn. Celui‑ci permet, depuis 1888, d’atteindre les hôtels depuis la jetée de Kehrsiten, au bord du lac des Quatre‑Cantons. On peut ensuite revenir à Stansstad par le chemin des berges ou se reposer en prenant le bateau.
La Voie suisse N° 0596
Stn. Tellsplatte — Brunnen Schiffsstation • UR

La Voie suisse

A l’occasion des 700 ans de la Confédération, un chemin de randonnée a été créé autour du lac d’Uri, le tronçon le plus au sud et le plus romantique du lac des Quatre-Cantons. La Voie suisse part de la prairie du Rütli, berceau de la Confédération helvétique, et passe par Seelisberg, Bauen, Isleten-Isenthal, Seedorf, Flüelen, Tellsplatte, Sisikon et Morschach pour finir à Brunnen. Le sentier pédestre est bien aménagé et clairement indiqué. Les panneaux verts de «La Suisse à pied», qui portent le numéro 99, mènent sans problème au but. La Voie suisse compte 35 kilomètres. Chaque canton est détenteur d’un tronçon déterminé en fonction du nombre de ses habitants. Ainsi, chaque Suisse ou Suissesse est «propriétaire» d’environ 5 mm du chemin. Les tronçons sont marqués au moyen de plaques de marbre ornées des armoiries du canton et de la date de son adhésion à la Confédération. Le chemin est bien desservi par des bateaux, des téléphériques, des trains et des bus; ainsi, on peut le découper à sa guise en étapes plus ou moins longues.
Rampe sud du Lötschberg N° 0597
Ausserberg — Mund • VS

Rampe sud du Lötschberg

Le soleil brille sur la rampe sud du Lötschberg, au-dessus de la vallée du Rhône, et le chemin vers l’alpage d’été de Chastler, à 1606 mètres, est bien raide. Cette variante de l’itinéraire panoramique classique mène d’Ausserberg à Mund, en passant par Eggen, Finnu, Chastler et Bodma. Par chance, le parcours s’effectue largement dans la forêt. Lorsque ce n’est pas le cas, on en profite pour admirer de magnifiques paysages alpins valaisans. Malgré la forte dénivellation, l’itinéraire ne passe pas par des chemins de montagne. La prudence est pourtant de mise, et il est conseillé d’avoir des chaussures bien profilées. Attention lors des pique-niques! Non loin de lieux délicieux, les pentes à pic sont nombreuses, et il faut bien surveiller les enfants … Chemin faisant, les curiosités font oublier les efforts. Dans les bisses, l’eau fraîche gargouille, quittant la romantique vallée de Baltschied pour arroser les champs de la rampe sud. Ailleurs, l’absence d’irrigation a permis le développement d’une steppe aride unique en son genre et d’une flore particulière. Le passage de la forêt à un terrain découvert, la transition entre montées et descentes, entre paysages naturels de montagne et alpages traditionnels aux maisons brunies par le soleil rendent la randonnée très variée. L’itinéraire complet est bien balisé. Si les panneaux les plus anciens présentent les étapes intermédiaires sous le nom d’Eggen, Finnen ou Bodmen, les plus récents adoptent les formes dialectales d’Egga, Finnu et Bodma. Le but de la randonnée est Mund, le «Safrandorf»: c’est en effet l’unique village de Suisse à cultiver le safran. Il faut attendre l’automne pour voir les plantes en fleurs.
L’Etzel N° 0598
Pfäffikon (SZ) — Einsiedeln • SZ

L’Etzel

A la gare de Pfäffikon, le panneau principal nous met sur la bonne voie, celle du sud: Etzel Kulm, étape intermédiaire la plus élevée, et Einsiedeln, but de la journée. On peut voir d’ici l’Etzel, perché à 1100 mètres. La partie supérieure du village (zone piétonne) se traverse rapidement. Des marches raides nous font passer par un nouveau quartier. Suivent alors un ravissant chalet en bois, des prairies en fleurs et la route qui enjambe l’autoroute. Au niveau du virage à gauche, poursuivre à droite, passer devant des arbres à haute tige et monter jusqu’au hameau de Luegeten et son restaurant panoramique. Longer ensuite quelques instants la route (Etzelstrasse) qui bifurque à gauche, à la lisière de la forêt. Suivre le sentier forestier qui traverse plusieurs fois la route d’Etzel. Aucun risque de se perdre grâce aux balisages bruns (sentier de pèlerins) et jaunes placés sur les arbres. Après avoir dépassé la Schnäggeburg et son banc, on trouve, 15 minutes plus tard, un panneau indiquant le Strickliweg, qui prend tout d’abord la forme d’une large route de forêt, avant de se transformer en une montée de 573 marches (et d’innombrables racines). Il mène directement à Etzel Kulm et à son restaurant panoramique. Après un repos bien mérité, redescendre vers le col d’Etzel et la chapelle de Saint Meinrad. Poursuivre un kilomètre sur la route jusqu’au Tüfelsbrugg, le pont qui enjambe la Sihl. A droite, un sentier tracé dans la prairie longe la rivière jusqu’à Hinterhorben, où l’on suit la route asphaltée vers le Galgenchappeli. Ce trajet panoramique, avec vue sur le Sihlsee, rejoint, au niveau du passage sou~ terrain, l’ancienne route d’Etzel. Elle nous mène directement devant l’abbaye de la petite ville d’Einsiedeln.
Grande Cariçaie N° 0599
Cudrefin, La Sauge — Estavayer-le-Lac • VD

Grande Cariçaie

La randonnée à travers la Grande Cariçaie, le plus grand marais bordant un lac de Suisse, commence au centre-nature de La Sauge, au bord du canal de la Broye. On y parvient en bateau, en bus (sur appel) ou en vélo de location à partir de la gare d’Anet. On se rend à La Sauge pour effectuer de petits circuits de randonnée, mais ceux qui optent pour l’itinéraire complet peuvent prévoir deux jours de marche et dormir par exemple à Portalban. On peut aussi passer la nuit à l’Auberge de La Sauge. En partant assez tôt le matin, la randonnée s’effectue en un jour. On s’arrêtera à La Sauge le temps de visiter les expositions et d’observer les oiseaux sur les étangs. Avec un peu de chance, on verra peutêtre un magnifique martin-pêcheur d’un beau bleu. La randonnée suit ensuite le Chemin des Trois-Lacs (itinéraire national no 71 de «La Suisse à pied»). Elle mène en droite ligne à travers la forêt riveraine touffue ou à sa lisière, vers Cudrefin, puis jusqu’à Portalban en faisant de petits détours et en quittant la rive. Une heure à peine après avoir quitté Portalban, on parvient au village lacustre de Gletterens, où l’on peut visiter une reconstitution du site néolithique et suivre des cours sur l’artisanat et les techniques de l’époque. Par Chevroux, Forel et Autavaux, on rejoint ensuite Estavayer-le-Lac, le but intéressant de cette randonnée. Le château de Chenaux, du XIIIe siècle, la vieille ville, ses nombreuses arcades et ses bistrots font de cette localité un lieu très agréable.
Bellinzone N° 0600
Bellinzona — Giubiasco • TI

Bellinzone

On quitte Bellinzone par la passerelle qui surplombe la gare et les voies ferrées pour monter, en suivant le balisage jaune, jusqu’à l’église d’Artore. D’ici, on a une vue étendue sur la ville. Le chemin passe devant le petit lavoir, s’élève jusqu’aux dernières maisons où il rejoint un ancien sentier muletier. On monte régulièrement, dans l’ombre de la forêt de châtaigniers, en direction de Monti di Artore. Le chemin carrossable plat conduit ensuite à Monti di Ravecchia. Au niveau de la petite église, la vue est très belle: on voit la plaine de Magadino et même le lac Majeur. Par temps très dégagé, on distingue les Alpes valaisannes et le massif du Mont Rose. Après avoir repris des forces au grotto tout proche, on descend le chemin raide à travers la forêt pour rejoindre la route au niveau de Monti di Pedevilla, que l’on suit jusqu’à Paudo. Le car postal monte jusqu’ici. Si l’on a assez de temps, on descendra à pied à Pianezzo, car il est possible d’éviter en grande partie la route, grâce à un bon balisage. Pianezzo, qui compte plutôt des maisons modernes, possède également une église de la fin du Moyen Age avec des fresques peintes des deux patrons Giacomo et Filippo. Une dernière descente raide par Lôro permet de rejoindre Giubiasco. On y trouve la Piazza Grande, redessinée par Lorenzo Custer, où se dresse l’église San Maria Assunta qui accueille des expositions d’art. La gare n’est située qu’à quelques minutes à pied. Les lignes S 10 et S 20 circulent toutes les demi‑heures en direction de Bellinzone.